[Evolutif][Barde/DDR][PG]Clymax

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

Citation :: Nom du compte joueur forum :JupiterJazz
Nom du compte joueur module :lebenben
Nom du perso :Clymax (se prononce Claillemax)
Race :Halfelin
Sous race :Pied léger
Age :21
Alignement :CN
Religion :polythéiste
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Barde (15)/disciple du dragon d'emeraude (10)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : plus tard:épée longue
Langues :Commun/halfelin/ plus tard:draconien
Familier/Compagnon animal :sans
Ennemis jurés :sans
Trait de Caractère :calme et froid, qui n'exprime sa vivacité et son agressivité que par son art.
Description physique :un halfelin élégant, aux cheveux longs, portant une viole dans une sacoche.

Caractéristiques au level 1 :
FOR :10
DEX :16
CON :12
INT :14
SAG :12
CHA :14

Caractéristiques prévues au level 25:

FOR :20
DEX :18
CON :14
INT :16
SAG :12
CHA :18

http://www.deezer.com/track/726768

Il y a bien longtemps
...
Un dragon, fasciné par les chants d'une halfeline, prit la forme d'un des siens pour la séduire. L'un de ses enfants allait alors partager deux formes de pouvoirs. Le dragon satisfait après une courte saillie, laissait son enfant métis à sa mère qui ne sut comment l'élever, le demi-dragon dû fuir et combattre, mais avec le même talent que son père il transmit son sang magique, et ainsi de générations en générations, l'origine diluée semblait avoir disparu.

« Veux tu que je te dise d'où te vient cette passion, ce talent? Nous l'ignorons ton père et moi. Nous sommes musiciens, nous t'avons transmis le goût de la musique, mais il y a autre chose. Tu as un don. Peut être ce nom que nous t'avons donné, qui résonne dans notre chaîne générationelle. Clymax, tu es le point culminant de notre famille, tu ne dois jamais t'arrêter de jouer. »

Je suis né à Padhiver dans une famille de pieds-légers. Nous sommes musiciens de générations en générations dans notre famille, et depuis tout ce temps nous apprenons à jouer dans l'ombre des grandes gens, artistes des sphères sociales les plus hautes de la cité des artisans. Artisan, mon père est luthier. J'ai eu mon premier violon à 6 ans, un instrument de bonne qualité, mais délaissé pour des défauts de facture mineurs. Une table fine, une voute bombée, et deux longues ouïes en forme de dragon, l'enseigne de mon père.
Dans cet instrument gît un sapin, c'est pourquoi le violoniste, doit mériter son instrument, et s'élever au niveau de son sapin, voilà ce qui motive le travail et la rigueur. Et un jour, on pousse bien plus haut que le sapin lui même, ainsi on entraine le sapin avec nous, lui procurant une seconde vie, faite de son, d'idée, de rythmes.

Quand je jouais sur mon violon, cela faisait peur à mon père, et pleurer ma mère. Tous deux avaient l'impression que je souhaitais leur faire du mal en jouant ainsi, ou encore que j'appelais les démons, extrayant les sentiments de leurs viscères par des notes aiguës, stridentes, à la limite de la justesse. Mais ce qui est juste n'est que ce qui rentre dans les schémas rigides de nos pensées. Ils disaient que normalement, ce que je réalisais avec cet instrument n'était pas possible. En effet, je ne sais comment, mais en utilisant des parties invisibles du manche, des facettes intimes du violon, je pouvais dépasser les tonalités raisonnables. Ce que ma mère jouait, je pouvais le jouer aisément deux octaves en dessous ou au dessus.

Après avoir cherché longtemps ces notes invisibles, en vain, mon père et ma mère conclurent que j'avais un don. Je n'expliquais pas ces notes invisibles. Elles sont au bout de mes doigts; le contact avec les boyaux tendus, ma main droite valsant avec l'archer guident la magie vers le corps, pour qu'elle ressorte par les ailes et la queue de chaque ouïe. Les sons résonnent dans l'eau qui compose nos corps, les vibrations se traduisent en émotion, les émotions en magie. Je laisse toujours une partie de moi dans les lieux de halte de mes notes. Dans le corps du violon, puis dans l'air, puis dans l'eau, une part de moi s'échappe à chaque fois. C'est pourquoi la pratique instrumentale peut être aussi douloureuse que fascinante. Je pouvais ainsi jouer avec les émotions de mes parents, leur insufflant la bonne humeur, des larmes de joie le plus souvent, mais quand je ressentais cette solitude face à mon don et ma compréhension de la musique, je me laissais aller à des airs plus tristes qui terrassait mon entourage de chagrin.

La magie qui coulait en moi s'exprimait par ces ouïes draconiformes, et les émotions que je transmettais avaient dépassé le plan de l'émouvant, pour émerger en des formes énergétiques. La chaleur d'une mélodie endiablée ravivait les flammes de la cheminée, tandis qu'un air morbide pouvait geler l'eau d'une fontaine, des notes « fluettes » et vivaces pouvaient amener la brise.
J'apprenais à séduire cette toile à travers moi, car en moi résidait une brèche, une porte vers un monde de magie. En utilisant les bons mots, en suggérant les bonnes notes à mon violon, je pouvais ouvrir momentanément cette porte pour que la magie s'écoule sous nos yeux, en passant par les oreilles et les tripes.

Séduire la magie pour la plier à ma volonté et mes émotions, faire résonner des sons remplies de magie pour produire d'autres phénomènes magiques, voici ce dont j'étais capable, mes limites n'étant que celles de mon inspiration.

Mais d'où vient ce don?

Je fais des rêves, je vois une créature voler dans un ciel orange et des nuages rouges. La bête aussi est verte et scintillante, elle crie, il semble que sa gueule soit une caisse de résonance riche, me dis-je sans pouvoir m'en empêcher. Je me réveille et je vois ce tableau fixé sur le mur en face de mon lit. Il représente une créature ailée, verte, au milieu de nuages noirs. Et fixé au dessus, une épée longue, qu'aucun halfelin de la famille n'a à ma connaissance utilisé. Personne ne saurait la manier, pourtant sur sa lame, quelque chose m'attire, des inscriptions dans un langage qui m'est inconnu. Je la prends avec moi dans mon dos, comme si j'avais la sensation que j'allais en manquer, et je prépare mon voyage, à la recherche de mes origines.

[hrp]Il s'agit d'un BG évolutif pour DDR, j'aimerais réaliser l'éveil IG un jour.(pas pressé de toute façon)

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

Une vision d'Eaubrillante.

Me voilà bien loin de chez moi désormais. Je suis à Luskan.
Je joue de temps en temps dans l'auberge des Garfaux, mais toujours malgré les multiples émotions que je tente de faire passer, ne se lit sur le visage des gens que la tristesse.

J'ai rencontré une dame nommée Manteau d'Automne. Je lui ai parlé des phénomènes magiques qui se produisent quand je joue. Elle semblait intéressée mais pas étonnée. Elle semblait parfaitement comprendre en réalité. Je lui ai parlé de cette fièvre qui m'envahit en partant du ventre, cette chose qui s'ouvre en moi et qui laisse couler un vent de chaleur.
Elle m'a dit que je développais des pouvoirs magiques, mais que j'étais le seul à pouvoir les comprendre.
Elle a toutefois gentiment tenté de m'aider et essayer de déterminer quel type de sang magique je possédais.
Elle m'a posé une série de questions auxquelles je devais répondre sans réfléchir. Elle a alors tenu à invoquer un suppliant d'Eaubrillante, un autre plan.
Pendant que je jouais de mon violon elle composait les rites du rituel, quand la petite créature apparu.
Je me sentais attirée par elle, ne pouvant détacher mon regard d'elle. Manteau d'Automne m'invita à tenter de communiquer avec la créature. Naturellement je levais mon violon et son archer, et tentait de toucher cette créature à travers quelques notes qui m'étaient propres.

C'est alors que j'eus une vision, je me voyais danser devant un feu de camp, puis traverser des collines vertes à perte de vue, sous un soleil de plomb, une chaumière, dans laquelle je vis une carte. Elle était vide, mais un itinéraire était tracé en pointillés. Une silhouette me tendit un bâton de marche, puis je vis une grande cité, indescriptible, et au fond de moi, sans savoir comment, je savais que cette cité abritait des dieux. Tymora, Sharess ou Lliira que sais-je. Puis plus rien, j'étais de retour dans notre monde.

Manteau d'Automne révoqua la créature, et me dit que cette vision devait rester intime. A moi d'en comprendre la signification. Elle me dit également de conserver l'épée dans mon dos, qu'un jour elle me serait utile. Peut être a-t-elle raison.

Le suppliant sont d'après manteau d'Automne des créatures qui aiment partager. La magie est un échange. Il avait tenté de me faire partager une vision de son plan merveilleux, en échange de la mélodie que je lui avais dédié.

Je dois parcourir le monde, maitriser ma peur du risque, il le faut si je veux rencontrer d'autres créatures magiques et découvrir l'origine de mon pouvoir.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Ca ira pour barde, je te place en évolutif pour DDR.

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

Une harpie ou presque.

J'ai rencontré un "barde". C'est visiblement comme ça que l'on nomme les gens de magie. J'ai encore du mal à cerner la différence entre l'ensorceleur et moi.
Ce barde le Corric, m'a fait cadeau d'un précieux conseil. Alors que je lui avais parlé de ma quête de créature magique, il me dit d'aller voir une harpie, près de l'ancien cimetière. Il était alors possible, comme m'avait dit manteau d'automne, que je descende d'une créature magique. Et le Corric pensait que c'était une bonne idée d'aller à la rencontre d'une harpie.

Je pris alors mon courage à deux mains et partit seul en direction de cet ancien cimetière. J'avançais à pas lents, et autour d'une caverne rôdaient quelques sangliers. J'entendis alors un chant merveilleux, inhumain mais merveilleux. Je relevais la tête et j'aperçus la créature ailée, féminine et monstrueuse, au corps verdâtre. Mais pourtant son chant m'attirait vers elle. Je ne pouvais me défaire de cette emprise, et elle s'apprêtait à me tuer, quand un sauveur vint à ma rescousse.

J'étais allongé, devant des remparts en haut desquels on pouvait voir des archers, vêtus de rouge et de noir. Devant moi il y avait une femme, belle. Elle m'aida à me lever. Aussitôt je me rassurais en cherchant mon violon. Il était dans son sac, sans faute. La dame s'appelait Annika, "arcaniste" de la légion écarlate. Je la remerciais et lui expliquais ma mésaventure.
Elle semblait comprendre elle aussi. Je lui demandais si elle était une créature magique, elle m'expliqua alors qu'elle ensorceleuse, et qu'elle était bien une créature magique. Elle m'expliqua que j'avais en effet surement moi aussi du sang magique, comme les ensorceleurs.
Elle avait apparemment du sang de succube, et m'expliqua qu'elle avait eu autrefois un ami avec du sang de Dragon Noir et me dit que peut-être avais je moi aussi du sang de dragon. Son ami se serait "éveillé" et serait peu à peu devenu un demi-dragon. C'était apparemment une théorie plausible. Mais je lui demandais comment un halfelin comme moi pouvait avoir du sang de Dragon.

Un dragon peut se métamorphoser. Elle me demanda si j'avais fait des rêves, si j'avais des pulsions. Je lui dis juste que j'avais de temps à autre de la fièvre, et que parfois je faisais des rêves... confus... Elle me dit alors d'essayer de les analyser avec toute ma volonté, pour découvrir ma vraie nature.

Je ne pense pas avoir du sang de Dragon, même si le doute persiste, mais je n'ai pas autant de puissance qu'un dragon, cela va sans dire... De toute façon ma quête consiste à rencontrer des créatures magiques, et je ne suis pas en mesure de rencontrer un dragon pour le moment... Il me faut d'autres pistes.

Je regarde les ouïes de mon violon... Et j'essaie de reproduire cet effet captivant, cette séduction violente dont j'avais été victime contre la harpie. Elle avait trouvé les notes justes, j'essayais moi aussi de trouver la bonne note qui ouvrait en moi cette magie capable d'attirer et de séduire, faire résonner les sons pour remuer les viscères de l'auditeur, lui suggérer de me regarder, et rester là à m'écouter. Je sens alors de temps à autres, quelque chose, encore cette fièvre qui me fait entrouvrir les yeux, une sorte d'érotisme émanant de moi, la respiration coupée, je désire l'autre autant que je voudrais le captiver.

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

J'ai rencontré une elfe. Je n'ai pas entendu son nom. Elle disait être maître barde, arrivée à la maîtrise parfaite des "arcanes harmoniques".
Elle est capable de prodige, rien qu'en chantant, mais plus impressionnant encore, ce pouvoir semble lui obéir.
Je lui ai parlé de ma quête vers mes origines. Elle pense que mes origines importent peu, ce qui est important c'est qui je suis.
Sa parole est sage, on serait tenté de l'écouter. Mais j'ai l'impression que tout le monde ne peut pas comprendre ma quête de sens.

En ce qui me concerne, mes parents n'ont pas développé cette particularité, cette affinité avec la magie, et je n'ai pas connaissance d'un seul de mes ancêtres ayant eu ce don. Je suis seul face à la compréhension de mon don. J'ai dû affronter le regard suspicieux, méfiant, de mes proches alors que je me donne corps et âmes dans la musique. Quelqu'un pour qui ses origines ne recèlent pas de mystère ne peut pas comprendre pourquoi j'ai entrepris ce voyage, et pourquoi je veux comprendre l'origine de mon don.

Mes parents n'ont jamais développé ce pouvoir, malgré la rigueur avec laquelle ils ont appris la musique, leur expérience et leur talent. N'est-ce pas injuste? Cela pourrait être injuste si je ne fais rien de mon don.
Il me faut comprendre ce don, apprendre à le maîtriser. Mais pour cela, pour comprendre qui je suis, je dois trouver d'où je viens.

Maitriser l'art pour l'art non. Mais chercher ce qui m'exalte derrière l'art, en développant toujours plus mon art, c'est ça que je cherche.

L'elfe m'a fait un précieux cadeau. Une paire de gants qui pourraient me permettre d'exploiter au mieux mon pouvoir, ainsi qu'un parchemin, une partition, que je peux étudier pour comprendre mes pouvoirs.

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

Utarskyr Le Grand

J'étais retourné à l'ancien cimetière pour tenter de rencontrer la harpie à nouveau. Il me fallait réussir à combiner les accords magiques pour pouvoir couvrir le son de sa voix, chose à laquelle je m'étais beaucoup entrainé.
La première étape consiste en fait à entrer en résonance parfaite avec la voix de l'autre puis prendre le dessus, submerger l'autre par la force des émotions transmises. Ainsi la voix s'incline devant l'archer et la viole.

Mais la harpie ne se montra pas. J'apperçu non loin, dans une caverne, d'étranges créatures ailées, à l'aspect d'extérieurs. C'étaient des méphytes. Leur apparence est celle de petits diablotins. Je les ai vu capable de prodige, comme invoquer l'un des leur pour agrandir leur nombre. C'étaient à l'évidence des créature dotés de pouvoirs magique, aussi je décidais d'entrer en contact avec eux. Mais en me voyant, ils m'attaquèrent sans retenu, aussi j'eus à peine le temps de donner un violent coup d'archer, pour qu'un accord dissonant vienne complètement les paralyser.

Un vaccarme assourdissant résonnait dans la caverne, quelque chose tapait sur autre chose. Je m'approchais lentement de la source du bazar, quand je le vis devant moi. Cognant de ses gigantesques mains contre la roche. Un homme, à la peau rouge, et gigantesque, dans une armure légère à jupette, et un heaume à cornes. Il tapait en marmonant dans une langue que je ne connaissais pas.

Après l'avoir observé pendant quelques minutes, le voyant creuser vainement et sans enthousiasme, je pris mon courage à deux mains et lui dit, derrière lui: "Excusez moi, êtes vous une créature magique?"

Il grogna très fort et se tourna vers moi. Impressionné, je ne pouvais qu'écouter:
"Petit être, tu as bien de la chance" me dit il en me cherchant du regard, jusqu'à ce qu'il ne me trouve au niveau de ses orteils.

"Non je ne suis pas une créature magique, bien que très supérieur aux tiens c'est certain."

Il parlait dans un commun parfait malgré son allure brute. C'était visiblement une créature très intelligente.

Je lui demandais alors: "Qu'êtes vous donc? Un dieu?"

"Oui, c'est cela, un dieu." me répondit-il, sans un accroc dans la voix.

"Ohhhhh! fis-je, alors pourriez vous m'aider dans ma quête?"

"Je t'aiderai, si tu parviens à me faire sortir de cette caverne, un vile m'a coincé ici".

Ce géant creusait depuis deux jours, sans parvenir à sortir d'ici. Il me fallait l'aider à sortir, mais je n'avais pas de pouvoirs assez puissants pour creuser dans la roche, je n'avais rien à lui proposer, si ce n'est ma compagnie. C'est alors que je lui proposai de jouer un air de viole pour le motiver dans son entreprise.

"En quoi une simple mélodie m'aiderait?"

"La musique mon dieu, l'entrain. Savez vous ce qu'est l'entrain?"

Il marmonna encore une fois et recommença à creuser. Tout ce que je pouvais faire, était en effet lui donner de l'entrain. Pourtant ce n'était pas mon fort, j'étais plus habitué à faire tomber le moral des gens. Je tentais donc de m'aligner sur les mouvements du géants, tapant dans la roche, par des graves violents, lui suggérant un rythme. 1! 2... 1! 2... 1! 2...Frappe! et lève... Frappe! et lève... Le géant avançait sans s'en rendre compte et parvint à former une issue dans la caverne. Je lui avais suggéré des pulsions régulières pour l'aider dans sa tâche.

Je lui dis alors que grâce à nos efforts conjugués, il avait réussi à sortir."Puissiez vous retenir cette mélodie". Forcé de reconnaitre l'aide que je lui avais apporté, il m'invita à expliquer l'objet de ma quête.

Je lui dis donc que je recherchais mon ancêtre magique, que la harpie avait refusé de me parler, les méphytes ne souhaitaient que jouer avec moi, que je n'avais que lui.

"Je suis ton seul espoir?" me lança-t-il d'une voix de baryton.

"Le monde est si vaste, quelle chance j'ai de vous avoir rencontré" lui répondai-je en hochant la tête.

Il mit du temps à répondre, et finalement, après m'avoir observé longuement: "Tu iras vers les licornes"

Les licornes, d'après lui c'étaient plausiblement des créatures proches de ma nature. Il me dit que j'en trouverai dans les bois de Padhiver. Je le remerciais de tout coeur et lui promettait de lui adresser une prière.

"Maintenant je dois partir, sache que c'est Utarskyr le Grand qui t'a sauvé et guidé dans ta misérable vie. Souviens toi toujours de cette rencontre. Tu me devras une prière chaque jour"

Sans que je puisse lui demander de me parler plus encore de lui, il tourna ses talons de géant, et partit en direction de l'ouest.
Il me fallait retourner vers Padhiver, à la recherche d'une licorne. Je m'approchais un peu plus alors de mes origines, et chaque jour je devrais adresser une balade à ce dieu géant à la peau flamboyante...

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

https://www.youtube.com/watch?v=qeemulhp4hM

Les bois de Padhiver

J'étais parti en quête de cette licorne. Sur le chemin j'ai loué les services d'une combattante de ma race, originaire du Kozakura, un royaume loin dans l'ouest en Kara-Tur. Loué, en fait non, elle a seulement accepté de m'aider dans ma quête. Nous avons alors tâcher de traverser les bois de Padhiver sans déranger les créatures rôdant aux environs. Nous avons ainsi pu voir toutes sortes de créatures magiques sur lesquelles il faut encore que je me documente. Des satyres, des dryades, des arbres dotés de jambes et de bras, avec la capacité de marcher, ou encore un ours et un sanglier gigantesques, qu'on aurait pu croire qu'il s'agissait de dieux.
Dissimulés grâce à ma musique, j'avais bien envie de tenter de communiquer avec eux, mais sous les sages conseils de Yuki, je renonçais à les déranger, et d'après elle de toute façon, il l'aurait fallu être capable de parler leur langue.
Nous avons alors progressé, jusqu'à nous arrêter dans un coin où nous pensions être tranquille un moment.
Mais au bout de quelques heures, nous avons été alerté par le bruits de carreaux choquant contre quelque chose.
Une voix d'homme s'élevait alors pour me lancer: "Montre toi chien! Fais tu partie de ceux qui pervertissent ces terres?"

Après lui avoir expliqué que nous n'étions pas celui qu'il cherchait, le rôdeur nous expliquait que notre entreprise, rencontrer une licorne était vaine. En effet, nous ne pourrions jamais rencontrer une licorne, à moins que cette dernière le souhaite. Il nous suggérait de quitter ce bois.
Ayant écouté ce qu'il nous disait, je lui demandais si l'on pouvait faire quelque chose à propos de ce mal qui "pervertirait" ces terres.

J'avais en tête, qu'après ce service rendu, "on" (je ne sais pas qui) aurait pu nous permettre de rencontrer une licorne. Le rôdeur n'eut aucun mal à lire mes intentions, mais remarqua aussi notre bonne foi, ainsi il accepta notre aide.

Nous avons alors continué à progressé, vers le nord ouest à la recherche d'un sorcier puissant, dont les desseins malsains rongeraient les créatures de cette forêt. En chemin nous avons croisé une dryade, tentant de soigner un de ces grands arbres avec jambes et bras. Nous lui avons proposé notre aide, qu'elle accepta, non sans quelques méfiances.
Nous ne pouvions qu'appliquer quelques plantes sur les plaies suintantes de sève, en effet, seule la magie de la dryade pouvait soigner la créature. Après avoir suivi ses indications, nous avons trouvé un portail magique.

Je n'avais jamais vu cela auparavant, il semblait bouillir de magie. Nous aperçûmes alors trois créatures immondes, avec des têtes triangulaires, évoquant vaguement de grands batraciens à la langue longue, des slaads. Ils se ruèrent sur nous. Dans la panique, je ne pensai qu'à me dissimuler à nouveau par magie, laissant Yuki les éliminer. Je me contentais de leur jeter quelques pierres à l'aide d'une fronde.

La menace éliminée, nous trouvâmes sur nos grandes grenouilles des amulettes pleines de glyphes. Elles étaient liées à ce portail magique, et nous nous en servîmes pour le franchir et arriver, non pas sur le plan des slaads, mais dans une maison coquette, en plein dans le quartier commerçant de Luskan.
Nous étions dans cette pièce close par une grande porte en fer, quand nous entendîmes du bruit venant de l'extérieur. Nous franchîmes la porte et nous vîmes ainsi un grand homme vêtu de rouge, pâle avec un grand bâton, un slaad plus noir que les autres à côté de lui, en pleine discussion avec un homme arborant une épée glacée, et des symboles de Garagos.

Ils parlaient de s'emparer du bois de Padhiver. J'étais alors à découvert quand je dis au mage de renoncer, mais Yuki et moi eûmes à peine le temps de réagir, que nous fûmes frappés de plein fouet par un sort que je ne connaissais pas, d'un niveau de très loin supérieur au mien.

Nous nous réveillâmes plus tard à l'hopital de Luskan, visiblement en état de continuer. Ainsi je demandais à Yuki de partir prévenir un druide, elle en connaissait un. Quand elle revint, nous franchîmes le portail de cette maison dans le quartier commerçant et nous pûmes contempler le désastre dans le bois de Padhiver.
Tout autour de nous avait brûlé, devant nous une dryade, désespérée, devant le cadavre d'un arbre entièrement consumé. Elle nous appris alors ce qui s'était passé...

Je m'étais engagé dans une quête dont les travers étaient nombreux, je ne voyais pas mes objectifs se réaliser, et il n'y avait pas dans cette nouvelle quête la perspective de réaliser la première. En quête d'une licorne, j'avais pris conscience de la difficulté de mon voyage. Un voyage grand, bien plus grand qu'un halfelin. Mais ce serviteur de la lame sombre nous a dit que les petites jambes permettaient de mieux apprécier les reliefs. Peut être a-t-il raison. J'ai appris lors du début de cette aventure, et sans m'en rendre compte, que je pouvais faire grandir mes pouvoirs, que ce focus harmoniques était la clef de la magie qui coule en moi. J'étais maintenant capable de de choses dont je n'aurais pas rêvé. Rêvé, mes nuits sont perturbées, je me vois en songe, brillant comme l'émeraude, dansant, voletant auprès d'un feu, attendant qu'on me conte une histoire. Une silhouette s'approche et lève le ton un peu trop haut, je pousse alors un cri rocailleux, métallique et strident, et fond à l'aide de mes ailes vers ma proie.
Je me réveille fiévreux, cette quête vers mes origines transforme mes pensées, et mes sensations.
Je regarde mon épée qui me semble de moins en moins lourde, j'envisage même de m'en saisir. Je regarde les inscriptions incrustées dans la lame, et reste devant, sans en chercher la signification.

Destructeur de Monde Nombre de messages : 1140 Age : 36

Peu d'éléments concrets m'ont amené à penser à cette possibilité, je l'ai presque toujours esquivée, mais je suis maintenant attirée vers elle. Manteau d'Automne et cette tieffeline m'en avaient parlé, puis cette histoire de dragon authentique a éveillé ma curiosité. Pour la première fois ma curiosité pour les dragons s'exprimait. J'avais donc accompagné ces légionnaires vers le nord, dans l'épine dorsale du monde.
C'est lors de ce voyage, que j'ai pu contempler les vestiges de ce qui pourrait être mon ancêtre. Ces ossements résistaient à la couverture de la neige, malgré le temps passé. En posant ma main sur ses côtes, je ressentais quelques spasmes, à moins que ce ne soit lié au froid.
Quoi qu'il en soit, les émotions étaient bien là, bien que ne sachant que peu de choses de cette race, j'arrive à ressentir sa grandeur, et me demande comment des humanoïdes si petits et insignifiants ont pu conquérir le monde.
Me tenant debout, au milieu des côtes de la bête, je décidai de dédier un morceau à tous les dragons endormis de Toril, un morceau relatant l'histoire de ce Dragon Authentique, dont on peut encore contempler la colonne dans ces régions glacées.
Le dragonnet vert m'a dit, "nous sommes reptiles et aériens, nous sommes le fondement de ce monde, nous en sommes le commencement, et nous en serons la fin".
J'ai l'impression de faire partie de ce nous. "Interrogez vous sur ce nous."

Je me sens tous les jours un peu fiévreux. Et je fais des rêves, je vois des montagnes vertes, recouvertes de pins, mais ces montagnes se mettent à trembler, et à monter. Des cornes sortent de chacun des pics, et des ailes se déterrent des flancs, en même temps qu'un rugissement polyphonique et métallique retentit. Je me réveille toujours plus fiévreux, une douleur lançante le long de ma colonne vertébrale.
J'ai depuis quelques jours encore plus de spasmes, et je sens ma peau me bruler par endroit.
Je forme une image de ce que je cherche, plus précisément chaque jour.