- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Arya
Nom du compte joueur module : AnimAlicia
Nom du perso : Suzie de Monteir.
Race : Humaine.
Age : 23 ans.
Alignement : Chaotique Neutre.
Religion : Aucunes.
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Roublard ( 3/17 ) / Courtisane ( 2/8 )
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Rapière.
Langues : Commun.
Trait de Caractère : Suzie est une femme très aguicheuse, avec un caractère plutôt fort: elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, et préfère maîtriser la situation et donner les instructions que le contraire... Elle ment et cache souvent sa véritable identité, si bien qu'il est très difficile de la cerner.
Description physique : Vous croisez une fort belle humaine ayant un peu moins de vingt cinq ans. De beaux yeux bleus clair, des lèvres légèrement charnues souvent teintées de rouge ou de rose et un nez bien dessiné font paraître son visage plus beau et plus fin qu’il ne l’est déjà. Ce même visage est entouré d’une longue et soyeuse chevelure noire soigneusement entretenue et coiffée.
Plutôt petite, mesurant un peu moins d’un mètre soixante dix pour environs une cinquantaine de kilogrammes, elle possède des formes plus qu’agréables à regarder, qu’elle met bien souvent en valeur dans des vêtements moulants, fins ou dénudés. Elle porte toujours de riches bijoux et se déplace avec une méthode et une grâce qui trahissent ses origines de noblesse.
Sa voix et toujours douce et agréable, n’ayant presque jamais la moindre note d’agressivité. Elle ne semble pas du tout forte ni dangereuse, son allure, son délicieux parfum et son air innocent ayant même tendance à écarter la méfiance dans son entourage…
Langues parlées : Commun et elfique (Qu'elle comprends plus qu'elle ne sait le parler).
Caractéristiques :
FOR : 9
DEX : 14
CON : 10
INT : 16
SAG : 11
CHA : 16
HISTORIQUE DU PERSONNAGE Le Berceau Suzie de Monteir ouvrit pour la première fois les yeux dans un quartier noble d’Eauprofonde. Sa mère, Laetitia de Monteir dirigeait une maison de joie avec son mari, le comte Henri de Monteir. Ils vivaient plus qu’aisément, ne manquant absolument de rien et s’offrant une vie luxueuse, même plus luxueuse que ce que leurs moyens leurs permettaient.
La bonne éducation -Pourquoi faut il manger le poisson avec ce petit couteau bizarre, mère ? Celui-ci coupe bien mieux ! Demandait la petite fille de six ans.
-Car s’est ainsi que les gens civilisés mangent : nous utilisons ce couteau là pour la viande, celui-ci pour le poisson, cette fourchette là pour… Rétorqua sa mère.
-Mais pourtant, le monsieur là dehors, il mange avec ces mains… S’est plus facile ! Coupant sa mère et désignant un mendiant qui mangeait un pain moisit, visible par la fenêtre.
-Mais non ! Il n’y a pas de monsieur « là dehors » ! Répliqua sa mère, énervée.
-Mais si, regardez mère !
Mais là mère avait déjà passé la tête par la fenêtre, sifflée les deux gardes postés à l’entrée de leur maison, puis refermée les rideaux. On entendit quelques bruits louches, puis la mère ouvrit à nouveau les rideaux : il n’y avait que quelques petites taches rouge au sol…
-Tu vois ma petite Suzie… Regarde bien : il n’y a personne qui mange avec ces mains ! Ajouta sa mère avant d’ignorer le regard perplexe de sa petite fille.
Après manger, une servante fit son cours de lecture et d’écriture à l’enfant. Après cela, Suzie courut jusque dans la cour, on son père s’entraînait à l’escrime avec son meilleur ami, Arnaud de Langoustier :
-En garde, épave ! Beuglait Henri en essayant de désarmer son adversaire… Mais celui-ci para avec une grande vivacité et le désarma comme s’il ne tenait point son arme.
-Et bien ! Vous vous faites battre par des « épaves » comte ? Commenta Arnaud, riant.
-Ma foi, j’avoue que vos dix années d’expérience en plus sont un sacré avantage… Répondit le comte, amusé. Mais voilà nôtre petite spectatrice !
Suzie approcha, ravie d’avoir assistée à ce bref entraînement.
-Décidément, ta fille passe son temps à venir nous voir.
-J’aime voir vos combats, monsieur… Et père ! Ajouta la petite fille.
-Sa te plairais d’essayer ma grande ? Lui demanda son père en se penchant sur elle, lui souriant.
-Oui père ! Je serais ravie de pouvoir essayer ! Répondit Suzie, aux anges.
-Et bien, à partir de demain nous irons nous entraîner avec les fils d’Arnaud. Si sa te plais, tu pourras continuer. Mais il va falloir te lever plus tôt… Sa te vas Arnaud ?
-Bien sur que cela me va ! Nous aurons peut être là une belle petite escrimeuse, répondit Arnaud, amusé. Mais à mon avis, ce n’est que parce qu’elle bous vois faire, cela lui passera. Ajouta t’il plus bas à Henri.
-Probablement. Puis, à l’oreille du comte : Ce soir à la nuit tombée, demeure des Akendzi : ils ont fait l’achat d’une pièce très intéressante…
Et le temps passa ainsi… Au bout de quelques semaines Suzie surpassait les deux fils d’Arnaud qu’il formait depuis déjà des mois. Elle continua cette éducation sur ce train là, apprenant toutes les bonnes règles de la vie de nobles.
La mauvaise éducation Suzie ne fut autorisée à entrer dans la maison de joie de sa mère « Le petit chat perdu », qu’à partir de ces douze ans, et ses mouvements étaient assez limités, ne pouvant rester que dans la grande salle. Cette auberge était particulièrement bien fréquentée, des personnes allant et venant sans cesse, Suzie ayant même l’impression que certaines sortaient parfois sans être entrées.
Un soir, un des deux gardes à la porte poussa trois sifflements aigus.
-Oh ! Nos invités ! Commenta Laetitia. Suzie ! Viens par là mon cœur.
-Que voulez vous, mère ? Demanda t’elle en approchant.
-Tiens, prend ces gâteaux et distribue les aux hommes de loi qui vont entrer. Mais tu n’en manges pas, d’accord ? Se sont ceux réservés pour eux !
La préadolescente alla donc distribuer ces petits gâteaux aux hommes de loi qui, en effet, rentraient. Elle leur présentait un petit panier remplit de petits fours délicieux, faisant preuve de toute sa politesse au point qu’ils se resservirent.
Suzie rapporta son panier à sa mère, ravie d’avoir bien fait. Le lendemain, elle était déjà en train de s’entraîner quand les gardes passaient devant chez Arnaud, l’air livide.
-Ma parole… Vous vous souvenez avoir passé toute la paye en boisson les gars ? Ou lala ma tête… Je ne me souviens même plus de l’intérieur de leur baraque là. Dit l’un d’eux.
Peu à peu, sa mère inculqua à sa fille des préceptes contraires à ceux qu’on lui avait appris dans son enfance. Empoisonné où droguer une personne n’était plus un interdit. Quand son père, ou Arnaud l’entraînaient à l’escrime (Les deux enfants d’Arnaud ne faisant depuis longtemps plus du tout le poids…) elle avait pour objectif secondaire de parvenir à leur dérober un objet avant la fin de leurs entraînements.
Elle passait toutes ces soirées au Petit chat perdu. Dés qu’il y avait besoin de mentir à un client, ou de glisser quelque chose dans son verre, s’était souvent Suzie que l’on envoyait.
Après tout, comment pourrait t’elle suivre une éducation meilleure, n’ayant pour proches et famille que la guilde des voleurs de l’ombre d’Amn ?
Le moment de vérité Le jour de ces quinze ans, on invita Suzie dans les sous sols du petit chat perdu. Elle se retrouva alors dans une véritable cours des miracles ! Il y avait là, en plus de la vaste cave de la maison, toute une partie des égouts qui avait été réaménagée au point que tous pouvaient y vivre. Il y avait là chaque soir une bonne centaine de personnes, bardes, mages, rôdeurs, aventuriers et surtout des roublards… Des esclaves, des prostituées, des hommes « d’affaire », des danseurs, cracheurs de feu, des courtisanes … S’était une véritable petite ville, sous la ville ! Le petit chat perdu n’était que la partie visible de l’iceberg, et apparemment les personnes pouvaient venir jusque là par d’autre moyens, en passant par les égouts ou d’autres habitations.
Suzie commença donc à explorer tout cela, émerveillée mais contrariée de ne point avoir été mise au courant plus tôt : ces parents faisaient en vérité partie de tout un réseau de voleurs !
Elle comprit vite d’où venait les poisons et les drogues du Petit chat, ainsi que toutes les personnes qu’elle voyait défiler dans l’auberge.
Les ombres A partir de ce jour, Suzie passa une grande partie de son temps avec les voleurs qui lui fournirent un enseignement digne de cette guilde…
-Vois tu, le principe est assez simple, petite… Lui expliquait le voleur. Il suffit par exemple de faire comme ceci ! Il s’approcha brusquement dans la jeune femme et lui mit une claque aux fesses… Prenant une formidable gifle au passage.
-Espèce de gougeât ! Vous appelez cela un cours de détroussement ? S’égosilla Suzie, regardant la trace de sa main apparaître sur la joue du voleur, avant de tourner les talons et de repartir.
-Hé, petite… Combien vaut ton collier ? Railla le roublard qui était toujours masqué.
Suzie posa sa main sous son cou, pour constater l’absence du collier.
-Sa doit bien valoir une baffe, cette petite pierre, là… Ajouta le voleur, regardant la pierre, avant de poser un regard interrogateur à Suzie qui lui souriait.
-Cela doit bien valoir un collier, cette petite bourse, là… Ajouta t’elle, tenant la petite bourse du voleur à la main.
-J’ai l’impression que tu apprends vite, petite… Répliqua le roublard, n’ayant jamais pensé un instant qu’elle aurait déjà glissé sa main jusqu’à sa ceinture. Tu es bien la fille de ton père toi !
En effet, le couple de Monteigne avait atteint ce degré de noblesse grâce aux talents de voleur d’Henri, mais aussi à ceux de courtisane et d’escroqueuse de Laetitia, les deux s’étant connu grâce à la guilde. Ils utilisaient la couverture de la noblesse et celle du petit chat pour justifier leur fortune.
L’apprentissage S’est ainsi que Suzie appris les dures lois de la vie des voleurs. Des roublards de diverses races lui apprirent à comprendre et même parler d'autres langues, comme l'elfique: elle pourrait ainsi faire mine de ne rien comprendre face à des elfes, alors qu'elle comprendrait tout, au contraire... Auprès d’eux elle apprit à agir avec plus de discrétion, à détrousser de plus en plus facilement son entourage, à bluffer et à baratiner, à ouvrir des cadenas et serrures assez basiques... En même temps, elle apprenait à se perfectionner avec sa rapière, la cour ne manquant point d’utilisateurs plus ou moins doués de cette arme. Elle se perfectionna jusqu’à arriver à se battre aussi bien de la main gauche, que de la droite. Elle appris aussi à porter des coups plus sournois qu'avant.
Auprès de sa mère et des femmes du Petit chat perdu, elle s’entraînait a faire agir les clients comme elle l’entendait, et en tirer finalement profit sans avoir à s’offrir ou à donner d’elle-même (ce qui ne lui arriva que deux ou trois fois, en s’attaquant à des cibles plus astucieuses qu’elle…). Elles lui apprirent aussi l’importance de récolter des informations, et comment s’y prendre, et également quelles sont les astuces pour s’assurer qu’on ne lui ment point (Et donc au passage, comment éviter que l’on détecte ces propres mensonges).
Mensonges… Suzie avait désormais dix sept ans, et buvait un verre avec un homme d’âge assez mur.
-On s’en reprend un verre mon bon monsieur ? Lui demanda t’elle d’un air un peu bête : elle avait déjà bue pas mal de verres.
-Avec joie ma douce rose ! Avec joie ! Le bourgeois lui-même bien éméché.
Suzie commanda deux verres de la même boisson, la serveuse lui faisant un clin d’œil assez discret avant de retourner au bar. Le couple fini par monter dans une chambre, ou l’homme s’allongea. Suzie resta juste quelques instants à le border avant que celui-ci ne ce mette à ronfler. Elle ressortit de la pièce avec une poignée de pièces à la main, totalement lucide : L’hydromel lui faisait moins d’effets que les huit bières qu’avait ingurgité l’homme. Au moins, cela rapporterait de l’argent à la maison, qu’il lui ait payé que de l’alcool n’en étant pas vraiment.
En descendant les escaliers, elle croisa un autre noble qui l’arrêta net.
-Sale petite voleuse ! Qu’as-tu fait de mon argent l’autre jour ?! Lui demanda t’il, furieux.
Elle avait pris sa bourse à celui-ci pour aller lui faire ces courses, elle pris son air d’innocente petite victime.
-Ne me frappez pas monsieur ! Pitié ! Gémit t’elle.
-Mon argent !? Ou est t’il ? Répliqua t’il.
-Je… Je n’ai pas osée vous le dire mais…
L’homme ressortit plus tard de la taverne, s’étant excusé auprès de la jeune femme. A partir de ce jour, il ne serait plus bien étonnant de le voir surveiller les personnes susceptibles d’être des détrousseurs au marché.
La lumière sur l’ombre Suzie avait fêté ces vingt trois ans depuis une semaine quand le secret du Petit chat Perdu fut découvert par les autorités d’Eauprofonde. Pendant que les gardes et quelques guerriers retardaient les gardes qui se pressaient devant le Petit chat, tous les voleurs à l’intérieur disparurent comme de par magie. La famille de Monteir fut par contre arrêtée, des gardes venus jusqu’à leur domicile.
Suivant un plan qu’ils avaient prévus depuis déjà un moment dans ce cas là, les parents dirent que leur fille n’avait jamais contribuée à leurs actes, qu’ils devaient lui laisser une chance, elle était innocente dans cette affaire… Et réussirent donc à faire relâcher Suzie, qui avait bien sur aussi jouée le jeu.
Elle se retrouva tout de même sans rien d’autre qu’un petit peu d’argent. Elle quitta la ville comme convenu, au cas ou la garde apprendrait qu’elle était aussi louche que ces parents. Elle ne s’inquiétait par pour eux, les voleurs de l’ombre ne mettraient que peu de temps à trouver le moyen de les libérer : il restait encore quelques un d’entre eux parmi les nobles, notamment Arnaud et ces contacts avec la justice…
Un jour nuageux Préférant éviter de rester longtemps à Padhivers, la guerre n’étant point loin de ce déclarer, Suzie partit pour Luskan, la ville fameuse cité des voiles… Et de la pluie.
Elle est bien décidée à user de ce qu'elle a appris pour obtenir le plus de pouvoirs possible, comme son père avant elle.