- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Beerman
Nom du compte joueur module : Funk-Boy
Nom du perso : Harman Lutzen
Race : Humain
Sous race : Originaire des Vaux
Age : 35 ans
Alignement : Chaotique bon
Religion : Tempus
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Prêtre 10/ Prêtre de Guerre 10/Guerrier 5
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Hache d’Arme / Guerre et Force / Surement Evocation, p’tet Invocation aussi.
Langues : Commun, Celeste.
Familier/Compagnon animal : /
Ennemis jurés : /
Trait de Caractère : Harman est très calme, posé. Il ne parle pas beaucoup aux inconnus, mais il respecte beaucoup les liens de l’amitié, ou les rapports fraternels entre guerriers. Considérant son idéal comme capital, il tentera de le défendre à tout prix.
Description physique : Assez grand et musclé, c’est un « vieux » loup de guerre marqué par les nombreuses batailles effectuées à l’Abbaye de l’épée. Son crane est dépourvu de cheveux. Ses yeux sont d’un noir profond. Il porte toujours à sa ceinture sa hache d’arme, ainsi qu’un symbole de Tempus.
Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 10
CON : 12
INT : 12
SAG : 15
CHA : 14
Pour comprendre ce que je suis, il faut expliquer les événements qui se produisirent avant ma naissance. Valbalafre était à l’époque un val prospère des Vaux, et puissant, tellement puissant que le seigneur de l’époque, Lashan Aumersair, lança une campagne en 1356 ayant pour but d’unifier tous les Vaux sous une seule bannière. Il réussit à conquérir Valherse, Valplume et Valbataille, mais l’alliance de Valombre et de Valbrume mis fin à ses projets. Depuis, Valbalafre est occupé par des forces diverses : les bainites du Château Zhentil, les mages de Thay, les forces de Sembie et de Cormyr.
Mes premiers parents étaient des dignitaires religieux Illmatérites, je ne sais que cela d’eux, et lorsque les volontés guerrières de Lashan Aumersair arrivèrent à leurs oreilles, ils tentèrent de jouer de leur pouvoir imaginaire pour tenter d’arrêter la guerre, et ils ne réussirent pas. Je suis née en 1963, et Valbalafre venait de se faire débouter par Valombre et Valbrume. J’allais pouvoir admirer la débandade durant mes tendres premières années.
Mes parents, quand lors de l’arrivé des envahisseurs du Château Zhentil, eurent la présence d’esprit de me confier à ma seconde famille, une famille de marchands locaux assez riches, j’avais alors 3 ans, ce sont eux qui me permirent de faire mes classes, ainsi qu’apprendre les lettres. Quoi qu’il en soit, cette action m’évita une mort plus que probable… Mes premiers parents n’eurent pas la même chance. Les forces bainites restèrent donc sur mes terres natales pendant 15 ans, jusqu’au jour où le Château Zhentil dû les révoquer.
Pendant 15 ans, donc, je pu observer allègrement les méthodes bainites pour contrôler la région. Ma bourgade avait été prise rapidement, sans une grande résistance selon les témoignages que je pus recueillir à l’époque, ce n’était pas le cas par exemple d’une autre bourgade, Nifrael. J’avais alors 14 ans, et je pus voir de mes propres yeux les affres de la guerre, de la guerre sale. Les forces bainites pour prendre le contrôle de la ville avait assiégé le village, leur coupant les vivres. Ils avaient empoisonné les ressources d’eau, avant de porter leur coup final : Le village n’était plus rien, la plupart des hommes avaient été emporté par la maladie ou la faim. Les forces impérialistes lancèrent leur dernier assaut sur des défenses trop faibles pour lutter. Ce fut qu’une avalanche d’horreurs, au nom de Baine, de la violence à l’état brute. C’était une guerre sale, la quintessence de la violence innée en chaque homme. Ce fut le cas pour Nifrael, je pourrais citer d’autres exemples.
A l’époque de cette attaque, je ne comprenais guère comment des êtres humains pouvaient intentionnellement créer de tels horreurs, la volonté d’arrêter toutes ces horreurs m’animait, la même volonté que partageaient alors feu mes parents. Avec l’âge, et plus de réflexions et d’observations des comportements, je me suis enfin résigné à admettre que la violence est une force innée à l’homme, et que la guerre est son expression la plus terrible. En soit, nous ne pouvons lutter contre quelque chose de naturel, ce serait comme lutter pour arrêter un ouragan. Au mieux, nous pourrions limiter les dégâts de l’ouragan, et c’est ce qui me motiva à rejoindre les rangs des dévots de Tempus, dont le dogme reprend cette idée : « La guerre est une force naturelle, une force humaine, une tempête issue des civilisations ». Ainsi, pour ne plus avoir de guerres sales comme je pus en voir, il ne faut pas lutter contre la guerre, mais y participer pour tenter, de toutes nos forces, de la modérer. Si nous n’avons pas la force d’empêcher la guerre, nous pouvons en limiter les dégâts.
C’est pourquoi, dès que les forces bainites durent partir, je quittai ma famille pour m’engager à l’Abbaye de l’épée, en Valbataille, pour devenir dévot de Tempus, j’avais alors 18 ans. C’était ma vocation, ma destiné, j’étais bien née de la guerre. A l’époque, comme aujourd’hui, l’Abbaye était en guerre contre les Drows qui arrivaient grâce à des portails des profondeurs d’Outreterre. Mon adhésion ne fut donc pas rejeter, un jeune homme qui avait fait ses classes était utile. On m’enseigna alors les principes du dogme de Tempus, ainsi que les règles de la guerre. C’est à 23 ans que je devins enfin Dévot de Tempus. On me plaça dans une unité, composé de deux jurelames (des guerriers fidèles de Tempus), de deux dévots (dont moi) ainsi qu’un sergent, qui menait les troupes. C’est à cette époque que j’appris vraiment l’Art de la Guerre, contre divers types d’ennemis, des drows, des créatures souterraines voir même des tribus de gobelinoïdes.
Avec le temps, je me suis spécialisé en devenant prêtre de guerre, menant les troupes à la guerre. Le principe du prêtre de guerre est de galvaniser les troupes vers la victoire, avec des discours ou des louanges envers le Seigneurs des Batailles. Le prêtre de guerre doit être à la fois un fin tacticien, un chef charismatique ainsi qu’un esprit éveillé, ne perdant pas son sang froid. Car, une guerre même si elle oppose des forces se gagne tout d’abord grâce à une volonté sans faille : une troupe de 10 combattants peut très bien faire fasse à des centaines d’ennemis, si leur volonté n’a pas de faille. C’est pourquoi j’ai une admiration sans faille pour le Peuple Vigoureux, qui incarne pour moi l’esprit même du guerrier parfait : Une force physique sans faille, une volonté aussi dur que le fer de leurs amures, et des préceptes moraux qui leur interdisent les excès des violences qui caractérises les hommes.
Ainsi, durant les 10 années qui suivirent, je devins un chef de guerre au sein de ma propre unité de combattants de l’abbaye de l’épée. Et c’est après cette décennie de guerres incessantes, de prières, de cérémonies que j’ai décidé de reprendre mes premiers idéaux : Tenter de préserver les peuples des excès de violence de l’Homme, en les menant au combat. L’Abbaye de l’épée était déjà préservée de ces excès, mais ce n’était pas le cas des autres provinces. Je décidai donc de rejoindre un nouveau groupe de fidèle du Seigneur des Batailles qui se trouve dans la région de la côte des épées, en Luskan. C’est à 35 ans que j’arrivai enfin à Luskan.