[Validé][Barde/Guerrier] Elvin Ange'Vent

Citation :

Nom de compte : _Andrealpha_
Nom complet du personnage : Elvin Ange'Vent
Age du personnage : 130 ans
Race et sexe du personnage : Elfe male
Divinité : Fenmarel Mestarine
Alignement : Chaotique Neutre
Classe du personnage : Roublard
Multiclassage envisagé : Barde / Guerrier

Description physique :
Les oreilles pointues, le teint cuivré et les cheveux mi-longs d’un roux flamboyant entourant un beau visage fin aux yeux couleur émeraude.
Avec une taille d'un mètre cinquante cinq pour quarante cinq kilogrammes, son apparence est longiligne, même pour un elfe, et laisse supposer une certaine fragilité.
Ses mouvements sont vifs et fluides et sa voix est mélodieuse.
Sur sa nuque, caché par les cheveux, un tatouage représentant une paire d’yeux dans la nuit.

Tempérament :
Prompt à complimenter la gente féminine.
Frivole et joueur.
Sous une apparente bonne humeur se cache une blessure liée à son incompréhension de la nature. Pour cette raison, il se sent mal à l’aise en présence de défenseur de la nature.
Déteste par dessus tout les sorciers de Thay et les yogoloths

Caractéristiques :
For : 12 / Dex : 18 : / Con : 10 / Int : 14 / Sag : 10 / Cha : 12

Au commencement :
Originaire de la forêt elfique de Cormanthor, Elvin descend d’une des rares familles qui ont survécues à l’attaque de Myth Drannor par les armées des ténèbres en 714. Même si, physiquement, il a l’apparence d’un elfe de cuivre, son caractère se rapproche plus de celui d’un elfe de lune. Ce qui est normal, c’est un sang mêlé. Les Ange’Vent résultent en effet d’un écart de conduite du Seigneur Eltargrim, elfe de lune, avec une jeune et belle elfe de cuivre.
Il est éduqué comme tout elfe sylvain digne de ce nom dans le but de devenir un protecteur de la forêt. Sans réel succès...
La patience et la compréhension de la nature sont les qualités premières d’un bon rôdeur. Elles lui servent pour se fondre dans la nature, pour observer et analyser les détails qui lui permettent par exemple de retrouver une piste ou de comprendre les animaux. Mais après des années d’entraînement, Elvin reste incapable de suivre une piste ou de se faire comprendre des bêtes sauvages.
La sagesse est la qualité première d’un bon druide. C’est cette sagesse qui le rend capable de percevoir les puissances qui animent la nature et qui lui permet de les utiliser à son service. Mais la seule chose qu’Elvin est capable de percevoir dans la nature, c’est le bruit du vent dans les feuilles et le cri des animaux.
A chaque étape de sa formation, il échoue aux épreuves imposées par ses pairs. Ces échecs répétés le rendent amère. La frustration est d’autant plus forte qu’il est le seul à échouer parmi les elfes de son âge. Petit à petit, il se replie sur lui-même…
Tous ces entraînements ne sont pas complètement inutiles et il existe quand même des domaines où il est aussi bon, voir meilleur que ses compagnons. C’est au combat qu’il montre assez vite de bonnes prédispositions. Il se perfectionne au maniement de l’arc et des armes légères. Comme il n’est pas d’une force herculéenne, sa préférence va à la rapière, qu’il peut manipuler des heures sans fatiguer, contrairement l’épée longue, beaucoup plus lourde. Toujours pour ménager ses faibles forces, il abandonne rapidement l’utilisation du bouclier au profit d’une seconde arme utilisée de la main gauche. Peu enclin à l’attaque, il se concentre sur une technique défensive en utilisant simultanément ses deux armes pour parer les coups adverses. Pendant les entraînements, il surpasse presque tous ses compagnons par sa vitesse et la précision de ses bottes.
S’il est un autre domaine où il arrive à quelque chose, c'est l’utilisation des techniques de camouflage, aidé en cela par son frêle gabarit et une pratique intensive de l’art de disparaître au moment de réaliser des tâches communautaires…

Une fois sa formation achevée, Elvin est envoyé en mission aux lisières de la forêt avec ceux qui comme lui, ne sont pas suffisamment doués pour être au service de la nature. Le groupe de combattants qu’il rejoint est composé d’une dizaine d’éléments. Etant le plus jeune et le dernier arrivé, il a le droit à une séance d’accueil particulière.
Pendant sa première nuit au bivouac, il se retrouve soudainement ligoté puis conduit dans une clairière où il est attaché par une cheville à un rocher. Tout a été très rapide. Lorsque la lune apparaît par une percée dans les nuages, il se rend enfin compte de la situation dans laquelle il se trouve. Il reconnaît le lieu où il se trouve Le matin même, avec ses nouveaux compagnons, ils ont traversé cette clairière en suivant la piste toute fraîche d’une horde de gobelins partie sûrement piller une des fermes humaines situées en bordure de la forêt. Un frisson lui caresse la nuque lorsqu’il comprend qu’il va servir d’appât.
Il est d’abord tenté d’invectiver les autres membres du groupe qui doivent se cacher dans les arbres. Mais il ne leur accorde pas ce plaisir. L’attente n’est pas très longue et avant même de les voir, il les entend arriver. Les gobelins pénètrent dans la clairière et à la vue de l’elfe, ils s’arrêtent net, sur leur garde. D’un geste rapide, Elvin se baisse, ramasse une pierre et d’un lancer précis, atteint le gobelin de tête dans le bas ventre. Pour les chauffer encore plus, il les raille en riant à gorge déployée. Même sans comprendre le langage elfique, l’intonation des paroles fait mouche. Piétinant les principes de précaution, les gobelins se précipitent sur Elvin en hurlant. Ils sont immédiatement accueillis par plusieurs volées de flèches. Les quelques survivants sont ensuite expédiés au corps à corps.
Surpris par le sang-froid dont il a fait preuve pendant cette épreuve, ses compagnons l’accepte comme l’un des leurs et le laisse en paix. Par la suite, il perfectionne ses techniques de combat au cours de quelques escarmouches avec des gobelins et des orcs. Si ses coups sont portés avec moins de force, l’utilisation de la pointe de son arme pour trouver les failles dans les armures de ses adversaires lui permet d’obtenir un tableau de chasse équivalent à ceux des autres combattants du groupe.
Pour s'occuper lors des bivouacs, il se plonge, à la lumière du feu, dans la lecture de nombreux livres empruntés à la bibliothèque de Cormanthor. C'est de cette manière qu'il découvre l’existence de Fenmarel Mestarine. L'histoire de cette divinité, aussi appelé le "Loup Solitaire", le touche profondément. La vision qu’Elvin porte sur le monde qui l’entoure est résumée en quelques lignes par le dogme de Mestarine.
«Le monde est dur et impitoyable. Il exige des compromis de la part de ceux qui souhaitent emprunter leur propre voie. Ne comptez que sur vous-même pour vous protéger, car la trahison est facile. Usez de camouflage, de tromperie et de secret. Suivez la voie du Loup Solitaire, car c’est celle de l’indépendance.»

Lorsqu’il ne lit pas, il participe au tour de chant en s’inspirant de ses lectures pour inventer des balades.
Loin de la cité, ce style de vie est un exutoire pour Elvin car il se sent utile. Mais cela ne dure qu’un temps et, aspirant à autre chose, il sombre dans la mélancolie.
A l’âge de cent vingt ans, comprenant qu'il n'a plus rien à faire parmi les siens, Elvin profite d'une mission quitter le groupe et partir seul à l'aventure…

Dans un premier temps, il reste dans les Vaux et comme il faut bien vivre, il commence à mettre en pratique ce qu'il a appris pour attaquer par surprise les voyageurs qui passent à la lisière de la forêt. Sa tactique est assez simple, souvent efficace. Caché dans les branches d’un arbre qui surplombent un chemin, il attend patiemment que se présente une ou au maximum deux personnes susceptibles de pouvoir être plumées sans risque. Lorsqu’elles passent à son niveau, il se laisse tomber de sa branche et profite de l’effet de surprise pour les assommer. Il ne lui reste plus qu’à les détrousser avant de retourner dans la forêt, ni vu ni connu. Lorsque cette tactique échoue, il reste la fuite.
Mais au bout de quelques années, agissant trop près du lieu qui l’a vu naître, l'écho de ses méfaits lui attire les foudres de ses anciens compagnons de la forêt. Traqué comme un vulgaire animal. il quitte la région des Vaux et part vers l’ouest à la recherche d’un refuge en attendant que passe l'orage. Après plusieurs mois d’errances, il arrive près de la mer et s’installe dans la cité d’Eaupronfonde.

Il découvre rapidement que cette ville est un endroit fantastique pour reprendre ses activités lucratives. Seulement, ce genre d'activités est soumis aux contrôles de guildes, et après quelques mises en garde, il choisi de devenir un membre des Voleurs de l'Ombre afin de ne pas finir dans une sombres ruelles avec un poignard planté dans le dos. Pendant cinq ans, il va voir les différentes facettes du métier en tant que simple voleur. Du simple vol de bourse au cambriolage de haut vol, les activités sont nombreuses et il ne s’ennui pas. Il se sort plusieurs fois de situations épineuses les armes à la main. Impressionnés par son adresse et son style de combat, ses compagnons le surnomment vite l’ « Aiguillelfe » car il ne laisse que peu de sang derrière lui.
Le soir, il chante dans les tavernes des bas quartiers avec ses compagnons du moment. Les premiers temps, il se contente de quelques balades elfiques, souvent mélancoliques. Puis sous la pression d’un public peu connaisseur des gestes des héros elfes, il abandonne la langue elfique pour attaquer en commun des chants plus grivois. Il participe aussi aux jeux de fond de taverne avec plus ou moins de réussite. Ce qu’il gagne au lancer de couteau, il le perd dans l’instant aux dés. Mais qu’importe. Dans ces moments là, il est comme tout les autres, ni plus, ni moins.
Intelligent et de nature curieuse, il se fait une spécialité de découvrir et de recouper des informations permettant de dénicher des objets rares... et bien sur, précieux. Ainsi, lorsque la Guilde est mandatée pour récupérer un objet précis, il est souvent appelé pour réaliser le contrat. Au cours d'une de ces missions, particulièrement importante, il fait équipe avec le Chef de la Guilde, Aaran Linvail. Il découvre que celui-ci peut se fondre dans les ombres alors même qu'il le regarde. Abasourdi de découvrir ce pouvoir dont il ignore encore l'existence, il manque de faire échouer l'opération. Il se ressaisit juste à temps pour plonger lui-même dans les ombres avant d'être découvert. Depuis ce jour, Elvin ne cherche de découvrir comment Aaran a pu disparaître ainsi.

Méticuleux dans son travail, ambitieux mais pas trop, loyal envers ses amis, il grimpe quelques échelons dans la hiérarchie de la guilde. Elvin dispose ainsi de nombreuses occasions de s'approcher de son chef.
A partir de plusieurs livres, il a appris l’existence d’une technique particulièrement difficile à maîtriser permettant de se cacher à la vue du commun des mortels, et ce, dans n'importe quelles circonstances. Ceux qui maîtrisent cette technique sont surnommés des Maîtres des Ombres. Comme les livres ne remplacent pas l'expérience, il demande directement à Aaran de lui apprendre cette technique. Surpris par le culot de cette demande, celui-ci hésite quelques temps avant d'accepter.
Depuis trois ans, Elvin s'entraîne durement sous l’œil amusé de son chef. Hélas, au moment d’apprendre la dernière technique qui doit lui permettre d’achever sa formation, celle-ci est brutalement interrompue.
Hier soir, Aaran est tombé dans un complot. Ses partisans ont été tués. Ceux qui ne le sont pas encore sont recherchés par le nouveau maître de la Guilde. Elvin fait parti de ceux-la.
Une seule solution, partir encore une fois, quitter Eaupronfonde.
Le voilà prêt, sac en bandoulière sur le dos. Un regard en arrière lui permet d'apercevoir une dernière fois les lumières de la cité endormie. Devant lui, la route du nord…

L’arrivée à Luskan :
Enfin, me voici arrivé aux portes de la cité de Luskan. Le voyage n’a pas été simple et c’est dans un piteux état que je entre dans la ville. Un peu plus tard, la bourse vide mais habillé convenablement, je commence à visiter. Première constatation, la cité est cosmopolite. Il y a beaucoup d’humains bien sur, mais aussi des elfes, des nains, des gnomes et des halfelins. Tant mieux, je passerai plus facilement inaperçu comme ça.
Deuxième constatation, tout le monde semble vivre en relative harmonie. J’ai déjà croisé quelques nains sans me faire agresser sous prétexte que j’ai les oreilles pointues.
La ville est grande et l’on y trouve de tout, des temples au bordel. Les produits proposés sur les différents étals sont de belle facture, mais hors de prix pour l’instant. Et comme il y a beaucoup de gardes, je préfère pour l’instant laisser mes mains dans mes poches. Inutile de me faire des ennemis en arrivant. De plus, comme personne ici n’a l’air de connaître mon passé, je pourrais peut-être trouver un travail légal. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé l’un de mes amis d’Eauprofonde, Ronan Lilith, arrivé depuis peu lui aussi. Il me guide dans la ville, m’indique les boutiques où je peux faire de bonnes affaires.

Quelques jours plus tard, alors que j’étais en train de parler avec une jeune femme sur la place, je me trouve entraîné dans une discussion houleuse avec un halfelin qui semble jalouser ma présence. Heureusement, au lieu d’en venir aux mains, nous nous retrouvons tout les trois en train de boire à la taverne. Au cours de la discussion, la jeune femme nous apprend qu’elle s’appelle Merista et qu’elle est barde. Quand à l’halfelin, il prétend se nommer Le Mulot, vient aussi d’Eauprofonde ou il travaillait pour Tommy La Potence. A ce nom, je me fige un peu. Tommy est, ou était, un des lieutenants d’Aaran à la Guilde des Voleurs de l’Ombre. Il a du me croiser une fois ou deux pendant mes huit années passées à Eauprofonde. Mais Le Mulot ne semble par me reconnaître.

L’alcool aidant, l’atmosphère se réchauffe petit à petit jusqu’au moment où Merista monte sur la table de l’auberge pour entamer une danse sous mon nez. D’abord amusé par la jalousie affichée par le Mulot de l’autre coté de la table, je me contente de profiter du spectacle. Puis, lorsque Merista, sous l’inspiration de Sunie, attaque une danse très sensuelle, je succombe à son charme (réussite critique en représentation de Merista). Montant à mon tour sur la table, j’essaye maladroitement de danser avec elle. Peu après, elle me propose de continuer de danser à l’étage. J’accepte sans hésitation et ensemble, nous montons alors l’escalier menant aux chambres sous le regard haineux du Mulot, qui a suivi toute la scène.

Après s’être enfermés dans une chambre, nous nous déshabillons l’un l’autre tout en nous embrassant fiévreusement. Au moment où nous nous retrouvons complètement nus, le Mulot entre dans la chambre une arme à la main, après avoir crocheté la serrure. Fou furieux, il se jette sur moi. Le combat est terrible. Sans armes, je ne peux que tenter d’éviter les coups de l’halfelin. Malgré toute ma dextérité, je reçois quelques estafilades le temps que Merista réagisse. Une fois remise de sa surprise, celle-ci attrape un tabouret et assomme l’agresseur. A ce moment, je me laisse tomber au sol, choqué par la brusquerie de l’attaque. Merista se précipite pour me soigner. Le Mulot en profite pour quitter la chambre après avoir reprit ses esprits.

Mais c’est pour revenir quelques dizaines de minutes plus tard, accompagné de plusieurs personnes. Une nouvelle fois, la porte s’ouvre alors que Merista et moi avons repris notre activité là où nous l’avions laissée. Cette fois, c’en est trop, nous nous rhabillons avant de sortir de la chambre pour demander des explications aux personnes présentes. Il apparaît que le Mulot, croyant m’avoir laissé pour mort, est parti chercher de l’aide. Grand mal lui en a pris. Les personnes venues à la rescousse n’apprécient pas vraiment ce qu’ils prennent pour une plaisanterie et le menacent de milles maux s’il recommence. Merista et moi, finalement refroidis par cette nouvelle intervention, quittons alors la taverne, séparément. Mais qui sait…

L’Alliance :
Voilà plusieurs semaines que je suis sans nouvelle de Merista. Mes recherches m’ont conduis de Luskan à Padhiver, sans succès. Entre temps, j’ai fait la connaissance de dame Elen, une elfe de Lune énigmatique, et de dame Jalna, une charmante jeune elfe qui semble aller de déception amoureuse en déception.
Pour passer mon temps, je tente de proposer mes talents aux aventuriers qui partent en exploration. J’ai même rédigé une annonce que j’ai fait afficher à Luskan. On peut lire sur ces affiches :

« Besoin d'un artisan serrurier? Ne cherchez plus!

Vous êtes des aventuriers et vous souhaitez explorer des ruines antiques ou des cryptes oubliées mais :
Vous ne voulez pas rester bloqué par une porte verrouillée ?
Vous voulez pouvoir accéder aux trésors contenus dans les coffres qui peuvent être piégés ?
Je vous propose mes services pour une somme modique !
Pour cinq pour cent des biens trouvés, je m'occupe pour vous d'ouvrir les serrures et de désamorcer les pièges.
Mes services vous intéressent, vous me trouverez sur la place de Luskan.
Si vous y voyez un elfe aux cheveux roux aux yeux verts, c'est sûrement moi. »

Mais les jours passent sans le moindre client. Qu’à cela ne tienne, la situation pourrait vite évoluer.
Aujourd’hui, alors que je sortais de la boutique de la magie de Padhiver, j’ai croisé deux hommes à l’aspect martial, dont la prestance laissait percevoir une certaine puissance. Au cours des civilités d’usages, j’ai appris que l’homme à l’armure blanche et argent n’est autre que sire Thoron, le Patriarche des Veilleurs, et que son compagnon est le paladin Certas Terenason. Tout deux membres de l’Alliance.
L’Alliance, j’en ai entendu parler à de nombreuses reprises. Différentes factions, toutes au service du bien, se sont alliées afin de mettre leur force en commun. Cela n’est pas sans me rappeler l’alliance conclue à Myth Drannor par le Seigneur Eltargrim entre les elfes, les hommes et les nains. Sauf que cette alliance a été rompue lors de la chute de la cité sous l’attaque conjugué des yogoloths et des sorciers de Thay.
Mais c’est surtout une formidable opportunité de trouver un débouché pour mes talents. J’ai donc entrepris de proposer mes services comme artisan indépendant, au service exclusif de l’Alliance. L’accueil fait à ma proposition été plutôt favorable, et avant de les quitter, j’ai laissé à Certas le parchemin que j’ai déjà affiché à Luskan. Avec un peu de patience, et en revenant régulièrement à la charge, il y a des chances que cela marche…

Pris au piège :
En attendant la réponse de l’Alliance, je poursuis mon exploration de la région du Val de Bise. Des parchemins, des plumes et de l’encre dans une sacoche, je m’emploi à tracer des cartes de la contrée. J’y note avec précision les endroits visités qui sortent de l’ordinaire, comme le caveau des minotaures au sud de Padhiver. Cet endroit est truffé de portes secrètes et il faut l’œil averti d’un elfe pour les découvrir. J’y note aussi les endroits dangereux à éviter, comme le campement des ogres au sud de Luskan ou la forêt profonde de Padhiver.
Pour continuer mes explorations, je décide de se rendre à Mirabar. De la porte est de Luskan jusqu’à cette cité, le chemin est long et semé d’embûches. De part et d’autre de la route s’étendent des coteaux abrupts où se cachent orcs et minotaures. Malheur à l’aventurier inconscient qui s’engage sur le chemin sans être sur ses gardes. Celui-ci risque de voir son corps séparé de sa tête par les haches des minotaures avant même de comprendre qu’il est tombé dans une embuscade.
J’arrive à Mirabar à la tombée de la nuit. Le calme apparent qui règne sur la cité me surprend. Rien à voir avec l’effervescence de Luskan ou de Padhiver. Au hasard de ma marche, je croise dans la rue Veariulah, une femme que j’ai déjà rencontré à Luskan. Difficile d’oublier cette femme, sûrement en raison des deux ailes membraneuses aux écailles noires qui s’agitent dans son dos. Malgré cette particularité physique, Veariulah est très belle.
Comme celle-ci m’interroge sur la situation d’une crypte, je lui propose de l’aider dans sa recherche. Nous partons donc au petit matin en direction de l’est. Nous arrivons devant une forêt sombre dans laquelle nous nous avançons les armes à la main. Nous sommes aussitôt assaillis par des araignées géantes que nous devons combattre avant de poursuivre notre chemin. Plusieurs fois au cours de la matinée, nous tombons ainsi sur ces nids d’araignées. Puis, un peu avant midi, nous arrivons enfin à l’orée de la forêt. Devant nous, une colline verdoyante…

Au sommet se dresse un mausolée fermé par une imposante porte. Je m’affaire quelques minutes sur la serrure de la porte avant de réussir à la crocheter. La porte s’ouvre sur un couloir sombre d’où s’exhale une odeur de moisissure et de renfermé. Veariulah s’engage courageusement dans le couloir, je la suis comme son ombre. A part quelques toiles d’araignées et de la poussière, l’endroit est calme et silencieux. Puis, au passage d’un coude dans le couloir, mes yeux s’arrêtent sur une fine crevasse qui semble dessiner le contour d’une porte dans le mur. Oui, c’est bien une porte, et il ne me faut pas plus d’une minute pour trouver le système d’ouverture de cette entrée dérobée. A pas feutrés, nous nous engageons dans le boyau dévoilé par la porte pour se retrouver dans une grande salle rectangulaire. Quelques squelettes parsèment le sol. Au moment où je me retourne sur mes pas, la paroi se referme brusquement dans un bruit sourd.
Plus une trace du passage par lequel nous sommes entrés. Pris d’un sentiment de panique, je longe immédiatement les murs de la salle, sans apercevoir la moindre ouverture. Nous sommes pris au piège. Pendant un long moment, nous cherchons ensemble un moyen de sortir de cette situation, sans succès. Défaite, Veariulah s’assoit à même le sol, la tête dans les genoux pendant que je continu de chercher une issue. Au moment où je commence aussi à désespérer, Vea capture un cafard qui passe à ses pieds. Gagné par la faim, elle s’apprête à le manger mais je l’arrête dans son geste. Si ce cafard est entré dans cette pièce, il doit aussi pouvoir en ressortir…
Le cafard est aussitôt posé délicatement au sol, et plein d’espoir, nous observons sa course. Il s’éloigne immédiatement en direction d’une des parois et s’engouffre dans une fissure cachée par une aspérité. Les lames sont sorties de leur fourreaux et commencent à gratter frénétiquement la paroi. Quelques minutes plus tard, les contours d’un passage sont mis à jour, mais pas de dispositif pour l’ouvrir. Unissant nos forces, nous tentons de forcer le passage, mais en vain.
A bout de ressources, Vea utilise alors les capacités liées à son sang draconique. Utilisant l’acide qu’elle est capable de sécréter, elle commence un long travail de sape en attaquant le joint de la porte avec sa salive. Bien des heures plus tard, le résultat est visible. Quand Vea se laisse tomber au sol, affamé, je sors de mon sac quelques rations achetées à Mirabar. Je laisse à Vea la viande séchée et me contente de pain et de fromage. Enfin, après une courte pause, nous nous remettons à l’ouvrage. Nous poussons de toutes nos forces, et grâce au travail de Vea, la porte cède enfin dans un grand fracas. Sans attendre, nous nous précipitons hors du mausolée, trop heureux de pouvoir admirer de nouveau le ciel étoilé…

L’accord :
Installé près de la fontaine du port de Padhiver, j’attends patiemment le passage de Sire Thoron ou du paladin Certas. Mais c’est un homme encapuchonné qui m’aborde après m’avoir dévisagé quelques secondes.
- Excusez moi, vous êtes bien l’artisan serrurier Ange’Vent ?
- Oui, lui même. Mais qui le demande ?
- Je suis un émissaire de sire Thoron… et j’ai un pli à vous remettre.

Je saisi l’enveloppe cachetée que me tend l’homme, et tandis que celui-ci attend impassible, je la décachette pour la lire. Le courrier, signé de sire Thoron, me demande de suivre l’émissaire jusqu’à la citadelle de l’Alliance.
- Messire Ange’Vent, êtes vous prêt à me suivre ?
- Vous suivre ? Mais avec plaisir…

L’homme me tourne alors le dos et prend la direction de la porte sud. Je lui emboîte aussitôt le pas afin de ne pas le perdre dans la foule. Une fois la porte passée, l’émissaire sort un bandeau d’une sacoche.
- Vous comprendrez, messire, qu’il soit nécessaire de vous bander les yeux afin que je vous conduise sur place. Acceptez vous ?
-Ai-je le choix ? Non… Alors allons y.

Les yeux ainsi bandés, il ne me reste plus qu’à suivre l’homme en lui tenant le bras et en espérant ne pas trébucher sur une racine ou une pierre. Quand nous nous arrêtons enfin, d’autres voix se font entendre. C’est d’abord une brève discussion entre des nains et une personne inconnue, puis la voix de sire Thoron qui me demande de le suivre dans la citadelle. Gêné par mon bandeau, je tâtonne avant de trouver le bras de mon nouveau guide. Quelques pas plus loin, Thoron m’annonce que je viens déjà de franchir une première épreuve et que si j’étais un être malfaisant, je ne serais plus en vie. L’information n’est guère rassurante, mais il est trop tard pour reculer. Puis brusquement, quelqu’un retire mon bandeau.
Je me trouve à l’entrée d’une salle rectangulaire au milieu de laquelle trône une immense table entourée de part et d’autre par des sièges, occupés pour la plupart. Sire Thoron, qui se tient à coté de moi, m’annonce aux personnes présentes et me demande de m‘asseoir. Une fois installé, je peux observer tranquillement les gens attablés. Parmi eux, quelques célébrités, comme dame Coralys, sire Thoron ou la matriarche Delagrange.
Des nains sont annoncés à leur tour, dont leur roi, messire Thaklin. Ils s’installent à leur tour, en rouspétant au passage contre la hauteur de la table et des chaises. Finalement, sire Thoron prend la parole pour détailler un peu plus la raison de ma présence. Quelques questions me sont posées ensuite, sur la qualité de mon travail, sur mes tarifs. Les réponses semblent satisfaire l’assemblée. La matriarche me demande enfin si je suis prêt à travailler exclusivement pour l’Alliance. Ma réponse est immédiate et positive. Mes services sont donc acceptés.
Ce point de la réunion entériné, je suis reconduit à l’extérieur de la citadelle. A partir de ce moment, l’Alliance est mon unique client. Une nouvelle vie commence…

La belle et la bête :
Veariulah… Plus je passe de temps avec elle, plus je la trouve attirante. Qu’elle soit à moitié dragon ne me dérange pas. Enfin, tant qu’elle ne se laisse pas à manger devant moi les adversaires qu’elle a tué. Mais je suis inquiet pour elle.
Nous avons eu plusieurs longues conversation tout les deux. J’ai ainsi appris qu’elle avait été élevé par son seul père, un puissant dragon noir. Une éducation dans laquelle il n’y avait pas de place accordée à la compréhension des sentiments qu’elle pouvait avoir par le sang de sa mère elfe. Elle ne sait rien de l’amour. Et ce n’est que depuis son arrivée à Luskan qu’elle a sait ce qu’est l’amitié. L’amitié et l’amour, des sentiments inconnu des dragons noirs. Seul leur importe le plaisir lié à la possession d’un trésor ou à la chasse. Ils gardent jalousement leur trésor et malheur à celui qui s’en approche.

Je lui ai parlé de mes sentiments pour elle. Mais elle n’arrive pas encore à comprendre la différence qu’il y a entre l’amitié et l’amour. Pourtant, elle se montre inquiète pour moi lorsque je lui fais comprendre que je souhaite rester avec elle. Son coté draconique est le plus fort en ce moment et elle a peur de me faire du mal si elle suit son destin qui la pousse à achever sa transformation.
Je lui ai expliqué ce que serait son futur sous forme de dragon. Crainte et haïe, pourchassée par tous les chasseurs de trésors ou tueurs de dragon. Sans amis, que des ennemis.
A cours d’arguments, je l’ai embrassé brusquement. Elle a été surprise par ce geste et par ce qu’elle lui faisait ressentir. Nous avons encore longuement discuté, puis, à ma demande, elle m’a embrassé à son tour…

Quel baiser ! Je garde encore le souvenir de ces lèvres sur les miennes. Il y avait toute la tendresse d’une elfe dans cette étreinte. Tout n’est peu être pas perdu. Il faut que je garde espoir…

Le sortilège :
Le calme est enfin revenu sur la cité de Luskan. Les habitants sont revenus, même s’il reste encore des traces des évènements récents. Il m’est difficile d’imaginer que la ville a failli être détruite en regardant les gens qui déambulent sur la place.
Tout a commencé par un déchaînement des éléments, des inondations brusques et des orages violents. Ensuite, le ciel est devenu rouge et des être maléfiques ont attaqués par vagues les défenseurs de la ville. Les habitants n’étant pas en état de combattre ont été évacués.
Je n’ai toujours pas compris pourquoi tout cela c’est arrêté, si ce n’est qu’il y avait une histoire de cristaux à réunir. A part me défendre, je n’ai pas pu faire grand-chose. Si, j’ai participé à la récupération du cristal de Tempus. Mais celui-ci a été dérobé au temple de Tempus où je l’avais laissé sous la garde de messire Erkenbrand.
Et dire que pour ça, les gens que j’accompagnais, dont mon ami Ronan, ont failli mourir pour m’ouvrir la route de Luskan lorsque nous avons été pris dans une embuscade tendue par des démons sur le chemin du retour. Le plus terrible dans cette histoire, c’est que j’ai perdu toutes mes chances de faire ressortir le coté elfiques de Veariulah. Elle m’a vu participer à l’attaque du dragon qui conservait le cristal au sommet de l’épine dorsal du monde. Même si je n’ai été qu’un simple spectateur lors de ce combat, cela l’a conforté dans son obsession de devenir un véritable dragon.

Nous avons discuté depuis ce jour, et j’ai du me rendre à l’évidence. Mes sentiments se rencontreraient que l’indifférence qu’un dragon peut ressentir pour tout ce qui n’est pas draconique. C’est à ce moment que Chiana m’a présenté dame Sorayah, une magicienne venue du sud. Celle-ci m’a alors proposé ses services. Elle pouvait préparer un charme permettant de libérer les sentiments de Veariulah. Je devais juste lui procurer quelques ingrédients et beaucoup d’or.
J’ai pu me procurer les ingrédients. Seulement, j’ai demandé à Sorayah de me préparer un charme pour me faire oublier les sentiments que j’éprouvais pour Vea. Ce qu’elle a accepté en me donnant rendez-vous quelques temps après dans une des chambres de l’auberge de Luskan pour pratiquer le rituel.

Cela va maintenant faire quelques jours que j’ai suis soumis à l’emprise de ce charme. Seulement les effets ne sont pas ceux que j’escomptais. Pour mon plus grand malheur, j’ai conservé le souvenir de mes sentiments, mais j’éprouve maintenant une grande peur et un profond dégoût des créatures draconiques. Lorsque j’ai croisé Vea sous l’effet de ce charme, j’ai fini au sol après m’être pris une terrible gifle. Dire qu’elle pense que j’ai fait cela pour ne pas hésiter à la tuer lorsqu’elle sera devenu dragon. Quelle erreur, mais comment lui faire comprendre ? Impossible de lui parler maintenant…

Disparition :
Depuis plusieurs semaines, Elvin n'est plus que l'ombre de lui même. Il passe ses journées à l'auberge de Garfaux, essayant tant bien que mal de récupérer les forces qu'il a perdu lorsque Veariulah l'a presque vidé de son sang. Plus que la faiblesse physique, c'est le mental qui a subit un choc. Pourquoi ne l'a-t-elle donc pas tué ? Cela aurait été plus simple... Comment relever la tête après ça ? Trouver une autre personne ? Peut-être...

"Ravissante jeune prêtresse de Sunie blonde cherche compagnon(s) pour partager des expériences inoubliables et plus si affinité.
Contact: ssirk'eya"

Aussi, lorsqu'il tombe sur cette annonce dans la Gazette du Val, il décide de répondre à l'annonce. Il lui faut quelques minutes pour rédiger un petit message qu'il fait porter au responsable de la gazette. Le journal fera suivre et on verra bien le résultat...

*plusieurs mois plus tard*

Une réponse arrive enfin, fixant à Elvin un rendez-vous non loin de l'embranchement qui conduit soit au bosquet soit au bois sombre. D'humeur inhabituellement joyeuse, l'elfe se prépare avec coquetterie puis se rend sur les lieux du rendez-vous à l'approche du crépuscule.
Sur place, une personne attend, assise sur une souche. Elvin va à sa rencontre. La jeune femme se lève à son arrivée et retire sa capuche, relevant ainsi une très jolie visage.
Elvin se fige un instant, c'est une elfe noire...
Trop tard. Une incantation se fait entendre puis les ténébres recouvrent la zone. Des mains se saisissent de lui. Dans l'état de faiblesse où il se trouve, il ne peut opposer aucune résistance. La dernière chose qu'il entend avant de sombrer dans l'inconscience, c'est le rire haineux de la femme drow...

[HRP : personnage à disposition de la faction drow pour mort RP, esclavage ou plus si affinité ]

(ON PREND je t'expliquerai quelques formalités de descente parmis nous! *se frotte les mains*)

Peux tu renseigner tes langues et la répartition de tes lvl ?

sinon, pour le reste: validé

LOL !!!!

Mon premier perso sur le VdB (le frangin de Lormir). Je pensais qu'il était dans le cimetière des BG....

Volvic, ce perso a été capturé par les drows donc je considère qu'il a disparu (équivalent mort RP)

Comme quoi, ça du bon de dépoussierer les persos

En fait, je pensais à Lormir. Je trouvais aussi, que les derniéres infos dataient un peu

Donc, au cimetière des elfes