[Bg sans Validation][guerrier][H]Kambei

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

Citation :: Nom du compte joueur forum : JupiterJazz
Nom du compte joueur module :lebenben
Nom du perso :Kambeï
Race :Humain
Sous race :Karaturien
Age :la vingtaine, n'est pas sûr de l'année de sa naissance
Alignement :neutre
Religion :polythéiste
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) :guerrier (25)
Arme de prédilection/domaines/école de magie :épées à deux mains/katana/hallebarde/Arc long et court
Langues :commun et karaturien
Ennemis jurés :
Trait de Caractère :aimable, assez secret, pas très intelligent mais doué de bon sens et débrouillard.
Description physique :yeux bridés, cheveux longs noirs, raides et fins, 1m75, mince, mais porte une armure de samourai qui le grossit

Caractéristiques [au level 17:rodeur(9)/guerrier(] :
FOR :16
DEX :18
CON :13
INT :10
SAG :13
CHA :10

Kambeï est né dans le Rokugan, dans une famille de samouraï de classe inférieure. Il reçu une éducation millitaire dûe à sa caste, mais ne manifesta jamais d'abilité ou prédisposition pour le bushido, contrairement à son meilleur ami Gorobeï, qui lui était doué pour tout: escrime, tir à l'arc, équitation, poésie, bref, le parfait samouraï. C'est grâce à son soutient que Kambeï apprit le maniement des armes sans jamais se plaindre, endetté de par son rang. L'honneur dû à sa position dans la hiérarchie était la prorité. C'est aussi cette notion de l'honneur qui l'empêchait et l'empêche encore d'avoir de l'ambition ne souhaitant que la réussite de celui qu'il sert.
Son maitre, le général Ichimonji, était un homme bon, qui rompait quelque peu avec la tradition des bushis. Il lui arrivait de louer les services des clans de shinobis, tentant de mettre fin aux guerres intestines de sa région. Mais c'est cette ambition de "pacification" qui conduisit Ichimonji à sa perte et celle de ses hommes.

Les guerres civiles faisaient rage pour se partager le pouvoir de la région. Complots, fratricides, parricides, c'était une période instable pour tout le monde. Kambeï et Gorobeï avaient alors 16 ans, et partaient combattre aux cotés de leurs camarades, menés par le général Ichimonji, contre le clan indépendant du général Tenno dont certain dirait que c'est une crapule aux activités déshonnorantes comme le commerce d'esclaves.

Kambeï et Gorobei étaient affectés dans une troupe censée venir en renfort, cachée dans un bois, pendant que le général menait le reste de son armée au front.
Le général fut vaincu, et alors qu'il devait se donner la mort, comme il est coutumier de le faire après une défaite, il céda sous la torture et indiqua où se trouvait le reste de ses troupes.
Kambei, Gorobeï et leurs camarades furent dénichés à quarante contre un, certain ont fui, d'autres furent ébouillantés ou brulés. Et d'autres encore, comme Kambeï et Gorobeï subirent un autre type de supplice, approprié au samourai, imaginé par Tenno pour l'occasion. On coupa le chignon des deux guerriers. Et alors qu'on empalait Gorobei au dessus des braises, on dit à Kambeï: "prend cette épée, fait un choix...". Kambeï aurait dû se donner la mort, mais il ne pouvait pas laisser Gorobeï subir ce supplice. Ce dernier appelait sa mère dans des geignements d'enfant. Il avait la peau brune recouverte de dépots de fumée noire, et le sang coulait sur lui, il n'était plus qu'un magma en plainte. Kambeï connaissait un guerrier parfait, un homme digne, et voir une créature sans forme, livrer sa part intime, criant l'innaudible ne causait que le chagrin de ses frères. Kambeï saisit la lame tendue, et l'enfonça dans ces ruines d'honneur et d'élégance...

On lui prit son armure, son épée, son âme, et on le vendait comme esclave.

Au bout d'un an de service, il réussit à s'échapper de chez son nouveau maitre, qu'il planta en se cachant dans les latrines. Kambeï s'apprêtait à prendre la route, pour quitter Kara Tur, en tant que Ronin comme on dit, autrement dit un clochard armé, errant sans but. "Je suis peut être samourai mais je suis dans la misère...". Il vit alors la réalité à laquelle il avait toujours tourné le dos. Bon nombre de samourai était comme lui, et il découvrit alors la misère paysanne, la cruauté des bandits, ou même des autres samouraïs, qui tuaient quiconque passait près d'eux sans s'incliner, ou encore les dégâts de l'alcool, les nobles corrompus, toutes ces choses que l'on ne montre pas, arborant plutôt les guerriers comme Gorobeï, masque de la nation.

Son voyage dura près de 4 ans, Kambeï ne pouvait plus continuer. Il échoua à Luskan où il fut aider par quelques ames charitables qui l'aidèrent à retrouver son honneur. Il intégra alors la garde de Luskan au côté de son ami Jaï. Cependant Kambeï n'a pas oublié, il fait encore ce rêve où un tas de boue noire, fumant, sur un pale, lui tend son épée pour l'achever. Alors Kambeï s'execute, il plante son épée dans la créature geignante, le sang jaillit et le tas de boue se consumme jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un tas de cendre grise dans une flaque rouge.
On raconte que le général Tenno est devenu marchand d'esclave à la fin de la guerre civile.
Kambeï est encore engourdi par les chaines, et attend d'avoir retrouvé des forces pour se venger et récupérer son épée et son honneur.

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Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

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Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

Mise à jour.

Après être arrivé à Luskan, j'intégrai la garde, et rencontrai mon amie Jaï. Je retrouvais peu à peu mes forces, je me civilisais à nouveau, en même temps que Garouda s'éloignait de moi. Elle finit par s'en aller, me laissant aux hommes, suivant sa propre route.
Aux côtés de Jaï, j' appris ce qu'était la fraternité, la camaraderie, ce sentiment que l'on appelle moral des troupes, que je n'avais pas éprouvé depuis que je n'étais plus samouraï. Mes réflexes me revenaient, j'étais d'ailleurs sans doute plus fort qu'avant. Je trahissais mon épée volée chaque jour en arborant une lame nouvelle, mais son tranchant rouge flamboyant toujour me rappellait ce cauchemard que chaque nuit je fais encore. Le passé nous rattrappe toujours, en se déployant dans des voies surprenante. Le mien empruntait bushido et ressurgissait par cette épée. Ainsi, je la baptisais "Cauchemard du Rônin".
Je m'inclinais à réclamer du retrait, de la quiétude pour calmer mes songes, en désertant la garde de Luskan sans que personne ne le remarque à part Jaï. Je me repliais dans les montagne, pour parfaire ma stabilité.
Quand je pensais avoir retrouvé de solides appuis, je retournai à Luskan après un an de silence. Jaï avait quitté la garde, l'atmosphère de cette ville qui 'avait accueillie s'était assombrie. Le vent me guida alors vers Padhiver où je retrouvais Jaï, devenue Neuf, pregnante et fiancée. C'est alors que je réalisais quel était mon devoir. Protéger un frère d'arme jusqu'à ce qu'à nouveau nous puissions tout deux combattre côte à côte, tel était la tâche qui m'honnorait le plus, et me rendait fort.
J'étais devenu Yojimbô.

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