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 contes et histoires du nord.(récit libre)

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lillith de loessian
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MessageSujet: contes et histoires du nord.(récit libre)   contes et histoires du nord.(récit libre) EmptyMar 11 Déc - 19:07

Au dehors, la tempête battait son plein, les volets claquaient et les flammes de l'âtre dansaient sur la musique des éléments projetant sur les lieux une lumière changeante. Dans un coin de la pièce, une jeune dame tout d'émeraude et d'azur vêtue contait des récits d'ici et d'ailleurs a la demande des habitants du cru pendant que sa jeune fille échevelée s'échinait a griffonner lettres et nombres sur une pierre plate au charbon. de temps a autre elle demandait conseil a sa mère. La salle était presque vide. L'aubergiste astiquait le mobilier écoutant distraitement pendant que les filles de salle s'occupait des rares clients ou s'attablaient a leur côté.
3 gardes étaient dans un coin, savourait leur boisson favorite en attendant une accalmie des éléments pour regagner leur casernement. 2 hommes dont la mise exotique indiquait des marchands de lointaine contrées du sud devisaient tranquillement entre eux se plaignant du climat glacial. Et quelques hommes enfin, l'air rude et solide, des locaux a n'en point douter, ils parlaient peu, écoutant les récits de la jeune dame plus qu'ils n'en contaient a leur tour.
Une soirée calme et tranquille dans un coin reculée du monde que rien n'aurait laissée présager au vu de la violence des éléments au dehors.
D'une voix douce, la jeune dame égrenait ses récits.



C'était l'époque des conflits, bien avant que l'on ne parle de démons sous Luskan et d'artefacts. Le temple principal de la ville aux milles possibilités était encore dédié au Dieu de la guerre. L'alliance du Sud était incontournable et la coalition du sombre espoir commençait juste a faire parler d'elle. Personne ne possédant un brin d'esprit n'osait parler du grand nord sans être certain des personnes pouvant entendre les propos échangés. L'ordo Arcanum se voulait la référence en matière de savoir et pratique magique.

C'est dans ce milieu que vivait Edrik de haie tordue, fils de paysan allant sur ses 17 printemps. Edrik aimait Chanvrine a la folie et la chose étant connue, son père n'avait de cesse de lui sortir cette idée de la tête en abrutissant son fils de travaux et corvées pénibles.
Il faut préciser que ladite Chanvrine malgré ses 16 années auraient déjà dut avoir a ses basques pas moins de 4 braillards sans pour autant être marié. Dans ses petites communautés agricoles en marge des grandes villes tout se savait, surtout ce genre de choses. Toutefois, ne dit-on pas que l'amour rend aveugle ?

Edrik finissait d'étriller les 2 mules de la ferme après une journée de labeur, bichonnant les deux braves bêtes qui ne ménageait pas leur peine non plus a longueur de journée. Le jour laissait place a la nuit. Les chiens aboyaient un peu plus loin mais tout a son travail, le jeune homme n'y prit pas garde. Ce n'est qu'un peu plus tard lorsque son père se mit a beugler dans la cour qu'Edrik prit conscience du phénomène. S'armant d'une fourche, il s'élança sans plus attendre voir de quoi il retournait.

Les chiens tiraient sur leur corde a s'étrangler, hors de portée. Son père, penché sur une forme indistincte au sol, tenait son lourd bâton de marche aux bouts ferrés au fait duquel trônait une lourde lanterne. Approchant tout en tentant de calmer les chiens, Edrik remarqua que la forme était celle d'un jeune homme de cuir et de peaux vêtues. Des reflets métalliques dansaient a la lueur tremblante de la lanterne révélant épées, poignards et autres objets de mort. L'homme était mal en point mais il vivait encore. Ils le transportèrent vers la demeure familiale ou les attendait le reste de la famille, se rongeant les ongles, l'air anxieux.

Rorik, le cadet de famille d'à peine 11 ans examinait les effets de l'inconnu, ses yeux noirs brillant d'excitation, surveillé de prêt par sa soeur aîné qui préparait ce dont sa mère aurait besoin pour les soins. Le père, armé de sa hache de bûcheron faisait le tour de la propriété avec les chiens. Edrik, monté sur un haut tabouret surveillait le blessé que soignait sa mère au cas ou.
La jeunesse de traits de l'inconnu l'avait profondément troublé et lui donnait matière a réflexion. L'homme était sûrement plus jeune que lui et pourtant, ce qu'il voyait annonçait une expérience qu'il se savait ne pas posséder. Il laissa son esprit dériver écoutant les babillages de son cadet et les remontrances de sa soeur. Il s'imagina portant l'équipement de l'inconnu et sourit légèrement, prévoyant les remarques paternelles acerbes. Son imagination lui renvoyait une image de lui même, haute en couleurs, mais d'un ridicule innommable.

Une exclamation étouffée le ramena dans la ferme et vers sa mère qui déshabillait l'inconnu. Edrik contempla les yeux ronds la poitrine généreuse et indubitablement féminine de la blessée, exposée a son regard. Sa mère, elle, jurait de ce qu'elle découvrait dans le dos de l'inconnue. Devant une remarque acide du jeune Rorik, Edrik détourna le regard ne pouvant s'empêcher de rougir légèrement.
Quand le père revint, la jeune inconnue était allongée et enroulée sous un tas de couvertures prêt de l'âtre. Le père s'empara des possessions de la jeune femme et les passa en revue, mettant de côté les armes qui furent rangées a l'autre bout de la pièce parmi les ustensiles de cuisines. Quant au reste, il retourna dans le sac prêt de la tête de la blessée.

Une semaine passa. La blessée n'avait toujours pas repris conscience et les pronostiques étaient très mauvais. Le conseil des anciens de la communauté se réunissait chaque jours pour décider de ce qu'il conviendrait de faire. On avait retrouvé le cadavre d'un jeune homme ou du moins d'un humanoïde que l'on supposa masculin tellement les restes épars et informes limitaient l'identification. Bien plus préoccupant, du bétail avait disparu ainsi que le garçon de ferme qui en avait la surveillance. La ville de Luskan dont dépendait la communauté fut prévenue mais on attendait encore les soldats de la garde.

A la ferme, la vie suivait son cours, un peu plus animée que d'habitude par les visites de voisins qui venait voir l'inconnue et discuter des heures sur ses chances de survies. chacun y allait aussi de son remède miracle et familiale pour la guérir.
Edrik lui, se surprenait de plus en plus souvent a lorgner du côté de l'âtre pendant les repas, laissant son esprit vagabonder. On avait aussi envoyé chercher la vieille sorcière qui avait quelques talents de guérisseuse et qui bénissait les champs et récoltes chaque saisons. Elle vivait a plusieurs heures d'ici en bordure de la grande forêt. Edrik ne l'avait jamais vu et d'ailleurs, qui irait déranger une vieille grincheuse couverte de verrues et ayant la réputation de changer les malotrus en crapaud sans absolu nécessité ?

Aussi quand ladite sorcière se présenta a la ferme pour voir la blessée, Edrik alors aux champs dut se faire tirer l'oreille pour lui indiquer le chemin. Non contente de n'être ni laide, ni vieille, elle n'avait pas non plus de verrues. C'était une femme entre deux âges a la peau sombre et vêtue de peaux. Une quantité impressionnante d'amulettes et de colifichets pendaient a sa poitrine.
Simulant de travailler dans la cour plutôt que regagner les champs, Edrik tentait de suivre ce qu'il se passait a l'intérieur, essayant vainement de surprendre les actes de chacun au travers du verre grossier des fenêtre qui, s'il laissait bien passer la lumière et coupait admirablement le vent, ne laissait par contre a peine discerner les gens a l'intérieur que comme de vagues formes aux proportions étranges. Ce verre était la récompense d'un mage de passage dans la jeunesse du père d'Edrik et la famille en était fière.
A défaut d'images nettes, Edrik percevait par moment des bribes de conversations entre la sorcière et sa mère. Puis il y eut des chants, des mélopées avec quantités de mots inconnus. Ne pouvant continuer a simuler plus longtemps, Edrik dut retourner travailler.
A son retour, la sorcière était partie et la blessé avait les yeux grand ouvert. De grands yeux d'un bleu vert intense mais encore voilé de douleurs et de confusion.


Dernière édition par le Jeu 13 Déc - 19:30, édité 4 fois
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lillith de loessian
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MessageSujet: Re: contes et histoires du nord.(récit libre)   contes et histoires du nord.(récit libre) EmptyMar 11 Déc - 19:08

Une journée passa, deux, trois. L'inconnue n'en était plus vraiment une désormais. Même si elle parlait peu, son nom et le pourquoi de sa présence était connue.
Elle s'appelait Telmae. Elle et son frère en route vers le sud était tombés de nuit sur un imposant groupe de gobelins et avaient du fuir pour leur vie.
On lui apporta les effets que l'on avait découvert sur le corps déchiqueté. Depuis elle pleurait, sans larmes ni sanglots, laissant au temps de guérir ses blessures, les visibles du moins.

Elle avait chargé le père des funérailles de son frère lui confiant une bourse pour payer les frais. Celui-ci fit un bond en roulant des yeux en ouvrant la bourse que lui avait confié Telmae, de L'or !
De grosses pièces jaunes frappés aux armes d'une lointaine cité. Une monnaie qu'il faudrait aller changer a Luskan, personne ici ne l'accepterait, peu, voir aucun, ayant déjà l'équivalent en pièces de moindres valeurs.
Le père réussit en tout cas a se débrouiller pour rameuter les gens qu'il fallait afin d'honorer la mémoire d'une personne de grande valeur, valeur monétaire a défaut de connaître l'homme en lui même mais cela devrait suffire espérait-il.

La Cérémonie eut lieu le lendemain. Déjà mis en terre le lendemain de la découverte du corps sans cérémonies, tous se contentèrent de faire cercle autour de la tombe, entonnant chants et phrases rituelles à la mémoire des chers disparues. Telmae ne versa pas de larmes, ne tenant debout que par quelques miracles de volonté. Elle ne dit rien non plus, elle resta juste là, droite, ferme.
Lorsque la dizaine de témoins commencèrent a se disperser, regagnant leur chaumière, Telmae remercia le père d'une simple signe de tête avant de finalement trébucher. C'est le père qui la ramena a la ferme, la portant dans ses bras comme il aurait portée sa propre fille. La mère renifla, Edrik lui, en resta la bouche grande ouverte.

Telmae récupérait, passant ses journée a contempler les champs au loin, assise contre le montant de la porte, ou aidant a la mesure de ses moyen la mère et sa fille dans leur taches quotidienne.
Aucune remarques. Elle payait son séjour en or même si personne ne lui avait rien demandé.
Le père lui rendit ses armes, propres, nette, rutilante de propreté. Elle le remercia simplement d'un signe de tête.
Depuis, parfois, elle travaillait une pièce de bois, la taillant au poignard. Une arbalète selon le père qui s'arrangea pour lui fournir les quelques pièces métalliques qui en ferait une arme potable.

La sorcière revint quelques jours plus tard. Elle s'entretint longuement en privée avec Telmae. La guérison semblait en bonne voie en tout cas.
Le petit Rorik tournait dés que possible autour de Telmae lui posant milles questions auxquelles elle répondait parfois, mais que d'un geste ou d'un signe, elle montra son impatience et il détalait sans demander son reste.
Edrik lui, était fasciné. Il avait bien entendu parler de ses femmes aussi puissantes que les hommes, mais dans les contes et chants des veillés, il s'agissait toujours de magiciennes a la beauté quasi divine ou de sorcières tentatrices vêtues de noire et a la peau d'une pâleur mortelle. Jamais il n'aurait imaginé une femme maniant une épée tel un homme. Il en avait entendu parler bien sur mais toujours avait mis ses racontars d'étrangers sur le fait de l'exagération pour impressionner.
Et le comble étant bien sur qu'il se trouvait que la femme en question était plus jeune que lui !

Parallèlement, les rumeurs courraient dans la communauté, appelant chacun a rester vigilant et a fourbir ses armes. Des gobelins en grand nombres auraient été vu aussi bien au sud qu'au nord.
Du bétail disparu a nouveau dans une ferme plus a l'est et toujours aucune nouvelles de Luskan malgré les nombreuses demandes d'assistances. Bien plus inquiétantes encore furent les nouvelles suivantes. Pour la première fois l'on parla de la coalition du sombre espoir. Une gigantesque armée de gobelins, d'orques, de géants et d'autres créatures toutes plus étranges que maléfiques. Cette armée aurait même lancé un ultimatum a la grande Luskan, l'engageant a se rendre sans condition ou a finir rasée.
C'est l'un des rôdeurs de la forêt de Luskan qui passait parfois dans la région qui avait fournit ses nouvelles là, engageant même la communauté a fuir vers la ville plutôt que de risquer sa vie ici.
De violent combats auraient déjà eut lieu loin au sud prêt de port Llast et sur la route d'Eauprofonde et même si l'Alliance de Padhiver avait tenue le choc, d'autres corps d'armée monstrueux seraient en maraudes dans l'est et du côté des montagnes de l'épine dorsale. On reportait de violentes escarmouches un peu partout. Mais tout abandonner pour vivre en mendiant en ville ? Certains espéraient encore la venue de force armée de Luskan.


Une journée, deux, trois. De retour des champs, Edrik trouva Telmae en train de batailler avec le jeune Rorik, chacun serrant un lourd bâton dans sa main. Saisi devant la scène peu commune en ces lieux, il s'arrêta et observa, jugeant la technique de la jeune femme à l'aune de son inexpérience.
Même ainsi, il fut contraint de s'avouer largement surclassé, mais après tout, il ne s'attendait pas a mieux non plus. Il était fermier, non guerrier. Il hésita a s'approcher pour prendre le bâton de son frère, la honte par anticipation de la raclée qu'il se prendrait le retint.
Il s'éloigna.

Un matin, en sortant pour gagner les champs, elle, assise contre le montant de la porte comme a son habitude, il avait, après une longue hésitation, finit par lui demander son âge. 16 ans avait-elle répondu avec un pâle sourire désabusé, 16 ans depuis 3 lunes.
Il avait hoché la tête, lentement, avant de s'éloigner sans autres commentaires.

Des nouvelles toujours plus alarmantes des régions alentours. On avait découvert une communauté fermière au sud de Luskan, rasée, incendiée, aucune trace des habitants, certains avançaient que les monstres avaient du les dévorer.
Toujours aucune nouvelles de Luskan ou de sa protection non plus. Le conseil lui, était divisé. Fuir ou rester.
La division régnait et beaucoup de fermiers n'avaient eux pas attendu la décision de ces "vieillards séniles" comme ils disaient pour partir avec biens et vivres se réfugier derrière les hauts murs de la ville.

A la ferme, les travaux des champs n'étaient plus une priorité, l'heure était au départ. On avait attelé le cheval de labour a une carriole grinçante que tous remplissait des biens que la mère et le père jugeait nécessaire. Les mules, attachées derrière la carriole n'était pas en reste non plus question chargement. Elle croulait sous le poids des biens divers dont on les avait harnaché.
La mère pleurait en silence, le père avait le visage fermé. Les bêtes ne pouvant être emmenées, relâchées, flânaient à droite à gauche, sans buts.

Tout était prêt. Sans un regard en arrière, le père mit le feu à un tas de chiffons qu'il jeta sur le toit de sarments et de chaumes de la demeure familiale. A l'écart, Telmae, monté sur un cheval payé a prix d'or a un voisin observait, en silence. Puis ils se mirent en route. Le père estimait a deux jour la durée du voyage.

Si tout s'était passé sans encombres, l'histoire aurait pu s'achever ici, mais ce ne fut pas le cas.
La famille avait monté le camp au bord de route, un feu léger prodiguait une faible lueur.
Telmae ayant abattu un lièvre d'un tir précis d'arbalète en début de soirée, Le dîner avait presque fait figure de banquet.

Présentement, Edrik veillait, tentant de garder les yeux grands ouverts et les sens en éveil.
Telmae lui avait montré comment se servir de l'arbalète posée actuellement sur ses genoux.
Il ne se faisait toutefois guère d'illusion sur sa capacité a s'en servir avec efficacité en cas de besoin.
La nuit était longue. Trop. Il piquait du nez, se réveillant en sursaut pleinement réveillé, pour les 5 minutes suivantes.

Une main qui le secoue par l'épaule, une autre sur sa bouche et il se réveille en sursaut. Un visage devant lui, Telmae lui faisant signe de ne pas faire de bruit, puis lui mimant de réveiller les autres en silence récupérant son arbalète. Il les réveille tous, procédant comme Telmae venait de faire avec lui. Ignorant leur regard inquiet n'ayant pas de réponses.
La soeur, la mère et le petit Rorik se dissimulèrent le plus silencieusement possible au milieu de leurs possessions dans la carriole. Le père son bâton ferré en main murmurait avec Telmae.
Edrik regardait partout nerveusement, fouillant les ombres. Ici était-ce un mouvement ? Et là ce bruit, un signal quelconque d'ennemis inconnus ? Et ce grattement, un animal ou quelque chose de plus sinistre ?
Les paumes moites, il serrait son bâton, le frère de celui du père, la peur au ventre. Ils levèrent le camp, sursautant au moindre grincements de la carrioles ou au moindre renaclement des bêtes, guidées par la bride.

L'attaque vint sans prévenir. Un bruit sourd, un grognement. Le père qui se retourne, la douleur crispant son visage, essayant de dire quelque chose, un objet long et lourd lui perçant la poitrine.
Des cris, des hululements, des hurlements. une lance qui se fiche dans la roue d'un chariot meurtrissant la joue d'Edrik et lui arrachant une moitié d'oreille sans même qu'il s'en rende compte. Son bâton qui lui semble alors bien inutile. Telmae tirant sur une créature immense et large qui s'effondre. Un cri derrière lui et il se retourne a temps pour voir une chose simiesque tirer la mère par les cheveux et lui passer sa lame sur la gorge offerte. Le bruit écoeurant de l'acier raclant l'os, étrangement audible malgré le vacarme ambiant. Les bêtes hennissant, ruant, tirant sur leurs liens pour fuir. La soeur qu'on entraîne dans la nuit, hurlante, Rorik criant à l'aide pendant qu'une créature lui sortait les entrailles du ventre. Un choc sourd et il se retourne contemplant ses mains vide puis observant la chose puante devant lui lever une énorme hache et se figer, hurlante de douleur, deux pouces d'acier lui sortant de la poitrine. Telmae qui le secoue, criants des mots qu'il n'entend pas, puis qui finit par lui envoyer son poing et la garde de sa lame dans le menton le plongeant dans l'inconscience.
La fin du cauchemar.

L'éveil, long et douloureux, il est en selle, attaché pour ne pas tomber, des explosions de douleurs dans le crâne a chaque cahot. Telmae mène le cheval par la bride. Pas de route en vue, il fait jour. Elle voit qu'il est réveillé mais garde le silence. Il ne dit rien non plus. Elle sait, il sait aussi maintenant. Rien a ajouter. Ils continuèrent a avancer, sans un mots.
Le soleil se couche a l'horizon, au loin, les murs de Luskan sont en vus.



La conteuse s'arrête un moment, vidant son verre, souriant a la jeune fille a ses pieds corrigeant un de ses calculs puis après avoir fais signe a l'aubergiste de la resservir elle se prépara a reprendre son récit.


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MessageSujet: Re: contes et histoires du nord.(récit libre)   contes et histoires du nord.(récit libre) EmptyMar 11 Déc - 22:32

Une ruelle sombre envahie de miséreux et de réfugiés. C'est là que vivait Edrik depuis une bonne semaine. Tous les jours, la garde passait pour déplacer les gens et détruire les maigres abris que certains se montaient avec tout et n'importes quoi. Et chaque jours, ils se réinstallaient tous une fois la garde partie. Ou seraient-ils allé autrement ? Désormais c'était leur quartier.
Une fois en ville, Telmae avait glissé une pièce d'or dans la main d'Edrik puis, après avoir récité une courte prière a la déesse Tymora, elle s'était éloignée sans plus de cérémonies. Une vie pour une vie, il comprenait. Et depuis lors, il traînait dans ce nouveau quartier, désoeuvré, un peu désespéré.
L'or n'avait pas fait long feu en tout cas, il tournait et retournait la pièce dans sa main peu après le départ de Telmae quand un homme l'avait bousculé. Le temps qu'il comprenne, l'homme était déjà loin et la pièce envolée.

De temps a autres, des recruteurs de tous horizons passaient, hurlant ce qu'ils avaient a dire, puis repartaient parfois suivit de quelques pauvres hères pensant trouver leur salut ou destins dans l'une ou l'autre de ses corporations. Plus rarement, des compagnies mercenaires envoyaient leurs recruteurs elles aussi et parfois, Edrik était tenté d'y répondre mais en voyant la carrure de deux qui répondaient présent a l'appel, il préférait rester dans son coin a remâcher de sombres pensées.

La ville se préparaient a une guerre, voir même a un siège. Les rares fois ou il partit à la découverte de la ville, il avait pu le remarquer. On se préparait, on s'agitait, on s'armait, on ventait la gloire et l'héroïsme de figure du passé puis on détaillait les guerriers d'aujourd'hui, les comparant, vantant leurs mérites.
Lors de ses escapades, il glanait toutes les informations qu'il pouvait sur ce qu'il passait au dehors. Parfois il réussissait a gagner quelques piécettes ou un bout de pain de la part de fermiers anxieux de savoir ce qu'il passait autour de leur ancien logis.

C'est après une semaine de cette vie misérable qu'il apprit la destruction de la communauté de haie tordue ainsi que de la quasi totalité des communautés fermières bordant Luskan. La coalition voulait montrer qu'elle ne plaisantait pas selon certains. Pour d'autres, c'était une tentatives de provocations, un piège destiné a faire sortir les armées de Luskan au delà de l'enceinte protectrice.
Edrik lui se moquait royalement de ses racontars là. Il pensait ne pas pouvoir souffrir davantage après la perte de sa famille. Il se rendit compte qu'il se trompait lourdement. Il avait entendu les récits de survivants ou des témoins découvrant les lieux ravagés et imaginer la même choses dans le cadre du lieu ou il avait passé toute sa vie lui fit mal. Bien plus qu'il ne l'aurait imaginé.
Désormais il réfléchissait.

Quand un recruteur pour une énième compagnie mercenaire se présenta, il n'hésita plus et se leva pour rejoindre les rangs des futures recrues. On ne lui promettait pas sécurité et bon salaire, on ne lui promettait carnages sanglants et gloire, on lui promettait de l'action pour protéger ce qui pouvait l'être là ou on pouvait avoir besoin d'eux. Il signa.

La compagnie mercenaire avait pour nom les serres noires et était originaire d'Eauprofonde, c'était un petit groupe d'une vingtaine de personnes habitué aux opérations d'escortes ou de gardes du corps. Ils avaient très bonne réputation. Quand l'ultimatum de la coalition était tombé, la compagnie se reposait d'une sanglante aventures ou ils avaient du lutter contre un groupe de voleurs de visages métamorphe qui s'étaient infiltrés dans le convoi sous leur protection.
Soucieuse de ne pas voir fuir des épées monnayables dans l'enceinte de la cité, les autorités de Luskan avait proposé un contrat très juteux a la compagnie. Après une longue hésitation, le chef des serres noires, Trelduk dit "le rugissant" avait finalement accepté. Depuis lors, la compagnie recrutait pour remplacer ses pertes et se préparait a remplir certaines missions spéciales pour le compte de la ville, logeant dans un entrepôt délabré du quartier portuaire.

Edrik contemplait son équipement, on lui avait fournit un pourpoint de cuir cloutés, de lourdes bottes de fourrures dans la doublure desquelles on avait glissés des plaques métalliques, un petit casque rond et un simple mais solide bâton.
Il lui fallut une bonne demi heure pour trouver comment enfiler tout ça. Depuis il attendait avec les autres futures recrues équipées comme lui. Ils devaient passer quelques tests d'aptitudes selon ce qu'avaient bien voulu leurs dire l'homme rougeaud qui avaient prit leurs mesures pour les armures.

Les tests débutèrent, comme on pouvait s'y attendre, par des combats ou plutôt de petits duels, les uns contre les autres. Rapides passes d'armes pour juger leurs aptitudes. Un homme leurs posa ensuite une foules de questions sur leurs connaissances et aptitudes. Certains des autres mercenaires passaient parfois observant depuis l'extérieur de l'aire d'entraînement délimitée par des torches avant de repartir vaquer a leurs occupations.
Le chef de la compagnie vint aussi les étudier, accompagné d'une jeune femme. Edrik aurait bien aimé voir le visage de ce chef qu'il allait servir désormais mais l'homme comme la femme restèrent loin de la lumière laissant le jeune homme sur sa faim.
Après deux heures d'épreuves et une bonne heure d'attente, un homme approcha. Il se présenta comme étant Anton du Noirécus, second de Trelduk, un fier jeune homme de haute stature aux cheveux d'un noir d'encre taillé cours. A son bras, les yeux rouge d'avoir trop pleuré, Telmae, sa fiancé que tous croyaient perdues. A certains, il donna un refus poli. A d'autres leur premier ordre. Edrik salua les deux comme il avait vu certains gardes saluer leurs supérieurs. Puis il partit obéir a son nouveau chef, sans un mot.
Parmi les hommes que la compagnie venait de refuser, il y en avait de plus doué que lui. Que dire ? qu'en penser sinon désormais se montrer digne de la chance offerte ?

Edrik s'entraînait face au maître d'arme et équipementier de la compagnie, chacun, une pique au poing et un large bouclier rond sur l'autre bras tournait sur le carré d'entraînement. Les armes, prévue pour l'entraînement, n'en restait pas moins dangereuse. La preuve en étant s'il le fallait, les nombreuses piqûres qu'avait déjà reçu Edrik, chacune de ses fautes se soldant par une nouvelle blessure de la pointe de la pique de l'instructeur. L'homme ne s'arrêtait jamais de parler, critiquant, conseillant, se montrant parfois blessant ou sarcastique, corrigeant sa prise, sa posture, sa gestuelle, ses mouvements. Jamais le jeune homme n'avait jusque là imaginer que se battre puisse être si compliqué.
Soupirant de dépit, il lança une autre attaque, trop lourde, mal ajustée. Déviant le coup du bouclier, l'instructeur entra dans sa garde et lui colla un magistral coup du poing qui l'envoya au sol sans plus de cérémonies. Des gloussements de rire finirent d'achever le jeune homme qui rouge de honte, resta au sol.
Le maître d'arme le renvoya sur les bords du cercle et un autre homme prit sa place.

Les 4 femmes de la compagnie était là a observer. Les deux éclaireurs, Telmae, distante et réservée qu'il connaissait déjà, Sana, une femme du petit peuple a la peau sombre et aux traits durs ainsi que les deux jumelles, Vère et Linil, deux anciennes esclaves d'un mage sombre que la compagnie avait vaincu quelques années plus tôt et aujourd'hui femmes de Trelduk. Accessoirement, c'étaient aussi d'excellentes archères. Elles saluèrent Edrik qui répondit d'un signe de main, les joues toujours en feu, puis elles reprirent leur examen et commentaires sur les prouesses des hommes.

Un autre homme se présenta sur le carré, puis un autre et un autre, les armes changèrent, et le maître d'armes finit par sortir du carré se contentant de commenter et conseiller les hommes depuis le bord. La demi journée s'acheva et chacun pu a nouveau vaquer a ses occupations.
On avait confié a Edrik le soin tout particulier de s'occuper des bêtes de la compagnie et il ne se lassait pas de bichonner chevaux, mulets et les 3 poules, sorties un jour d'on ne sait ou et adopté depuis lors, qui de temps a autres, le récompensait par quelques oeufs. Il y passait le reste de la journée.

Le soir, a la lueur des torches, s'organisait des tournois internes. Trelduk choisissait une discipline et tous concourrait jusqu'à ce qu'un champion se démarque. C'est lors de ses joutes qu'Edrik en vint a grandement respecter ses chefs et compagnons. Majoritairement, ses joutes nocturnes tournaient autour de devinettes, jeux de réflexions, faisant travailler leurs mémoires ou leur adresse et parfois seulement, des combats armés.
Et pour la plupart, ses hommes et femmes faisaient preuves, aux yeux d'Edrik, de grands talents dans des domaines bien différends de ce que leurs activités journalières pouvaient laisser supposer.
Ainsi, Trelduk, malgré sa carrure de barbare nordique se révélait un maître dans un jeu de réflexion ou l'on déplaçait des pièces représentant des corps d'armées sur un plateau au décor aléatoire avec des cases.

Le tournoi achevé, chacun était libre a nouveau mais nombreux était ceux restant pour la veillé, écoutant histoires et chants jusque tard dans la nuit. Edrik lui, partait rejoindre sa couche ou il tombait pour s'endormir aussitôt, exténué mais heureux. Il venait de se découvrir une nouvelle famille qui même si elle ne remplacerait pas l'ancienne, ouvrait de nouvelles perspectives.


Dernière édition par le Jeu 13 Déc - 19:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: contes et histoires du nord.(récit libre)   contes et histoires du nord.(récit libre) EmptyJeu 13 Déc - 19:28

La moitié de la compagnie avance lentement a travers le sous bois, Telmae et Sana, loin devant, ouvrant la route. Luskan avait cessé toutes patrouilles armée en dehors de ses murs, s'enfermant à double tour et jetant presque la clé en attendant que les choses se résolvent d'elles même. Malgré tout, la ville avait encore besoin d'informations sur ce qu'il pouvait se passer a quelques lieues des murs. Une tâche qui convenait a merveilles a de petites unités de spécialistes, comme les serres noires.
Les voila donc, battant la campagne autour de la ville, patrouillant sans cesse, repérant le passage d'ennemis, leurs camps provisoire ou de plus long terme. Ils s'éloignaient parfois plusieurs jours, poussant bien plus loin qu'ils ne le devraient, éliminant quelques gobelinoïdes de temps a autre. Luskan payait 4 pièces de cuivres par tête et une d'argent pour les géants, c'était toujours un plus au final.

Edrik peine a suivre derrière les autres, sa première patrouille et son premier combat avec ses nouveaux amis. Trelduk étant en ville pour négocier quelques arrangements, c'est Anton qui dirigeait la patrouille. De là ou il était, Edrik ne voyais que le bouclier que son chef portait dans le dos, celui là même qui lui valait son nom. D'une taille peu commune, et presque semblable a un pavois, l'écu géant était d'un noir absolu, un noir d'absence de lumière, indubitablement magique. Lorsqu'Edrik avait posé quelques questions a ce sujet, Telmae lui avait conseillé de ne plus évoquer le sujet.

Le signe, son tour d'avancer avec deux autres, il se dégage du buisson ou il était embusqué rapidement, le plus furtivement possible, un arbre imposant, la bonne distance parcourue, il s'y adosse serrant fermement son arbalète. coup d'oeil plus loin vers l'avant, il surveille, visant de son arme au cas ou un ennemi aurait échappé a la vigilance des éclaireurs, la respiration haletante.
Le second groupe progresse plus lentement sur la gauche, le premier, celui d'Anton leur passe devant allant s'embusquer plus loin. Une pause. Il reprend son souffle, ses peaux et cuirs lui collant désagréablement au corps.
Telmae qui approche d'Anton pour lui murmurer son rapport, Sana invisible, sans doute toujours prêt du camp gobelin a observer. Ils avaient pistés une patrouille de gobelins jusqu'à un de leur camps provisoires depuis lequel ils menaient des raids sur la région alentour. Ce groupe là était d'une centaine d'individus. 19 étaient déjà tombés dans des embuscades plus tôt en journée. L'objectif tel que l'avait définis Anton était de détruire le camp et d'abattre le chef et ses lieutenants pour désorganiser ce groupe et le faire fuir vers leur camp principal aux alentour de Luskan jusque là, toujours pas repéré.
Anton qui attire l'attention de tous avant de donner ses ordres par des gestes précis des bras et des mains. Plissant les yeux, Edrik essaye de suivre. Telmae qui disparaît a nouveau, son arc en main. Puis tous s'ébranlent, avançant par groupes se protégeant les uns les autres. Ils passent devant deux corps de sentinelles gobelinoïdes, trois corps,non 4, égorgés, signé Sana.
Des bruits d'activités devant, ils ralentissent l'allure, avançant pas à pas le plus silencieusement possible. Edrik rejoint le mage, Snelz, a lui de le protéger en cas de problèmes.

Le camp ennemie est bientôt en vue, en contrebas, le long d'un petit ruisseau, de vulgaires abris de peaux grossières jetées n'importe comment. des gobelins partout, vaquant a leurs occupations. Les mercenaires se préparent, transmettant les dernières directives d'Anton par gestes. Puis vint le signal, donné par Snelz lorsqu'une boule de feu éclate au beau milieu du camp gobelin, suivit d'une volée de flèches et carreaux d'arbalètes. Les monstres tombent, hurlant, courant partout paniqués. Une autre boule de feu incendie une autre partie du camp. Des cris dominant le vacarme, un gobelin agitant les bras et pointant les arbres d'où viennent l'attaquent. Une flèche le réduit au silence, il s'effondre. Un autre plus loin, frappant ses congénères, leur faisant brandir leurs armes et les poussant au combat. Une boule de feu vole vers lui, puis explose. Les monstres se débandèrent, fuyant leur camp, en pleine déroute. Un mur de flamme s'éleva au beau milieu d'un groupe de fuyards pendant qu'une autre volés de flèches abattaient les plus lents. se dispersant aux 4 vents, les gobelins redoublèrent de férocités, se frappant les uns les autres, fidèle a leur maxime ancestrale de laisser un plus lent que soi derrière pour augmenter ses propres chances de fuite.
Quelques autres tirs de leurs armes de jets et le groupe de mercenaires quitte les sous bois pour pénétrer dans le camp gobelins, achevant les blessés, récupérant ce qui pouvait l'être.
de Telmae et Sana, nulles traces, elles étaient déjà derrière les gobelins, harcelant leurs arrière quelques heures puis suivant leurs pistes par la suite.
Une quarantaine de monstres venait de tomber.


Malgré la réussite complète de la manoeuvre et un rapport détaillé aux autorités de Luskan, l'histoire ne fit pas de vagues et on enjoignit les mercenaires a garder le silence sur tout ceci. Des choses devaient se préparer en haut lieu,
En ville, on ne parlait presque plus que des armées de la coalition allant et venant a leur guise, pillant sur leur chemin tout ce qu'ils pouvaient emporter, détruisant le reste. Certains racontaient d'étranges histoires au sujet de cristaux de commandement que le chef ennemi utiliserait pour contrôler ses généraux. D'autres pensaient a retourner ce pouvoir contre la horde ennemis et si en théorie cela semblait possible et judicieux, en pratique, jusque là, personne n'avait pu mettre la main sur l'un de ses cristaux.
On parlait aussi du conflit de plus en plus animé entre l'alliance du sud et les forces du nord qui malgré la présence de troupes armées de la coalition n'avait pas cessé.
Forte de leur victoire dans le sud contre la horde de la coalition, des troupes de l'alliance faisait désormais route vers la passe d'hundelstone dans l'épine dorsale du monde pour bloquer la route du sud aux forces nordiques.

Une autre mission pour les mercenaires des serres noires, s'emparer du cristal du chef du camp qu'ils avaient découverts quelques jour plus tôt. Cela faisait trois jours que l'unité au grand complet voyageais vers le nord est, évitant les routes autrefois commerciales mais aujourd'hui a l'abandon. Il fuyait. L'ennemi était au fait de leur présence. Malgré leurs vigilance, ils n'avaient pu éviter l'affrontement avec deux patrouilles ennemis, Snelz était blessé, une immense créature, l'un de ses géants du grand nord, faisait partie de la seconde patrouille et contre toute attente, maniait une magie dévastatrice. Snelz en avait fait les frais avant qu'Edrik ne contemple enfin le pouvoir du Noirécus d'Anton.
Alors que Snelz subissait les assauts magiques du géant, perdant pied, Anton s'était jeté entre les deux adversaire, bouclier en avant, interceptant une vague de rayons. L'écu avait absorbé l'attaque puis la suivante et la troisième. De dépit, le géant en avait appelé aux forces de la nature, conjurant une tempête. Surplombant le corps du mage, Anton leva son bouclier. La foudre tomba, une fois, deux fois, trois, l'écu absorbant chacune des attaques, puis il se mit soudain a luire, une lumière aveuglante d'un bleu blanc intense et des arcs d'énergie magique pure commencèrent a s'en échapper. Anton l'orienta, ciblant le géant qui se retrouvé bientôt submergé par une avalanche de rayons magiques. A la fin du combat, il ne restait plus que géant d'une botte contenant un pied carbonisé et un tas de cendres se dispersant déjà aux quatre vents,

Depuis lors, la compagnie fuyait vers le nord est. Sans soutien magique, aucune attaque du camp n'était envisageable. Linil partageait aussi le brancard du mage, une lance orque lui avait traversé la jambe a la dernière escarmouche, et Anton, même s'il pouvait encore marcher souffrait de graves brûlures sur les mains et les bras. Toutes leurs potions de guérisons était déjà vide et cela n'avait pas suffit a guérir tout le monde efficacement. Alors ils fuyaient, Telmae et Sana patrouillaient sans cesse autour du groupe en mouvement, se relayant la nuit lorsque la compagnie montait le camp pour quelques heures, pour se reposer a tour de rôle, en avant en arrière, sur les flancs, repérant le terrain, effaçant leurs traces. Tous accusaient la fatigues, mais elles deux plus encore que les autres.

Une autre journée de fuite éperdue. Tôt dans la matinée, un groupe d'orques et de gobelours leurs avaient tendus une embuscade dans un bois peu profond. Trois hommes étaient tombés aussitôt, criblés de projectiles, deux autres s'effondrèrent peu après sous l'assaut des monstres, La surprise passée, les mercenaires défendirent chèrement leur peau, repoussant les monstres pas à pas, Trelduk en tête fauchant les créatures de son énorme hache. Resté près des civières, Vère, Edrik et deux hommes hommes tiraient dans la mêlée a la moindre ouverture pendant que Linil s'acharnait sur une arbalète pestant sur sa jambe blessée.
Les monstres lâchèrent du terrain puis finirent par prendre la fuite.
Un peu plus loin, les mercenaires découvrirent le corps de Sana, pendu nu a une branche basse par les pieds, a moitié écorché, éventré.
Reprenant la route, ils laissèrent derrière eux les sept corps de leurs compagnons morts. Le triple de monstres étaient tombés, maigre consolation.
Le soleil disparaissait a l'horizon qu'ils arrivèrent en vu des terres de Mirabar.
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