- Citation :
- Nom du compte joueur : Ezhul
Nom du personnage : Memphys de Mordenthal.
Race : Humain
Âge : Un quart de siècle.
Alignement : Loyal Mauvais
Religion : Bainite.
Classes : Guerrier (10) / Chevalier Noir (10)
Armes de prédilection/Domaines/Ecoles de magies : Epée bâtarde.
Traits de caractère : Calme, lointain, froid parfois haineux.
Description physique : L’entité que vous observez semble âgée d’un quart de siècle, de stature moyenne et plutôt bien entretenue il semble avoir ce qu’il faut, là ou il faut, il vous sera facile de le qualifier de guerrier.
Une chevelure noirâtre dont deux mèches assez fines voiles ses yeux de louves argentés, le tout parfaitement accordé aux traits fins qui parsèment son visage et a sa couleur de peau de coloris gris pâle malgré le fais qu’une cicatrice plutôt imposante les saccages un brin, cicatrice qui débute au niveau de l’arcade sourcilière droite et s’achève aux tréfonds de sa joue gauche.
Une chevalière plutôt imposante et constituée uniquement d’ossements décore son index droit.
Langue : Commun.
Caractéristiques :
Force : 15
Dextérité : 12
Constitution : 14
Sagesse : 10
Intelligence : 10
Charisme : 15
Prologue
Mordenthal, petit village du grand nord situé a une vingtaine de kilomètres a l’ouest de Bryn Shander vu le jour il y a trois ans, il doit son nom à un couple noble s'étant exilé des grandes villes pour finir leurs jours avec leur fils aimé dans ce havre de paix.
A quelques dizaines de mètres au nord du village se dresse un manoir de stature imposante, manoir habité par les de Mordenthal.
Les abords de la ville sont décorés de grands pins aux cimes enneigées et les grands pins encerclés de falaises givrées pouvant également servir de rempart pour le village et restreindre les aller et venu.
La famille de Mordenthal était dans l’immédiat composé de trois personnes, le Baron George de Mordenthal son épouse la Baronne Anesya de Mordenthal et leur fils unique Memphys.
Les de Mordenthal tirais leurs richesses des précédentes guerres ayant frappé le Val de Bise, comme vous le dira George « Après tout… Les morts n’en ont plus utilités. »
Ca coule de source
George fût à l’époque un épéiste hors repaire, soldat de Luskan a la retraite, malgré son demi-siècle son maniement de l’épée n’est en rien endommagé, c’est grâce a ses talents, que son fils Memphys, âgé d’un quart de siècle marche sur ses pas, quoi rêvé de mieux qu’un père en guise de Maître d’armes ? Le fils n’aura pas hérité que de ses dons d’épéiste, les de Mordenthal naisse avec la peau pâlichonne, une peau qui prend une teinte grisé a chaque année qui s’écoule, l’effet du froid peut-être ?
Pendant les quelques échanges de passes d’armes père, fils. La Baronne observes son mari depuis la fenêtre du salon, un brin d’amusement dans le regard.
L’entraînement s’acheva deux heures plus tard.
« Memphys ? Ou te rend tu ? » S’exclama la mère, après avoir entrouvert la fenêtre.
« Bryn, confier ma lame au forgeron, puis dans l’une de leurs tavernes, pourquoi ? »
« La jeunesse… Soit, ne rentres pas trop tard, les loups rôdent la nuit. » Elle secoua la tête dépitée, puis referma la fenêtre.
« Ce n’est plus un enfant, ma douce, les bières et les femelles des grandes villes, c’est de son âge. » Répondit le père, à l’attention de la mère, amusé.
« Ahlàlà… Les femmes des grandes villes ne pensent qu’à coucher a droite a gauche avant de détrousser leurs partenaires d’un soir. Des traînées, des traînées. »
Pendant que la discussion enfantine se poursuit, notre jeune épéiste venais d’atteindre Bryn, comme prévu, il déposa sont épée bâtarde chez le forgeron, pour que celui-ci l’affûte pour la énième fois avant de se diriger vers la taverne du coin.
Il s’arrêta en chemin, pour lorgner les quelques catins de l’endroit, en se tapotant le menton du bout de son index, songeur. Il sourit, puis s’avance vers deux d’entre-elles.
« Alors l’beau brun ? On s’les gèle hein ? » Lui adresse l’une d’entre-elles, avant de sourire de façon aguichante.
« Et je suppose que vous avez un remède a ça ? » Répondit Memphys, tout en leur adressant un clin d’œil.
« Ouais, cinq cent pièces le remède. » S’exclama l’autre greluche.
« Vendu, j’en prendrais deux. » Répliqua l’épéiste tout en se délaissant de milles pièces d’or.
Il poursuit sa route vers l’auberge une catin a chaque bras, de quoi se réchauffer une longue partie de la nuit.
La longue nuit s’était achevée, les premières lueurs du soleil orné son minois, le forçant a ouvrir les yeux.
Notre guerrier s’étira, étouffa un long et grondant bâillement, avant de redresser le buste, puis de sortir du lit, pour s’équiper de ses vêtements en cuir fin, il descendit au rez-de-chaussée une fois fin prêt, pour se commander un grog, histoire de se remettre de sa nuitée héroïque.
Sept heures pétantes, le grog est vidé, notre héro en direction de la forge de Bryn, pour y récupérer son épée Bâtarde.
« T’es élégant l’matin c’fais peur héhé ! » S’exclama le forgeron à l’attention de Memphys.
« Ah mhh… Excusez moi, la nuit fût de dure lutte. » Répondit notre héro, souriant de toutes ses dents.
« J’vois, j’vois ! Tiens ! T’n’épée ! » Répliqua le forgeron, en lui tendant l’arme.
« Merci ! » Memphys attrape l’épée, tout en présentant une bourse d’or au forgeron.
Une croix a faire
Notre héro ouvre la marche en direction de Mordenthal, au pas de courses de manière à atteindre les falaises trente minutes plus tard.
La demi-heure est écoulée, Memphys est cabré à l’entrée des falaises, il hume l’air avec insistance, constatant la présence d’une odeur de bois brûlé.
Il dégaine alors sa lame, se dirigeant vers le village, a pas prudent, ses pensées étaient alors fondée, Mordenthal n’était plus que ruines parsemées de cadavres.
Memphys déposa genou au sol, puis porta son index suivi de son majeur droit sur la gorge d’une gamine avant de lui fermer doucement les yeux. Il continua sa traverser du village, se rapprochant du manoir de Mordenthal, laissant des larmes s’écrasé au sol dans son sillage.
Le voilà enfin devant sa demeure réduite en poussières, aucunes traces des corps, quelque chose capta cependant son attention, une pointe de flèche, qu’il arracha d’un morceau de bois, pour mieux la détaillé.
« Les brigands… ? Bâtards. » Murmura t-il.
Il se détourna de Mordenthal, se dirigeant toujours vers le sud-ouest suivant les traces de sabots de chevaux laissés par les bandits, le regard haineux, le pas animé par la vengeance, jusqu'à rejoindre Luskan, ou il questionna l’aubergiste qui n’a bien sûr aperçu aucuns voyous depuis des lustres.
« Pas vu… Je vois… Alors… Donnez moi une chambre. Et un grog. » Memphys se délaissa alors de ses dernières pièces d’or, il venait d’élire domicile a Luskan.
Il monta directement dans sa chambre, la tasse de grog a la cerise à la main. Les minutes et les heures s’écoulées, les jours également, il passé ses journées et soirées, là assis au bord de son lit, se tourmentant de milles et unes questions, certaines sans réponses, d’autres avec.
Il se remettait également en question, bref, il mit trois jours et trois nuits pour se faire une raison.
Trois jours complets passé dans une chambre d’auberge a Luskan, il était temps de sortir, une fois dehors, il entendit une conversation qui capta son attention, les propos qu’il entendit étaient les suivants : « Je me rend a Targos, j’ai des affaires a remettre aux Bainites. »
Une première rencontre, un idéal
Il se cabra sous les dires de la jeune femme qui venais de les prononcer, puis tourna lentement les talons, pour poser regard sur elle.
« Dites ? Dame ? Pourriez-vous me rejoindre de l’autre côté du temple ? J’aimerais vous dérober dix secondes de votre temps, si ce n’est pas trop vous demander. Je vous y attendrais. »
Elle alla rejoindre l’individu, quelques minutes plus tard.
« Je ferait vite, pour ne pas dépasser les dix secondes qui me sont offertes. Je vous ai entendue discuter. Vous vous rendez à Targos. J’aimerais vous y accompagner. »
Après quelques minutes passer à essayer de dissuader Memphys. Elle accepta finalement, pour ouvrir enfin la marche vers Targos.
Ils allaient toujours vers le nord, passant de la lumière du jour, à la noirceur de la nuit, des forêts vertes et chaleureuse de Luskan, a la pâleur des neiges du nord. Pour enfin se cabrer devant les grandes portes de Targos, celles entre les murailles décorés de pendues et corps meurtri en tout genre.
Tandis que la femme à ses côtés tambourine à la porte, notre guerrier observe les environs, attardant parfois son regard sur les victimes de Baine.
« Déclinez votre identité, la raison de votre venue, et déposez vos armes devant la porte. » Tel sont les mots d’un Chevalier Noir perché sur les murailles.
Les deux arrivants s’exécutent tandis que le portail s’ouvre lentement. L’un des hommes présents leurs demandent de les suivre pour les amener à l’église Bainite.
« L’imperceptrice n’est pas présente, en attendant vous avez interdiction de quitter la ville. »
Les deux individus se dirigent alors vers l’auberge, pour discuter des récents événements autour d’une table et d’un verre.
La demoiselle lui posa toutes sortes de questions, notamment sur son envie de se convertir à Baine.
Il raconta tout d’abord le début, le récent accident de Mordenthal. Puis enchaîna sur « La colère et la haine gronde au fond de mon cœur… Je me suis remis en question, poser milles et unes questions auxquelles j’ai obtenu des réponses, des réponses tirées de mon propre esprit. »
« Vingt-cinq ans de ma vie se sont écroulées du jour au lendemain, ce jour m’a ouvert les yeux sur certaines choses et m’ont permis justement de me faire ma propre opinion. Vingt-cinq ans de bonheur nous appèlerons ceci la caresse avant la baffe, cette baffe me fût au final bénéfique... Je crois. »
« Mon raisonnement est le suivant : A quoi bon bâtir ? Aimer ? Avoir la joie de vivre ? Si c’est pour se faire ôté tout ceci d’un jour a l’autre ? J’en ai assez de pardonner… J’ai décidé de changer… Je souhaite a mon tour détruire... Ouvrir les yeux aux gens qui bâtissent. Vous me dirait sans doutes que mon raisonnement est enfantin et égoïste, peut-être est-ce le cas, mais c’est ma pensée, et a présent mon idéale. Aurais-je forcement tort ? Face a milles personnes pensant le contraire ? En réalité, la réponse à cette question m’est complètement égal… J’irait jusqu’au bout, chacun a ses ambitions, celles-ci sont les miennes. Vous m’avez demandé pourquoi Baine ? Je vais vous répondre. »
« J’ai effectuer quelques recherches sur celui-ci, et les Bainites. J’y ai trouvé des rapprochements à mon égard… Baine est la haine et la destruction incarné. Nos desseins sont similaires. En suivant ses ordres et désirs, je suivrais forcement mes propres intentions. »
Tel était la réponse de Memphys aux diverses questions de la Demoiselle qui l’accompagnais, la discussion poursuivie quelques minutes encore, puis ils partirent chacun de leurs côtés, après lui avoir baisé la main et souhaité la douce nuit.
Il loua une chambre à l’auberge du Gantelet, ne quittant pas la ville une seule seconde, soumis aux ordres du Chevalier qui l’avais reçu.
Il passa cette première nuit à Targos a fixé le plafond de sa chambre depuis sa couche, des doutes ? De l’hésitation ? Non, il était décidé, sur d’être accepté, sur de réussir, sur de mener a bien ses buts et satisfaire les envies de Baine.
Les premières lueurs du soleil illumine les vitres de sa chambre, à peine manifestée que notre guerrier était déjà là, a errer dans les rues de Targos, cherchant a droite a gauche une quelconque trace de l’Imperceptrice, il rentra a l’auberge bredouille pour déjeuner sur les coups de douze heures.
Rencontre avec la Parole de Baine
Une fois restauré, il sorti aussitôt de l’auberge, en direction de l’église, les gardes lui refusèrent bien sûr l’accès.
« Tant pis, j’attendrais ici. » les heures s’écoulent lentement, notre héro est toujours là, raide comme un piquet devant l’église, attendant le dégèle sans doutes.
Seize heures… L’imperceptrice le convoque après sa petite attente dans le froid.
Il pénètre dans l’église, guidé par un orque, puis se cabre non loin de l’autel, face à l’imperceptrice.
« Je me nomme Memphys de Mordenthal. » répondit-il suite à la question de l’Imperceptrice.
« Je suis venu a Targos dans le but de vous rencontré, pour la raison suivante : Je souhaite me convertir a Baine. »
L’imperceptrice le fixe longuement, avant de lui demander si il a conscience de l’impact de celui-ci sur le corps et l’esprit et si oui, de lui expliquer.
« J’en ai conscience, commençons par le mental. Une pression constante sur la gorge, comme celle d’une lame, prête à vous disséquer la jugulaire au moindre faux pas. C’est tout ou rien, nul échec n’est acceptable. Les paroles qui nous poussent au meurtre par intérêt pour le Seigneur. »
« Pour ce qui est du physique, je ne puis vous répondre. Je ne suis pas devin, lui seul sait ce qu’il m’attend. »
Elle ne répondit mot a cela, puis enchaîna sur « Connais tu la première dogme de Baine ? Si oui, récite la moi. »
« Je pense. Craignez le toujours, et assurez vous que les autres le craignent encore plus. »
« Non. C’est ne servez nul autre que Baine. » Lui répondit elle.
« Je vais te dire ce que tu es à l’heure actuelle, et ce que tu sera. Tu n’es rien, mais tu as eu un minimum d’intelligence pour te tourner vers le Seigneur. Ma voix transmet les paroles de Baine, désobéir à mes ordres sera signe de trahison envers son égard, tu me dois respect, servitude. »
« Je te nomme Soldat, tu suivra chacun des entraînements des soldats et chevaliers, si un chevalier te juge talentueux il s’occupera personnellement de ton cas, tu assistera a chacune des messes, tu assistera a la prochaine exécution d’un traître, et tu fera partie de la prochaine excursion du Mage Orcen. Un rituel aura lieu sous peu en ton nom, d'ici là apprend tes dogmes. »
Après ça, elle accorda son attention a chacun des sujets présent, jusqu'à lui demander quelques heures plus tard de disposer.