[Evolutif][Rôdeur/assassin][Drow OT]Vorn Adrak'caer

Citation :

Nom du compte joueur forum : Sorensen
Nom du compte joueur module : Zorgensen
Nom du perso : Vorn Adrak’caer
Race : Drow des profondeurs
Age : 112 ans
Alignement : Chaotique Mauvais
Religion : Vhaeraun (Panthéon Drow)
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : rôdeur 10/assassin 15
Arme de prédilection/domaines/école de magie : épées courtes/arbalète légère
Langues : Cfr plus bas.

Trait de Caractère : L’air exubérant et perpétuellement amusé de Vorn masque un esprit retord et entièrement dévoué à sa personne, sa race et ses projets. Dans cet ordre. Dénué de scrupules, chose normale, ou des penchants sadiques si courants au sein de sa race, ce qui l’est moins, il est d’une nature profondément calculatrice. Evaluant et réévaluant sans arrêt les possibilités se présentant a lui ainsi que les avantages/inconvénients de celle-ci.

Description physique : De petite taille, même pour un drow, et de faible constitution il n’a rien d’un guerrier. Ses traits fins sont gâchés par une balafre naissant à son arcade droite pour passer sur un œil mort et poursuivre jusqu’au bas de son menton. L’œil crevé est généralement recouvert par une mèche de cheveux blancs en bataille qui pendent de manière désordonnée devant.

Langues parlées : Commun des profondeurs, Drow des profondeurs, langage gestuel, Commun, Illithid, Duregard.

Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 16
CON : 10
INT : 16
SAG : 14
CHA : 10

La grotte :

Vorn titubait dans les galeries, sa main recouverte de sang chaud, son sang, qui s’échappait à gros bouillons de son œil très probablement crevé. Chaque pas déclenchait en lui des vagues de souffrances qui lui donnaient envie d’hurler jusqu’à s’en déchirer les cordes vocales. Au lieu de çà il devait rester le plus silencieux possible, serrant les dents a se les briser, car un cri attirerait immanquablement une patrouille ennemie ou alliée et il ne voulait croiser ni l’une ni l’autre…surtout l’autre en fait. Les maîtres d’Outreterre ne connaissaient ni la pitié ni la patience. A vrai dire ils étaient parfois tellement impitoyables, sadiques et cruels qu’il les trouvait contre-productifs, s’entre-déchirant a des degrés tels que la société dans son ensemble elle-même en souffrait, imposant avec tant de vigueur leur ordre que les choses s’en trouvaient figées. Pour le meilleur et…le reste.

Mais là n’était pas son problème en l’occurrence, la seule pensée qui occupait son cerveau traversé par des vagues de douleur aiguë était de se trouver un endroit suffisamment discret que pour pouvoir s’asseoir au calme quelques heures et traiter cette plaie qui l’aurait bientôt vidé de son sang a ce rythme.

Après quelques secondes de marche sa jambe droite se déroba sous lui, l’entraînant dans une douloureuse chute où il heurta la paroi, contre laquelle il trouvait appui la seconde précédente, de la tempe. Sentant sa conscience vaciller sous le choc Vorn réunît tout son courage et combattit la bienfaisante sensation d’engourdissement qui l’envahissait peu à peu, lui susurrant, presque tendrement, la fin de la douleur. Douces promesses qui n’étaient que les prémisses d’une mort prochaine, humiliante, dans une galerie anonyme, gâchis innommable.

Il commençait à perdre pied et ses pensées dérivèrent machinalement au combat qu’il avait livré quelques minutes plus tôt et allait vraisemblablement lui coûter la vie :
Il était parti avec un autre éclaireur, un jeune d’une noble maison qui désirait se distraire en allant tirer quelques nains comme dans ces jeux où l’on « laisse » un esclave s’échapper pour permettre aux plus jeunes de se faire plaisir. Seulement cette fois-ci il ne s’agissait pas d’un esclave apeuré et isolé mais de combattants vétérans dont le premier réflexe ne serait pas de fuir devant les carreaux mais de rendre coup pour coup. Bien entendu le fait qu’ils se déplaçaient par équipe d’une dizaine d’individu n’allait pas en jouer en faveur des drows…toute race supérieure qu’ils furent.

Le début de leur escapade se passa plutôt bien, Vorn guidant le jeune noble dans les galeries où il avait déjà œuvré en tant qu’éclaireur, évitant les points trop chauds et le rabattant sur des escouades qui revenaient du front, épuisées, appesanties sous le poids de leurs propres blessés.

Puis, au fur et à mesure que le jeune noble augmentait le nombre de ses victimes il se prit a exiger qu’on le mena derrière les lignes ennemies. Pour pouvoir affronter un « vrai » ennemi. Pas des hordes de loqueteux qui offraient leur poitrine a ses carreaux. Vorn tenta de l’en dissuader autant que sa position d’éclaireur et de membre d’une maison marchande le permettait en mentionnant qu’il ne connaissait pas encore le secteur où officiaient les nains assez bien que pour lui assurer d’en croiser. Pieu mensonge qu’il espérait voir doucher l’enthousiasme du jeune écervelé qui voulait se jeter entre les mandibules de la bêtise. Jusqu’à son aristocratique cou.

Ils se rapprochèrent alors du Krak occupé par les nains, dans une zone, à l’heure actuelle, moins contestée où les ennemis étaient plus nombreux et les alliés moindres. Le jeune coq était visiblement satisfait, ne manquant pas de vanter ses talents de fin tireur qui lui vaudraient l’attention du maître d’arme et l’ascension sociale allant de pair. Vorn se retînt, de lui cracher au visage que seuls les incapables s’épanchent sur leur « talent » et que savoir utiliser une arbalète ne se résume pas à tirer juste mais surtout à penser avant d’agir.

Soudain un nain déboucha dans leur angle de vue. Visiblement seul et sur ses gardes. Vorn n’eut pas le temps de « respectueusement conseiller a son altesse de faire montre de patience » car les nains isolés ont plutôt tendance a se replier vers leurs forteresse que d’aller vers le combat que le bruit étouffé d’un carreau propulsé a grande vitesse parvînt à ses oreilles. Vorn se retint un instant d’égorger le jeune crétin qui venait vraisemblablement de révéler leur présence, ainsi que leur position insuffisamment préparée, aux voltigeurs qui devaient progresser sur les autres axes.

Quelques instants plus tard ils s’étaient fait accrocher par deux nains et l’air décidé et couturés de cicatrices qui leur étaient tombés dessus depuis des galeries annexes. Vorn préféra ne pas tenter d’ajuster un assaillant préférant dégainer de quoi se défendre plutôt que d’espérer qu’un tir mal ajusté sur des cibles mouvantes suffise à arrêter ces masses de muscles et devoir se défendre en corps-à-corps au moyen d’une simple arbalète. Bien entendu il ne fut pas surpris d’entendre le carreau de « son altesse aristocratique » frapper une paroi en pierre et aller se perdre au loin.

Le temps de dire à son commanditaire ce qu’il pensait de son aristocratique habileté à l’arbalète son adversaire lui bondit dessus, féroce, et lui lança un méchant coup de hache, suivi d’une botte pour le moins vicieuse dont sa race était peu coutumière. Botte à laquelle Vorn réagit avec toute sa malice et son savoir-faire. Le combat s’éternisait, aucun ne semblait prendre l’avantage sur l’autre, ce qui était doublement à l’avantage du nain car le compagnon de celui-ci taillait lentement en pièces le noblion qui ne parvenait a reculer suffisamment que pour dégainer autre chose que son morceau d’arbalète dont les renforts en métal cédaient progressivement en interceptant ceux du nain.

Vorn prit la décision de prendre un risque calculé et de tenter de porter un coup mortel à son adversaire. Il lança une attaque simple, aisément parée par le nain qui, comme prévu, contre-attaqua avec furie. Ouvrant sa garde pour asséner un grand coup visant le flanc gauche de Vorn. Coup qui fut intercepté par la seconde épée qui avait jailli de son fourreau dorsal et venait de surprendre le nain. Alors Vorn se fendit et sa lame droite entra en contact avec le casque en cuir du nain, l’épluchant de son nez ainsi que de ce qui semblait être une partie de ses lèvres. Vorn se permit un sourire, son coup avait été dévié par le casque mais le prochain rentrerait droit dans l’œil du nain et détruirait le cerveau sur le coup. Soudain un violent choc lui fit lâcher son arme droite. Le temps de tourner la tête pour voir de quoi il en retournait il aperçut furtivement une ombre avec un vague aspect de fer de hache passer devant son œil droit avant de ne plus rien voir d’autre.
C’est alors qu’il s’est encouru droit devant lui, fou de douleur, avant de reprendre ses esprits un peu plus loin et chercher un endroit où il pourrait se réfugier le temps de voir ce qui pouvait être fait.

Vorn se mordit la lèvre jusqu’au sang a ce souvenir, et cette douleur incongrue le ramena là où il était, en train de se vider de sa vie sur le sol froid d’un couloir étranger, simple marionnette d’un système qui ne lui laissait pas d’autre place, modifiant tout au plus la quantité de liens et la longueur des fils. Il avisa alors une forêt de stalagmites particulièrement denses à quelques mètres sur sa droite, derrière lesquelles il pourrait peut-être se cacher s’il prenait la peine de faire continuer sa traînée de sang plus avant. sa main gauche se mit alors a farfouiller dans sa besace, en ressortant un flacon en terre qu’il déboucha pour en laisser sortir un rat à l’air amorphe qu’il tourna et retourna dans la flaque de sang qui se formait devant lui. Ensuite il prît un sachet contenant une poudre blanchâtre et en fit inhaler une faible quantité au rat qui se mit a écumer et pousser des cris frénétiques tandis qu’il essayait de se dégager de l’emprise exercée par la main de Vorn lequel le laissa partir, créant une fausse piste bien avant qui se prolongerait par le sang du rat lui-même quand les veines ne supporteront plus l’effet corrosif du champignon qui y parviendrait, filtré par les poumons.

Vorn entreprît alors de ramper vers la niche de stalagmites, sortant de son sac un autre sachet en soie d’araignée, dont il tira un liquide pâteux, noirâtre et s’en appliqua une large quantité sur sa plaie, œil compris avant de tomber inconscient sous la douleur des chairs qui se cautérisaient a vue d’œil.

Peux tu développer un peu plus l'aspect assassin, en détaillant par exemple la connaissance des poisons drow ( les plus virulents de toril ) ainsi que ça connaissance du corps humanoïde.

Ainsi je pourrai te passer en évolutif pour assassin.

Yep, je te fais ça dès que je récupère un peu de mon temps

La pièce était petite et sombre, de forme ovoïde, taillée à même une roche basaltique rehaussée d'éclats d'obsidienne vitreuse, là où la lave, qui avait durcie pour former ce qui devriendrait des milliers d'années plus tard la deumeure de la maison marchand Adrak'caer, avait durcie plus rapidement.

La pièce avait été divisée en huit parties distinctes par l'ajout de fines colonnes de Jaspe qui tranchaient des murs sombres de par leur couleur blanchâtre, voire laiteuse. Celles-ci se prolongaient jusqu'au plafond taillé en voûte, laissant la fugace impression de griffes surgies du sol pour se refermer au centre de la voute.

Vorn, élégamment affalé au milieu d'un tas de coussins, contempla un instant le cisèlement effectué par un artiste, à l'époque, sans nom, qui ornait le plafond. Schémas informes dont les contorsions et l'intervention soudaine d'angles abrupts laissaient une impression de douceur et de violence mêlée.

Sa main tâtonna un instant entre les coussins avant de revenir porter à ses lèvres une coupe en fer contenant un liquide ambré avant de reporter son attention sur le recueil de parchemins qu'il tenait.

Arymie
Aasysiphe
Ablythid
Acnéiade
A...*soupir*

Vorn jeta le livre au loin et se laissa complètement choir dans les coussins, pensif. Il connaissait déjà la liste des poisons dits "simples" que l'on pouvait récolter en l'état sans devoir passer par un complexe processus de décomposition-recomposition par le biais de distillations ou autres processus autrement plus dangereux et compliqués.

Soudain, le jeune drow se redressa, les yeux brillant d'intelligence, et fit tinter la sonnette en cristal qu'il gardait toujours près de lui.

Quelques instants plus tard un esclave entra dans la pièce, les yeux rivés sur le plancher, muré dans le silence.

Vorn se dirigea vers un établi sur lequel étaient disposés, en désordre, parchemins et fioles en terre cuite.

"Va me chercher le numéro 23, celui que père à ramené lors de son dernière voyage d'affaire, et amène-le dans la salle de travail"

L'esclave reparti en silence tandis que Vorn se saisit d'une boîte en acajou, visiblement manufacturée en surface, qu'il ouvrit, révelant des dizaines de fins outils tranchants et barbelés qui luisaient presque sous la douce lueur du lichen phosphorescent courrant sur les colonnes de jaspe.

Un éclat de plaisir passa dans le regard du Drow tandis qu'il échaffaudait un plan alambiqué à base de dissection impropre au moyen d'outils barbares destinée à le faire passer pour un incapable auprès de ses camarades...ce qui lui permettrait d'en éliminer quelques-un plus facilement lors des examens. Oui, demain, il ramènerait un rein en bien piètre état car mal prélevé...et si le numéro 23 survivait plus longtemps que prévu peut-être pourrait-il essayer sa solution à base d'Ergorate-Siliphide concentrée dessus...

Je te place en évolutif

au cimetière