[pretre ] [race exotique]Heli

Citation :

Nom du compte joueur forum : FranHoiss

Nom du compte joueur module : FranHoiss

Nom du perso : Heli

Race : Genasi du feu

Age : 15

Alignement : loyal bon

Religion : Sunie

Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : prêtre 5 (prêtre 20 minimum, ensuite, certainement paladin)

Domaines : Bien, Protection

Trait de Caractère : Heli garde le sourire le plus souvent possible. Elle est optimiste et croit que toute créature, même la plus vile qui soit, possède une part de lumière qui peut engloutir sa part sombre. La méchanceté et la violence pure l’intriguent plus qu’elles ne la révoltent. Heli tente de ne jamais se mettre en colère.

Description physique : Cette jeune personne qui se présente devant vous a sans aucun doute des ancêtres extérieurs. Sa peau est sombre et légèrement luisante et ses cheveux ondulent comme des flammes.
Ses traits sont fins et respirent la beauté. Un médaillon à son cou représente un visage de femme aux cheveux rouges.
Lorsque vous croisez son regard, vous sentez une chaleur étrange envahir le fond de votre poitrine.


Langues parlées : Commun, Alzhedo, Igneuse

Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 12
CON : 10
INT : 14
SAG : 16
CHA : 14

Les Efrits régnèrent sur une partie du Calimshan pendant plus de deux millénaires. La marque de leur passage dans l’histoire peut se retrouver dans le sang de certains habitants de Faérun. Le ciel a voulu que ce sang coule dans mes veines.
Je me nomme Heli DerMakassia et ceci est mon histoire.


Il est un peu discordant de dire que tout as commencé le jour de ma naissance, Disons que tout a commencé lorsque mes parents ont décidé d’abandonner leur fille dans un recoin du désert Calim, au milieu d’un campement de nomades.
Je ne devais guère ressembler a grand-chose d’autre qu’à un bébé recouvert de suif avec quelques mèches de cheveux ondulantes comme des flammes, donc tout pour être reposée avec soin sur le sable comme si je n’avais jamais été trouvée. Mais par chance, l’un des nomades eu la présence d’esprit de me poser devant le temple le plus proche afin que j’aie plus de chance de survivre.

Mon enfance s’est donc déroulée dans un temple hétéroclite qui accueillait en son sein de nombreux enfants qui n’étaient les fils de personne, sinon des dieux qui avaient dirigés leurs pas jusqu’ici. D’ailleurs les prêtres qui s’occupaient de notre éducation ne manquaient pas de nous le répéter chaque jour, nous berçant d’idéologies toutes faites sur ces divinités qui veillaient sur nous. On nous parla plus particulièrement de Lathandre, la divinité principale vénérée dans ce temple, mais aussi de certains autres qui etaient représentés par d'autres residents ; on pouvais trouver des prêtres de Chauntéa, de Séluné, de Tyr, et un très grand nombre de Tymora, Il y avait même une petite chapelle dédiée a Sunie, même si il n'y avait aucun prêtre la représentant. Mais entre quelques séances de sermons, nous avions une instruction élémentaire de bon aloi.

Dans ces conditions, on apprend à vivre avec ses différences et avec celles des autres. Nombreux étaient les orphelins présentant des signes montrant leur affiliation a certaines communautés peut appréciées. Mais cela ne m’empêchait pas de me sentir a part, étant donné que j’était la seule descendant de natifs du feu, et dès qu’il y avait une tapisserie brûlée, c’est moi que l’on regardait d’un air accusateur.
Durant ces années passées dans le Temple, j’ai essayé de sélectionner certains préceptes que les prêtres voulaient nous apprendre. Aider son prochain, savoir pardonner, faire preuve de compassion… J'ai eu le reflexe de petite fille de prier avec ferveur pour Sunie pour qu'elle m'aide a trouver la force de proteger ceux que j'aimais. Mais dans les dernières années, j’ai bien remarqué que dans le cœur des vivants habitaient d’autres préceptes plus noirs et moins utopiques que ceux que je m’efforçais de défendre.

Par exemple, hors de la surveillance des prêtres, on constatait que les enfants les plus âgés se servaient des plus jeunes pour assouvir leurs désirs de supériorité. Nous donnions alors nos rations et les laissions couvrir nos parchemins d’encre de crainte de subir un mauvais quart d’heure. Et nous priions dans nos lits dans l’espoir que l’injustice cesse.
Mais un jour, croyant que les prières ne servaient qu’à soulager nos peurs, et ignorant pourquoi j’allais faire la différence, je me suis interposée entre un gamin et la bande de brutes. La gifle que je reçu et les commentaires qui suivirent auraient pu me faire pleurer, mais il ne firent que me mettre en colère.

La température se mit doucement à s’élever, et mes yeux à briller d’une lueur mauvaise. Ces symptômes m’étaient habituels lorsque je me sentais mal. Contrairement aux apparences, j’ai eu plus peur qu’eux lorsque des flammes colorées se mirent à m’entourer, à recouvrir ma tunique et un disque éthéré apparu entre moi et mes assaillants.
J’eu peur de la réaction des prêtres, mais en fait, ils furent estomaqués de se rendre compte que mes prières que je sanglotais pour être protégée de ces brutes avaient porté leurs fruits.



Je venais d’avoir 9 ans, et ma formation de prêtre commença. J'eus toute la place nécessaire pour prier dans la chapelle vide de Sunie, mais hélas, aucun vrai prêtre de Sunie ne vint m'aider dans ma formation. C'est sans doute pour cela que mes visions sur le culte de Sunie ont de grandes différences vis a vis de certains de mes collègues.
A partir du début de mon apprentissage, j'ai essayer de controler ma colère. Je ne supporte pas la personne que je deviens lorsque mon sang s'echauffe et que je ne me contrôle plus. D'un certain coté, j'ai réussi a calmer ces pulsions, mais d'un autres, chercher a tout prix a me controler m'a causé beaucoup de soucis par la suite et m'a valu une reputation d'apathique toujours sur la défensive. Ce qui ne faisait qu'atiser le feu qui dort.


Peu après mes 14 ans, suite à mes résultats encourageants à la maîtrise de la magie divine, je fus assignée dans un temple plus adapté situé à la porte de Baldur. Entendez par la, un temple qui accepte une Genasi sans sourcilier.
Pour s’y rendre, je devais aller a PortCalim afin d’emprunter un portail me permettant de rejoindre les Contrées du Mitan Occidental sans passer plusieurs mois en mer. Malheureusement, ma faible expérience du monde extérieur me porta préjudice. En arrivant à PortCalim, je suis tombé directement sur un marché des esclaves, présentant de pauvres hères enchaînés, exposés aux regards de nobles richement vêtus, se disputant les moins miséreux. Croiser le regard de ces gens me saisi le cœur, et je ne puis m’empêcher de réagir.
La garde réagit rapidement, et avant d’avoir pu m’expliquer ils voulurent m’exécuter sur place pour trouble à l’ordre public. Visiblement, les sang-mêlé n’avaient pas forcement droit au même cursus judiciaire que d’autres. C’est alors qu’un des marchands glissa une bourse vers les gardes en leur susurrant que l’affront serrait lavé si il pouvait disposer de moi comme bon il lui semblait. Je rejoignis donc à mon grand regret un groupe d’esclaves et fut enfermée a fond de cale dans un bateau en partance vers je ne savais quelle contrée.



Je suis restée enfermée avec mes compagnons d’infortune pendant seulement quelques jours. Une révolte éclata facilement étant donné que quelques esclaves qui présentaient des pouvoirs magiques n’avaient pas été suffisamment entravés. Nous avons pu prendre le contrôle du navire très rapidement sans trop de résistance grâce à plusieurs créatures convoquées montrant une grande efficacité.
J’ai pu obtenir de mes compagnons la grâce de nos geôliers que nous avons eu le loisir de déposer près du rivage avant de reprendre la mer vers une ville libre. Au milieu des navires marchands de l’Amn, nous avons pu passer inaperçu en accostant à Athkatla. A partir de ce point, grâce à quelque menue monnaie obtenue dans les coffres de nos ravisseurs, j’ai pu trouver un autre navire me permettant de rejoindre La porte de Baldur au plus vite. Ce mode de transport était le seul disponible selon les moyens dont je disposais.

Il s’écoula plus de 6 mois entre ma mésaventure à PortCalim et mon arrivée à La Porte de Baldur. Et une surprise de taille m’attendait…

Le comité d’accueil n’était pas celui que j’attendais. Lorsque je me suis présentée au temple de Sunie, plusieurs gardes me sommèrent de les suivre jusqu’à la caserne. L’homme qui avait réclamé ma vie à PortCalim avait visiblement eu des renseignements sur mon affectation et avait également en sa possession des documents attestant que je lui appartenais. Les Balduriens étaient des défenseurs de la liberté, mais également respectueux des lois et visiblement rien ne pouvait contrer ses injonctions. De plus, cet homme avait l’air très riche et suffisamment influent pour faire accélérer l’administration locale. Une fois de plus, je me retrouvais enfermée, dans le cachot de la caserne, dans l’attente que les concernées me conduisent vers mon « propriétaire »…

Mais la destinée m’offra une nouvelle échappatoire, et au milieu de la nuit précédant mon départ, un groupe d’encapuchonnés me tira hors de ma cellule et m’emmena vers le port avec discretion. Sur place, un prêtre de Sunie me fit embarquer sur un navire en partance vers le Nord.
Les prêtre avaient été mis au courant de ma mésaventure lorsque des Habitants du Calimshan débarquèrent par le portail à ma place en présentant des papiers inquiétants. Et par respect envers ceux qui m’avaient assignés à la Porte de Baldur, ils désirèrent m’épargner un sort funeste.
Il me confia un receuil sur les valeurs de Sunie, sur son histoire, et sur l'histoire de nombreux prêtres et prêtresses avant de me faire embarquer.

Et je m’éloignais des côtes en me demandant ce qui allait m’attendre.

Durant mon voyage, j'ai pu prendre connaissance d'informations sur le culte de Sunie. Beaucoup de données étaient juste des points de vue de certains prêtres et parlaient un peu trop de vanité a mon goût, surtout que je n'avais jamais prié Sunie dans ce sens.
Même si le receuil m'avait appris beaucoup de choses, j'ai préféré gardé les valeurs pour lequels je priais Sunie : défendre les faibles, ne regarder que le coeur des gens et avant tout, respecter la vie.



Mon voyage se termina à Luskan, mais je ne me doutais pas que cette aventure ne faisait que commencer.

au cimetiére