Alors que les feux des âtres dans les auberges du Nord réchauffaient l'atmosphère de ces lieux... une scène se répétait soir après soir dans chacune desdites auberge, racontée et rapportée par ceux qui l'ont vu de la même façons ou presque
Dans un fauteuil, face à la cheminée ardente; un barde, aux airs d'Arlequin, visage maquillé tout de blanc, aux cheveux verts et aux lèvres rouges presque noire contait aux enfants ou aux vieillards... mais aussi aux adultes qui tendaient l'oreille de loin.
Les lèvres en sourire malicieux contaient la légende suivante...
L'on raconte que dans le Nord, vivaient les terribles bainites... non pas que le nord fut lieu des gens les plus bienfaisants, mais que ceux-ci étaient particulièrement horribles, vicieux, hargneux, impitoyables, sans pitiés, sans fois ni lois... l'on n'avait suffisament de mots pour définir l'horreur qu'inspirait les suivants du "Seigneur noir".
Ces hommes, si l'on peut qualifier ces humanoïdes quasi-démoniaques ainsi, sont selons beaucoup à l'origine de la grandeur de Lorgol... mais chassés par les Lorgolites, ils devinrent tyrans à Targol.
Après de nombreuses aventures, ces gens s'en prirent au Nord... après une bataille qui chassa le culte du dragon d'Undelstone ils s'en prirent aux dirigeants de Lorgol... et tuèrent le chancelier Abel de Montargent notament...
Puis de nuit, alors que les dirigeants des cités et leurs généraux se réunissaient en Lorgol pour décider de la suite des évènements, attaquèrent le village de Bremen en pleine nuit, ravageant les cultures, abbattant le bétail ou le brulant vivant, ainsi que la milice, les femmes et petits enfants encore viants. Ils prirent en otage la douce Mailys, seule conseillère du Bremen à être resté sur place et la ramenère dans leur sombre cache.
Alors... quel ne furent pas la colère qui envahit les généraux qui étaient en lorgol lorsqu'ils apprirent le forfait de leurs ennemis ! Le lendemain les généraux du Bremen se réunirent et partirent immédiatement pour reprendre leur fief et en expulser tout ce qui pouvait ressembler à ces affreux fiélons.
Le hasard... divin, sans nul doute, mis leurs ennemis par hasard sur leur chemin à quelques pas de Lorgol dont ils partaient...
Une bataille qui marqua l'histoire commençait alors...
Les Bainites fort de leur force brute et de leur magie démoniaque furent incroyablement dévastateur... mais... les dieux sont de fascécieux personnages et ont permis à un illustre gnome à l'air tout à fait innofensif de retourner en Lorgol pour sonner l'alerte... et rapidement les renforts arrivèrent...
Le combat faisait rage... et c'est dans ce chaos que le Patriarche Ethan de Mortevallé, connu pour sa hargne au combat et sa puissance maléfique, mourrut par le fil de l'épée après avoir neutralisé de nombreux adversaires... puis ses autres généraux le suivirent, acculés sous le nombre et la qualité de leurs ennemis... les bainites finirent par périrent... ce jour là "la main noire" perdit la majorité de ses meilleus fidèles reconnus en leur temps... il semblerait.
"Hihi, amusante histoire n'est-ce pas ? Les vilains meurrent tué par les moins vilains animés par une juste revanche quasi Hoaresque... "
Cependant, le sage ne disait-il pas que tant que la tête du vers était dans le corps, le vers peut devenir plus fort ?
De plus, qu'adviendrait-il de la pauvre otage dans la bataille capturée ? Targos et Lorgol se verront-elles en guerre pour nettoyer le passé ? Ou les enfants du Seigneur des ténèbres disparaitront après cette bataille ?
"Une bataille n'étant pas la guerre, l'avenir le dira mes chers compagnons..." Déclarait pour conclure le barde aux aspect mystérieux, avant de replier ses clicks et ses clacks et de disparaitre à nouveau sur les sentiers en ne laissant derrière lui que les notes d'une musique lointaine et le récit de son récit qui sera détourné, dénaturé et abusé par ceux qui l'auront ici rapporté.