[Disparu][Guerrier/Maitre d'arme][H] Davina Vol'art

Citation :

Nom du compte joueur forum : JackdSlayer
Nom du compte joueur module : JackdSlayer
Nom du perso : Davina Vol'Art.
Race : Humaine
Age : 20ans.
Alignement : Loyale et Mauvaise
Religion : Polythéiste, prie les dieux en fonctions des circonstances...
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier (18.) - Maitre d'arme (07).
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Katana
Langues parlées: Commun et Kara-Turien.
Trait de Caractère : Réservée.
Physique : Une jeune femme aux traits orientaux... sa peau diaphane est douce et laiteuse d'aspect, tandis que ses petits yeux sont noirs sur son visage sans imperfection. Elle a un physique avantageux mais aucune proportion surdimensionnée en effet son corps est solide et travaillé par un entrainement et une alimentation drastique depuis sa plus tendre enfance. Quant à ses gestes, ceux-ci sont... maîtrisés, peu de gestes même inconsciement de sa part n'ont pas été répétés d'innombrables fois pour être réalisés à la perfection.


Caractéristiques :
FOR : 16
DEX : 13
CON : 14
INT : 13
SAG: 10
CHA: 10

Background :

1- Le Clan Vol'art.


Cela fait maintenant plus d'un siècle et demi que le premier des Vol'art, Miyamoto Vol'art, fonda sa propre école de sabreur à un âge ou tout autre guerrier aurait commencé à songer à la retraite.
C'est à la guerre que Miyamoto avait appris à manier l'épée, et c'est lors des diverses campagnes que connurent son époque qu'il put voyager et apprendre les arcanes du sabre des diverses régions du monde connu afin d'élaborer non plus un art du meurtre mais une philosophie du combat et de l'art de manier le sabre... Et c'est alors que sa carrière de soldat s'achevait qu'il fonda son école avec l'espoir de transmettre son expérience et de la voir se répandre.
L'école de sabreur "Vol'Art" ne fut pas célèbre pourtant, ou alors pour ses méthodes d'apprentissage extrêmement obtus, inspirée par l'influence militaire de son fondateur, et particulièrement éprouvantes... et finit par fermer faute d'élèves suffisamment disciplinés ou suffisamment forts pour recevoir l'entrainement difficile de Miyamoto, qui ne s'avouait pas vaincu pour autant.
Sa voie du sabre ne devait pas être perdue et Miyamoto Vol'Art pris la décision d'entrainer les meilleurs élèves qu'il pourrait trouver, c'est à dire ses propres descendants, dès leur plus jeune âge afin d'enfin transmettre dignement son art et apportant ainsi à sa voie une dimension héréditaire et une certaine forme d'eugénisme traditionnel.
Ceux qui ont connus cette famille la déprirent par la suite comme un clan de guerriers de sang, et la légende noire prétendait que l'on y tuait les nouveaux-nés jugés faibles ou retardés... sans que l'on sut si cela était vrai tant le clan cachait bien sa vie intérieure et notamment celle de ses naissances

La clan se développa tant bien que mal, et se lia à la famille Caelestius pour pouvoir subsister, le clan envoyait au duc son héritier et ses meilleurs guerriers pour son armée et le duc concédait au Clan une tenure conséquente en retour et laissait le clan vivre sous ses propres lois pourvu qu'elles ne venaient pas à violer les lois ducales. Cet accord vassalique permis au clan de se développer de façons conséquente dans un cycle vertueux... Malheureusement, lorsque la maison Caelestius fut victime d'une mutinerie le clan fut le premier touché et fut incapable de fournir à temps un nouvel héritier pour former la garde du duc quittant ses terres. Par la suite, le clan du adopter une vie nomade, mais n'oubliant pas que sans la famille Caelestius le clan n'aurait jamais pu subsister un siècle, la règle consistant à envoyer au Duc Caelestius l'héritier du clan pour son armée ne fut pas abrogée et consistait même en un point d'honneur du Clan.


2- Davina Vol'Art.

Depuis Miyamoto, tous les héritiers du clan furent des mâles, l'héritier ètant toujours le premier né du chef du clan Vol'art. Cela se perpétua jusqu'aux années de nos contemporains.
C'est dans ce cadre que naquit Davina Vol'art deuxième née de son père, et maître, Gaku Vol'art, lors d'un hiver qui fut particulièrement froid. En tant que porteuse du sang de la lignée mais non héritière elle n'avait guère de responsabilités sur les épaules en comparaison de son aîné mais comme tout membre du clan elle se devait de s'entrainer et de se nourrir à la manière des bretteurs d'élite et d'apprendre les règles du clan pour pouvoir les faire respecter en son sein. Rare femme du clan, d'autant plus rare que dans la lignée direct, sa vie fut studieuse, physique et encadrée par des règles de vie claires et respectables; ponctuée par les divers fêtes de saison où son devoir était de siéger aux pieds de son père et de tenir le fourreau de sa lame pendant que les prêtres donnaient sur l'autel les offrandes aux Dieux ou que les convives s'adonnaient aux danses de saison.
Malheureusement, sa vie bascula il y'a quelques mois de cela, lorsqu'une rébellion éclata dans la populace, motivée par des manœuvres obscures dans le but de renverser la famille du Duc par des hommes avides de pouvoir...
Alors que celle-ci était couchée après une journée apparemment ordinaire, Davina entendit la rumeur du combat semblant venir des portes du Clan, puis les flammes d'un incendie éclaircirent le ciel; Davina se saisit de sa précieuse lame et sortie de la pénombre pour affronter ce qu'elle croyait encore n'être qu'une attaque d'éventuels rivaux... ce qu'elle découvrit était un champ de bataille... le sang coulait à flot, et déjà une véritable horde de ceux que la veille elle aurait considéré comme des compatriotes, chargeait faux et fourches à la main pour tenter d'anéantir toute existence du clan.
De cette soirée, elle a encore des souvenirs floues, mais certaines images sont encore nettes dans sa mémoire... La mort de son Père épuisé dans la cour du manoir, tué par de simples gueux qui profitèrent de la surprise et du nombre... Le regard de la première personne dont elle avait prit la vie, et peut-être un certains plaisir insondable à cette vue mêlée à la sensation du sang fraichement tiré de sa source sur la peau brulante de son visage... Puis la vue du manoir en ruine alors qu'elle fuyait avec ce qu'il restait du clan alors que son frère édictait déjà ses nouveaux ordres et lois en tant que chef du clan y compris celle d'envoyer l'héritière du clan auprès du Duc bien que sa formation ne fut pas finit.
Ainsi Davina fut sortie de sa vie paisible, pour celle à laquelle on l'avait préparé sans pour autant envisager de l'y envoyer, la vie de combattant, la vie de ceux qui vivent pleinement leur vie et prennent en main pleinement leur destin pour atteindre la perfection de leur art respectif.
Partie à la recherche du duc, Davina savait qu'elle devrait plus que jamais se montrer à la hauteur de la réputation des gens de son clan, et que pour cela elle devrait travailler sur elle-même jusqu'à ce qu'elle ait atteint le paroxysme de la Discipline, de la Maitrise et du Discernement qui sont les trois pilliers pour enfin maitriser l'art du sabre Vol'art et peut-être un jour devenir la Chef du Clan ?

Quelques citations familiale:
-"De ton adversaire qui supplie, pitié tu auras si lui-même est susceptible d'avoir pitié d'un adversaire qu'il a battu."
-"De discipline dans ta vie, jamais tu ne devrais manquer."
-"Si une faute commise tu as, par négligence, par méconnaissance, ou par ta volonté, réparer tu la devras... Car tant qu'une faute sur ta conscience resteras, ton honneur jamais invoquer tu ne pourras."
-"Les règles se doivent d'être scrupuleusement suivie, mais toute règle a son exception invoquée par les circonstances, celle-ci doit rester une exception non-pas une excuse pour déroger à la règle."
-"Prendre dignement la vie d'un être vaut mieux que de le laisser vivre dans la honte."
-"Les lois du clan tu respecteras, et toujours en mémoire tu les auras."
-"Rien n'est parfait, l'art n'est pas rien, notre art n'est pas parfait. Voilà pourquoi les membres du clan n'ont de cesse de chercher à s'améliorer en vue de la perfection."

c'est pas mal,et c'est dommage qu'il n'y ai pas plus de renseignements politiques et geographique sur kara-tur, qu'il a simplement "suggeré". Il y a un coté "honneur" et "noblesse" comme au moyen-age occidental, mais il manque ces precisions en ce qui concerne l'oriental...

reponse du joueur

JackdSlayer a écrit:

Citation :

Nom du compte joueur forum : JackdSlayer
Nom du compte joueur module : JackdSlayer
Nom du perso : Davina Vol'Art.
Race : Humaine
Age : 20ans.
Alignement : Loyale et Mauvaise
Religion : Polythéiste, prie les dieux en fonctions des circonstances... Mais le plus fréquement Tempus en sa qualité de protecteur des guerriers, sans en faire pour autant son dieu unique et titulaire.
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier ( 18 ) - Maitre d'arme ( 07 ).
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Katana
Trait de Caractère : Réservée.
Physique : Une jeune femme aux traits orientaux... sa peau diaphane est douce et laiteuse d'aspect, tandis que ses petits yeux sont noirs sur son visage sans imperfection. Elle a un physique avantageux mais aucune proportion surdimensionnée en effet son corps est solide et travaillé par un entrainement et une alimentation drastique depuis sa plus tendre enfance. Quant à ses gestes, ceux-ci sont... maîtrisés, peu de gestes même inconsciement de sa part n'ont pas été répétés d'innombrables fois pour être réalisés à la perfection.


Caractéristiques :
FOR : 16
DEX : 13
CON : 14
INT : 13
SAG: 10
CHA: 10

Background :

(Précisions suite aux deux trois remarques sur mon BG:
1_ Sur la position géographique: En fait le personnage n'évolue pas dans une région asiatique, mais sa famille a manifestement importée les principes de vie d'Asie pour tenter de l'importer à la frontière; échec tel que pour que l'école ne se perde pas il a fallut en faire un clan fermé et où l'on entraine que les membres de la famille de sang
2_ Sur le titre Duc; en fait, Caelestius c'est un des persos joueur du serveur, donc son titre était effectivement duc, je pense qu'en Nippon ça devait donner vraissemblablement "Dono" si j'en crois un ami linguiste, mais comme l'endroit où le Clan vol'art se développe est tout ce qu'il y'a de plus Occidental bien qu'à la frontière ça reste Duc, bien qu'on pourrait supposer que les membres du clan l'appelle indifférement Dono ou Duc selons qu'ils soient entre initiés ou non du clan.
3_ BG évolutif: J'ai enfin compris ce que ça signifiait, du coup je vous envoie les récits des anecdotes dès que j'aurais de quoi... appuyer ma cause.

1- Le Clan Vol'art.


Cela fait maintenant plus d'un siècle et demi que le premier des Vol'art, Wulfgard Vol'art, fonda sa propre école de sabreur à un âge ou tout autre guerrier aurait commencé à songer à la retraite dans une région à la frontière du Thétyr et du Calimshan, le Duché Caelestius centré sur Fort Toletum véritable forteresse contre les invasions du pays du soleil brulant... le Calimshan.
C'est à la guerre que Wulfgard avait appris à manier l'épée, et c'est lors des diverses campagnes que connurent son époque entre le Thétyr et le Calimshan qu'il put voyager et apprendre les arcanes du sabre des diverses régions du monde connu afin d'élaborer non plus un art du meurtre mais une philosophie du combat et de l'art de manier le sabre... Et c'est alors que sa carrière de soldat s'achevait qu'il fonda son école avec l'espoir de transmettre son expérience et de la voir se répandre.
L'école de sabreur "Vol'Art" ne fut pas célèbre pourtant, ou alors pour ses méthodes d'apprentissage extrêmement obtue, inspirée par l'influence militaire de son fondateur, et particulièrement éprouvantes... et finit par fermer faute d'élèves suffisament disciplinés ou suffisament forts pour recevoir l'entrainement difficile de Wulfgard, qui ne s'avouait pas vaincu pour autant.
Sa voie du sabre ne devait pas être perdue et Wulfgard Vol'Art pris la décision d'entrainer les meilleurs élèves qu'il pourrait trouver, c'est à dire ses propres descendants, dès leur plus jeune âge afin d'enfin transmettre dignement son art et apportant ainsi à sa voie une dimension héréditaire et une certaine forme d'eugénisme traditionnel.
Ceux qui ont connus cette famille la décrire par la suite comme un clan de guerriers de sang, et la légende noire prétendait que l'on y tuait les nouveaux-nés jugés faibles ou retardés... sans que l'on sut si cela était vrai tant le clan cachait bien sa vie intérieure et notament celle de ses naissances

La clan se développa tant bien que mal, et se lia à la famille Caelestius pour pouvoir subsister, le clan envoyait au duc son héritier et ses meilleurs guerriers pour son armée et le duc concédait au Clan une tenure conséquente en retour et laissait le clan vivre sous ses propres lois pourvu qu'elles ne venaient pas à violer les lois ducales. Cet accord vassalique permis au clan de se développer de façons conséquente dans un cycle vertueux... Malheuresement, lorsque la maison Caelestius fut victime d'une mutinerie le clan fut le premier touché et fut incapable de fournir à temps un nouvel héritier pour former la garde du duc quittant ses terres. Par la suite, le clan du adopter une vie nomade, mais n'oubliant pas que sans la famille Caelestius le clan n'aurait jamais pu subsister un siècle, la règle consistant à envoyer au Duc Caelestius l'héritier du clan pour son armée ne fut pas abrogée et consistait même en un point d'honneur du Clan.


2- Davina Vol'Art.

Depuis Wulfgard, tous les héritiers du clan furent des mâles, l'héritier ètant toujours le premier né du chef du clan Vol'art. Cela se perpétua jusqu'aux années de nos contemporains. C'est dans ce cadre que naquit Davina Vol'art deuxième née de son père, et maître, Wilfried Vol'art, lors d'un hiver qui fut particulièrement froid. En tant que proteuse du sang non héritière elle n'avait guère de responsabilités sur les épaules mais comme tout membre du clan elle se devait de s'entrainer et de se nourrir à la manière des bretteurs d'élite et d'apprendre les règles du clan pour pouvoir les faire respecter. Rare femme du clan, d'autant plus rare que dans la lignée direct, sa vie fut studieuse, physique et encadrée par des règles de vie claires et respectables; ponctuée par les divers fêtes de saison où son devoir était de siéger aux pieds de son père et de tenir le fourreau de sa lame pendant que les prêtres donnaient sur l'autel les offrandes aux Dieux ou que les convives s'adonnaient aux danses de saison.
Malheuresement, sa vie bascula il y'a quelques mois de cela, lorsqu'une rébellion éclata dans la populace, motivée par des manoeuvres obscures dans le but de renverser la famille du Duc par des hommes avides de pouvoir...
Alors que celle-ci était couchée après une journée apparament ordinaire, Davina entendit la rumeur du combat semblant venir des portes du Clan, puis les flammes d'un incendie éclaircirent le ciel; Davina se saisit de sa précieuse lame et sortie de la pénombre pour affronter ce qu'elle croyait encore n'être qu'une attaque d'éventuels rivaux... ce qu'elle découvrit était un champ de bataille... le sang coulait à flot, et déjà une véritable horde de ceux que la veille elle aurait considéré comme des compatriotes, chargeait faux et fourches à la main pour tenter d'anéantir toute existence du clan.
De cette soirée, elle a encore des souvenirs floues, mais certaines images sont encore nettes dans sa mémoire... La mort de son Père épuisé dans la cour du manoir, tué par de simples gueux qui profitèrent de la surprise et du nombre... Le regard de la première personne dont elle avait prit la vie, et peut-être un certains plaisir insondable à cette vue mêlé et la sensation du sang fraichement tiré de sa source sur sa peau brulante... puis la vue du manoir en ruine alors qu'elle fuyait avec ce qu'il restait du clan alors que son frère édictait déjà ses nouveaux ordres et lois en tant que chef du clan y compris celle d'envoyer l'héritière du clan auprès du Duc bien que sa formation ne fut pas finit.
Ainsi Davina fut sortie de sa vie paisible, pour celle à laquelle on l'avait préparé sans pour autant envisager de l'y envoyer, la vie de combattant, la vie de ceux qui vivent pleinement leur vie et prennent en main pleinement leur destin pour atteindre la perfection de leur art respectif.
Partie à la recherche du duc, Davina savait qu'elle devrait plus que jamais se montrer à la hauteur de la réputation des gens de son clan, et que pour cela elle devrait travailler sur elle-même jusqu'à ce qu'elle ait atteint le paroxysme de la Discipline, de la Maitrise et du Discernement qui sont les trois pilliers pour enfin maitriser l'art du sabre Vol'art et peut-être un jour devenir la Chef du Clan ?

Quelques citations familliale:
-"De ton adversaire qui supplie, pitié tu auras si lui-même est susceptible d'avoir pitié d'un adversaire qu'il a battu."
-"De discipline dans ta vie, jamais tu ne devrais manquer."
-"Si une faute commise tu as, par négligence, par méconnaissance, ou par ta volonté, réparer tu la devras... Car tant qu'une faute sur ta conscience resteras, ton honneur jamais invoquer tu ne pourras."
-"Les règles se doivent d'être scrupuleusement suivie, mais toute règle à son exception invoquée par les circonstances, celle-ci doit rester une exception non-pas une excuse pour déroger à la règle."
-"Prendre dignement la vie d'un être vaut mieux que de le laisser vivre dans la honte."
-"Les lois du clan tu respecteras, et toujours en mémoire tu les auras."
-"Rien n'est parfait, l'art n'est pas rien, notre art n'est pas parfait. Voilà pourquoi les membres du clan doivent sans cesse chercher à s'améliorer en vue de la perfection."

3- Souvenirs de combat de Davina.

bon ben je valide la partie "guerrier" et placement en evolutif pour l'aspect maitre d'arme ^^

j'attends confirmation ou infirmation de Dagar

Tu as ma bénédiction sur ton jugement

3- Souvenirs de Davina

i.Son premier tournoi... ou De l'Honneur et Des Honneurs.

Cela faisait maintenant plusieurs semaines que Davina avait retrouvé son Seigneur et était rentré à son service, elle n'avait cessé de s'entrainer, seule avec son sabre, qu'elle considérait maintenant comme un compagnon.
La monotonie relative de l'entrainement fut brisée alors qu'elle entendit parler à la taverne de Luskan du tournoi de Pasdhiver, elle et son sabre s'étaient entrainés trop d'heure sans pouvoir apprécié leur valeur contre celle d'autres valeureux combattant et cela l'attirait... De plus le Champion du Bremen Maitre Hakeem Enrique ne pouvait participer du fait de son handicap et elle se devait donc y participer autant pour son honneur que pour celui de son Seigneur.

Davina s'inscrit donc au tournoi, dont les règles étaient relativement simple, chaque combattant se voyait attribuer pour chaque combat une arme au hasard ou deux si besoin était, et les combats se comptaient par points soit par renversement, soit par touche...
Son tour venu, elle tira au sort et par une chance qui ne pouvait être qu'inspiré par la volonté des Dieux elle obtint le Katana, son arme de prédilection; quant à son adversaire elle eut un marteau et une épée batarde... deux armes bien lourde, "trop pour des bras fétiches d'elfe" songea Davina, il faudrait combler l'écart d'expérience par une mise à l'épreuve de l'endurance de son adversaire... Le poid du doute était lourd, cependant Davina se savait avantagé par son arme; lorsque son adversaire tenterait d'user d'une de ses armes si lourde elle profiterait du laps de temps que prendrait le soulever d'une arme aussi imposante que le marteau pour lui assainer un coup de bouclier pour la renverser, afin que son adversaire se fatigue à se relever avec son armure lourde et à lui faire garder en main le plus longtemps possible les armes qui fatiguaient ses bras chétifs; elle aurait pour elle l'avantage de l'endurance et de la vitesse contre l'expérience centenaire de l'elfe.

Malgré un plan si claire et semble t'il parfait, la première estocade ne fut pas à son avantage, l'elfe réussit à soulever les armes avec une aisance tout à fait inconcevable... C'est alors que la voix de l'arbitre rententit pour déclarer qu'une fraude avait été commise par son adversaire qui avait gardé ses objets magiques sur elle... Pour cette fraude, le match devait reprendre depuis le début, et Davina partir avec 5 points d'avance, ce qui la plaçait déjà à demi dans la victoire.

Toute autre se serait réjouit mais pas Davina... Quel sens aurait eu une victoire gagné sans prise de risque ? Son Honneur qui voulait que le combat soit équitable aurait-il été satisfait ? En aucun cas, Davina le savait, elle le ressentait, son art méritait un combat équitable pour pouvoir s'exprimer, ne lui avait-on pas enseigné que "Défaite dans l'honneur valait mieux que Victoire sans honneur" ? L'honneur, c'est cela qui la différenciait du commun des combattants, c'est ce qui faisait d'elle un chevalier là où d'autres étaient de simple bretteurs. De plus à quoi aurait servi ses entrainements arrassants si le combat enfin venu elle n'avait pas un adversaire au plus haut de sa forme ? La beauté du combat, et l'osmose entre l'arme et le bretteur ne venaient-elles pas de la difficulté, de la prise de risque et de la technique des deux combattants ? Paroles qui jusqu'ici lui parraissaient parfois quelque peu vide de sens mais qui prirent soudain un sens lourd de conséquence, et ainsi elle renonça au privilège que lui avait donné la forfaiture de son adversaire ce qui lui valut les acclamations par le public, et le respect de ses pairs mais aussi et avant-tout... un combat dans l'honneur digne de ce nom.

Le combat reprit, plus de fraudes, plus de privilèges, deux maîtrises allaient s'affronter... Cette fois-ce, les bras de son adversaire avaient de la peine à soulever les lourdes armes à une seule main, tandis que Davina avait l'arme parfaite pour elle, si l'on pouvait en parler comme deux entités différentes lorsque Davina la prenait en main... son arme lui permettait de prolonger à la perfection sa volonté... Alors que la masse du marteau se préparait à tomber sur elle lourdement, Davina avait déjà touché la poitrine de son adversaire... lorsque l'épée batarde tentait de la briser, son adversaire subissait le courroux d'un coup pour la déstabiliser. Rien n'était laissé au hasard, Davina ne fut touché qu'une unique fois, et gagna haut la main sous les applaudissements de la foule et de ses pairs.

Alors qu'elle quittait l'arène, ses compatriotes l'accueillirent, la félicitant pour son sens de l'honneur dans son noble geste, le champion du Bremen lui confia même son bouclier de champion... Un honneur auquel Davina ne s'attendait pas et elle n'était pas au bout de ses surprises; en effet lorsqu'un garde de Sire Nasher, maître de la cité de Pasdhiver, vint lui transmettre une requête... le seigneur Nasher souhaitait que Davina porte le foulard blanc symbole du patronnage de Davina comme sa championne du tournoi. Un tel honneur est signe de responsabilités, mais elle l'accepta immédiatement, et noua le foulard autour de son poignet droit qui tiendrait sa lame.

Le combat suivant ne fut pas sous les meilleurs hospices, Diana affrontait le Sire Valérius champion de tempus, et futur champion de ce tournoi... Davina fut balayé sans difficulté, le kurkri qu'on lui avait attribué ne lui fut d'aucune utilité, les coups du gourdin du champion à l'expérience et à l'expertise clairement supérieur l'emportait comme le courant aurait emporté une feuille morte. Davina chutait lourdement, même lorsqu'elle parait, la force de ses jambes ne lui permettait pas de rester debout face aux coups écrasants qu'elle subissait, le combat était éprouvant et l'issue certaine... ses jambes fatigués par les nombreuses fois où elle du se relever avec son armure lourde et les tremblements suite aux coups puissants... il l'avait épuisé en quelques instants... Mais elle mena ce combat à son bien et jusqu'à la fin, et put ressortir de l'arène la tête haute malgré la défaite.
Quant à la petite finale entre elle et le combattant du Calimshan, ses deux lames étaient trop rapides pour Davina qui, bien que moins surclassé cette fois, perdit après s'être défendue autant que ses talents le lui permettaient; une fois de plus la technique et l'expérience l'avait vaincu, elle le savait sans que cela ne la console.

De ce tournoi, elle tira une réputation nouvelle qui alla jusqu'à changer l'idée que l'on se faisait du Bremen et de ses gens... Lorsqu'elle revint au Bremen elle fut acclamée comme un champion malgré sa défaite, on la surnommait "Le Lion blanc du Bremen" ou pas d'autres surnoms imagés... Quant à la Cour du Duc Caelestius, dorénavant il était entendu qu'elle serait considéré comme Championne du Duc sans que cela n'ait à être discuté au vu des réactions qui suivirent son retour. Face au prestige nouveau elle sut que son entrainement devrait être encore plus drastique, si elle ne voulait pas décevoir et voir son honneur être entaché de cette manière par la suite. Attachant le foulard blanc, que le Seigneur Nasher avait souhaité qu'elle garde, autour du fourreau de sa lame... Elle reprit sa route sur la voie du sabre sur laquelle elle était bien plus loin que la veille, mais moins loin que le lendemain...

ii. Hakeem Enrique.

Davina avait repris l'entrainement... mais il lui semblait que s'entraîner seule ne serait pas suffisament efficace. Hors il existait un homme qu'elle respectait et qui semblait la respecter. Elle le respectait pour sa force, son expérience, son talent au maniement de l'épée; cet homme se trouvait avoir été champion du Bremen avant elle, Hakeem Enrique.
Voilà ce qui la décida à supplier cet homme de la prendre comme élève; il avait hésité mais finit par accepter et un entrainement pouvait commencer.

D'abord, le maniement de son arme devait être retravaillé encore et encore, mais dans des conditions extrêmes, le froid du Bremen serait parfait pour cela... Puis le physique, des courses dans la neige, des nages dans le lac... La tenue du corps, les pieds immobilisés éviter des projectile lancé sur soit...
Puis répéter les gestes avec son arme, des poids sur les poignets et les chevilles, et à nouveau courrir dans la neige jusqu'aux genoux, nager dans la rivière, éviter des projectiles encore un peu plus entravé par les poids...

Des jours, des semaines à suer sang et eau pour améliorer son physique et son mental, à apprendre à visualiser les failles de l'adversaire et à ne laisser aucune faille dans ses propres coups... L'entrainement est long, difficile, son professeur ne laisse rien passer. Un entrainement de longue halène se réalisait sous le regard sévère d'un Maitre aguerri.

iii. La première fois qu'elle eut atteint le "Ki".



Lorqu'un combattant est au bout de ses forces, alors qu'il est acculé et mortellement menacé... Parfois celui-ci ne fait alors plus qu'un avec son arme pour dégager le meilleur de son art sans que l'on sache si c'est l'homme ou son arme qui guide ses gestes, il se relève insufflé d'un souffle nouveau et invincible capable de renverser les fiers montagnes et de repousser les puissantes vagues de la mer.

A la recherche du Ki... Davina s'était lancée dans un entrainement sous la surveillance d'Hakeem Enrique, celui-ci ne surveillait pas tous ses entrainements, mais ils commençaient dès l'aube et pouvaient finir parfois alors que le soleil s'était déjà retiré... Mais ce nouvel entrainement aurait lieu seule avec sa lame et une simple tunique, dans la montagne avec sa lame. Sa lame devait lui permettre de se nourrir, de survivre en montagne, dans la forêt, contre le froid...Elle avait décidé seule de commencer cette épreuve, dure, parfois fatales à ceux qui ne sont pas prêt... une Ordalie une vraie de son propre chef.

Le jour et la nuit étaient deux mondes totalement différent, la différence semblait de plus en plus grande à mesure que le temps passait... Le jour elle devait faire face aux féroces prédateurs, prédateurs dont-elle tirait sa pitance et une fourrure pour se couvrir... La nuit, il fallait rester suffisament au chaud pour ne pas geler jusqu'aux os, le froid s'immice partout et il faut entretenir la chaleur, ses membres ne devaient pas s'engourdir, son esprit devait rester prêt à réagir en cas d'attaque mais dans le même temps devait lui permettre de dormir pour récupérer de la journée d'entrainement.

Samonji ne la quittait plus, soit au fourreau soit à sa main, Davina tentait d'écouter son sabre, sans savoir si cela était son imagination ou la réalité... Elle sentait qu'une présence nouvelle guidait ses pas, mais que pourtant cette présence avait toujours été à son côté sans qu'elle l'eut remarqué... Comment expliquer ce lien ? Davina ne le comprenait pas, mais un sens nouveau semblait naitre à mesure que le temps passait, ce n'était qu'un murmure qu'elle tentait d'entendre mais ne pouvait écouter... L'on criait, l'on tentait de lui communiquer quelque chose mais elle était comme sourde, non pas qu'elle désirait ne pas écouter mais qu'elle n'arrivait pas à entendre...

La vie de solitaire a ses qualités, mais aussi des défauts, malgré ce début de sens nouveau, Davina fut prise par surprise, soit par des barbares isolés, soit par des prédateurs tel des fauves terribles et elle avait été blessée plus d'une fois.
Elle repensait souvent à son objectif, ou bien à son passé, cela lui permettait de rester humaine et de ne pas devenir une bête dans le monde des glaces où le vide du blanc, magnifique et à la fois effrayant, laissait l'être seul avec lui-même...

Combien de temps à errer dans les montagnes avait passé avant cette attaque ? Une semaine ? Un mois ? Un an ? L'éternité ? ..... Davina reposait après une journée éprouvante, la tempête avait bloqué Davina au sommet d'une des montagnes du Nord, elle ne savait plus où elle se trouvait, n'avait pas pu chasser pour se nourrir et malgré ses fourrures, trophés de ses victoires contre la férocité animale, elle avait désespérément froid.
La nuit était tombé, et la tempête battait toujours son plein lorsqu'elle distingua deux, puis quatres, et une multitude d'yeux rouges dans la tempête qui l'épiaient et l'encerclaient...

Des loups ? Surement, mais des loups gigantesques, affamés par la rigueur de la tempête qui avaient trouvés une proie dont le seul moyen de s'échapper était le vide de la crevasse près de laquelle elle campait, et ces créatures ne comptaient pas se laisser mourrir de faim...
Samonji était là, la lueur de son fil n'était pas entamé, contrairement à son porteur qui elle était en bien piteux état physique comme mental. Le premier loup bondit, et Davina fit un effort qui lui parut surhumain pour lever sa lame et lui trancher la patte... Elle avait peur, peu de fois dans sa vie elle avait eut aussi peur, sa fin semblait être venue... elle n'aurait jamais pu devenir chef de son clan, jamais elle n'aurait bue jusqu'à en perdre la raison, jamais.... jamais.... elle n'aurait fait...

Lorsque l'homme est au moment qu'il croit être sa fin, des moments qu'en temps normal il aurait dénigré lui deviennent plus précieux que tout ce qu'il a put vivre d'heureux auparavant.

Son corps criait de douleur, l'entrainement, le froid, la faim, le manque de sommeil... Mais Davina trouva le courage de brandir sa lame, qui semblait peser des tonnes, une fois, deux fois puis trois fois... des geste bien connus, milles fois répétés mais amoindris, et à chaque loup mort, un nouvel affamé semblait le remplacer... Ses forces étaient à bout, elle n'aurait plus la force de continuer, mais elle désirait plus que tout survivre et vaincre.
Ses jambes lachèrent, elle était genoux dans la neige... haletante... les yeux ouverts, elle pensait à pourquoi vivre et combattre et milles autres pensées se mêlaient dans son esprit... Elle n'en pouvait plus, un mal de crâne ignoble lui prit..."Assez" hurla t'elle pour ne plus entendre ses propres pensées...!

C'est à l'instant où une gueule béante s'apprétait à lui déchirer la gorge... qu'elle entendit cette voix qui n'était qu'un murmure auparavent, qui la guidait dans tous ses combats mais qu'elle entendait maintenant aussi distinctement que si elle provenait d'elle-même.... "Trop de pensés"... "Combat; peu importe le sens ou le but, les blessures ou les conséquences... Lors du combat seule la manière de tuer compte, seul le dernier souffle du feu de l'ennemi doit occuper ton esprit, rien ne doit te perturber... Alors lève-toi et bats toi, ou meurt dans la honte de l'échec sur la voie de la maîtrise du sabre et de sois.".
La gueule béante s'abbatait sur elle, son corps était entravé... mais soudain il se meut comme si il n'eut été handicapé, aussi précis que si il n'y eut ni gravité, ni temps ni espace pour l'entraver... une tête tranché gisait sur le sol, c'était celle d'un loup à la gueule béante.
Plusieurs autres créatures se jetèrent sur elle... d'un mouvement de sabre elles furent repousser... cet être qui affrontait le monde sauvage avait trouvé un souffle nouveau et innatendu... Cet être, car en cet instant un seul être les affrontait bien qu'il semblait qu'il y'en eut deux quelques instants plus tôt... Pour Davina le sabre était devenu léger comme si il n'avait été qu'un de ses propres membre.
Le combat dura... et l'issue fut une meute réduite de moitié fuyant un être qui se tenait vaillament debout immaculé du sang de ses adversaires.

Davina chuta, Samonji à la main; la tempête avait cessé depuis déjà plusieurs heures, et le premier rayon de soleil la réchauffait alors qu'elle était entourée de cadavres dont le sang brulant avait fait fondre la neige sous son corps... Ca n'est qu'à cet instant que le chef de la meute vint obscrucir son soleil réparateur... était-ce un homme ou bien une bête ?
La créature s'élevait fièrement, une peau de bête sur le corps, des cornes sur le casque et une peau de loup sur les épaules, brandissant une hache aux proportions chimérique... il riait... il avait sacrifié ses loups alors qu'il restait en retrait, il attendait, il savait que son adversaire serait épuisé lorsqu'il pourrait enfin se montrer... un sourire tordu, malsain et sadique déformait son visage, surplombé par ses yeux rouges malveillant.
Davina se relevait... tremblante, la peur était là, mais seule la perspective du combat la dominait, elle exposa son dos, remis sa lame au fourreau sans en lacher le manche instinctivement... La créature brandit sa hache, amusée par la posture de son adversaire dont il ne pouvait lire le regard déterminé caché sous son chapeau de paille... La hache chuta de tout son poid sur le corps tremblant montrant une ultime resistance...
Deux traits de lumières semblèrent jaillir à cet instant... le premier brisa la hache comme l'on brise du verre en des milliers de paillettes... le second trancha mortellement le poitrail d'un barbare jusqu'à le transpercer et le fendre en deux... par une mystérieuse force que la lame avait libér appellée le "Ki" née de l'osmose parfaite entre un Samurai et son Arme, non pas une simple arme à ses yeux mais une partie non-négligeable de lui-même.

Seulement... le manque d'expérience de Davina fit qu'elle avait libéré tout son "Ki" et une seule idée dominait maintenant que le danger était écarté et son but atteint... Rentrer au Bremen avant que ses jambes meurtries ne lui permettent plus de se mouvoir...

iv. Réflexions sur la voie du sabre.

Alors qu'elle était inconsciente du monde qui l'entourait, Davina avait réalisé certaines choses malgré la trans...

L'objectif... la force et la maîtrise de la force, mais la force seule n'ayant pas de sens elle doit être mise au service d'une cause qui lui parrait la meilleure selons des critères d'honneur et d'ordre. Egalement, la maitrise du sabre, tant par respect de son passé que par sa propre volonté. Mais qu'est-ce que maîtriser son sabre ?

Pourquoi chercher la maîtrise du Katana ou d'une arme en générale ? Chaque homme cherche une forme de perfection pour s'épanouir, sans cette recherche on ne peut pas en parler comme d'un homme d'ailleurs. La raison de cette recherche est que l'homme n'est qu'un être qui n'est ni une Bête, ni un Dieu... La bête n'aurait pas même envisagé de chercher à aller vers le divin, mais l'homme, le vrai, celui qui est digne d'être traité comme tel doit tenté d'aller vers le divin. Hors quelque soit le Dieu, quelque soit la forme du divin cela ne passe que par l'accession à une forme de perfection ou plusieurs. Une ou plusieurs seulement, et pas la perfection totale car l'homme est prisonnier du temps, et son temps est compté.

Le Katana doit être compris non pas comme un outil, mais plus comme un compagnon, ou un guide... le Sabre doit incarner le guide vers l'idéal d'un Maître d'Arme, la perfection de la lame bien faite doit rappeler à l'homme qu'il n'est pas si différent de sa lame. Comme sa lame il n'est pas forcément né fait du meilleur de la matière; comme sa lame il peut s'émousser à force d'utilisation mais doit toujours chercher à s'acérer un peu plus à chaque combat, cependant qu'au fond le sabre ne fut-il pas le meilleur n'est pas pour autant imparfait, la perfection ici c'est d'être au meilleur de soit ce qui signifie avoir embrassé sa nature.

Quant à la maîtrise, un porteur se doit d'être digne de son arme, voilà pourquoi la voie du sabre n'est pas tant une question de technique qu'une question de maîtrise de sois-même, maîtrise que l'on ne peut avoir que par un excellent physique et un mental d'acier. Le sabre ne peut être maîtrisé de façons parfaite si on est incapable de le soulever comme s'il n'était qu'une plume; également quel honneur y'aurait-il à vaincre si le plus gros de sa force ne provenait pas de sois mais dépendait de son arme ? Bien entendu il faut rechercher le meilleur sabre possible pour sois, mais il faut déjà sois-même pouvoir être considéré comme un sabre sans quoi la maîtrise ne serait pas parfaite, imparfaite par manque de puissance déployée comparée à ce qui pourrait l'être, imparfaite car tout simplement encore sur la voie du sabre par ailleurs, sinon comment pourrait-on différencier le Maître d'un simple élève dont la maîtrise pourrait paraitre importante au commun des mortelles ? De la même manière, le plus grand Sabreur de sa génération pourrait ne pas être un Maître d'arme, il pourrait n'être qu'un simple combattant très fort comparé à ses comtemporains mais du point de vue de son potentiel un simple poussin qui vient de naître.

Si l'honneur, et le physique sont deux qualités d'un homme, celui-ci peut enfin aspirer à la technique; seulement à partir de cet instant, car la technique peut-être singée par n'importe qui, mais celui dont le mental et le physique sont à leur paroxysme déploira une puissance bien plus importante car le physique et l'esprit doivent être en accord pour que le sabre déploie toute sa force. Au fond c'est ici que l'on peut considérer que le sabre a une âme, car ça n'est que lorsque son porteur s'en ait montré digne qu'il pourra l'exploiter au mieux.
Voilà pourquoi le sabre doit être traité comme une personne, et même une personne idéalisé. Le sabre doit rester l'incarnation d'un idéal rappellant sans cesse au maître d'arme son objectif. De ce point de vue son arme est donc sacré pour le maître d'arme, et donc être traité au même titre qu'une relique. On n'use donc de son arme que lorsque l'ennemi ou la cause le mérite, de même on ne traite pas son sabre comme l'on traiterait un humain, car les humains n'ont rien de parfait contrairement au sabre qui lui est l'incarnation d'une forme de la perfection, on traitera donc son sabre encore une fois telle une relique.

Ainsi il serait ridicule, bêtement animiste, et surtout une perversion de l'esprit du Maître d'Arme que de traiter son arme comme une personne et de lui parler en toute occasion comme si le sabre pouvait s'intéresser aux affaires des prisonniers du monde temporel alors que le propre du divin est d'être un spirituel détâché du temps.



Davina avançait portée par sa seule volonté, le corps mis à rude épreuve, sabre à la main traçant un sillon sanglant dans la blanche neige...

Bg biclassé validé pour ce qui concerne l'aspect maitre d'arme au katana, que je trouve bien ficellé. bravo !

v. Une quête de perfection.

Davina avait multiplité les duels, oui elle pouvait "communiquer" avec sa lame maintenant, sans difficulté... ressentait sans avoir les yeux ouvert ses courbes... sentir ses moindres détails jusque dans le plus profond de l'acier.

Cependant, quelque chose l'insatisfaisait, lors de ses duels avec d'autre combattants maniant le ki à travers leur lame... elle l'avait senti... son arme... le Samonji... une belle arme, mais une pauvre arme en réalité... lors de l'impact lors de ses duels avec un homme qui maitrisait les épées 'batarde' elle avait senti que sa lame n'était pas d'égale qualitée... son art était pourtant à son paroxysme... Mais la lame commençait déjà à souffrir du contact du Ki... non pas une simple usure, mais la lame ne pouvait supporter ce pouvoir... une pauvre imitation de Katana ne tiendrait pas indéfiniment.

La lame n'était pourtant pas fissurée, ni fondue, ni même brisée ou émoussée... pourtant elle sentait que de façons invisible sa lame fatiguait en quelque sorte.

Après tout, elle avait vu des armes de qualité nettement supérieurs lors de ses combats... les matériaux étaient plus solides et le travail fait de main de maître... des gravures magiques nettement plus raffinées également; il existerait bien quelqu'un capable de lui fournir un vrai Katana de qualité égale en ce monde.


Ainsi commençait la recherche d'un forgeron capable de lui fournir un Katana à la digne mesure de son art et forgé pour elle seulement...

Peux tu renseigner tes langues parlées ?

Vi. Les Disciples de Davina.

Parfois... le monde est surprenant et les routes du destins choisissent d'étranges croisements...
Davina était passée Maître, le Ki et son utilisation n'a plus de secrets pour elle, elle est au paroxysme de son art... Comme tout Maître, elle aspirait à transmettre son savoir à ceux qui le mériteraient et qui s'en montreraient dignes... le plus dur étant de trouver ceux capablent.


Ti'Ya.
Alors que Davina était en Bremen... une femme portant les symboles de Loviate vint à elle, celle-ci souhaitait apprendre à manier le fouet à l'aide du Ki. Après l'avoir testé sur ses intentions, elle en fit son premier Disciple et entama les premiers entrainements.
D'abord... expliquer ce qu'est le Ki, sa nature... sa complexité et ses risques... particulièrement quand on sait que le fouet a la facheuse tendance à devenir une drogue lorsque le Ki y'est mêlé: Quoi de plus grisant pour une loviate que de sentir le plaisir de frapper et celui de recevoir le coup en même temps ?
Davina sentait que sa disciple avait l'esprit moins ouvert que prévu... au premier exercice elle commençait déjà à prétendre que c'était impossible, à juger l'apprentissage du Ki quelle avait comme sans le moindre rapport avec son arme... Oubliant que pour s'ouvrir au Ki peu importait l'arme ? Le Principal étant d'appliquer des principes généraux et universels à toutes les armes ?

Sa disciple décréta qu'elle ne voulait plus du Maître... Ainsi la disciple finit baignant dans une mare de sang... de son propre sang. C'était certes un échec pour Davina, mais aussi une leçons sur la sélection de ceux qui sont dignes ou non de devenir ses élèves, à l'avenir elle serait plus prudente... certains ne comprennent pas que la technique pour s'ouvrir au Ki est tout sauf une partie de plaisir.
Ainsi le premier disciple fut un échec cuisant... et fut-il renié.


Romeo Rosencrantz.
C'est dans les rues de Lorgol... que le hasard mena cet homme à Davina. A la recherche du Ki, il lui demanda où était l'arène, ce qui créa une certaine curiosité chez Davina qui l'interrogea sur ses motivations pour apprendre que celui-ci cherchait une ville d'accueil et à apprendre à manier son Cimeterre comme il se devait.
Après l'avoir longuement observé, le jour vint où il devint son nouveau Disciple.
Les entrainements furent longs, difficiles et éprouvants pour le Disciple. Certes le personnage avait un caractère étrange, pourtant semblant assez coincé à première vue il avait un humour assez grinçant ou assez franc dans des moments où cela n'était pas approprié.
Quant à ses capacités martiales... elles étaient honnêtes mais le disciple dut reprendre le maniement de l'arme à ses bases pour mieux en comprendre l'ensemble.
Il apprit les 5 Zones, leurs attaques et leurs parades... et comment on créait un syle par cette théorie. Il revut la théorie des cercles. Davina le faisait s'entrainer dur... et il pratiquait sans relache... son esprit et son corps étaient prêts... son maniement de l'arme suffisant... Restait l'esprit.
En effet, Romeo avait un certain rapport avec son arme de l'époque Melrose... visiblement symbole de son passé rejeté et plus de son idéal.

Sur son conseil... Romeo se débarassa de cette arme qui était plus un poid pour lui qu'autre chose... Et suite à l'acquisition de sa nouvelle arme qu'il s'était fait forger, de vrais progrès se sont fait sentir. Il inventa une technique utilisant sa sacrosainte estoc qu'il baptisa "Rosépine"... ce qu'il ignorait c'est que Davina connaissait déjà cette technique sous une forme proche... et commençait à réellement fusionner avec son arme de prédilection pour en tirer le Ki.

Enfin, le disciple fut formé... son Ki il apprit à Maîtriser, elle lui offrit une arme baptisée "Tori Hoato"... le (son du) Battement d'aile de l'oiseau... voilà ce qu'évoquait à Davina l'arme et l'avenir de Roméo. Elle lui avait appris à s'ouvrir au Ki... le reste dépendait de lui... et tel l'oiseau qui quitte le nid, il devra voler de ses propres ailes s'il veut progresser sur le chemin du Ki.


Maxence Kenner.
(Récit lorsqu'il sera formé ou que l'apprentissage sera achevé d'une manière ou d'une autre.)