[Parti-disparu][Guerrier/Roublard][H]Aton

Nom du compte joueur forum : Eternel
Nom du compte joueur module : -
Nom du perso : Aton T.
Race : HUMAIN
Sous race : -
Age : environ dans les 36 ans
Alignement : LAWFUL NAUTRAL
Religion : ASSURAN / HOAR
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) :
Arme de prédilection/domaines/école de magie: kukri, épée batarde /-
Langues : Mulhorandi, chessenti, commun-
Familier/Compagnion animal : -pas applicable-
Ennemis jurés : ---
Trait de Caractère : humoir noir, parfois fataliste, parfois bienveillant, parfois borné.
Description physique : *cf les egyptiens de l'antiquité : taille moyenne, cheveux longs noirs et lisses, umberbe, maquillé, bronzé, corps athletique etc...*



Caractéristiques :
FOR :
DEX :
CON :
INT :
SAG :
CHA :

[BG envoyé en privé a nos scribes]

EDITION : mais prends ton temps evy

Suite aux prédications et aux discussions dans les bas quartiers de padhiver, destinés à préparer le peuple sur les funestes évènements qui allaient tôt ou tard se produire, Aton rencontra la conseillere Jai. Cette derniere se promenait dans le quartier et elle ne l'avait effectivement pas reconu.

Par ses propos etranges et assez funestes, Aton, alors deguisé et encapuchonné avait fait peur a certaines personnes : des bourgeois, des marchands, des gens qui possedaient de l'argent, et des biens.
Mais les plus reclus, les plus necessiteux et les plus faibles, ceux qui souffrent en silence et nourissent inévitablement le pouvoir de la déesse de la nuit, avaient trouvé en cette âme soucieuse de leur problèmes, un "guerisseur" qui canalisait leur desespoir et le transformait en espoir, coupant court à l'augmentation de la puissance de shar.

Un très long dialogue s'ensuivit entre Aton, en robe brune et grise, et Jai porteuse du blason seigneurial de Padhiver : Parfois houleux, parfois passionnant, tout les domaines furent abordés : reproches, Foi, divergeances d'opinions, solutions éventuelles.

Les deux personnes étaient respectables ; Du moins essayèrent-elles de le rester l'un vis à vis de l'autre. Mais rien à faire. Jai avait la conviction forte qu'elle avait raison sur tout les points, que ces alliances et relations diplomatiques entre padhiver, les villes et les groupes importants avaient lieu d'être, et que cet homme en face d'elle, faisait fausse route, Lui et son dieu sombre.

Qui etait il, pour oser remettre en cause les decisions de cette jeune guerriere à peine sortie de l'adolescence, à qui l'on a confié -a juste titre- le destin de toute une ville ? Cet etranger qui a blasphémé de nombreuses fois en ville de luskan et padhiver, et que les autorités de la ville des artisans, par leur infinie bienveillance, ont autorisé à demeurer ici, ne merite pas les demandes qu'il a faite : plus de considération et l'acceptation au sein des forces de Padhiver.
Aton n'etait qu'un homme...dont la longue experience aurait pourtant pu profiter a Jai. La jeune femme decida de ne rester fidèle qu'aux dieux auxquels elle avait prété serment : la triade. A tort ou a raison... Elle voulait rassembler les cultes, tout comme le souhaitait Aton. A la difference que le serviteur de Hoar avait pour but d'aller plus loin que Jai.

Devant la perspective d'une éventuelle future montée du culte de Hoar, le vengeur, la femme pris peur, et elle s'entêta sur le chemin de la "lumière", le seul chemin salvateur, la seule vérité. Jai affirma sans hesitation que Lui, Aton, n'etait qu'un vil perturbateur, une sorte de hors-la-loi qui n'avait eu de cesse de se dresser devant la juste triade.

Constatant l'impossibilité de sceller une vrai entente qui aurait pu renforcer le pouvoir de padhiver, et constatant le manque total de discernement de la jeune combattante, le guerrier d'Assuran à peau bronzée decida de revenir aux origines de sa venue et de tout raconter à celle qui lui faisait face : il n'avait rien à perdre apres tout. L' hoarien lui expliqua les raisons de sa presence dans la region. Elle fit la même chose face au mulhorandi, se devoilant un peu plus.

Aton decida par lui même de quitter la ville. Mais pourquoi ? Tout bonnement parce qu'il n'y avait plus rien à faire. Jai avait peur : c'est pour cette raison qu'elle ne voulait pas faire de concesions... ni devant Aton, ni devant ses ennemis. Pire même, elle vint à considérer cet etranger comme l'un de ses ennemis.

Cette décision de départ, l'homme bronzé la pris donc en connaissance de cause, et en réaction devant la position que Jai avait choisit de prendre. Il repprocha a la jeune tormiste, d'avoir été mis au mied du mur, mais, tout cela n'avait plus d'importance. Les décisions avaient été prises par l'un et l'autre.

En dernier lieu, Jai souhaita bonne chance à Aton : "bonne chance Aton, que la lumiere de Torm guide tes pas"... La conseillere savait tres bien qu'elle parlait à un croyant, qui ne jurait que par Assuran. Elle avait dit de cet homme, qu'il avait été plusieurs fois insultant par le passé. Même si le ton de la conseillère n'etait absolument pas à la haine, ses propos résonnèrent en véritable provocation et perfidie pour le Mulhorandi... Il repensa à la traitrise passé de l'ancien Neuf Wellan. Mais il continua son chemin, tête haute. Malgré les services rendus à l'attention de Padhiver, il conclua que la foi d'un étranger et son sang qu'il avait versé pour cette ville, n'avaient aucune valeur pour Jai et ses amis.

Blazé par les nobles de cette ville, tous attachés en apparence à des principes louables, et qui concrètement ne recherchent le pouvoir que pour le pouvoir, l'homme aux cheveux noirs décida de sortir de la ville, pour y préparer son cheval et mettre un terme à ce sejour de deux années.

Le lendemain matin, le cavalier porteur d'une lance et d'un bouclier rond s'en fut vers Eauprofonde, pour y annoncer l'echec de l'enquête, à son jeune employeur :" Tout ce qui a été humainement possible de faire l'a été : Je suis désolé, mais tout ceci ne me concerne plus."
Décidé à entamer sa dernière quête personnelle, il quitta Eauprofonde et la région, pour ne plus jamais y revenir.


HRP : (C'est le point de vue personnel de Aton qui est exposé ici. A noter que le post de Lyaz dans "Sombre présage", rapporte le point de vue de Jai. A vous de vous faire votre propre point de vue apres avoir lu ces deux posts. )

Vous pouvez le mettre au cimetiere, Merci bien.

2ème edition : Vous pouvez, s'il vous plait, mettre ce personnage au cimetière, merci beaucoup.

Loin de rues d' Eauprofonde...très loin du val de bise... un cheval aux larges sabots est fatigué de trottiner et la nuit tombe sur cette route du Cormyr. La noble bête et son maitre ont parcouru un long chemin depuis La ville des splendeurs...Mais dejà, le cavalier peut voir au loin les lumieres et les feux d'un grand village, ou s'agit'il d'une petite ville ?

L'homme bronzé fait stopper son cheval. Il en descend pour enfiler par dessus son plastron cuivre et obsidiène, une robe large à capuchon. Puis il allume une torche et remonte sur son destrier. Il fait un peu frais en ce début de soirée, et d'ici une bonne heure, cette petite ville sera enfin a portée.

Des son arrivée, l'homme est dejà interpellé par la milice locale. Les gardes previennent l'etranger a propos des dirigeants et des lois rudimentaires en vigueur au sein de ce bourg.
La ville de Wolfbridge est dirigée par un conseil municipal désigné par la Comtesse Floryane de Bonfils. Ce collège de cinq personnes désigne alors son représentant. Le bourgmestre actuel se nomme Falcon Gerbert, un important marchand. Le port d'armes est toléré en ville, mais leur usage strictement reglementé. Les fauteurs de troubles sont attrapés et jetés au cachot en attendant leur proces présidé par la comtesse de Bonfils.

Donc une fois ce rappel à l'ordre transmis par les gardes, une dernière recommandation est faite à Aton: "Prends garde la nuit étranger, des phénomenes étranges se manifestent parfois ici. Nul doute que les dieux y sont pour quelque chose...La nuit, je m'tiens à l'écart de la maison de l'embaumeur..." Le milicien a un frisson. Son compagnon retorque : "Bof, y'a la statue de François, notre protecteur qui veille ! Moi c'est le cimetière que j'évite...me fout les j'tons le soir. Si l'sergent Delvin me demande d'y être en faction, pour sûr que j'irais pas !"
Sans s'attarder, Aton remercie sucintement la garde pour ces brèves, et après avoir mené son cheval à l'ecurie, il s'en va au -masque de Velours- pour le souper.

Dans cette taverne on remarque peu de clients. Le Mulhorandi apercoit un homme âgé, en train de ronfler sur sa table, appuyé contre le mur près de l'entrée. Puis il entend les rires d'un homme costaud assis en face d'un homme de même corpulence, peut-être des bûcherons, qui échangent quelques propos salaces devant une bouteille de vin. Deux jeunes amoureux se tiennent la main dans un recoin, une chandelle sur la table pour toute lumière.

A une table au fond, une femme habillée comme une paysanne et coiffée d'un châle noir est en train de pleurer, reconfortée par une de ses amies et son mari . Aton se met au bar et demande le repas du soir au tavernier, un homme maigre, petit à l'oeil vif. Puis, il rompt le pain complet et demande comme un curieux : "Tavernier, peux-tu me dire...Pourquoi pleure cette femme ?"
Le tenancier répond, d'un air ordinaire : "Hum....C'est Varla. Elle... elle a perdu sa petite fille il y a quelques jours. Une histoire étrange, tenez-vous bien. Il parait qu'elle a littéralement dis-pa-rue..."
"C'est peut être une fugue...Que fait donc le bourgmestre ?" interroge le bronzé.
Essuyant un gobelet de bois, le petit patron explique : "Ben....il a donné ses ordres, et pas de mal de gens ont été questionnés par la milice. Mais on a pas pu retrouver la gamine, fautes d'élements pour l'enquête..."
Terminant sa soupe, son fromage et son pain, le Mulorandi soupire : "je vois...Merci."

Ignorant les deux ivrognes, le couple amoureux et le vieux dormeur, l'homme en robe épaisse à cape et capuche se lève, et se dirige vers le trio attablé. Les deux amoureux sortent en gloussant, et le frêle nabot se met à nettoyer la table qu'ils occupaient.
"Pardonnez moi, Je me nomme Aton et vos larmes m'ont alertées. Permettez que je m'attable avec vous pour vous parler."

Après quelques minutes d'explications données au serviteur d'Assuran, il se leve le visage morne, et s'en retourne au bar, que le petit homme est en train de ranger. Il parle discrètement au guerrier : "Malgré la couleur de votre peau étranger, vous m'avez l'air de confiance : demain, allez voir Bartax Coupuissant, c'est le forgeron du village. Dites lui que c'est Renom qui vous envoie..."
On entend un grincement tout d'un coup. Le petit homme tourne la tête dans tout les sens, et chuchotte l'air stréssé : "J'peux rien vous dire de plus car ce soir, les ombres ont des oreilles..."
Puis le petit Renom change de mine et s'exclame chiffon de vaisselle en main : "Allez il est l'heure, on ferme ! Avec la bénédiction de Chauntéa et Oghma, dormez-bien !"

Tous les clients sortent et la porte claque. Les nombreux cliquetis de fermeture se dissipent dans la nuit calme, tandis que les deux compères vont cuver leur vinasse et que le vieux dormeur rentre chez lui. Le Mulhorandi s'eloigne en direction de l'auberge nommé -le gobelin fracassé-.

...