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BESHABALa pucelle de l'infortune, dame destinée Statut : Déesse intermédiaire
Symbole : Bois de cerf noir sur fond triangulaire rouge
Plan natif : 13éme niveau/Butte Sanglante
Supérieur : Aucun
Alliés : Aucun
Ennemis : Shaundakul, Tymora
Alignement : Chaotique mauvais
Attribution : Bêtises, malchances, mauvaise fortune, accidents
Adorateurs : Assassins, auspiciens, individus capricieux, joueurs, roublards, sadiques
Alignement des prêtres: CN, NM, CM
Domaines: Chance, Chaos, Destin, Duperie, Mal
Domaines NWN : Duperie, Mal
Arme de prédilection : Fouet
Le culte de Beshaba est très étendu et varié dans les Royaumes. Les fidèles préfèrent rester discrets, même dans les villes qui prêchent la tolérance et celles qui supportent activement les religions maléfiques. En règle générale, si Tymora est vénérée quelque part, Beshaba n'est pas loin. On trouvé généralement ses prêtres et disciples partout où l'ont prédit des catastrophes et où l'on ourdit des complots.
Le clergé de la vierge de l'Infortune est exclusivement humain et, comme l'on pouvait s'y attendre, dominé par des individus malveillants. Il est à noter que l'Eglise est dirigée par les prêtresses, qui se vouent une guerre sans merci pour imposer leur suprématie. Les hommes sont souvent confinés au rang de prêtres inférieurs ou de Doigts Noirs (les assassins de Beshaba). En haute sphère, Notre-Dame de la désunion est exclusivement représentée par des femmes.
Par ordre d'importance, les titres utilisés par le clergé sont :
Dans l’ordre hiérarchique ascendant, les titres utilisés généralement dans l’Eglise sont les suivant !
- Frère/Sœur Déconcerté
- Infortuné
- Doigt de Peur
- Main de Différent
- Haute Main du Différent
- Main de Tristesse
- Haute Main de Tristesse
- Main d’Horreur
- Haute Main d’Horreur
- Main de Désespoir
- Haute Main de Désespoir
- Maîtresse de la Crainte
- Ongle de la Dame.
- Porte poisse
RésuméBeshaba est une déesse bien plus crainte que vénérée, car elle est méchante, mesquine et malicieuse. La Pucelle de l’Infortune cède à des comportements aléatoires et à des crises de jalousie quant à sa sœur, car elle exige qu’on la vénère autant (même si cela est peu sincère) que Tymora. Bien qu’une simple allusion à Beshaba glace le sang de la plupart des gens, elle est toujours bienvenue et invitée lors d’allocutions et de cérémonies officielles (comme les mariages et les couronnements), d’épreuves sportives ou encore du baptême des enfants. Quand on ne l’invite pas, elle s’offusque et frappe de malchance éternelle ceux qui l’ont mise au ban.
Le culte de Beshaba s’exerce dans la terreur et la mission de ses prêtres consiste à semer la peur, en commençant par aborder la puissance et la méchanceté de la déesse, puis en apprenant à tous comment lui adresser des offrandes et rejoindre son clergé s’ils souhaitent être protégés contre toutes les infortunes. Au passage, les prêtres n’omettent pas de transmettre leur goût de la cruauté et du sadisme. Ils aiment agir dans le mystère pour faire en sorte que les petites gens les servent, en leur donnant le couvert et le gîte, mais également en leur offrant des armes pour combattre leurs rivaux et les ennemis de l’Église.
Les prêtres de Beshaba prient pour obtenir leurs sorts à minuit. Juste après, ils doivent faire une offrande à la Dame en mettant le feu à de l’eau-de-vie, du vin ou quelque autre alcool, tout en murmurant son nom et en plongeant la pointe d’un andouiller noir dans la mixture. Le fait de se brûler légèrement le doigt au passage est particulièrement bien vu. Les fidèles de Beshaba observent la Longue nuit et la Rencontre des boucliers en se livrant à des actes de destruction et d’obscénité. Pour le reste, ils ne tiennent pas compte du calendrier et organisent des cérémonies spéciales lorsqu’un prêtre de marque disparaît ou lorsque l’un des leurs prend du galon. La première cérémonie, appelée le Passage, constitue un moment rare de dignité et de piété. Le cadavre du défunt est déposé dans une rivière, entouré de bougies flottantes. Lors de la cérémonie, il est transformé en mort-vivant et téléporté en un lieu de Faerûn déterminé au hasard, où il cause de grands dégâts. La cérémonie de l’ascension, appelée le Marquage, inclut des percussions, des danses exécutées au-dessus des flammes et des tatouages ou marquages au fer rouge. Il est interdit d’user de sorts et de potions pour limiter la douleur.
De nombreux prêtres se multiclassent en assassins ou en roublards.Histoire/relationsBeshaba fut créée lorsque Tyché, l’ancienne déesse de la chance, se divisa en deux entités durant le Cataclysme de l’Aube, formant ainsi ses deux filles Beshaba et Tymora. On dit que Beshaba eut la beauté et Tymora l’amour, d’autant que les hommes qui croisent le regard de la Pucelle de l’Infortune deviennent fous ou sont obligés d’exécuter ses moindres caprices. Le regard de Beshaba inspire aux femmes sa folie. Elle a repoussé les avances récentes de Talos, voyant en elles une tentative visant a s’emparer de ses attributions. Elle n’a pas véritablement d’allié, mais elle se consacre pleinement à l’anéantissement de Dame Chance. Elle aime également jouer avec Shaundakul et se faire passer pour ce dernier en Anauroch, tout en jouant des tours pendables et malicieux (comme assécher les oasis, aveugler les gens et égarer les voyageurs).
DogmesLes préceptes de Beshaba sont l’antithèse de ceux de Tymora. Tout le monde peut avoir un accident et ce n’est qu’en vénérant Beshaba que l’on peut éventuellement éviter certains aléas du destin. Une trop grande chance ne peut qu’avoir des répercussions négatives. Pour ramener l’équilibre, il faut donc harceler les chanceux. Quoi qu’il advienne, les choses ne peuvent qu’empirer.
La mission des novices de Beshaba est simplement de la prier et de la craindre. Tout son clergé doit étendre a travers Féerûn le message consistant à obéir a Beshaba et lui faire des offrandes pour l’apaiser. Si elle n’est pas apaisée, tous goûteront a la malédiction : « Beshaba y pourvoit ! » (sous entendu, Beshaba pourvoit au malheur). Son clergé se doit de pousser les autres à la prier, ainsi ils seront épargnés du manque de chance qu’elle peut apporter. Ils ne doivent pas mentir a quelqu’un sur la manière dont on doit prier Beshaba, sous peine d’être poursuivis par l’infortune pour le reste de leur vie.
Activités quotidiennes On rends hommage à Beshaba par crainte et ses prêtres ont pour mission de propager cet état d'esprit en détaillant ses pouvoirs et sa méchanceté. Par la suite, ils doivent expliquer comment faire des offrandes à la déesse ou rejoindre son clergé pour ne pas être victime de la malchance qu'elle sème à tout vent. Au passage, les fidèles satisfont au maximum leur sadisme et leur cruauté. Ils aiment manipuler les gens simplets et les forcer à les servir.
Beshaba est priée grâce a la peur, et c’est le rôle de son clergé d’étendre cette peur en commençant à parler du pouvoir de Beshaba, et informe le monde de la manière dont on doit lui faire des offrandes, ou comment joindre le clergé si ils préfèrent être protégés contre tous les malheurs. Les membres de son clergé font bien attention a toujours ponctuer leur vie d’un peu de cruauté ou de sadisme. Ils aiment agir mystérieusement et manipuler les gens du commun, en leur offrant de la nourriture, des objets précieux… Voir en les aidant contre leurs ennemis au sein des clergés adverses… Voire au sein de leur propre clergé.
Entre autre activité, le culte de Beshaba organise des messes noires en forêt qui sont souvent prétexte aux orgies et à la consommation de drogues psychédéliques. Ces fêtes sont un moyen d'attirer a eux une franges de la populations attirer par ce genre de débauche, des individus qui n'ont rien a perdre et qui sont plus facilement manipulable et a qui ont plus facilement faire accepter le dogme de la fatalité propre a la pucelle de l'infortune.
Festivités et cérémonies Beshaba est vénérée par son clergé, mais aussi par ceux qui croient en son pouvoir et qui souhaitent uniquement l'apaiser.
Pour se faire, il faut lui offrir un objet de valeur, que l'on doit brûler, sans le lâcher avant qu'il au moins partiellement consumé. Il faut prononcer le nom de la déesse au cours du rituel, puis se jeter à genoux et la prier dés que la cérémonie s'achève. On prétend que Beshaba est moins malveillante à l'égard de ceux qui tiennent l'objet en main suffisamment longtemps pour que les flammes leur brûlent les doigts.
Pour leur part, les prêtres doivent faire au moins une offrande quotidienne à la Dame, en mettant le feu à du cognac, du vin ou tout autre alcool et en prononçant le nom de Beshaba. Menu d'un bois de cerf peint en noir, ils trempent en suite un andouiller dans le liquide enflamme avant de se mettre à prier. La nuit, ils doivent recommencer, mais en extérieur. Un prêtre retenu contre sa volonté doit faire tout son possible pour prier au moins une fois par jour, à la nuit tombée. L'offrande nocturne permet généralement de demander conseil à Beshaba et il n'est pas rare qu'elle y réponde par le biais de visions cauchemardesques.
Les prêtres ont des tendances pyromanes, la malchance de personne brûlée ou de bâtiment en feu n'est t'elle pas un coup du destin...
Les fidèles de Beshaba marquent le solstice d’été et la Rencontre-des-Boucliers en multipliant les ravages afin de bien rappeler que leur maîtresse est la Vierge de l'Infortune. Ces deux dates exceptées, ils ne tiennent aucun compte du calendrier en n'accomplissent des cérémonies sortant de l'ordinaire qu'à l'occasion de la mort des membres éminents du clergé ou de l'ascension d'une prêtresse au rang supérieur.
La cérémonie funéraire est connue sous le nom de
Passage. C’est un moment où les fidèles se retrouvent dans la dignité et la piété. Le corps du défunt est livré à la rivière en compagnie de bougies flottantes, au cours d’une cérémonie dont les sorts doivent le transformer en mort-vivant puis le téléporter au hasard afin qu’il puisse continuer de semer le chaos dans les Royaumes. Les prêtres supérieurs utilisent alors leurs objets et leurs sorts de détection pour constater les ravages causés par leur ancien collègue.
Le rite d’ascension au sein du culte porte le nom de
Tatouage. Alors que retentissent les roulements de tambour et que l’on danse en sautant au-dessus des flammes, la prêtresse est tatouée ou marquée au fer rouge. Elle doit résister à la douleur sans se faire aider d’aucun sort ni d’aucune potion.
TenuesLes prêtresses de Beshaba portent une robe violette, pourpre et noire. Elles sont marquées au niveau du cou-de-pied et de la cuisse. La première marque est celle de Beshaba (les bois de cerf) tandis que l’autre annonce son rang, mais de manière si complexe que seuls els initiés parviennent à la déchiffrer. Toutes deux sont couvertes par les vêtements de la prêtresse lorsque cette dernière ne se trouve pas sur un lieu de culte. Les prêtresses portent des robes ou armure noirs et rouges mat avec des touches de tissu blanc, il n'est pas rare de voir des décorations en os, des casques pourvus de cornes et autre décorations tribales telle des tatouages au fer rouge.
Pour leur part, les prêtres sont vêtus de rouge. Ils arborent la marque de la déesse sur la joue et il n’est possible de la cacher qu’en portant un masque, à moins de se salir sciemment ou de laisser pousser ses cheveux et de ne pas les nouer. Lorsqu’ils conduisent une cérémonie, les prêtres revêtent des jambières noires et une tunique de même couleur, frappée du symbole de Beshaba au niveau de la poitrine.
Lorsqu’ils voyagent, agissent en secret ou partent à l’aventure, les Beshabes s’habillent de manière pratique, en fonction du lieu où ils se trouvent et des dangers qu’ils s’attendent à devoir affronter.
Ordres affiliés
- Les Doigts Noirs sont un ordre d'assassin constitués de clerc mâle, assassin, voleurs et guerriers