[Validé][Roublard/Guerrier/Maître d'armes][H] Kes

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Kes

Nom du compte joueur forum : Xargos
Nom du compte joueur module : Xargos
Nom du perso : Kes
Race : Humaine
Age : 32
Alignement : Neutre Strict
Religion : l'Equilibre
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Roublard 10 / Guerrier 8 / Maître d'armes 7
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Spécialisée dans le maniement de l'épée bâtarde
Langues : (Natale) Rilmani, Commun des plans (similaire au commun d'Abeir-Toril, avec des mots bizarres en plus), ??? (à apprendre en jeu)

Caractéristiques :
FOR : 15 (augmente avec les niveaux)
DEX : 15
CON : 14
INT : 14
SAG : 10
CHA : 8

Description physique :

Quelques chiffres :
Taille : 1.65m
Poids : 56kg
Cheveux : Roux
Yeux : Verts
Peau : Assez pâle, avec quelques tâches de rousseur.

Kes est une humaine, en apparence relativement jeune (environ vingt-cinq ans à première vue). Mince et athlétique, elle semble relativement agile, mais également assez forte pour utiliser les armes qui semblent avoir sa prédilection : les épées bâtardes.

Malgré son apparence de guerrière (comme semblent la désigner les multiples cicatrices visibles sur son visage et son corps), une intelligence vive brille dans son regard.

Rousse aux yeux verts, elle parle avec un léger accent, comme si elle venait d'ailleurs ...

Historique

La vie est un combat.

Je m'appelle Kes. C'est un nom qui doit vous paraître étrange, à vous, habitant d'Aber-Toril. Mais de là d'où je viens, il est relativement commun. C'est un nom Rilmani.
Je sais. Vous n'avez jamais entendu parler de ce peuple. Jamais vu le moindre représentant de cette race. Vous me regardez en vous disant "c'est une humaine". En effet, c'est le cas. Je suis humaine, et fière de ce que je suis. Mais je ne suis pas née ici. Je suis née très loin, dans un endroit que vous pouvez à peine concevoir.

Ma naissance, déjà, a marqué ma vie du signe du combat. Ma mère est morte en me donnant naissance, dans un petit village Rilmani.
Quelques mots sur mes parents, avant de vous expliquer qui sont ces Rilmanis. Mon père, je ne l'ai jamais connu. Sarg, le maître Culprilach qui allait me prendre sous son aile, m'a dit que ma mère était arrivée seule dans le village. Il m'a aussi dit que je lui ressemble physiquement.
"A la différence qu'elle passait pour jolie chez les humains", a-t-il ajouté d'un air agacé quand je l'ai pressé de questions pour savoir à quoi elle ressemblait.

Ma mère était donc jolie. Bien habillée, comme ses affaires, que m'ont remis les Rilmanis, me l'ont montré. Une riche ou noble dame, mise enceinte par la mauvaise personne, venue accoucher dans un village perdu ? Ou bien savait-elle que Sarg était là ? Ou bien est-ce lui qui ... Trop de questions. Je ne connaitrais sans doute jamais leur réponse.

Les Rilmanis ? Ah oui, c'est vrai. Et bien ... en fait, je ne vais pas vous en dire beaucoup. Ils ressemblent un peu à des humains, mais leur peau est métallique, dorée, argentée, cuivrée ...
Ils vivent selon un système de caste, défini par leur couleur de peau. Mon maître, Sarg, est un Culprilach. Sa peau est cuivrée.

Ils servent, disent-ils, l'Equilibre. Un concept que je suis venue à apprécier moi-même au fil du temps. C'est assez complexe à expliquer, mais je crois que certains des votres, proches de la nature, ont un principe relativement similaire. L'Equilibre est un état où le bien et le mal, l'ordre et les chaos, qui sont les principes qui régissent l'univers, sont ... et bien, en équilibre. Et cet équilibre doit être préservé, sous peine de voir l'univers détruit au bout du compte.

Vous trouvez peut-être cela risible, mais Sarg y croit, et j'y crois moi aussi. Je ne me moque pas de vos 'dieux', ne vous moquez pas de ma croyance.

L'honneur d'un mort ne lui rend pas la vie

Mon apprentissage fut rude. Mon maître, Sarg, était un maître dans son art, et son art était le combat.
Pour vous, le combat se résume peut-être à brandir une épée et à la planter dans votre adversaire. Mais le combat, ce n'est pas que ça, loin de là.

Le combat est ma vie. Et ma vie est un combat.

Nos actions forment l'univers qui nous entoure, le savez-vous ? Encore une fois, vous trouvez peut-être ma croyance étrange, mais c'est bien vos prières qui donnent à vos dieux leur force je crois ? Les mages peuvent manipuler ce qui les entoure par leur seule volonté ? Alors vous voyez bien que votre volonté a une influence.

Et pour moi, ma façon de façonner le monde, c'est le combat. Toute action est un combat, qu'on s'en rende compte ou non. Vivre est un combat permanent. Et un combat, comme me l'a dit mon maître Sarg, existe pour être gagné.

J'ai appris à me battre par l'épée. "C'est ton arme. Elle existe déjà en toi, il n'y a qu'à la faire sortir, et toi aussi tu la verras." Je n'avais pas compris quand mon maître m'avait dit cela. Mais peu à peu, au fur et à mesure que j'ai appris à me battre avec mon épée, j'ai compris. Et il avait raison : l'épée était là, depuis le début. Il suffisait de la faire sortir.

Il m'a appris de nombreuses façons de me battre. Moins glorieuses peut-être, mais l'honneur est un concept que les Rilmanis ne comprennent pas. Et je partage l'opinion de Sarg sur le sujet : le but du combat, c'est de se connaître soi-même. Au bout du compte, il faut que le combat m'apporte quelque chose. Effectivement, tuer des moutons avec une épée n'est pas très difficile. Mais attaquer un abishai avec cette même épée sans préparation, c'est stupide.
Quand l'ennemi est trop fort, il faut l'attirer dans un piège, et essayer de ne pas rater ses points vitaux ...

Au fur et à mesure du temps, j'ai donc appris. J'ai appris beaucoup : les légendes anciennes, les coutumes des humains et des autres races, l'anatomie des différentes créatures pour savoir où frapper, comment placer des pièges, comment les éviter. Comment briser une porte ou bien l'ouvrir en douceur. Comment trouver les mots pour utiliser la magie d'un parchemin, ou bien esquiver le rayon mortel lancé par un mage.

Tous les aspects de ma vie ont toujours été tournés vers ce but : savoir comment vaincre. Pas forcément un ennemi, mais toutes les épreuves de la vie.

Il m'a fait passer différents tests, pour 'retirer les impuretés de la lame' disait-il. Il créait des parcours que je devais suivre, truffés de pièges et de créatures hostiles. A la fois un test d'intelligence, d'endurance, et de capacités de combat ... Survivre en milieu hostile et avec simplement mon épée et mon astuce. J'ai appris à reconnaître les légères déformations dans un mur qui annonçaient un piège ou un passage secret, à réagir instinctivement quand j'entendais le bruit caractéristique d'un piège qui se déclenchait, à placer moi-même mes pièges aux endroits stratégiques, à séparer mes adversaires et les leurer pour qu'ils arrivent sur mes pièges ou mon épée au détour d'un couloir, à profiter du plus léger moment d'inattention pour viser un point vital ...

Tout était sujet à test, tout le temps. 'La lame doit toujours être prête. Il n'y a pas d'avertissement quand un combat doit être mené. La lame est toujours en combat.'

L'épée doit être forgée

Toujours, l'épée restait au centre de mon enseignement. "Cette épée, c'est toi, tu sais ? Je t'apprends à manier une arme, mais en même temps, moi j'apprends à te manier toi en tant qu'arme."

Je ne m'étais jamais posée la question des motivations de Sarg. Pourquoi est-ce qu'il m'entrainait ? Avait-il besoin d'une arme ayant ma forme ? En un sens, il en avait le droit. Il m'avait tout appris, tout donné.

Mais je me sentais également un peu prise au piège. Et il s'en rendait compte : "Tu es une épée que j'ai forgé. Mais avant de t'utiliser, je dois te tester. Je vais t'envoyer ailleurs pour un temps. Sans moi, tu apprendras ce qu'il te faut savoir. Je te visiterai dans tes rêves pour suivre tes progrès."

Il m'apprit alors ce qu'était Aber-Toril : "C'est une partie du plan matériel. Là-bas, les coutumes sont différentes. Ils pensent même que l'univers n'est pas comme je te l'ai appris, mais qu'ils en sont le centre, comme la souche d'un arbre dont les branches seraient les autres plans. C'est une façon de voir les choses, et, comme ils y croient, c'est également vrai. Je pense que tu as maintenant compris que la vérité n'existait pas."

"Je vais t'envoyer là-bas pour un temps. Tu verras, ils sont primitifs, ne connaissent rien ou presque du voyage entre les plans, et n'ont jamais vu la plupart des choses que tu prends pour acquises et existantes. Je pense que cela te fera le plus grand bien de visiter leur monde."

J'étais un peu étonnée, un peu anxieuse même, mais je savais que j'étais prête.
Il m'envoya donc sur Aber-Toril. Je ne sais pas vraiment ce qu'il utilisa pour me faire passer entre les plans, mais j'arrivai près d'une petite ville portuaire, nommée Luskan.

Ma vie est mon épée

J'étais seule et un peu perdue au début. Sarg avait heureusement veillé à m'apprendre la langue locale, et son enseignement s'est révélé aussi complet que ce qu'il m'avait promis. J'ai rapidement trouvé quelques repères, et je me suis employée à explorer mon nouvel environnement.

Tout est assez étrange, ici. Les habitants semblent obnubilés par les Dieux. Ils ont cette croyance étrange que lorsqu'on meurt, on est jugé par les Dieux, et que si l'on ne prie pas l'un d'eux, on sera puni pour l'éternité. Bon, je trouve ça complètement fou, puisque je sais bien que je rejoindrai l'Equilibre à ma mort, mais ils ont l'air d'y croire, et donc ils ont sans doute rendu ça vrai.

Ils ont également de grands principes moraux, et semblent penser qu'il faut absolument choisir "entre le bien et le mal". Très peu sont ceux qui semblent être liés à l'équilibre, même si j'ai entendu des rumeurs de "druides" qui seraient lié à ce concept. Je ne comprends pas vraiment le rapport que l'Equilibre a avec la nature, mais bon, sans doute une façon de présenter la chose par ici.

J'ai également entendu parler de "factions" présentes dans la région. Il ne semble pas vraiment s'agir des factions qu'on retrouve dans l'Outreterre. Sarg m'avait expliqué que c'était des concepts philosophiques alliés à un pouvoir politique, et que nos croyances nous plaçaient plus proches du "Signe de l'Un" et des "Hommes-Dieux".
Mais ici, ils n'ont jamais entendu parler de ça. Ils sont réunis en fonction de leurs aptitudes, et de leurs principes moraux. Ou bien est-ce par rapport à leurs divinités ?

En tout cas, j'ai entendu parler d'un de ces groupes, qui s'appelle "La légion écarlate." Cela semble être une sorte de faction réunissant les combattants. Je ne sais pas trop si c'est ma place, mais en tout cas, si je veux n'être plus qu'une avec mon épée, c'est sans doute là-bas que je dois aller ...

J'ai également fait un rêve, il y a peu. Sarg est venu à moi. Il m'a dit que mon apprentissage avançait, et qu'il allait m'enseigner bientôt les secrets de mon arme. "Pour que ta croyance en toi, et donc dans ton épée, puisse changer l'univers qui t'entoure, et trancher dans la matière comme dans la pensée." Je n'ai encore une fois pas vraiment compris ce qu'il m'a dit, mais peut-être cela sera-t-il plus clair lors du prochain rêve ...

HRP :

Quelques détails sur Kes.

Elle est inspirée du principe philosophique du Solipsisme, qui est la croyance que tout se déroule dans la tête d'un individu, et donc que tout autre réalité n'existe que par rapport à l'idée qu'on s'en fait. (Avec un peu de magie en plus ici bien sûr ).
Au niveau de sa psychologie, elle va évoluer en fonction de la façon dont elle est "trempée", et donc par rapport aux expériences qu'elle va vivre, surtout liées au combat.
J'ai choisi de la faire Roublard en première classe pour montrer qu'avant tout, elle s'attache à savoir ... presque tout. Elle est assez curieuse, mais voit tout dans l'optique du combat, combat contre la vie, contre elle-même, contre les autres. Elle est également, à mon sens, beaucoup plus 'fine' qu'un guerrier ou un barbare, dans le sens où elle va s'attacher à tous les détails d'une situation avant d'aller au combat, et utiliser tous les trucs qu'elle peut, même si c'est en général considéré comme déshonorable, pour gagner.

Elle est assez emportée, et dit en général ce qu'elle pense (ce qui, j'en suis sûr, ne va pas lui valoir que des amis). Elle est assez ouverte d'esprit, mais trouve un peu ridicules les habitudes des habitants de Toril, et n'hésitera pas à les critiquer. Sans méchanceté, mais du genre "... c'est un peu bête quand même."
Elle n'aime pas (du tout) perdre. Elle est très mauvaise joueuse, mais aime toujours s'entrainer 'amicalement' au combat, pour tester et améliorer ses capacités. Elle boudera sûrement si elle perd, mais reviendra voir la personne qui l'a battu pour lui demander des conseils.

Au niveau du background, j'ai choisi de la faire venir d'Outreterre, qui n'est pas dans la cosmologie Forgotten Realms de base, donc je pense que c'est soumis à la validation des scribes, voir si vous l'acceptez ou non. Si ce n'est pas accepté, je modifierai le background pour qu'elle vienne d'une région éloignée (ou alors elle est tout simplement folle à lier :p), ce qui devrait pouvoir être adapté sans modifier la philosophie et le concept du personnage en profondeur.

Le texte est plaisant, mais plusieurs remarques à faire :

Les scribes imposent aujourd'hui une régle concernant le triclassage Guerrier/roub/Mda, on interdit l'UOM pour des raisons évidente de puissance.

La justification que tu donnes pour expliquer tes lvl de roublard ne sont pas assez développés.

Citation :

Quand l'ennemi est trop fort, il faut l'attirer dans un piège, et essayer de ne pas rater ses points vitaux ...

Au fur et à mesure du temps, j'ai donc appris. J'ai appris beaucoup : les légendes anciennes, les coutumes des humains et des autres races, l'anatomie des différentes créatures pour savoir où frapper, comment placer des pièges, comment les éviter. Comment briser une porte ou bien l'ouvrir en douceur. Comment trouver les mots pour utiliser la magie d'un parchemin, ou bien esquiver le rayon mortel lancé par un mage.

Le principe du solipsisme est interessant, c'est un peu la version philosophie de la schizophrénie. D'ailleurs tu peux développer un jeu sur la frontiére trouble entre Solipsisme et schyzophrénie.

La partie Mda n'est pas du tout développée, il manque ce lien fusionnel entre ton arme et ton pj. C'est la que la schyzophrénie peut opérer.

Faire venir un personnage d'un autre monde me pose probléme dans le sens où il peut faire appelle à une somme de connaissances, de pouvoir, qui sont en déclage avec le monde commun à la majorité des Pjs.
Cependant, il peut être amusant de déplacer ce principe justement dans ce concepte de silopsisme/schyzophrénie: Le planescape est un monde mentale auquel tu t'es convaincu de croire. Developpant des connaissances cohérentes, mais née de ta seule imagination.
Bon, c'est juste une idée comme ça hein


La réinterprétation des Ro par un autre personnage extradimentionnel est plaisante et fleure bon les lettres persannes

D'accord pour l'UMD (par contre j'ai déjà mis quelques points dedans, il faudra que je les fasse retirer pour mettre ailleurs je pense ? Je ne sais pas comment cela se passe ici, si vous faites refaire les niveaux en jeu ou si vous passez par LETO. ^^). Sinon je ne les jouerai tout simplement pas (voir la suite, en fait ça serait assez logique RP parlant. ^^)

En ce qui concerne qu'elle vienne d'ailleurs (et donc qu'elle ait des connaissances 'autres'), comme je l'ai dit ... ce qu'on lui a appris n'est pas la réalité de Toril. Dans les ROs, les plans ne sont pas du tout orientés pareils, les sorts pour passer de plan en plan ne fonctionnent pas pareil, la magie même est totalement différente (ce qui pourrait d'ailleurs expliquer pourquoi elle n'arrive pas à utiliser les parchemins d'ici : elle n'a aucune connaissance pratique sur ce qu'est la Toile. ^^).

Que ce qu'elle pense soit réel ou non n'a au final que peu d'importance à mon avis. Vu que ça sera aux Animateurs de donner corps à ça selon leur envie, et que s'il n'y a pas d'anim dessus ... que ça existe ou non reviendra au même. :p

Au niveau connaissances qu'elle pourrait avoir, je ne vois pas sur le moment ce qu'elle pourrait avoir de plus au niveau 'pratique'. Après, on arrive sur la différence entre les connaissances joueur / perso, mais là c'est commun à tout le monde. ^^
Sinon l'Outreterre est au niveau technologique relativement similaire aux ROs, il y a bien quelques pistolets archaïques qu'on peut trouver ici et là, mais il sont très très rares (et existent aussi sans doute dans les ROs ?).

Au niveau schizophrénie, mais ça j'espère bien qu'on la prendra pour une folle ! Qui sait, elle pourrait peut-être même douter au bout d'un moment, se demander si tout est un test, si elle est vraiment folle ... mais ça se fera en fonction du jeu ça. ^^

En ce qui concerne les classes, je vais développer un peu plus la relation avec l'arme au fur et à mesure du temps. Mais pour l'instant, elle n'est pas encore maître d'arme.
Il y a en effet un côté schizophrène ici, vu qu'elle va devenir peu à peu l'arme. En pensant qu'elle est elle-même une arme dans les mains d'un autre. Et vu qu'elle croit que la réalité est forgée par ce qu'on croit, pour elle l'arme et elle vont peu à peu devenir une seule et même entité.

Son 'maitre', qu'il soit réel ou non et qu'elle voit dans ses rêves, lui apprend à être une meilleure arme. Les capacités de maître d'arme qu'elle apprend sont le reflet de cette croyance. Que son arme et elle ne font qu'un, et qu'elle est en train d'être forgée pour être utilisée ensuite.

Je développerai plus cette partie de façon rédigée au fur et à mesure de ses aventures.

En ce qui concerne la classe de roublard, ici ce n'est pas tant la classe de roublard pour ses capacités de discrétion et de vol à la tire, mais plus dans l'optique 'survivre à tout quelque soit la situation', et également 'savoir quoi faire pour gagner avec sa tête autant qu'avec ses muscles' : large pannel de compétence, capacités de survie, côté 'débrouillard'.

Ca se verra aussi je pense au niveau du jeu, dans sa façon de résoudre ses problèmes et ce genre de chose, mais je vais ajouter une partie liée à ça dans le back de base. ^^

Merci pour les compliments ! Oui, elle va avoir une vue un peu 'particulière' des ROs je pense, un peu déformée par sa culture Outreterrienne (et donc certainement lettres persanes dans l'esprit oui, je n'avais pas fait le parallèle en rédigeant le back ^^).

Rencontres
J'ai rencontré un des guerriers de ce plan. Il s'appelle Arkenn. Il ne parle pas très bien la langue commune, ce qui m'a un peu étonnée ... Dans un même plan, surtout aussi euh ... petit qu'Abeir-Toril, comment est-ce qu'ils peuvent ne pas tous parler la même langue ?

Dans tous les cas, il m'a sorti d'un mauvais pas ... totalement déconcentrée alors que je combattais des adversaires que je pensais indignes de mon intérêt, ils en ont profité pour passer ma guarde et m'asséner plusieurs coups qui m'ont assomée ... Et si Arkenn n'avait pas été là.
Hmfh, je suis très en colère contre moi-même, mais je pense que mon maître va me faire passer l'envie d'être déconcentrée dans un combat pour toujours ...

En tout cas, Arkenn s'est présenté ensuite comme sergent de la légion écarlate. Ce qui tombait bien, vu que je les cherchais ... Nous avons donc un peu discuté de la situation géo-politique de son groupe de mercenaire (enfin pas en ces termes, son commun semble assez limité, même s'il arrive à exprimer tout ce qu'il veut sans problème ...).
Il m'a ensuite testé de différentes manières. Il ne l'a pas présenté comme cela, mais ça paraissait évident. Il m'a fait accomplir plusieurs missions : tout d'abord, sauver un halfelin (c'est la première fois que je rencontrais cette race ... mes livres les décrivaient comme 'petits et avec un sens de l'humour exécrable', et bien la description était véridique, en tout cas pour cet halfelin ...). Cet halfelin s'était fait capturer par des bandits, dans un espèce de marécage.
Le sauvetage s'est bien passé, et Arkenn a proposé ensuite d'attaquer le repère des bandits. J'imagine que, même si nous n'étions pas payé, c'était intéressant de les attaquer étant donné leurs richesses.

Nous sommes ensuite revenus vers Luskan. Là, il a voulu tester mes capacités au combat lui-même. Il a placé ça sous forme de défi ... Comment a-t-il deviné que je ne pourrais pas envisager de refuser ? Si je gagnais, il me faisait rencontrer Armand. Un maître d'armes de ses amis. Il m'a dit qu'il n'était pas sûr, mais qu'il pensait qu'Armand utilisait les mêmes épées que moi. Hm.
J'ai bien entendu gagné son défi ridicule, qui consistait à lui infliger une blessure avec mon arme. Il va me présenter Armand donc, j'ai hâte de le rencontrer. Il m'a également donné les noms des recruteurs de la légion que je dois aller voir pour passer 'le test écrit'. Je ne doute pas que ça sera très facile.
A un niveau plus personnel, Arkenn a l'air d'être un grand gaillard sympathique. J'ai l'impression qu'il me prend un peu pour une enfant ... mais bon, je ne vais pas le détromper. En tout cas, il est vraiment effrayant quand il se met en colère ... Il a poussé un cri que je n'oublierai jamais, j'étais comme figée sur place. Plus jamais je ne veux avoir l'air aussi ridicule ! Il faut que je m'entraîne à affûter mon esprit. Ce n'est que comme ça que je pourrai être une meilleure arme ...

Rêves
J'ai encore rêvé de mon maître cette nuit. Comme de juste, il m'a fait clairement comprendre qu'il savait tout de ma déconcentration ... Et son regard glacial valait bien le cri de rage d'Arkenn.
Il ne m'a fait pourtant aucune remarque, mais c'est vrai qu'il n'en avait peut-être pas besoin ... je suis déjà très en colère contre moi-même.

Il m'a ensuite expliqué plus en détail ce que je devais faire pour trouver l'arme en moi.

"Ici, nous sommes dans un rêve. Manipuler la réalité est bien plus facile. Mais cela t'aidera pour le faire là où tu es.
Tu es devant moi, désarmée. Trouve ton arme, vite."

Et une lame est apparue dans sa main, sortie de nulle part. On aurait dit une extension de son bras, il ne faisait qu'un avec elle ...

"Ferme les yeux, et concentre-toi. La lame est en toi. Est toi. Sens la lame. Elle est dans ta main, mais c'est ta volonté qui l'anime. C'est ton être qui la nourrit, qui lui donne substance. Une épée n'est pas un morceau de métal dans ta main. Ce n'est rien d'autre que la représentation de ce que tu es. Une partie de toi-même.
Ressens-la. C'est un de tes membres. Tu peux savoir si elle est en bon état, sur le point de casser, ou comment lui donner ton énergie pour la renforcer. Quand tu la verras parfaitement, ouvre les yeux."

J'ai ouvert les yeux, et l'épée était là, dans ma main. Comme si elle y avait toujours été. Et peut-être était-ce le cas.

Ca me va. Tes classes de guerrier et roublard te sont validé d'office. J'attends juste quelques texte sur les debuts de ta formation de Mda pour te passer en évolutif.
Donc en cours pour le moment

Entretien
J'ai passé mon entretien avec Calista et Arkenn aujourd'hui. Ils m'ont posé de nombreuses questions, et ont eu l'air assez étonnés de mes réponses. Moi-même, je n'ai pas compris certaines de leurs questions ...

Ils ont été surpris que je dise venir de l'Outreterre. A l'évidence, pour eux, ce sont des espèces de cavernes peuplées d'elfes noirs (qu'ils appellent drows). Une région de leur monde peut-être ? Sont-ils béjaunes au point d'avoir donné le même nom que le plan de l'Opposition Concordante à une de leurs régions ?

Ils m'ont bien entendu posé des questions sur mes capacités de combat et autres. Je crois avoir répondu correctement ... Les regards mauvais de Calista devaient être dûs à sa jalousie envers Arkenn. J'ai trouvé ça assez mignon.

Ils m'ont aussi interrogé sur les dieux. Quand j'ai dit que je ne priais pas de Dieu particulier, ils ont cru que je ne croyais pas en eux. Bien sûr que si, il faudrait être stupide pour ne pas croire aux divinités. Mais ils sont une partie de l'Equilibre que je sers. Ils disent que le Dieu de l'Equilibre chez eux s'appelle Ao. Je n'ai pas très bien compris non plus, l'Equilibre n'est pas un Dieu pourtant ... mais il s'agit peut-être d'un Dieu qui le maintient dans ce monde ? Je n'avais jamais entendu ce nom. D'autres divinités me sont connues, elles existent aussi dans les plans ... et en général les Dieux ont plusieurs noms, donc j'imagine qu'en fait la plupart me sont connus, mais sous d'autres nom ? Il faudrait que je discute avec un prêtre ...

La question qui m'a le plus étonné de leur part, c'est quand ils m'ont demandé le 'petit nom' de mon arme. Et bien ... le mien, bien entendu ? Vu que je suis l'arme ? Je crois ne pas avoir très bien compris. Ils m'ont dit qu'on ne disait pas "Je suis une épée", mais "je me bat avec une épée". Hm. Peut-être qu'Armand, qu'Arkenn doit toujours me présenter, comprendra ce que je dis ...

L'autre question qui m'a étonnée, c'est si j'étais prête à tuer des inconnus si on me le demandait. Je ne comprends toujours pas la question : en général, je ne prends pas le temps de demander son nom à mon adversaire quand il faut le tuer ?
J'ai cru comprendre au bout d'un moment que c'était une espèce de question morale. Je ne vois pas vraiment ce que le bien et le mal ont à faire avec le combat. Ce sont les buts du combat qui ont à voir avec, et ce n'est pas à une épée de décider de ça ... Alors que le combat en lui-même, ce n'est qu'une série de choix stratégiques ... Enfin bon. C'était peut-être pour savoir si je ne suis pas une servante de puissances qui m'empêchent de tuer ? Hm.

Ils m'ont ensuite fait passer un test pour voir si je connaissais un peu la stratégie, et si j'étais capable de poser des pièges de façon correcte. Ils ont eu l'air satisfaits ... Et je suis maintenant recrue chez eux. Je n'ai aucune idée de ce que ça veut dire en réalité, mais ça doit être une sorte de rite de passage, ou je ne sais pas. Il faudra sans doute que je fasse quelques missions pour être vraiment acceptée.

Arkenn a promis de me faire rencontrer Armand ce soir, s'il était là. J'ai hâte de rencontrer ce fameux maître d'armes.

Entraînement
Après le départ d'Arkenn et de Calista, j'ai décidé de m'entrainer.

Première étape : séance de méditation. Je me suis placée en position confortable, contre un arbre, et j'ai fermé les yeux. Peu à peu, j'ai senti l'Equilibre, comme mon maître me l'a appris. Cela m'a pris un peu de temps, de nombreuses pensées tournaient dans ma tête. Puis j'ai atteint cet état où j'ai parfaitement conscience de ce qui m'entoure, tout en étant ... ailleurs. En moi.
C'est d'ailleurs l'étape suivante : dans le Tout, il fallait que je me trouve, moi, et que je me définisse, pour créer ma réalité. Un peu perdue dans ce monde qui m'est encore inconnu, j'ai mis du temps à reforger ma propre image, et à me séparer de l'extérieur.
"Unie au tout, sans frontière, mais pourtant définie."

J'ai alors décidé de chercher l'épée. Dans le rêve, c'est beaucoup plus facile ... les pensées se créent facilement, et il n'y a pas les bruits de la forêt qui essaient de pertuber le délicat équilibre atteint, ni l'inconfort de mon armure qui essaie de ...
Hm. J'oublie ces détails pour me plonger plus profondément dans ma transe. Je sais que l'épée est là, je l'ai trouvée en rêve. Rien n'empêche que je la trouve ici aussi.

Au bout de quelques instants, peut être une minute, ou bien une heure, je la vois enfin. Elle est là, à portée de main. Je n'ai ... qu'à la sortir de moi. C'est pourtant simple ... Mais quelque chose me bloque. Je n'arrive pas à trouver l'équilibre, le point d'appui pour la faire sortir.

"Mais l'épée est déjà là. Il te suffit de la prendre dans ta main, ce n'est pas compliqué."

La voix de mon maître résonne dans ma méditation. Je ne sais pas trop si c'est un souvenir ou s'il me parle vraiment, mais je suis son conseil : il me suffit de prendre mon épée dans ma main, et elle est là. Je la vois enfin : je la cherchais partout, alors qu'il suffisait de prendre conscience de ma main : elle était là depuis le début. Une extension de moi-même.

J'ouvre les yeux, sortant de la transe. Et l'épée est effectivement dans ma main. Mais maintenant, j'arrive à faire le lien avec celle qui est en moi. Presque. Le lien est fragile, ténu. Je vais devoir m'entrainer pour le garder.

Je répète l'exercice, encore et encore. Jusqu'à ce que j'arrive presque à ... sentir l'air qui passe sur l'épée quand je bouge. Il n'y a pas grande différence avec un de mes autres membres, en fait ...

Le plus dur reste néanmoins à faire : trouver et garder cet état dans le combat.

Regardant autour de moi, je me rends compte qu'il fait bientôt nuit : combien de temps suis-je restée ici ? Je n'en ai aucune idée ... Il va falloir que je trouve Arkenn pour qu'il me mène à Armand.

Mais avant, je dois trouver le lien pendant le combat ... Je me dirige vers les ogres, où j'avais été déconcentrée. L'Equilibre le réclame : c'est seulement ici que je parviendrai à garder le lien, je le sens ...

Les ogres



Je me suis donc rendue dans les ruines remplies d'ogres. J'étais toujours dans cet état semi-conscient où l'on est après une longue transe. Je suis entrée par le trou du mur, et j'ai avancé.

Les deux créatures m'ont vu en même temps, et ont chargé. J'avais mon épée en main ... je ne savais plus depuis combien de temps. Le premier a à peine eu le temps de lever son arme qu'il était déjà mort. J'ai paré le coup maladroit du second avec mon bouclier, mais déjà ma lame cherchait sa gorge. Mon bras semblait animé d'une vie propre ... Et déjà se profilaient les ogres suivants qui arrivaient au secours de leurs frères ...

Je ne sais pas vraiment combien de temps j'ai passé dans ces ruines. Quand je suis revenue à la réalité, j'étais entourée de cadavres. Des ogres qui avaient essayé de m'attaquer. Je me souvenais de tout, avec une netteté étrange. Chacun de mes gestes avait semblé si naturel ... Et à un moment, j'avais senti le lien avec mon arme, à nouveau. Il était toujours là. Je ne l'avais juste pas remarqué auparavant ... Mais je le sentais présent, et mon arme et moi ne faisions plus qu'une.

Je ne sais pas si j'arriverai à retrouver ce lien à chaque fois que je combats, mais c'est maintenant ce vers quoi je vais tendre ...

"La réalité qui t'entoure est celle que tu forges. Pense que tu es l'épée, et tu seras l'épée, et l'épée sera toi."

Armand
J'ai enfin rencontré Armand aujourd'hui. La première impression qu'il m'a donné est celle d'un guerrier impressionant ... couvert de sang qui n'était pas le sien. Je n'ai pas posé de questions.
Il m'a dit qu'Arkenn lui avait beaucoup parlé de moi, comme une 'guerrière douée'.

Quand je lui ai dit que j'étais une épée bâtarde, il a eu l'air content. Et a dit qu'il était lui-même un maître dans son maniement. Puis il a voulu testé mes capacités, je l'ai donc suivi.
Nous nous sommes rendus au terrain d'entraînement. Et ... il m'a donné la plus belle correction que j'ai reçu de ma vie. Il a passé ma garde et m'a assomée en quelques instants. Mais il a eu l'air surpris que j'arrive à esquiver certains de ses coups.
Il m'a ensuite ranimée, pour m'expliquer quelques détails sur la position de mon arme, et a fait quelques ajustements avec mon bouclier aussi.

Il m'a ensuite surtout expliqué la notion de 'ki'. J'ai compris que c'était une autre façon de décrire la volonté qui forgeait le monde, enfin la partie spécifique qu'utilisent les maîtres d'armes. Je lui ai dit que j'avais déjà ressenti ça, et il m'a dit que j'en avais le potentiel, et a dit qu'il voulait bien me prendre comme élève. Je vais en parler à maître Sarg dès que je le verrai en rêve !

Rêve
J'ai rêvé de Sarg cette nuit encore. Je lui ai parlé d'Armand, et il m'a regardé un moment avant de hocher la tête.
"Oui, un autre maître t'apprendra des choses que je ne t'apprendrai pas. C'est bien. Je continuerai à suivre tes progrès, mais je ne te donnerai plus de leçons pour le moment. On ne peut avoir qu'un seul professeur à la fois."
Il a disparu. Je ne sais pas quand je le reverrai ...


Sarg

Techniques à l'épée bâtarde
La technique que j'utilise est principalement basée sur la précision. En effet, contre un harnois, il ne sert à rien de foncer vers l'adversaire pour porter de violents coups de taille (technique efficace contre un adversaire sans armure, mais relativement inefficace contre un adversaire en armure lourde ou bardé de protections magiques.)

Si l'armure de l'adversaire est correctement utilisée, les coups donnés par l'épée risquent fort d'être transformés en coups contondants ... qu'une épée n'est pas faite pour donner, ce qui ne fera pas grand chose à l'armure adverse, et en plus risque d'abîmer l'arme.

Toute la technique de combat à l'épée consiste donc à trouver une ouverture dans la garde adverse, pour donner un coup précis et mortel d'estoc vers la faiblesse. Avec assez de force pour traverser les protections.

Lorsqu'on utilise un bouclier en même temps, ça se complique un peu : en effet, les pavois empêchent de se servir de sa main gauche pour appuyer encore plus le coup. Il faut donc une assez grande force naturelle pour être capable de se battre efficacement avec une bâtarde et un bouclier, et un entraînement très spécifique.

La bâtarde, en comparaison de l'épée longue, offre un avantage indéniable : l'allonge. Quelques centimètres de plus qui offrent un avantage non négligeable pour atteindre l'adversaire, ou avoir plus de force lorsqu'on utilise son arme comme un levier pour parer ou écarter la lame adverse.
Pour compenser le surcroit de poids, il faut choisir son épée avec le plus grand soin : on peut effet trouver des épées plus légeres, avec une lame en forme de lentille à la base, et des sillons le long de la lame qui retirent une partie du poids sans mettre en danger la solidité de l'arme.

Bien entendu, des enchantements efficaces permettent de réduire le poids de l'arme, ainsi que d'augmenter sa résistance et ses dégats.
Malheureusement, il semblerait que les alliages planaires soient très rares ici : l'acier vert par exemple est presque inconnu, malgré son efficacité redoutable pour forger des épées.

Il faudra que je demande à Armand de me laisser examiner sa lame, s'il le veut bien, et que je lui demande son histoire ...

Pour l'instant, mon entraînement consiste principalement à comprendre les différents types d'armures que je peux rencontrer en face de moi, et savoir où sont leurs points faibles, et comment les traverser, tout en gardant ce lien avec l'arme, le 'ki'.

J'espère bientôt pouvoir apprendre des bottes, pour renverser l'adversaire par exemple ...

(Inspiré par le texte de wikipedia sur les épées médiévales ! ;-)

Bien, je passe en évolutif, pour Mda, continues à poster l'évolution.

L'assassin
La soirée d'hier était éprouvante, mais intéressante. Je voulais à la base trouver maître Armand pour qu'il m'enseigne plus de choses sur l'art du combat à l'épée, mais, en me rendant à Luskan, je suis tombée sur la légion... alors qu'un attentat contre le commandeur venait d'avoir lieu.

Je me suis placée avec les autres crocs de sang (en l'occurence Arkenn), au début sans vraiment comprendre ce qui se passait. Nous avons finalement conduit le commandeur à l'hopital de la ville. Et, par un heureux concours de circonstances, un elfe (il faudra que j'écrive quelque chose sur les races que j'ai rencontrées ici à un moment...) avait l'antidote sur lui. Arkenn (décidément, il sait tout faire !) le lui a administré.

Nous étions en train de nous rendre au camp quand nous avons été attaqués à nouveau par l'assassin ... Enfin attaqués, il a pris Silke en otage. Il ne voulait pas la tuer, seulement discuter. Le commandeur et Arkenn pensent qu'il essaie de faire comprendre pourquoi il agit ainsi. Hm, en tout cas, l'homme (ou la femme) est doué, il faut le reconnaître.

Entrainement
Après tous ces évènements et notre nuit au camp, maître Armand avait encore disparu. Hmpf !
J'ai décidé d'aller m'entraîner par moi-même. Et tout d'abord d'explorer la région. Je suis donc partie à pied, vers le nord de la ville. J'ai fait de nombreuses rencontres ...
Des orcs (ces créatures à la peau verte qu'on trouve partout, je ne savais pas qu'ils étaient communs ici aussi), des bandits (qui ont bien vite regretté de s'être attaqués à moi), mais également des créatures étranges...
Des hommes-lézards qui ne ressemblaient à rien de ce que j'ai jamais vu dans mes livres, qui m'ont attaqué à vue. Je me suis défendue, heureusement ils n'étaient pas vraiment redoutables, et eux aussi ont regretté de m'avoir attaqué.
Egalement des minotaures (décidément, les créatures locales sont beaucoup plus diversifiées que ce que je pensais. Est-ce que tous les plans matériels sont comme ça ?). Eux non plus n'étaient pas très redoutables ... exceptés leurs chefs, qui utilisaient du feu grégeois ! J'ai du m'enfuir avant de finir en torche vivante ... Il faudra que je revienne avec un équipement spécial un de ces jours, pour leur apprendre la vie !

Je me suis également perdue dans une grande forêt, remplie de chiens sauvages. Au début, ils ne semblaient pas particulièrement agressifs, mais un m'a mordu et toute une meute s'est jetée sur moi ... Après, chaque fois que je croisais une nouvelle meute, celle-ci m'attaquait. Bon, je savais que je n'avais jamais été douée avec les animaux, mais là ...

J'ai fini par arriver dans une gigantesque caverne ... et devant une porte et des gardes nains (ce sont de petits être barbus). Ils n'avaient pas l'air très sympathiques, mais avec quelques sourires, j'ai réussi à les détendre un peu. Ils m'ont expliqué que c'était l'entrée d'un royaume nain, et qu'il fallait une autorisation de l'un des leurs pour entrer. Bon, je n'ai pas cherché à discuter et je suis repartie, après m'être fait indiquer la route pour sortir de la forêt.

Je suis finalement revenue à Luskan, où j'ai rencontré Arkenn. Il m'a aidé à reforger mon casque, qui me gênait au niveau de la vue. Il est décidément plein de talents ... Nous sommes alors partis escorter la marchande de la guilde, pour une espèce de contrat. Hm. Ce n'était pas très intéressant, vu que je n'ai pas compris grand chose.

Arkenn s'est dit favorablement impressionné par mes talents de combat, contre ces espèces de loups cracheurs de glace qui infestent cette région. Enfin, rien de plus naturel qu'il soit impressionné : j'arrive enfin à insuffler ma volonté dans mon épée ! Ce que maître Armand appelait le "ki".
Je pense plutôt que j'arrive enfin à modifier une partie de la réalité par ma volonté ... enfin c'est peut être la même chose. En tout cas, j'arrive maintenant à placer des coups dévastateurs, grâce à mes techniques de combat associées à l'énergie que je tire d'avoir trouvée mon épée !

Maître Armand sera fier de moi, j'ai hâte de lui montrer ce que je sais faire ...

Duel
J'ai finalement eu l'occasion de montrer à Armand ce que je savais faire. Lors d'un duel contre un ... prêtre. Un ancien haut prêtre de Baine m'a dit Armand.

Je pensais les serviteurs des dieux plutôt faibles et devant compenser par les pouvoirs de leur divinité ... je me suis rendue compte que j'avais tout faux. Il était bien meilleur en combat que moi ... aussi fort que maître Armand je pense. Je me demande pourquoi Armand m'a dit de le combattre ... je ne suis pas encore assez forte pour vaincre ce genre d'adversaire dans un duel à l'arme seule...

Pfff. En tout cas, je suis très en colère ... J'ai senti le "ki" lors du combat, mais impossible de placer un coup correctement. Je suis restée calme, mais il m'a mise tout à coup à terre avec une botte vicieuse, et m'a ... assomée ? Tuée ? Aucune idée. Tout devient un peu confus à partir de là ...

Quand je suis revenue à moi, j'étais tellement en colère que j'avais du mal à parler. Je suis repartie vers Luskan en boitant pour me reposer ... Hmpf. J'espère qu'Armand me donnera des leçons pour savoir comment éviter cette botte particulière ... et aussi comment la faire moi-même, s'il la connait ! En tout cas, j'ai appris pas mal de choses par ce combat ... et je vais essayer de trouver quelques trucs de mon côté !

Je suis une épée.

Oui, je suis une épée. Ma maîtrise du ki augmente peu à peu. Je réussis à tenir la ligne correctement avec mes frères d'arme de la légion, et j'en suis fière.

Je m'affûte de jour en jour. C'est étrange. Lorsque je sors mon épée, l'épée que je suis prend le dessus aussitôt maintenant. J'ai ... l'impression d'être différente, plus forte, presque sans sentiments ni émotions. Cela passe après le combat, quand tous mes ennemis sont à terre et que j'ai rengainé mon arme, mais ... cela me laisse une impression étrange. Comme si je n'étais plus vraiment moi-même. Cela me parait être un bon signe : l'épée qui est en moi se fond peu à peu avec ma personnalité, et je deviens véritablement l'épée.
Je deviens plus légère dans ma main, et mes coups sont de plus en plus dévastateurs. Je sens maintenant les failles des défenses ennemies quand je les frappe, et j'utilise cela à mon avantage. J'ai réussi à retrouver la botte que Celorius, le prêtre de Tiamat, a utilisé sur moi. Je ne la maîtrise pas encore, mais bientôt ...
J'ai également remarqué que je n'ai pas vraiment besoin de voir mon adversaire : une épée n'a pas d'yeux, mais frappe juste quand même. Les ennemis invisibles ou visibles, c'est au final assez semblable ...

Je n'ai plus rêvé de maître Sarg, mais j'ai l'impression qu'il est toujours là, à m'observer, à me jauger. Je m'entraîne surtout seule, mais beaucoup cherchent à m'enseigner leur savoir : Armand, Batista, Ruffin ...
Tous se battent différemment, et j'apprends de chacun d'eux. Je comprends enfin qu'avoir un seul maître ne peut que me fermer les yeux sur d'autres techniques. Ma soif d'apprendre ne connaît pas de limites sur le sujet ... Car je me forge moi-même. Bientôt, oui, bientôt, je serai totalement l'épée.

Combattre un bretteur

Kat m'a donné une leçon de combat aujourd'hui. Elle m'a montré comment se battent les bretteurs.
Je n'avais jamais fait de duel contre eux, juste eu l'occasion d'observer leur style de combat. C'était assez intéressant, j'ai appris beaucoup.

Toutes ses attaques sont basées sur l'agilité. Elle esquive, vise une partie non protégée de l'armure, fait une petite pique, qui n'est pas extrêmement forte, mais assez pour provoquer de lourds dégats au bout d'un moment.

Elle m'a montré plusieurs techniques intéressantes, une sorte de roulé boulé qui lui a permis plusieurs fois de passer mon bouclier pour percer un point sensible de l'armure ... Très instructif.

J'ai déjà réfléchi à plusieurs parades possibles, je vais essayer de les mettre en pratique pour réussir à améliorer ma défense.

J'ai également réfléchi à comment me battre au mieux face à une adversaire qui esquive autant. Je vais un peu changer la façon dont je place mes coups, de façon à avoir de meilleures chances de la toucher, maintenant que j'ai observé son style de combat.

Croc de Sang
Le commandeur m'a nommé Croc de Sang officiellement. Bon, ça ne veut pas dire grand chose pour moi, j'ai encore du mal à me faire à ces changements de caste ...
Chez les Rilmani, on nait dans la caste qu'on occupera toute sa vie. Enfin ... hm, non, certains secrets n'appartiennent qu'à eux.

En tout cas, je suis maintenant membre à part entière de la légion. Ma formation est terminée. Maître Armand me dit qu'il se méfie maintenant lorsque nous nous entrainons.

Etrangement, ma peau est devenue plus dure, comme ... métallique. Est-ce que j'aurais du sang rilmani en moi ? Ou bien est-ce juste le résultat de mon entrainement ? Je ne sais pas trop. En tout cas, elle a maintenant quelques reflets pâles, mais c'est assez facile à masquer. Vu comme les béjaunes d'ici réagissent au moindre changement physique étrange, je préfère ne pas le faire remarquer.

L'épée qui est en moi ne fait plus qu'un avec moi, à présent. Lorsque je combats maintenant, je ne sens plus aucune émotion ... plus métallique à l'extérieur, mais également à l'intérieur. Je me suis rendue compte que lorsqu'un sort essaie d'affecter mon esprit, il se heurte au métal qui est en moi.

Une épée forgée ... c'est ce que je suis à présent. Mais qu'est-ce que je dois faire à présent ? Pourquoi maître Sarg m'a envoyée ici ? Est-ce qu'il y a un trouble dans l'équilibre que je dois résoudre ? Est-ce autre chose ? Suis-je là en simple observatrice des évènements ?

J'aimerais trouver d'autres personnes venant des plans ... je commence à me sentir un peu seule et isolée au milieu de tous ces biges, et c'est indigne de moi. Indigne d'une épée.

Au chaud au cimetière