[Validé][Guerrier/MdA/courtisane] S.M. de Saint Ange

Citation :

Nom du compte joueur forum : Le conteur
Nom du compte joueur module : arwenyder
Nom du perso : S.M. de Saint Ange
Race : demi elfe
Age : plus ou moins 40 ans
Alignement : NM
Religion : Loviat
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier 10 / MdA 7 / courtisane 8
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Fouet

Trait de Caractère :
Madame de Saint Ange est une noble (?)
Droite, sure d'elle.
Mais aussi perverse, masochiste.
Aime bien vivre, les choses luxueuses, mais à petite dose.
Une femme de terrain avant tout, passionnée par l'action et l'adrénaline.

Description physique :
Marquée par la vie, le corps couvert de cicatrice, ce qui ne peut indiquer que des batailles terribles, la prison, la torture, ou d'autres joyeusetés du genre.
Les cheveux noirs, la peau bronzée, la peau granuleuse.
Elle porte très facilement des bijoux, et sortira toujours maquillée.
Ses tenues sont souvent legères, permettant des déplacements facilités.
Un fouet est toujours à ses cotés.

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 16
CON : 10
INT : 14
SAG : 8
CHA : 14

Madame de Saint Ange n'est pas d'ici, elle vient du Sud, par là bas .. là d'où viennent des esclaves parfois, dans des bateaux ou des galères faites exprès pour.

C'est une demi elfe, une bâtarde.

Son père, cet elfe, elle ne l'a pas connu. Un esclave tout comme sa mère. Ils se sont connus dans la tourmente, et elle est tombée enceinte. Il n'a jamais vu son enfant de toutes façons.

Son enfance fut étonnement très heureuse. Avec les collègues de sa maman, elle pouvait jouer à se maquiller, à essayer des robes. Mais attention ! Quand venait un client, il fallait se cacher.

La matrone de la maison était compréhensive, et pourtant rien ne l'obligeait à l'être. Mais sa maman était travailleuse, et plaisait aux hommes, donc il était difficile de lui refuser trop de choses. Plus tard, c'est d'ailleurs elle qui prit les rênes de la maison close. Et la petite de Saint Ange eu tout le loisir de flâner dans la demeure maintenant familiale ainsi que dans le quartier.

Le quartier ...
Brimée par les autres enfants, insultée pour ses origines, dehors, la petite n'était plus une petite fille, mais un garçon manqué, prêt à bondir sur le jeune mâle qui osait lui manquait de respect.
De toutes façons, on sait comment sont les mâles, ce sont des êtres qui ne pensent qu'a une seule chose, et ils sont prêt à y mettre le prix les salauds !

Sa mère avait déjà raison. Et c'est elle, qui allait tout lui apprendre.

Toute son enfance se fit dans ce quartier, dans cette maison. Jusqu'à ses quinze ans.
Dans sa globalité, étonnement, elle garde le souvenir d'une enfance heureuse.

***

- Celui ci ne me convient pas.

Le marchant à moitié courbé frotte nerveusement ses mains l'une contre l'autre. Dans un sourire crispé, il donne les ordres de la demi elfe en conséquence à ses serviteurs.

- Vous êtes dure en affaire madame, cet esclave vous aurait surement apporté satisfaction pourtant, j'en suis certain. Mais ce n'est pas grave, j'en ai plein ma cargaison. Avez vous vu mes jeunes filles ?

S'approchant de trois humaines loqueteuse, madame de Saint Ange décroche son fouet de sa tunique légère et passe le cuir épais de son arme contre les joues des esclaves. Sans aucun respect, elle pose à peine ses yeux sur elles. Un instant, elle regarde la mer, et au loin l'horizon bleutée de cette belle après midi d'été.

Le soleil tape dur dans ces régions équatoriale. Armée de son chapeau, le poing sur la hanche, le fouet dans l'autre, quelques serviteurs autour d'elle, elle continue sa visite hebdomadaire du marché aux esclaves.

***

Le bruit retentit, vif, comme la foudre qui s'abat sur un arbre, la branche est coupée nette. Elle a de quoi être fier d'elle, sa maman.

-Voilà, comme ça ma fille, c'est tout dans le poignet et dans le coude. Tu relâches tout, tu laisses aller. - Elle lui tient le bras, lui fait faire les gestes à nouveaux. - Ne laisse jamais un homme te prendre ceci. Même au lit. Car dehors comme à l'intérieur, ce sera peut être la seule chose qui te gardera en vie.

Si c'était vrai ...

C'est incroyable ce qu'on peut faire avec un fouet. En foret, c'est une liane qui permet de faire la balançoire. Plus grande, avec un arbre, c'est surtout pour y grimper. Plus tard encore, et à force d'entrainement, couper une branche à plus de 3 mètres en l'air est devenu un jeu ... d'enfant.
Avec moins de force dans le bras, mais plus de précision, un fouet peut aussi ramener des objets solides à soi. Voire des êtres vivants ...

- La délicatesse, plus que la force. La douceur, mais pas de mollesse. Tu dois apprendre, ma fille, à manier l'arme comme un prolongement de ton bras. Essaie encore.

Et encore, et encore. Que pouvait-elle faire d'autres de toutes manières ? Passée ses 10 ans, il n'était plus question pour elle de trainer dans la maison de passe. Trop d'homme, et trop de danger pour une gamine de son age.
Le plus souvent possible, dans la cour intérieure privée.
Seule dans cet endroit toutes les soirées.
Car si la journée elle pouvait avoir parfois de la compagnie d'une des filles, avec qui elle pouvait chanter - ou lire - ce n'était pas pareil le soir.

Alors pour faire plaisir à sa mère au début, et surement aussi un peu pour elle, et surtout parce qu'elle n'avait rien d'autres à faire. Elle jouait de son instrument : Le fouet.

Plusieurs années s'écoulèrent ainsi, dans la quiétude d'une arrière cour d'une battisse des bas quartiers. Elle apprit à faire claquer le fouet, ce qui demande de laisser le corps aller selon la volonté du fouet au début, et au dernier moment, de le rappeler à soi. Le fouet, alors, n'aime pas, et cherche à se révolter. Il entame un combat contre sa maîtresse, son cou s'élance en l'air comme un cheval qui se cabre, pour retomber violemment sur lui même. Le choc le terrifie, et il héni.

Ainsi la petite fille comprenait le maniement du fouet, qui était comme un animal sauvage qu'il fallait dompter.


12 ans.

Prendre un objet à distance avec un fouet, au contraire, était un acte d'amour.
Parfois, elle avait observé les employées de sa mère pendant leur travail. C'était toujours le même chose. A l'instant où le client entre dans le hall, il faut être prête. Se tenir droite, et s'élancer sur lui, le plus vite possible. Mais attention, il ne faut pas lui faire peur, il ne faut pas l'effrayer inutilement, sinon il va partir, et ne reviendra plus.
Au contraire, il faut y aller toujours à la même vitesse, lentement, mais surement. D'abord un bras sur l'épaule, suivie de la tête qui se pose. Un éclat de rire, et c'est lui qui la prend par la taille. Il ne reste qu'a l'enserrer de ses deux bras, et le voilà prisonnier. C'est elle qui décidera de le relâcher, elle seule.
Comme le fouet, la femme enserre, doucement, fait le tour, et emprisonne dans ses bras.

Ainsi la jeune fille comprenait le maniement du fouet. Qui était comme une femme, volage mais tenace. doux mais aussi implacable.




15 ans.

Le feu, les cris, les flammes ... où est-il ?

***

Choisir un esclave n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Il faut regarder l'etat de sa peau en premier. S'il a subit des sévices ou non.
Trop peu, c'est qu'il n'est pas encore dressé. Mais trop, il n'est plus présentable. Il faut trouver un juste milieu ...

... to be continued.

to be continued

Hum... encore un guerrier roub' Mda.... Je rappelle qu'il est interdit de prendre des points en UOM.

De plus je en vois pas trop ce qui justifie les lvl de roub' ici.

Ca nous le verrons dans la suite je suppose.

( Encore un guerrier roub mda ? bah, ce sera mon premier. Mais j'avoue que je me tate à prendre courtisane à la place de roub, ou barde, ou assassin, je sais pas ... on verra mon BG comment il se passe. )

Le marché aux esclave était un moment de détente dont elle ne se priverait pour rien au monde. C'était déjà un bon moyen de trouver ses futurs guerriers, ou alors les jeunes filles qu'elle utiliserait dans sa maison, mais c'était aussi l'occasion de passer seule une journée en dehors de l'égide de son mari.

Et puis, quelle classe de pouvoir se balader, fouet à la main, chapeau large sur la tête, dans sa tenue, de tissus et de cuir qui mettais ses formes en valeur, et la faisait passer pour une femme à poigne. C'était grisant.

Mais, ce n'est pas comme cela qu'il faut raconter.
Il faut revenir plus tôt, dans sa jeunesse, lorsqu'elle avait encore quinze ans.

Le feu, les cris, les flammes, la peur.

Oui, voilà, ce moment, où dans les bas quartier la maison de passe de sa mère partait en fumée. Ce moment où elle devint une adulte, par la force des choses. Le moment où pendant que sa mère était en train d'agoniser dans les flammes du premier étage, que tout son passé partait en fumé, ils apparurent tous les deux. L'un comme un signe des dieux les plus bons de l'univers, et l'autre comme le pire messager de la mort lui même.


Alors que la jeune fille essayait de sauver sa peau, elle vit au sol ce qu'elle prit d'abord pour un serpent.
Le fouet ! Celui de sa mère, le siens, le leur, l'unique.
Au milieu des flammes et de la fumée, elle s'arrêta net pourtant. Elle ramassa l'arme, saisit dans sa main le cuir, ferma les yeux pour sentir le contact avec cette matière, avec tout ce qu'il renfermait déjà de souvenir.
Ferait-elle partie de ces souvenirs ou non. était-ce le plus important?

Mais pendant qu'elle tergiversait, comme hypnotisée par le réceptacle de toute sa vie qu'elle tenait entre ses mains, la maison était juste en train de s'écrouler. Elle dans la cour carrée, et autour d'elle sur deux étages, des masses de bois, de meubles, et même d'être déjà calcinés s'écroulaient.

C'etait certainement pour elle le moment de mourir. Mais bizarrement, elle ne s'en rendait même pas compte.
Oui, ce jour, elle aurait du mourir, elle le sut qu'après, quand elle rouvrit les yeux.

Il était là, debout à ses cotés, au milieu de la tourmente, ensemble, le bel artiste qui venait parfois dans l'établissement. Le bellâtre était là à la regarder en souriant. Quel charme, quelle beauté.
Elle avait révé souvent de lui, à la voir entrer dansla maison de passe et dire son nom. Alors ils passaient ensemble la nuit la plus douce du monde. Elle avait beaucoup révé de lui, et aujourd'hui, elle était dans ses bras, et il lui souriait.

Autour d'eux, de la foule, du bruit, une maison qui n'est plus qu'un tas de cendre.

Reflexe : à sa ceinture, son fouet. Elle ne se rappelait pourtant plus de l'avoir accrocher là. Ce devait etre devenu un automatisme - Cette pensée la rassura.
Plus fort dans ses bras, elle se blotit, et épuisée, elle s'endormi.

Message à effacer :

Pour equilibrer un peu le personnage, et correspondre plus à son BG, j'ai trouvé que courtisane serait interressant pour remplacer roublard.
De plus, pas de soucis avec l'UOM ainsi ;)

Je compte prendre à peu près 5 niveaux de cette classe pour rendre compte de l'experience qu'elle a eu pendant sa vie, et surtout pendant son éducation.

Qu'en pensent les scribes ?

A noter qu'il faudrait alors que je change mon alignement en CN. (Quoique je prefererais NM si cela est compatible avec la classe)

Autre chose :

Apres lecture de mon BG jusque là, quels sont les points que j'ai interet à developper pour le valider etle rendre cohérent ? (surtout avec la maniere de raconter, qui j'espere ne rend pas la lecture trop difficile)

En effet, si tu passes en courtisanne tu ne peux prendre un alignement loyal, le neutre mauvais semble plus approprié à ton perso selon moi.

Sinon développer le côté courtisanne, voir les intrigues, son/ses "bienfaiteur/s", etc...

Si tu veux plus en discuter contacte-moi par mp

Quand Beshaba a décidé quelque chose, elle fait tout pour que ça arrive.

Choisir un esclave n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Il faut regarder l'état de sa peau en premier. S'il a subit des sévices ou non.
Trop peu, c'est qu'il n'est pas encore dressé. Mais trop, il n'est plus présentable. Il faut trouver un juste milieu ...

C'était là son travail, son occupation hebdomadaire : trouver de la marchandise pour son mari, des nouvelles filles à faire travailler. Elle était naturellement la mieux à même de savoir et ce qu'il voulait, et ce qu'il fallait pour la maison.
Le reste du temps, elle pouvait aller et venir comme bon lui semblait. Son mari, Henri de Satage, avait obtenu son titre lors d'une partie de carte assez mémorable qui l'opposait au comte de la ville. Il avait lors le droit d'élargir un commerce déjà florrisant dans tout ce qui concernait la traite d'êtres vivants, la prostitution, et le mercenariat. Il avait une position enviable, des affaires dans toute la ville, et de ce fait, reléguait une partie de son travail à sa femme, ce qui permettait à cette dernière de jouir d'une liberté certaine.

Ainsi, Madame de Satage s'occupait naturellement de gérer la maison de passe familiale, comme sa mère avant elle. Elle bénéficiait d'une expérience importante, et dès l'age de 15 ans, quand ils se marièrent suite à l'incendie, elle put mettre cette expérience à profit.
Et elle ne ménageait pas sa peine, travaillant d'arrache pied pour que tout se passe bien coté commerce. Ce qui n'etait pas le cas dans sa vie privée.

Car monsieur avait lui aussi sa liberté, et il savait en profiter. Régulièrement, il demandait à sa femme de lui choisir ses meilleures filles à qui il devait confier des "missions" spéciales. Durant ces "missions", qui duraient généralement une nuit, monsieur s'absentait également. Et Madame apprit bien rapidement que les rumeurs qui disaient que son mari la trompait avec tout ce qui passait était bien fondée.

Cette nouvelle, alors qu'elle pensait que sa vie allait pour le mieux fut un coup dur pour elle. Plongeant dans l'alcool pour vainement noyer sa peine, elle trouva pourtant deux remèdes à son mal.

Elle se mit à fréquenter d'un peu plus près certains des clients les plus habitués. Profitant de l'absence de son mari, elle les amenait parfois dans son propre logis pour avec eux s'ébattre sans complexe. Elle prenait de tout, les clients les plus sales, les plus dégoutants, les clients dont personnes ne voulait, comme les demi orc, jusqu'aux plus distingués de ses "invités". Mais, si elle assouvissait ainsi sa vengeance, cela n'arrivait pas à totalement diminuer sa peine et sa colère.

Tout changea vraiment un soir où, saoule, elle était au plus bas. Cela faisait plusieurs semaines que son mari ne dormait plus là, qu'il ne prenait même plus la peine de lui commander des filles, se servant lui même dans la maison dont elle avait la responsabilité. Devant la cheminée, des litres d'alcool ingérés, elle était tombé dans un état d'ivresse honteux, incontrôlable, alternant avec des moments de colère, et d'autres de tristesse profonde.
Dans son malheur, elle tenta alors de mettre fin à ses jours en se coupant les veines.

Elle sombra alors dans une mare de son propre sang, au seuil de la mort. Mais elle ne mourra pas. Beshaba était bien plus cruelle que ça...
Au petit matin, les cheveux lui poussant à l'intérieur du crane, elle n'éprouvait bizarrement plus de rancoeur et de peine. La souffrance qu'elle venait de s'infliger, comme une punition avait suffit à calmer ses nerfs. Loviatar était passée par là elle aussi.
Celle qui était encore Madame de Satage recommença ainsi plusieurs fois, buvant de moins en moins, mais pratiquant sur son corps les pires sévices. La souffrance produisait en elle un sentiment de quiétude, d'apaisement.
Elle ne contrôlait plus rien de sa vie, son mariage était un fiasco à l'intérieur, et une pièce de théâtre en dehors, où même si elle était la femme du richissime noble, tout le monde jouait un role qui n'était pas le siens quand le rideaux tombait.
Et dans cette vie détruite, la seule chose qui lui donnait le sentiment de contrôler un peu son existence, c'était ces moments où elle s'infligeait ces sévices.

Elle avait alors l'énergie et le moral de repartir le lendemain assurer ses fonctions, profitant alors du temps qu'elle avait à sa disposition.

Elle n'arrêta pas non plus de voir des hommes, se faisant même payer au fur et à mesure qu'elle devenait plus exigeante sur le choix de ses partenaires. Car elle avait du succès, d'autant qu'il devenait connu dans le milieu qu'elle pratiquait des méthodes alternatives pour atteindre des explosions de bonheur.
Elle reçu ainsi des clients qui voulait se faire griffer, fouetter, frapper, mordre, battre. Les hommes devenaient fous, et en redemandaient. Et elle aussi ne se faisait pas prier.

Ironiquement, pour éviter que le nom de son mari soit clairement énnoncé en parlant de ses activités, elle prit le surnom de Madame de Saint Ange.
Madame de Saint Ange était donc devenu son personnage a elle, jouant dans cette grande scène qu'était le monde de la prostitution et des affaires louches. Son mari, bien entendu, fit très vite le rapport, et tenta de la faire arrêter. Mais rien n'y fit. La machine était déjà en marche.
Il usa même de force contre elle, la battant plusieurs fois, mais elle avait développé une telle immunité à toutes les souffrances, s'infligeant elle même plus de douleur qu'il lui assénait en coups de poing, qu'elle ne céda pas et continuer de plus belle en retour.

A mesure qu'elle reprenait gout à la vie de cette manière, lui même sombra à son tour dans la déchéance. Et plus il allait mal, plus Madame de Saint Ange le trompait, entretenait son appetit pour la souffrance et la douleur, et le provoquait.

Toute cette comédie dura plus de vingt ans. Vingt ans où, partit de rien, Henri Satage était devenu un homme respectable, avec une belle femme et une situation enviable, pour finir vieil homme fatigué, usé, à bout de souffle, l'esprit tourmenté par une épouse devenue quant à elle telle une démone succube.




Plus elle souffrait, plus elle était heureuse, plus lui même sombrait dans la peine. Il garda alors la chambre et prit un intendant pour gérer à sa place ses affaires.

Il mourru un jour ensoleillé, quand elle l'acheva en lui révélant qu'elle couchait avec son intendant, et qu'elle avait réussit à l'inciter à liquider toutes ses activités en son nom. Il mourrait ainsi ruiné, trompé, seul. Il mourrait de chagrin.

Le jeu en valait la chandelle. Elle n'avait elle même gardé que peu de chose de son or, préférant céder le tout à leur concurrents, divisant entre eux les activités commerciales. Elle savait qu'ainsi l'empire mourrait complètement, et que de surcroit ils se tirerait tous dans les pattes pour reconstruire l'empire commercial Satage.

Elle prit alors définitivement le nom de Saint Ange, un billet pour le Val de Bise, dont elle ne connaissait rien ni personne, et décida de se refaire une vie là bas, riche de son expérience et loin de tout.

Au chaud au cimetière