[Mort RP] Jerk Beradras

Citation :

Nom du compte joueur: El_Canard

Nom du perso: Jerk Beradras

Race: Humaine

Age: 21 ans

Alignement: Neutre/Bon

Religion: Prie Kossuth (même si il ne le concidère pas comme son "Dieu")

classe(s): Barbare(20)/Explorateur(5)

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Epée bâtarde/Rondache

Trait de Caractère:
Jerk est une brute dans l'âme, Gentil, doux mais plutôt impulsif et jaloux, il déteste qu'on touche à ceux ou celles qu'il estime qu'il aime ou qu'il affectionne. Il déborde de joie de vivre et est toujours d'attaque pur boire une petite Pinte de Binouze à la taverne. Sa gentillesse et sa générosité lui donnent l'air naïf et son intelligence pas vraiment exceptionnelle ne l'aide pas, même si cet aspect naïf est souvent compensé par sa méfiance à l'égard de certaines personnes pour lesquelles il a une haine viscérale, il a tendance à rapidement accorder sa confiance à un bon combattant. Cependant il déteste les mages qui, pour lui compensent leurs faibles aptitudes physiques par des moyens non naturels et qui leur permettent de transformer ce qui existe déjà.

Description physique:
Jerk est un colosse de 2m10 sur 1m d'épaule, il pèse 120 kg de muscles et possède un stature imposante, son accent du sud donne un air exotique à sa voix plutôt grave mais restant une voix de jeune homme, il possède une chevelure mi longue blanche comme neige et une peau mate. Ses yeux verts incandescents peuvent aussi bien passionner qu mettre mal à l'aise. D'une hygiène plutôt saine il possède un piercing à l'arcade sourcilière et à l'oreille droite ainsi qu'un tatouage rouge et noir sur chaque biceps représentant deux crotales s’entremêlant.
Sa température corporelle élevée (42°C) est due à l'appartenance des membres de sa famille au clergé de Kossuth et ce depuis des siècles et des siècles.

Jerk… Jerk… Jerk…Un grand type? Cheveux blancs ? Peau mate ? Une espèce d’armoire de deux mètres vingt de haut pour un mètre trente de largeur d’épaule ? Bah ! Ça aurais été difficile de l’rater, vous parlez hein credju ! Bah il parlait avec un espèce d’accent du sud là, savez pas ? Bah j’en ai d’jà vu - un truc du Calimshan ou dans les environs - il roule un peu les « r » et pis bon il a une voix grave et gutturale mais qui sonne clair pourtant… marrant non ?
Quand il est entré dans la taverne avec plein d’égratignures partout, y a toute la taverne qui a tourné les yeux pour regarder l’colosse, l’avait une grosse épée batarde dans une main et pis un bouclier rond ‘vec un espèce de croissant d’ssus, l’était boitillant mais il souriant toujours, l’avant du sang partout, j’me suis dit qu’il allait bientôt crever... I’me f’sait penser à un d’ces guerriers... les … ‘tendez ça va me revenir… les Berzerk voilà ! Couvert de sang mais toujours souriant… Eheh ! Mon vieux ! Z’auriez vu ces types qui sont entrés, tout dégoulinants de sang aussi, sauf qu’eux eheh !... il tiraient une de ces tronches ! Il avaient l’air rancunier, Le grand là avec les cheveux blancs, il est v’nu me demander deux grosses chopes de binouze remplies à ras bord et pis il s’est retourné vers eux ! Cim’terre au clair avec un d’ces airs ! ahah ! Y a la taverne qui bougeais plus, j’suis content ça attirait des clients qui regardaient… et pis bon comme fallait consommer pour rester ils se sont tous ach’té un p’tit truc…
Enfin bref ! Ya l’grand type là... Jerk il est monté sur une table et à c’moment là y a un des type qui l’poursuivait qui est entré en volant et qui s’est écrasé sur une table de d’vant…R’gardez...Là… la vache ! Comment j’ai eut peur ! Ya un autre Type qu’est entré… J’aurais juré qu’c’était l’même ! Grand barraqué cheveux blanc, teint mat, mais l’air moins sûr de lui et pis un peu moins baraqué vu de près… Le deuxième type… Kwendan... j’crois qu’il s’app’lait… bah il empoigne un type, l’avais l’air nerveux, il en a fracassé un à coup de gantelets de fer et l’as envoyé sur ses collègues alors que l’autre… jerk... ouais… c’est bien vous suivez… bah il sautait sur deux pauv’ types qu’avaient leurs petites rapières toutes minuscules, on aurait crut un taureau qui piétinait des halfelins, ça m’faisait presque pitié… C’qui m’faisait rire c’était que les gens autour bah ils avaient l’air d’apprécier, ouais limite ils s’en foutaient que des assiettes volent, y’avais du spectacle !

Ça s’est calmé, après tout les poursuivants sont r’partit avec leurs blessés et leurs morts… Les deux types se sont accoudés au bar et on bus leur chope dans les vivats de la foule qui savait pourquoi ils acclamaient mais bon c’était dans l’ambiance… Le plan grand a déplié une carte en discutant avec son collègue là… kwendan… J’crois que c’est son frère en plus… L’grand Jerk semblait s’y connaître dans le genre… ‘Devait être aventurier un truc dans le genre… Ils discutaient d’un artefact à Shairtalar… J’lui ai d’mandé c’que c’était, il a dit qu’c’était un bidule pour sa bande de… de Pirate ? Ouais je crois ouais…
Il s’est présenté à moi sous l’nom de Jerk Beradras… ‘M’as dit qu’ça suffirait… Et pis il m’a raconté son histoire, vu que j’semblait vouloir lui forcer la main…

Il me raconta donc son parcours… C’était un enfant du shar… Il vivait dans une famille de classe moyenne, petit il pouvait pas rester en place… Donc ses parents bah... ils l’ont mis dans une espèce de pension, un truc dans l’genre qu’il m’a dit… Où y avaient des mômes qui savaient pas quoi faire… Et vu que ses parents s’en foutaient de lui, pas’que le truc il était carrement louche... Ouais comme j’vous dit...le genre de truc clos avec des gens en pagne à l’entrée… ‘fait le môme, il était dans un camp de formation au combat, ‘fin un truc dans le genre… L’type savais pas si ses parents l’avaient fait exprès ou pas mais m’est d’avis que c’était un sufertuge… un sufterdu…. Un subter... fuge voilà… Subterfuge... pour l’envoyer promener… mais bon il m’a dit qu’il s’y plaisait bien… Il a pris d’la musculature qu’il m’a dit… à 6 ans il est entré et à 16 ans il est r’sortit qu’il avait déjà l’air d’un mastodonte, il faisait 1 mètres 90 ! ‘Vous en rendez compte ! Moi à 16 j’devait faire, j’sais pas moi... 1 mètre 70 et puis là... j’en fait un 75... Hum… Enfin bref, il s’est fait r’marqué par un type louche… Un genre de trafiquant qui a promis à ses parents de s’occuper de lui et de l’éduquer… Pov’ Jerk, z’imaginez ? Ses parents ont d’mandé d’l’argent au type… soi-disant pas’qu’ils étaient dans l’besoin… Mes fesses ouais ! Enfin bref…

Il partit donc du shar pour suivre le type, un certain Ald Vinters, un elfe excentrique qui avait toujours l’air louche… C’tait un genre d’aventurier, Jerk il lui servait d’aide dans ses investi... Enfin dans ses trucs machins qu’on fait quand on est explorateur quoi… Et il lui servait de porteur et d’un genre de garde du corps… Il maniait l’espèce d'épée batarde que lui avait donné le directeur de l’espèce de pension… ‘Savez celle de tout à l’heur… z’arrivez à recadrer ? Bon… Pendant 2 ans il l’a suivit et s’t’à l’âge de 18 ans que l’elfe est mort… paix à son âme… et pis bon Jerk il l’a enterré dans un ancien tombeau Elfe de sa famille je crois… Ils avaient vécus des tas d’choses ensemble donc bon… ça lui foutait les boules quoi… Mais il s’est pas laissé abattre l’type eh non ! Bon il savait pas lire, il savait juste lire les cartes… s’drôle non ? J’crois qu’il r’pérait aux symboles et qu’il arrivait à mémoriser les sons enfin un truc compliqué j’ai pas tout saisit quand il m’a expliqué…

Ensuite il a pris une charrette vers Calimport, Ald lui en avait souvent parlé. Ils y étaient allés plusieurs fois… Et puis bon il connaissait le patron d’une auberge là bas, une bonne auberge einh ! L’genre de truc réputé… Non pas’que moi dans ma jeunesse j’y suis allé à Calimport, dans les bazars pour m’instruire… Quoi vous m’croyez pas ? Mais si ! j’voulais juste voir pas’qu’y a un type qui m’en a parlé, il avait visité pour s’instruire voyez… Il avait fait le tour des Maisons closes et des marchés de poteries et tout et tout… Enfin bref… une bonne auberge ? Ah oui…Une auberge réputée donc… Dans les quartiers connus, ouais comme la pomme d’or et tout... ah bah vous connaissez ! Vous aussi vous y êtes allé pour vous instruire ? Bon bah il a fait une halte là bas et puis bon il est resté un moi à travailler comme serveur… Enfin pas exactement comme serveur… Il m’a dit « homme à tout faire », il a aussi parlé de la danse nuptiale de Calimport... ça me dit quelque chose... Enfin bref, il a travaillé deux ou trois mois là d’dans… et puis un jour pouf ! Y a l’aubergiste… Enfin si c’était bien une auberge en fait je m’en souviens plus trop maintenant… bah il le réveille en lui disant qu’il y a des pirates qui embauchent des mousses, et Jerk évidement hyperactif comme il est bah il y va à toute jambe et avec ses capacités de cartographie et ses muscles… Bah il s’est fait embauché… L’reste est assez flou… Il a navigué en temps que pirate pendant à peu près 3 ans, mai il a pas trop voulu parler de c’te periode…

J’sais juste que ce qu’il est dev’nu second du capitaine, l’capitaine Zepfid, un type rigolar et grand buveur de Whisky, Jerk disait que c’était le plus grand nain d’un mètre vingt qu’il avait jamais vu. De l’ambition de la poigne et d’la générosité ! t’parle d’un pirate ! Et pis ils ont navigués, ça fait des tas d’épopées ça einh ? Il m’a dit qu’si il avait mieux su parler il aurait pu faire ménestrel…Et pis bon là il était sur la piste d’un artefact…La piste allait sur’ment le faire passer par Shairtalar, Calimport, Luskan...

J’sais même pas pourquoi j’vous raconte tout ça… Eheh… Quoi ? j’vous ai pas parlé du type qui accompagnais L’grand mat là ? Bah Kwendan … ouais... c’est ça Kwendan… c’est le p’tit frère de Jerk en fait à ce que j’ai compris… Il l’a rejoins pas’qu’ils s’communiquaient par lettre et puis bon il voulait partir à l’aventure aussi…C’est à peu près tout…

Ouais... bah ça vous fera 10 bière pour l’histoire... faut bien qu’je vive hein ! eheh… Hey ! Vous allez où ? Hey ! attendez ! Vous m’prennez rien ?...

Bon barbare/explorateur c'est un peu curieux mais comme quoi tout est possible, je te l'accorde. C'est sympa à lire en plus, ça change!

par contre:

Citation :

Jerk est une brute dans l'âme

Citation :

Gentil, doux

Euh Faudrai peut être savoir

L'Ephémère

Nada lui avait parlé de son poste à la legion. Lui l'avait pressée pour en savoir plus et avait finalement décidé de s'y engager, nul ne sais ce que cet ancien pirate avait éprouvé pour cette legion, peut être que cette fraternité qui animait et liais ses membres lui rappelaient son équipage... Ou peut être était-ce l'appât du gain? qui sait?

Nul n'aurait alors put envisagé ce qui advint ensuite... Après avoir fournis tant d'efforts pour s'acquitter de son devoir de Lieutenant de la legion, il en fut "expulsé" -Ceci resultant d'une volonté commune de séparation- Après une affaire aux origines et aux contours flous et masqués par la brume. Mais il n'est nul besoin d'épiloguer, chacun tient uen version différente.. La seule chose de palpable est que Jerk sais que ce qu'il avance est juste.. Il sait qu'il n'as pas tord.. car c'est ainsi qu'il a toujours fonctionné...

Que serait son honneur si il avait trahis? Qu'en serait-il advenu de ses convictions?

La fraternité se brisa, certains liens restèrent...
le depart de Nada l'avais déjà secoué.. et maintenant cette histoire qui debordait du cadre personnel pour venir empieter sur celui de la legion...

Et si tout ceci n'était qu'illusion?

Retour aux origines

Jerk partit du val de bise et s'absenta un mois mettant à profit ce temp pour se ressourcer dans sa vocation: La piraterie. Ici nous avons le deroulement de l'une de ces journées

Le craquement du bois se faisait entendre tandis que je m’éveillait lentement de ma couche de paille, l’aube se levait sur une nouvelle journée. Nous entendions notre sabre des mers fendre les flots et l’écume fouetter les flancs de la coque, les effluves marine nous chatouillant les narines dans la lumière hésitante du nouveau jour. Brièvement, je me passait une main sur le visage et j’entreprenait d’enfiler mes vêtements aux couleurs tantôt glaciales et tantôt chaudes que j’arborait d’ordinaire. Les cris résonnaient sur le pont, les cris de l’équipage. Je ne sait combien de temps j’avais dormi mais je savait qu’il était temps de se préparer car quelque chose s’annonçait.

Mon épée bâtarde glissée dans le fourreau accroché à mon dos réclamait le sang dont je l’avais pendant trop de temps privé. Je balayait le pont un léger sourire au coin des lèvres, les hommes s’activaient déployaient les voiles, le phoque, ils couraient de la proue à la poupe afin d’affiner encore cette sublime avancée à travers les flots ardents du Calimshan. J’humais une nouvelle fois l’air du grand large et laissait vagabonder mes yeux sur les grandes étendues d’azur et un large sourire éclaira mon visage mat... Un point noir à l’horizon, tout le monde s’activait, la poursuite s’annonçait. Je levait les yeux vers le soleil toujours plus haut, et une douce chaleur m’emplie. Moi, Jerk second du capitaine et navigateur de l’espadon, le navire le plus rapide de toutes les eaux de Faerûn… Ah ! Qu’il est bon d’être Pirate !

Notre navire toutes voiles noires au vent dévoilait notre signe, celui des pillards des mers : « Deux sabres croisés derrière un crane coiffé d’un bandana » notre emblème, funeste messager d’une mort prochaine. Je m’activait avec mes hommes, grimpant le long des cordages et guettant notre proie. Les hommes hurlaient « au sang ! » et riaient au éclat tandis que moi les dominant du haut cordage, je regardait le ciel et leur exclamait : « C’est un beau jour pour mourir ! » ils me répondaient avec un enthousiasme qui me fit chaud au cœur tandis que nous approchions de l’infortuné navire qui avait croisé notre route. Le capitaine et moi, son second, criions nos ordres afin de rattraper le vaisseau marchand que je crus reconnaître à une dizaine de nœuds de notre position. Nous approchions, l’excitation se faisait ressentir dans nos rangs, tandis que la frayeur traversait comme un vent glacé les rangs adverses et venait planter ses doigts de givre dans leur échine grelottante. Nous les canons étaient prêts, les sabres au clairs, les rires retentissait et le crépitement des mèches venait tel des murmures jusqu’à nos oreilles, le bateau d’en face était plus grand que le notre, plus peuplé que le notre, plus armé qu le notre… Et nous nous frottions les mains à l’idée des trésors qu’il pouvait renfermer.

J’observait les hommes sur les ponts en face de nous, bandant leurs arcs pointant leurs arbalètes chacun sur une cible. Je ne put retenir un léger rire à la vue des 9 arcs et des 4 arbalètes pointées sur moi, je sortait mes haches de lancé les soupesant dans ma main, et passait une main dans mes cheveux blancs comme la neige pour mieux voir mes ennemis, nous attendions tous les coups de canon, je jaugeais chacune des personnes d’en face, même si ce moment était court, il semblait durer une éternité. Nous attendions tous dans un silence quasi-religieux le grondement de la poudre, chacun cherchant des yeux, se rassurant, défiant ou attendant sa mort.

Les coups de canon retentirent et nous nous élancions sur le pont adverse en criant à plein poumons notre soif de sang. Flèches, carreaux, haches, dards, shurikens, shakram, tout voletait gaiement dans la brise du matin, le soleil chauffait ma peau délestée de ma tunique dévoilant un torse et des bras couverts de cicatrices contrastants avec ma peau bronzée et tirée par les muscle imposants qu’elle recouvrait. Je m’approchait rapidement du navire adverse mes haches s’envolant de mes mains pour aller se loger dans la tête de quelques infortuné, et moi même essuyant des tirs de flèches. Des cadavres hérissés pointes de mes congénères tombaient à l’eau tandis que moi deux flèches dans l’épaule et une dans le ventre je souriais toujours mais commençait à être passablement irrité par les légers picotement qu’entraînent en général ce genre de blessure. Une flèche malencontreuse vînt rompre la corde au bout de laquelle je pendait et me fit chuter, emporté par l’élan de ma course dans les air j’heurtait la coque, m’y accrochant à l’aide de mon épée bâtarde. Je ne souriait plus, je passait par une écoutille en chevauchant un canon après de fastidieuses acrobaties et je vînt percer le cuir à un canonnier qui me rendit mon grognement avec une gerbe de sang, les autres canonniers et ramoneurs se tournèrent vers moi je lisais dans leurs yeux la stupeur et parfois la craintes. Je m’élançait avec enthousiasme dans une rangée en prenant grand soin de n’en laisser aucun debout, une fois tous écroulés dans une marée de sang et de tripailles fumantes, je grimpais les marches quatre à quatre pour remonter sur le pont.

Les combats faisaient rage et aucuns ne semblaient avoir pris l’avantage, mes fiers pirates avaient brisés les lignes des soldats de garde et avaient rompu les incantations des mages à coup de frondes ou de boulets de canon, mais les défenseurs étaient plus nombreux et cet avantage stratégique n’avait fait qu’équilibrer les forces.
Je reconnaissais certains membres de l’équipage. Rahow, un demi-Orque berserk, de l’est qui en ce moment faisait tournoyer sa hache à de mains à travers la cuirasse de plusieurs gardes aux armoiries de Torm et accessoirement maître coq de notre vaisseau; Ishma, une barde maniant aussi bien la mandoline que la masse double, intouchable sous peine de se retrouver avec une boule de vingt kilos d’acier hérissée de pointe dans le crane ; Swamdihn, un gnome, qui à ce moment là était perché en haut du mat après en avoir délogé le halfelin qui l’occupait et s’amusait à briser les incantations des mages à l’aide de billes de fronde explosives élaborées par ses soins et enfin Zepfid, notre capitaine, un nain d’un mètre vingt habillé de riches vêtements aux dentelles et aux dorures digne d’un Magicien excentrique, une arbalète miniature fabriquée par Swandihn dans une main et d’un cimeterre dans l’autre, il était à ce moment en train de faire regretter à un « longues-jambes » de s’être moqué de sa jambe de bois et la lui faisait voir de plus près.

Je fonçais au cœur du combat entrant en transe guerrière à la vu de ce spectacle alléchant et fis tinter le fer, couler le sang et gémir les faibles. Tout n’était qu’un tourbillon de couleurs noires, rouges, oranges, blanches, puis quand je revins à moi, tout était finit. Les rires se mêlaient aux gémissements, les gardes encore en vie étaient victime des jeux des vainqueurs, ils se battaient entre eux, on les faisait sauter à la planche ou on les torturait dans la joie et la bonne humeur.
Je vint m’asseoir sur le corps d’un jeune garde agonisant, je l’entendit gémir tandis que je contemplait la mer d’un regard vague, tout recouvert de sang. La cuirasse du jeune garde ployait lentement sous mon poids, je tournait lentement ma tête vers lui et je l’observait un moment. Il me supplia de le tuer, je dit non, il me demanda pourquoi j’était aussi cruel, pourquoi je ne voulais pas le laisser reposer en paix et je me contentais d’hausser les épaules pour parfaire cette injustice.

Puis je me levai d’un bond pour aller voir les hommes qui fêtaient la victoire en buvant du rhum et qui assouvissaient des besoins naturels avec le butin. Tout avait  été réunis sur le pont : Quinze coffres remplis de pierres, d’or, des étoffes précieuses, et des esclaves, une bonne journée en somme. Nous avions décidé d’investir ce navire le notre étant trop amoché pour flotter, après avoir chargé les canons, les effet personnels de chacun et le butin d’autres pillages nous sommes repartit en nous délestant des corps des vaincus et en promettant aux esclaves qu’ils les rejoindraient si ils n’étaient pas dociles et serviables.
Ainsi nous partîmes à travers les flots, fendants les mers, laissant derrière nous une traînée d’encre coralline et nos rires et cris de victoires raisonnant sous ce soleil aux rayons brûlants sous un ciel d’azur.
Ah ! qu’il est bon d’être pirate !

Le crepuscule

Jerk marchant le long de la côte des épées, regardant le soleil se coucher se dis que pour lui aussi c'est une journée qui s'achève. Une journée qui avait peut-être bien débuté mais qui avait finit plus mal que ce qu'il avait put imaginé...
Tout ça pour une femme.. Jerk le pirate... pff tu parle....

Ses épées batardes encore luisante de sang, il marchait tranquillement. Tranquille et silencieux, la tristesse l'avait quitté déjà, car il n'était pas de ceux qui se laissent abattre, demain, on le trouvera peut êtreà rire auxx côtés d'une femme ou de ses freres d'arme. Les pauvres bandits qui avait essayé de le detrousser s'en étaient littérallement mordu les doigts, leur derniers soupirs avait laissé echappé l'encre coraline dont les épées du pirate s'étaient repus...Et les decouper lui avait apporter le reconfort et le soulagement dont il s'était accoutumé... Rien de tel que l'air du large pour retrouver le calme, il pris une bouffée de l'air soufflé par les étendues d'azur, les mouettes chantaient longeant les côtes avec lui...


Demain serait une autre journée, il tournerais la page ...comme d'habitude... Elle ne le pardonne pas? Tant pis pour elle... car il ne sera pas dit que Jerk Beradras s'avouerais vaincu...

Duel deloyal

Jerk regardait sa lame couverte de sang, ses entailles et ce corps allongé sur le sol, tendant une main gantée une main secourable. Elle...Shea pétrifiée par ce mélange d'impuissance et de colère qui lui paralysait les membres, lui gelait le larynx et lui donnait le teint blême de ceux qui voient la vie defiler devant leurs yeux.
Lui...Tert...Après avoir défié quicquonque passait, il avait finit par le defier... Jerk....

Non, il ne fut pas son bourreau, car sa lame... bien qu'elle fit couler les dernières larmes ecarlates de l'entaille de Tert, ne fut en rien la cause de sa mort... Celle ci était plus profonde... La plaie était plus ancrée, c'était une plaie ouverte dans le coeur de l'homme à l'agonie...

Jerk les regardait... Impuissant lui aussi, honteux... Pourquoi avait-il fallut qu'il soit si fier? Qu'il veuille le combattre avec ces plaies qui lui tiraillaient les entrailles et lui arrachaient des sifflements et de gemissements de douleur? Malgrés le peu d'estime que Tert lui avait porté et malgrés le profond degout que Jerk avait pour Tert, au delà de son apparence... il s'agissait de ce qu'il était au plus profond... Peut être que son opinion aurais changé si il avait connu l'histoire de la vie de Tert, le Guerrier Errant.. Malgrés tout celà, Jerk se sentait frustré.. Il aurais voulu être la cause de sa mort... mais il s'était jeté sur lui.. Personne ne pouviat lui reprocher d'avoir voulu se defendre... Personne sauf lui-même...

Il se souvient encore du melange de haine et de frustration qui l'avaient traversé lorsque le corps de Tert avait lacher son dernier soupir. Pourquoi une mort si... Banale? pour un guerrier de sa trampe? Tert... Malgrés tout ce qu'il avait fait.. n'en restait pas moins un guerrier... et un très bon guerrier... Il meritait de mourire l'arme au poing.. face à un adversaire à sa mesure.. Jerk, le regard vide observait en silence...Qu'était-il advenu de cette lueur de defi qui brillait dans l'oeil de l'homme du Shaar? Cette attitude téméraire?... envolée...


Il regardait Shea.. et Tert.. tout deux atterrés... L'un regardant l'autre.. fixement... et là il compris... et là il sut quelle fut son erreur...

Ainsi s'acheva la vie de Tert Dred

L'apprentissage

--------------Durant son enfance, Jerk passait son temp à s'entrainer... un jour on lui donna le choix entre la voie guerriere.. et la voie ecclesiastique des adeptes de Kossuth... Jerk choisit la première... Le choc qui en resultat entre ses parent et lui fut une raison de plus pour eux de se debarrasser du jeune homme... Il fut cédé à une ecole Militaire aui usa de ses talent pour le former en soldat...------------------

**Assah regarda Jerk tailler l’air avec son épée, il opérait des mouvements vigoureux et de la fougue du jeune age. Elle l’observa un moment puis sortit de l’ombre :
« Jerk… (Il tourna la tête vers elle et son visage s’illumina)…Tu devrais développer la maîtrise plutôt que ta force... » Il la regarda, abaissa son bras.
« Tu sais bien que c’est comme ça que je me bat... C’est dans les gênes... La force passe avant tout…
-Tu crois vraiment que tu vas pouvoir viser le point sensible de tes adversaires en frappant comme une brute ? Et en te laissant t’aveugler par la haine ? (Il baissa la tête)
-Je... ouais t’as raison...T‘as toujours raison… J’aimerais bien me battre aussi bien que toi... »
Elle lui sourit tendrement et s’approcha, il la suivit du regard et elle lui pris doucement le bras malgré la taille qui les séparait puis elle guida son bras dans un mouvement fort mais précis, il frissonna au contact de sa main et se lassa faire un sourire aux lèvres.
« Ta force… elle ne te servira à rien si tu ne la maîtrise pas... soit maître de ton bras… Je sais que dans ta famille... l’adoration du culte de Kossuth  a rendu les membres de ta famille impulsifs et que ça a déteint sur toi… Tu dois te contrôler... C’est comme ça que tu pourras devenir maître d’arme... Comme moi… (Il opina doucement, et inspira profondément) ça ne va pas ? » Il tourna la tête vers elle, la détaillant comme si il la voyait pour la première fois, elle regarda intriguée, ses grand yeux verts braqués sur elle.
« Qu’est ce qu’il y a ? Lui souffla t-elle. Tu va voir tu va y arriver » Elle eut un sourire maternel et répéta le mouvement le Bras du jeune homme se fut moins rigide et trancha l’air avec plus de fluidité et moins de précipitation.
« Tu y arrive… C’est bien je te laisse faire maintenant »
Elle s’écarta doucement  le laissant là puis l’observa répéter le mouvement avec un peu de maladresse mais il semblait avoir compris le principe :
« C’est bien tu vois... (Elle arbora un sourire radieux) …tu doit sentir ta lame comme une extension de ton bras, tien la fermement… ressent ce qu’elle ressent... C’est là la clef… (Il opina et effectua le mouvement une nouvelle fois avec plus d’assurance)... Bien... »
Elle vint se placer une nouvelle fois derrière lui, mais Jerk se retourna et après un bref moment passé à explorer les profondeurs de ses yeux il l’embrassa…

                         
                                                                         ~~~


Il n’avait que 14 ans... et elle 23 mais… Ne dit-on pas que l’amour n’as pas d’age ?... Ils poursuivirent cette relation deux ans durant… Il s’entraîna sans relâche, cherchant sans doute à ressembler à la femme qu’il aimait… IL chercha à acquérir cette maîtrise qui l’intriguait tant... ne faire qu’un avec son arme... Cette sorte de relation fusionnelle qu’elle avait acquis et qu’elle voulait partager avec lui… Car elle était son maître et son modèle...Mais un jour…


                                                                           ~~~

C’était l’heure de ma leçon… Que faisait-elle... elle qui était toujours en avance... se faisait-elle désirer ?...Non… Si elle était en retard c’est qu’elle avait eut un empêchement… j’observais la grande cours. Les arcades qui l’entouraient soutenues par des colonnes de pierres tapissées de lierre sous lesquelles on entrevoyait ce qui avait et été le symbole de Tempus autrefois… Mais le dieu avait quitté ce lieu depuis longtemps…Seul l’enseignement de ses prêtres perdurait… J’entendis des bruits de pas dans le couloir et tournais vivement la tête pour voir qui arrivais… Je savais bien qu’elle ne me laisserait pas, un sourire illumina mon visage tandis que j’accourais pour voir qui arrivait…

Nerl, un de mes camarades de la section 5 –celle dans laquelle je me trouvait- venait l’air paniqué il s’arrêta reprenant sa respiration.
« Qu’est ce que t’as ? Lui demandais-je en l’observant
-c’est Assah… »
Tout se figea à ce moment là… Je me sentais fondre... pourquoi cet air paniqué… pourquoi courir ? Si ce n’était pour m’annoncer une mauvaise nouvelle… Toutes les éventualités me défilaient devant les yeux, je serait les poings, crispait les mâchoires tandis que je la voyait déchiquetée... broyée... agonisante, je la voyait s’éloigner de moi…  je sentait son image s’estomper… Les paroles de Nerl me firent revenir à la réalité :
« Elle est malade… Faut que tu viennes… Elle veut te voir… »
Tout tremblant, Je le suivis… Rien ne me préparait à ça… Une guerrière comme elle... Si elle mourait à cause d’une stupide maladie… Il ne fallait pas qu’elle me laisse… Je ferais tout pour qu’elle vive…**

Murmure d'Hoar

Il se réveilla sur l’autel de Tempus, l’air afflua dans ses paumons comme une brise déchirante qui lui fit soulever le torse, il avait un léger goût de cendre dans la bouche… La douleur... Lui transperça la peau... Cingla ses vertèbres une à une… Ses muscles se raidirent… la douleur jaillit de sa bouche… il expirait le mal comme une bouffée de flamme qui venant lécher sa peau meurtrie…

Tout était noir… Le goût de cendre persistait… Puis un visage familier vient se pencher au dessus de lui… ses yeux verts le captivèrent… IL les observa un moment…
« Shea »
Elle lui adressa un sourire amplis de crainte mais rêveur, elle pris sa main… Tout gravitait autour d’elle deshormais… Comme si tout ce qui venait d’arriver avait renforcé sa confiance... Son amour…

Puis revint le noir… ceux qui avaient osé la toucher payeraient… ça prendrais le temps…. Mais la vengeance serait inéluctable…

Ses agresseurs finiraient par payer… dans ses yeux la flamme de la vengeance ne cessais de danser…

Départ

Certains problèmes nécessitent une longue et intense réflexion… Bien une phrase d’arcaniste ça… Une longue et intense réflexion... J’ai jamais entendu un truc aussi débile…

Il regardait le port de Luskan s’éloigner, l’amertume venant lui humecter les lèvres… L’air du large avait perdu sa saveur… Tant de souffrance…Tant de malheur... Pourquoi ces doutes ? Pourquoi devait-il toujours douté lorsque le bonheur atteignait son paroxisme? Ces questions qui se déversaient en lui comme une chute d’eau se fracassant sur la roche, un énorme gouffre à la place du cœur… Ce vide... Comme si tout était inspiré à l’intérieur pour rejoindre le néant… le bonheur... L’amour… La sécurité… Tout est aspiré…

Pourquoi fallait-il toujours quil soit dans l'incertitude?

Cruel dilemme que la vie avait mis sur son chemin… Il devait réfléchir à présent… Pour être sur d’avoir fait le bon choix…

Le roulis des vagues venait bercer sa lente agonie... peut être trouverais t-elle une fin... Il n'avais de cesse de regarder la bague.. sertie d'une opale et de petits diamants, il la contemplait.. Repensait aux emeraudes qui avaient un jour fait revivre... Au doux parfum de sa chevelure d'ebene... A son gout.. à la douceur de sa peau... Il referma le poing...

Il n'arrivais plus à penser correctement... A chaque fois qu'il cherchait une issue il se retrouvait face à face avec lui même... Il ne pouvait pas lutter.. chercher à faire pencher la balance.. seul le temp permettrait de faire le point...
Non.. Non, pensait-il.. le temp permettrait juste de commettre une injustice.. une faute impardonnable.. Mais nécessaire.. Car pour qu'il y ai le bien il faut le mal... Ainsi passerait-il par la souffrance...

Bientôt il rejoindrait le Calimshan.. Sa mère patrie...

J'espère qu'elle ne m'oubliera pas...

Jadhelm le père de Jerk (il a de qui tenir ^^)





Kwendan le Frère de Jerk

Guerrier?

Depuis sa sortie de convalescence, Jerk n’a de cesse de s’entraîner toujours plus durement pour récupérer ce qu’il a perdu… Ainsi on peut le voir perfectionnant sa maîtrise de l’épée à l’arène dès qu’il en a l’occasion… Mais c’est aussi une occasion pour lui de renouer avec son passé guerrier, tout le savoir qu’il acquis jadis dans son académie militaire lui revint en mémoire et il tenta ainsi d’être plus qu’une brute… De se battre avec un peu plus de finesse…On pus le voir utiliser des feintes ingénieuses, et manier son épée avec plus de précision, « sans maîtrise la puissance n’est rien », tout son savoir faire se basait là-dessus à présent…
Sans relâche il s’entraînait pour renouer avec son passé de guerrier discipliné sans pour autant oublier ses racines de brute impulsive et sa finesse d’explorateur agile et fin... le challenge était de concilier ces trois aspects du guerrier…

Il pris une profonde inspiration, laissant son regard glisser le long du fil de son épée bâtarde son bras tendu il se concentrait sur sa cible. Il avait suspendu une bille de bois de 5 cm de diamètre au bout d’un fil. Il devait tenter de trancher la bille net, celle-ci se balançait au gré du vent, le coup devait être sec, puissant et précis…

Il souffla doucement fermant les yeux, fit un pas en avant ses muscles se contractèrent sa main se serrant sur la poignée de l’épée la tenant fermement, il pivota sur lui-même ses épaules roulant doucement suivant le coups qui tranchait l’air de façon fluide et assurée, puis un tintement sec retentie lorsque la lame trancha l’obstacle.

Jerk rouvrit les yeux et vit qu’il avait coupé le fil : « et merde »

Entre vie et mort...

J’était dans l’auberge, je ne sais plus pourquoi... tout ceci est flou encore... Il me semble que j’était avec Shea... oui... ça doit être ça… un pentacle rouge est apparu au sol.. Irradiant mon esprit d’une terreur surhumaine... Peut de choses pouvaient se vanter de m’avoir fait peur un jour… Sûrement un sortilège… Grognant tremblant malgré moi, lorsque je repris conscience le fruit de cette paralysie avait disparue… J’avais l’impression de m’être assoupis… D’avoir rêvé... un truc dans le genre… les ténèbres envahirent la pièce.. Je portait instinctivement la main à une baguette achetée quelques heures plus tôt ... Je peux vous dire que j’irais me refournir chez ce marchand.. Je pointait le sol avec et murmurait les mots de pouvoirs permettant de la faire fonctionner… un rayon trancha les ténèbres devant moi comme un couteau dans du beurre, le dissipant devant moi... Je pris le chemin des escaliers et entrepris d’enfiler mon armure en catastrophe puis je redescendais épée au poing resserrant les sangles qui ne l’étaient pas… « Bande de lâches.. » marmonnais-je en fouillant l’obscurité ambiante du regard, elle se dissipa pour laisser apparaître des crânes volants... j’haussait un sourcil... « Mais qu’est ce que c’est que ce merdier ? » s’en suivit un chapelais d’insultes dans ma langue natale en approchant avec la finesse qui m’était habituelle, fondant sur ce qui semblait être des demi liches j’aidait Shea et Setheinal à abattre un crâne s’en prenant à des clients…

Des fracas d’armes des os brisés... quasiment tous étaient vivants et en bonne sautée... Puis je vis Aube... Contre le mur... gémissante assise à terre la main sur une plaie… j’accourus flaqué de nada et de Shea pour venir lui apporter l’aide dont je disposait…

L’ambiance se posa, puis une fois encore un vampire apparut... Une terreur insoutenable me saisit une nouvelle fois les tripes… ils me prenaient par surprise... Alors que je les croyaient partis… je vis Shea et Nada attentifs et n’ayant pas pris peur attaquer la mage vampire qui apparut à ce moment là mais leurs coups furent vains… elles ne lui faisaient rien…
La vampire s’exprima à haute et intelligible voix, sa voix semblait résulter d’une sinistre chorale s’adressant à nous d’un ton autoritaire : « Donnez nous Aube de Boisbrune »… « Va te faire foutre » pensais-je très fort... La paralysie ayant crispée ma mâchoire tandis que Shea et Nada se chargèrent d’exprimer mes propos à haut voix… après un dialogue stérile la non vivante nous somma de nous rendre à Port Last… tout le monde se détendit lorsqu’elle disparut.. Mon cœur battait encore rapidement...

Après une discussion longue, nous avons porté Aube jusqu’à une chambre... À laquelle Shea assigna 3 gardes… Mais peut de temps après Aube fut aspirée par un pentacle ... La porte fermée... Nous ne pouvions pas entrer... Un mage que j’avais déjà croisé et au fort accent Cormyrien nous ouvrait la porte et nous entrâmes précipitamment pour découvrir Seth consterné… « Il l’ont emmenée » annonça t-il... après avoir essayé de reproduire la scène en sautant dans le cercle d’invocation avec ma spontanéité toujours efficace dans ce genre de situation... je découvrait avec déception que celui-ci ne marchait plus… nous sommes redescendus pour parler de ce que nous ferions… Et nous avons parlé... Tandis que je trépignais de colère à l’idée qu’ils fassent du mal à Aube alors qu’elle n’avait pas hésitée à porter de l’aide aux gens quand ils en avaient besoin… Et nous nous discutions... Luniel entra ensuite… et somma aux mercenaires de la ligue de partir pour Port Last… Nous partîmes donc avec Seth. .je jetais un œil à Shea avant de partir... « Désolé mais le temps presse »



La route fût longue…


« Enfin Port Llast ! » alors que nous ne nous étions pas arrêtés pour raccourcir le voyage, nous faisions une halte à quelques pas de la crypte…. Je vis avec un sourire que Shea nous avais rattrapé... ma Shea, ainsi que Syrull un mage que j’avais déjà vu au temple de Tempus lorsque l’énergie negative avait frappée mon corps… Je m’approchais pour aller la voir quand Seth m’interpella… Il m’expliqua son plan…Se faire passer pour des mercenaires intéressés par la capture de Aube et voulant la leur livrer…Si ils étaient d’accord c’est qu’ils ne l’avaient pas ... Sinon c’est qu’ils l’avaient… Je l’approuvais... Il savait que je lui faisais confiance… Il ne l’avait jamais trahie… Toutefois je me permis une petite question… « Je sais que c’est idiot de demander ça… Mais tu comptes pas livrer Aube. ? » Il me regarda « Jamais… » Un léger sourire traversa mes lèvres, j’opinais…

Nous entrâmes… dans le territoire d la non vie ... Des gardes en décrépitude nous accueillirent à bras ouvert et nous nous faisions un plaisir de leur rendre leur hospitalité au centuple à coups d’épée… Seth fit référence à notre plan. « C’est pas une bonne idée de frapper les hommes de son employeur… »… « On fait quoi alors ? » lui répondis-je… « On dit bonjour… ».. Shea nous rattrapa Méloria… l’épée de sa famille au poing… « Si votre bonjour marche pas je leur dirait bonjour à ma façon » je la regarda un sourire en coin pour remarquer qu’elle ne souriait pas… « Elle a du cran cette petite décidément » pensais-je…

Nous entrâmes dans la crypte... tuant les vampires qui se jetèrent sur nous… Je pris soin de leur adresser un « bonjour » amical en me découvrant… puis nous reprîmes la route…


Nous arrivions dans une grande salle... et là notre groupe assista à une cérémonie étrange... Mon sang ne fit qu’un tour lorsque je vis Aube allongée au centre de la pièce... Dans un Pentacle et que les funestes prières s’échappaient de la prêtresse non vivante… Seth… Chercha une personne à qui s’adresser mais ne trouva que des cadavres ambulants et leurs chefs vampires qui nous chargeaient... Il se mis donc en garde et hurla « à l’attaque !! »

On chargeait comme des boeufs dans la mêlée, notre expérience au combat nous permettant de nous séparer pour mieux ravager les rang adverses… j’avais les yeux rivés sur la prêtresse qui invoquait je ne sais quoi, se servant du corps d’aube... Et prononçant ses obscures paroles… Je taillais du mort vivant, jetant un oeil à mes camarades qui en faisaient autant puis et j’arrivais près de la maîtresse, piétinant la liche qui se dressait devant moi et lui fendant le crâne de mon épée maudite, puis il regarda la prêtresse vampire qui ne lui prêtait pas attention… « Eh ! Grosse truie ! Regarde moi : » elle ne bougeais pas d’un pouce…. Je m’énervait... quelques vampires prirent peur à ma vue…Complètement excédé je fondais sur la prêtresse... Elle esquiva quelques coups en tentant de garder sa concentration… Je l’injuriais et j’arrivais à la toucher tailladant sa chaire tandis qu’elle continuait à incanter… Je la voyais... Elle peinait à continuer à parler... le sang dégoulinais en cascade des ses plaies, je tuais les vampires et les liches qui tentaient de m’arrêter... je voyais mes camarades... Tous à terre… Je m’énervais d’avantage « Crève ! Crève ! Tu va mourir une deuxième fois oui ? »… Je me sentait faiblir…la fatigue… la colère…ces coups que ces vicieux de non vivant m’assénaient sans aucune retenue…À 5 contre moi… je voyais la faiblesse me gagner…

« Crève ! Crève ! Crève : » essoufflé…Les coups d’épée et de dague…Les incantation me brisant physiquement et mentalement… je m’écroulait si proche du but… effondré par terre tan disque la terre tremblait sous l’incantation de la prêtresse…

Puis plus rien… Je sentait qu’on me soulevait...J’ava l’impression de voler…J’entendait indistinctement… « Ce guerrier là… Il est fort et robuste…amenez le moi… » Les goules et autres vampires s’exécutèrent… je la sentait proche de moi… son souffle glacial me balayant le cou et ses crocs me transperçant la peau…Pour s’enfoncer dans ma chair…Elle but jusqu’à me vider de la quasi-totalité de mon sang… je sentait mon liquide chaud…Plus chaud que la moyenne et privilège que Kossuth avaient accordée à des millénaire de fanatisme…Dans ma famille… Elle but puis ses esclaves me lâchèrent à terre… Je tombait…et après vint le néant…Comblé par de la douleur…des sons lointains…Et l’impression qu’une monstruosité glacée me bouffait de l’intérieure….

J’entendait une voix lointaine…ma tête emblait détachée de mon corps…Ailleurs…

Puis des voix… dizaines de voix…qui prient… L’une d’entre elle se détache…une voix féminine…Douce…je la reconnais… et dans ma souffrance je souris…

Lorsque je reviens à moi… le premier mot que je prononce c’est son nom… avant même de respirer… Avant même d’ouvrir les yeux… Puis je serre sa main…

Je la voit elle… Et je vois Seth prier… Aube… Maurice qui me lance des bénédictions… Un prêtre dont j’ignore le nom…Et dont je sus plus tard qu’il se nommait « de mortebanière » ou quelque chose approchant… Je vis le corps d’une femme…Habillée de vert…la chevelure rouge elle ne regardait pas vers moi et semblait dans le même état… Je voyais des silhouettes…Plus loin… Valérie De Lagrange la matriarche qui priait, veillant au chevet de la femme en vert… Priant elle aussi… et d’autre gens… Que je connaissais sûrement mais que je ne reconnaissais pas…

La suite se passa sans histoires… les quelques morts vivants qui restaient furent anéantis… Et une fois loin de la crypte nous l’entendîmes s’écrouler…

Le reste n’est pas important… Aube est rentrée se reposer avec nous au Palais Marchand… De même que moi...

*Jerk dans sa belle armure de la ligue, entrain de flamber comme d'habitude*

*avec ses 4 épées batardes son katana, ses haches de lancée, sa machette son poignard... et oui il arrive à courir avec tout ça ^^*

Le chaos

Il avait une mission et lorsqu’il reçut le plis par un messager il su que c’était le moment… Il s’engagea hors des murs de Luskan, traversant le pont et marchant jusqu’au croisement au nord de la citée aux milles voiles ses lourdes semelles broyant les cailloux et cet éternel cliquetis rassurant dont il savait distinguer chaque son et qui lui indiquait que tout son équipement était bien là, il sortit ses griffes, au cas ou et s’éloigna de la ville traversant la foret, puis, au croisement, Jerk s’assis sur un rocher et attendit, sortant son calumet en chêne pour le bourrer d’herbes.

Il patientait quand il entendit des hommes arriver, à leur voix il su que c’était eux, guerriers et prêtres à se réunir à l’écart des routes, Nada, Meliserus, le bonze Wong, Aerandir, Heaf, Terrena, , il les saluaient successivement, plus certain(e)s que d’autres et plus certain(e)s que d’autres lui répondirent. Tous parlèrent certains anxieux, d’autres enthousiastes, certains méditant d’autre bavardant, lui restait là, son calumet entre ses dents, tirant quelques bouffées d’herbe en réfléchissant à tout ce qui était susceptible de l’attendre.

L’ambiance se posait lorsqu’il entendit quelque chose crépiter dans son oreille, au bout de ses doigts, il entendit un crépitement plus prononcé, semblable à une explosion, trois mages apparurent : Eowaren, Jerk la reconnue tout de suite, Narmor, qu’il distingua plus difficilement, Ashren…

Apres des discutions superflues selon lui ils se mirent en route vers l’épine dorsale, il éloigna Falt, il savait que c’était pour son bien et que par conséquent elle ne lui en voudrait pas, ils atteignirent l’avant post à l’épine dorsale ils croisèrent Angèle et Aggartha en chemin. Le barbare sentait l’appréhension grimper chez ses congénères alors qu’ils approchaient du camp, guidés par les rôdeurs et les morsures d’élites, la tension était presque palpable, les guerriers, pour la plupart, étaient sereins, les autres transpiraient l’angoisse par les pores de leur peau, de ce que Jerk en vis. Il monta la garde ne dormant que très peu il discuta avec Heaf, l’ours pendant qu’ils observaient les alentours toujours aux aguets.

Puis ils se remirent en route, traversant le mon se repérant grâce à Eowaren, qui, guidée par la voix ne semblait pas dans son assiette (pour utiliser un euphémisme), il marchait d’un pas lent sans se soucier des menaces qui l’entouraient, deux guerriers l’encadrèrent pour lui éviter de se faire manger une jambe par inadvertance… Des traces de pas de géants nous aiguillèrent sur la bonne piste, Terrena, Heaf et Jerk réduisirent les géants qui leurs faisaient front en charpie avant de poursuivre leur progression. Tous marchaient dans les vents glacés de l’épine dorsale, tous grelottants, les membres gelés par la neige et le vent mais animés par des convictions et un courage qui ne pouvait que les honorer.

La grotte… Un immense trou dans le flanc d’une falaise, béant d’où s’échappaient des hurlements, Jerk se demanda si il s’agissait de ces crétins de la coalition ou simplement de la réverbération du vent sur les parois humides de l’antre. A partir de cet instant la tension redescendit, ils ne subirent que de maigres résistances, les mages s’attardèrent par moment sur des runes, sur des inscriptions ou sur le style architectural… le barbare les observa avec un intérêt moindre, mais tout de même présent, il n’était pas venu pour regarder la déco… c’était pas le moment de faire son, puit de science… vraiment pas le moment… A l’évidence la caverne avait été désertée depuis peu de temps, allez savoir si ça n’était pas un piège… Il ne tardèrent pas à avoir leur réponse, les bruits sourds des pas des géants aux des peaux vertes mêlé retentissaient dans toute l’immense caverne se répercutant sur les murs, et produisant un son assourdissant. Ils devaient trouver un plan, un moyen de les accueillir comme il se devait… les guerriers devants, les mages derrières et les prêtres dans chacun des groupes, un peu en retrait… Tous recouvert du voile de l’invisibilité, ils patientaient derrière la lourde porte circulaire en chêne renforcée de fer grossièrement forgé.

Des bruits d’attroupements derrière la porte, les mages yeux fermés les mains en positions, opèrent des gestes lents et rayonnant de sérénité étaient prêts……….


La porte céda je vis des projectiles magiques atteindre les premiers rangs, des énormes poings couleur émeraude briser les os des peaux vertes alors que je m’élançait bouillonnant de rage et de soif de sang, je laissait éclater ma colère dans un rugissement les contours de mes yeux ayant pris une teinte d’un noir d’encre alors que les monstres devant moi étaient paralysés par la peur, je donnait un coup d’épaule dans la jambe d’un géant qui s’écroula alors que Ciaross lui tailladait le ventre à coups de hache, le sang giclais, le groupe ne comptait plus le nombre d’adversaires réduits en charpies…

C’est lorsque le colosse arriva devant Un orque Enorme, trapu et maniant une hache à deux mains aussi énorme que lui, qu’il se dit qu’il avait trouvé « Kass » le second du commandant de la coalition. Il lui asséna des coups d’épée bâtarde qui lui entaillaient superficiellement les membres, mais ne lui causaient pas de dégâts importants, alors que lui-même devait repousser les assauts de sa garde personnelle réduite du fait de la confusion, un moment d’inattention suffit, mais par chance il ne reçut que le plat de la hache du monstre, mais celui-ci suffit à le projeter contre le mur, il fila percutant plusieurs orques au passage avant de venir s’écraser contre le mur en faisant éclater la roche à l’impact et atterrissant lourdement sur le sol…

La seule chose dont il se souvient après ceci est leur fuite, ils avaient surestimé la puissance de frappe de la coalition et surtout, ils avaient été désordonnés, le manque de cohésion du groupe fut leur perte à tous mais ceci, loin de l’abattre lui avais fait comprendre, qu’ils ne gagneraient pas par la force…

Mieux vaut mourir debout....

J’avançais un sourire enthousiaste me fendant les lèvres, il avait accepté... Peut être qu’il n’était pas si lâche en fin de compte… Bien sûr que si qu’il «était lâche, ça se voyait tout de suite, il me manigance quelque chose. Mes armes battant sur mes flancs et dans mon dos, me réchauffaient le cœur de leurs cliquetis rassurants, je sentait la brise du soir courir dans les cheveux et me caresser le visage alors que j’humais le parfum de la forêt, Altharion et Cassandra me devançaient, je posait mes mains là où se trouvaient mes deux épées bâtardes préférées, j’esquissait un sourire plus large en les voyant s’arrêter sur le pont, mes griffes sortirent de mon gantelet et j’avançait d’un pas plus rapide alors que mes témoins et quelques autres personnes me suivaient avide de connaître l’issue du duel à mort…

Il jaugea son adversaire et son témoin qui siégeait à ses cotés, ils n’allaient pas le faire devant tout ce monde… Non… Ils ne pensaient pas pouvoir l’attaquer à deux et survivre ?... Allez savoir ce qui se passe dans la tête de ces deux vermines…

Je m’armais dégainant mon épée bâtarde, la lame comme portée au rouge dégageait une flamme d’énergie négative et émettait un léger chant ressemblant plutôt à des cris étouffés, je regardait mon adversaire puis le paladin de Sunie, semblait-il, qui voulait arbitrer la boucherie. Je sous pesait ma lame et me rappelait des blessures sur mon torse, mais peu importe ça n’allait pas décider de l’issue du duel… Enfin sûrement que si, mais j’avais pas envie de le dire, ça pourrait ressembler à une excuse pour se désister.

On était face à face sur le pont, les railleries commençaient à fuser :

« Ta copine était un bon coup, dit Altharion en désignant Laelia
-Toi non par contre apparemment, trop mou et puis puceau à c’qu’il parait. J’émettais un rire narquois en le regardant.
-ça n’a plus d’importance maintenant
-J’espère qu’tu t’bat mieux qu’tu baise sinon ça va pas être gai »

Il ne répondit pas puis, après un moment, il me lança :
« Trêve de bavardage, taffiole vire moi toutes les personnes qui sont pas tes témoins dit à ta bande de morpion de dégager »
Je fis signe aux autres de s’écarter et notais mentalement ce qu’il venait de me dire, ça me ferait encore une chose à lui faire regretter.

Le paladin de Sunie nous annonça d’une voix haute et claire :

« Bien, le duel va commencer êtes vous prêt ? (Nous répondions tout deux par l’affirmative), parfait, quand ce mouchoir touchera le sol vous pourrez combattre, pas avant »

Je me préparais sans quitter mon sourire, et je le regardais dans les yeux.

Le mouchoir toucha le sol, la forêt retint son souffle et moi je m’élançait silencieusement vers l’homme, sa première attaque me manqua son épée à deux mains m’effleurant l’oreille, les coups pleuvaient de part et d’autres alors que nous étions aussi amoché l’un que l’autre Cassandra s’élança dans al bataille, j’eut un mouvement de recul avant de me dire que d’arrêter le duel ne se ferait pas si facilement, j’avais eut tord de croire qu’il pourrait y avoir un combat normal, mon attaque toucha cassandra alors que Altharion me contournait, puis je la vis changer de cible. Je sentis des coups me heurter le dos, c’était lui, je n’avais pas le temps de me retourner que son épée m’avait déjà traversé la clavicule jusqu’à la troisième côte, lâche jusqu'au bout… La tricherie est l’apanage des lâches… je sentit le sang gicler de la plaie et je m’écroulait sur le sol alors que lui subissait à peine les assauts des autres personnes encore glacés par le dégoût et la colère… Que ce soit dans cette vie ou dans l’autre je te retrouverais…

Kossuth venait doucement s’imprégner de ma chaleur, c’était trop tard pour faire marche arrière, mais ceux qui me connaissent savent que je ne regrette jamais.

Deux visages peuplèrent mes pensées... Celui d'Elinah.. et celui de Laelia.... j'aurais tellement voulut leur dire à quel point je tenait à elles..

Altharion… Sale vermine… Cassandra… deux êtres sans honneur… Qu’ils aillent pourrir en enfer…

Car les morts aussi peuvent être en colère…

[Après discution Jerk est effectivement mort RP merci à tout ceux avec qui j'ai RP... Et désolé ]