[Bremen] Chroniques.

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Au sein du domaine Bréménois, un lieu jusqu'alors non utilisé est balisé, tandis que les labours commencent, sous l'oeil avisé de la prêtresse de Chauntéa.

Alors que des rumeurs parlant de la création d'un vignoble commencent à circuler, les marchands Bréménois partis vendre leurs produits font des appels d'offres dans les milieux concernés.
Les individus ayant une expérience en œnologie et vignerons souhaitant prendre part à une aventure qui les enrichira sont invités à se rendre en Bremen afin de participer au développement du Vignoble.

Confirmant les diverses rumeurs concernant la création d'un vignoble, des caravanes de la Ligue du Nord arrivent au sein du Domaine Bréménois.
Outre des nouveaux produits venant de part et d'autres des terres, la majeur partie de l'arrivage était en effet constitué de petites plantations.
Les connaisseurs, ou même les curieux parlent de pieds de vigne...

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Avant la fin du printemps, la plantation s'organise avec enthousiasme et un professionnalisme typiquement Bréménois.

Des rangs séparés par deux mètres cinquante sont creusés et de l'engrais est disposé.
Les pieds de vignes sont ensuite mis en terre dans les rangs, un espace d'un mètre est laissé entre les plants.
Enfin, les vignes sont taillées afin de supprimer les branches inutiles et les bourgeons faibles, le tout au cours d'un rituel du culte de la Mère Nourricière.

Immédiatement après la plantation, et à un rythme régulier jusqu'à l'été, une hydratation massive des vignes est réalisée.

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On raconte qu’à l’aube, Bremen a subi l’attaque d’un groupe de combattants inconnus.
Alors que la garde s’était organisée de façon à mettre en œuvre les tactiques de défense enseignées par la Législatrice Vol’art, le groupe d’assaillant avait lui aussi développé les techniques d’assaut de la jeune femme.
Au moment où la première effusion de sang allait survenir, le cor de rappel sonna des deux côtés, à la surprise des défenseurs Bréménois.

Le Duc Caelestius, qui avait assisté à la scène dissimulé au sommet de la tour de guet apparut à ses hommes et ordonna que les portes soient ouvertes.
A leur entrée, les attaquants révélèrent leur identité de Chevaliers du Septentrion, puis se rangèrent en rang, aux côtés des Soldats Bréménois.

Le Duc, un sablier à la main prit la parole.
« Messieurs, nombres d’individus estiment que des murs les mettent à l’abri du drame.
Néanmoins, cette pensée est une erreur, les murs ne sont qu’un outil de plus mis à la disposition des défenseurs.
Chacun d’entre vous a reçu le savoir martial de la Législatrice, qu’il a pu mettre en œuvre lors d’exercices organisés.

Toutefois, l’attaque d’aujourd’hui a montré la différence entre le prévu, et l’imprévu.
Sous la pression des Chevaliers, certains de vous ont perdu leurs moyens, d’autres se sont à l’inverse démarqués par un sang froid exemplaire.
Les premiers vont devoir travailler énormément pour combler les lacunes, et je compte sur le Capitaine Nibelheim pour les mettre en situation.
Les seconds devront quant à eux travailler tout autant que les premiers, car vous êtes tous frères d’armes, et l’excellence des uns renforce celle des autres.

Sous le coup d’une attaque surprise, le temps est court.
Je compte sur vous pour réduire votre temps de préparation à l’avenir. »

Dans la nuit, les Miliciens Bremenois ont pu voir arriver un Chevalier de la Couronne Septentrionale : Kaleen Palténèbres. Ses valises la suivant, apportées par quelques Lorgoliens payés pour cela, elle s'installa dans ses quartiers après avoir dit aux Miliciens en faction qu'elle avait été nommée comme Régente de la Cité.

Kaleen se plaça sur la petite estrade de pierre. Les gardes ayant proclamé à la population que la Régente allait faire un discours, la population s'était réunie près de l'entrée du Manoir. Vêtue d'une armure noire complète aux couleurs de la Couronne, d'une cape différente de celle qu'elle portait à son habitude mais toujours légèrement trop grande comme si elle aimait cela. Son visage était découvert, sombrement radieux, un leger sourire planant sur ses lèvres. C'est alors qu'elle prit la parole.

A vous tous ici présent, à tous les Bremenois,

C’est avec une légère appréhension que je suis devenue Régente. Mais depuis les quelques jours où je foule les terres de Bremen, j’y ai rencontré des gens agréables et serviables. Bien évidement, je me rapproche plus de la Garde que des autres, mon rôle de Commandante reprenant le dessus, et surtout car bientôt une Famille viendra ici pour gérer cette partie plus civile. Mais il est évident que je pense à tous les habitants dans leur ensemble, n’allez pas croire que des traitements de faveurs sont fait.

Je profite de ce discours pour annoncer publiquement et de façon officielle quelques changements de grade au sein de la Milice. Pour sa fidélité envers sa Cité, Sire Andrej devient Sergent. Pour sa perspicacité et son efficacité, Sire Vivien est passé Caporal. Pour avoir eut le courage de m’affronter en duel, Sire Günther est de même devenu Caporal.
Il est bien évident que tous les gardes qui sont restés seront récompensés pour leur fidélité. J’aimerai que toutes les soldes soient revues à la hausse et, ne souhaitant pas appauvrir la Cité, je couvrirai les frais moi-même. Je ferai également les entraînements quotidiens avec chaque garde afin qu’ils ne perdent pas leur efficacité au combat.

Pour ce qui est du reste de la Cité, je me suis penchée sur quelques points mais l’hiver a été surmonté comme il se doit. Ainsi je continuerai à surveiller cela jusqu’à l’arrivée de ceux que le Prince nommera. Une offrande a été faite quelques temps plus tôt au Temple de la Mère Nourricière afin que la bénédiction puisse être lancée, ainsi la Druidesse aura accomplie cette charge habituelle sans qu’il manque une offrande.

Pour finir, sachez que je me tiens à la disposition de chacun. Si certains d’entre vous ont des doléances, des griefs, des problèmes, je reste à leur écoute et je suis disponible n’importe quand à partir du moment où je suis au Manoir ou dans la Cité. Il n’est nulles paroles que je ne saurai écouter pour vous aider si vous en ressentez le besoin, sachez le.

Puisse la Mère Nourricière bénir les Terres de Bremen

Le Sergent Andrej demande plus de repos pour ses hommes, argumentant que certains sont tellements épuisés qu'ils se mettent a apercevoir des femmes au beau milieu des champs avant qu'elles disparaissent la seconde d'aprés.

Tout le monde plaint ces pauvres gardes, qui ne sont décidément pas assez nombreux.

Bremen est à présent baignée d'une épaisse nappe de brouillard, qui a déferlé, pour ainsi dire, des flancs escarpés de l'Epine Dorsale du Monde

On parle de l'arrivée d'un régiment de l'armée, revenu depuis Hundelstone, et enfin arrivé aprés une bonne semaine de marche.
C'est un des gardes en faction, qui est venu les signaler aprés avoir percuté leur Capitaine dans le brouillard.
La centaine d'hommes établissent leur campement non loin des champs provisoirement, et aident a garnir les murailles en attendant la suite. Même les officiers ont laissé tomber l'idée de faire effectuer de gros travaux aux troupes avec une brume pareille.

On a vu un type roder du coté des tombes des gardes récemment tués par les loups, avec une arbalète et un long manteau. Enfin, depuis la brume, on ne le voit plus...

Appréciant cette brume, la Régente alla saluer le régiment. N'ayant aucune nouvelle du Prince, elle les laissa faire ce qu'on leur avait demandé.

La brume semble se faire moins présente à Bremen, et uniquement à Bremen. De légers souffles de vent peuvent parfois caresser le visage de la soldatesque, à leur plus grand soulagement : cet air immobile devient vite pesant.

Après une entrevue avec le Capitaine de la Garnison qui était arrivée à Bremen, les Militaires se placèrent, pour la plupart sur les remparts. La Milice locale reçue l'autorisation de la part de la Commandante d'aller se reposer toute une journée.

De plus, il semblerait qu'un nouveau visage parcourt Bremen et son cimetierre.

Sainte Patience Nombre de messages : 428

Deux hommes, l'un revêtu d'une armure sombre, l'autre d'une simple robe de bure noire se sont récemment présentés aux portes du village de Bremen, manifestant le souhait de rencontrer la régente.

A l'évidence, il s'agit là d'un prêtre et d'un jeune novice, dépêchés par l'impercepteur de la Main noire pour quelques obscures raisons.

A Bremen, des termalainiens sont arrivés "en masse", des bois au Nord. A n'en point douter, une dizaine de victimes seraient à dénombrer. Dont la Lady, semble-t-il.

Bremen est coupée du reste du Val Bise, îlot de vie et de civilisation dans un océan de mort et de barbarie. La brume y a disparu ; le soleil brille...mais, la nuit venue, une inquiétude plane sur les chaumières, chose tout à fait compréhensible vu la situation.

Les rescapés sont accueillis et pris en charge. On a vu la Régente sortir au début d'une soirée afin de parler à ses troupes. Nul ne sait ce qu'elle leur a dit mais quelques minutes après, elle repartit dans le Manoir et personne ne la vit pendant quelques longues heures.

Durant la journée, un groupe d'homme déposa un tas d'armures et d'armes à quelques dizaines de mètres des portes de Bremen. Nul ne sait vraiment combien il y en avait, mais on remarquait qu'il y en avait de provenances différentes.

Bremen viderait-elle ses greniers ? De toute manière, personne ne pouvait le voir.

On aurait pu remarquer que la Régente s'était entretenue un long moment avec le Capitaine de Beau Valoir afin de régler la situation.

Les armures disparaissent, emportés par quelques zombis au pas traînant.

Une femme agonisante a été retrouvé aux portes, abattu par deux spectres de Chevaliers du Septentrion alors qu'elle tentait de forcer le passage plus au Sud.

Elle a été mené à une chambre de l'auberge, réquisitionnée pour l'occasion.

Sa chambre est surveillée, au cas où.

La Régente est prévenue.

Depuis peu, le Mage Aarin Droganson a été banni des terres de Bremen. Ceux qui ont pu assisté à cela n'ont pas entendu la ou les raisons qui ont poussé la Régente à prendre cette décision, le mage lui même ne le sait pas.

Ce bannissement est valable jusqu'à nouvel ordre.

Depuis que l'occupation mort vivante est levée, la vie reprend.

Bremen, a vu arriver un noble attelage depuis Lorgol, qui se serait arrêté au Manoir, avec semble t'il l'intention d'y rester.

Un hérault de la Couronne aura annoncé par la même occasion, que les terres et la juridiction civile de Bremen étaient attribuées au Comte de Beau Valoir, pour services à la Couronne. Celui-ci devra encore faire avec la présence de la Commandante Palténèbres.

Une nouvelle famille noble s'est établie sur Bremen, nul doute que des choses vont encore changer dans ce petit village.

Suite à la bataille qui eut lieu à Lorgol, une partie de la garnison a déserté Bremen. Malgré tout il en reste bien plus que dans les autres Dix-Cités.

Bremen semble continuer à vivre. Des projets sont en discussion, le commerce ne semble pas s'être arrêté depuis l'arrivée de la famille de Beau-Valoir qui est installée au Manoir.

Depuis quelques semaines déjà, la Comtesse de Fériac s'est installée dans l'auberge des Dix cités.

Le personnel de l'auberge s'est habitué à sa présence depuis le temps.

Malgré sa douce antipathie récurrente, les habitants l'apprécient. Elle va régulièrement au manoir toute de noire vêtue et discute souvent avec les gardes du village.

Une chose est sûre, le calme du village semble lui plaire.

Bremen...

Parait-il que la cité est toujours intacte. De toutes façons, y aurait-il eu des informations a son sujet que les catastrophes actuelles les auraient facilement occultées.

On parle toutefois d'un escadron de cavalerie bréménoise, aperçu parfois dans le brouillard, chevauchant a bride abattue, bannière au vent. Mais... Parmi les quelques voyageurs qui auront dit les avoir entraperçus cavaler droit vers le Sud, on dit que cette bannière là, n'est pas celle de Bremen, malgré les marques des chevaux, et les uniformes des soldats.

A Luskan.. On dit les avoir vu passer il y a quelques jours une paire de soldats en quête de ravitaillement, qui seraient repartis au galop vers le Sud dés celui ci obtenu.

Mais que font ces soldats ? Est-ce que la Guerre va recommencer ? Pourquoi ils ne s'arrêtent pour rien ni personne, et ne chevauchent qu'hors de vue quasiment ?
Et... C'est quoi cette bannière là ? On dit que ca a des armes de Comte, mais ce n'est pas celle du Comte Palténèbres... Bizarre, bizarre.

Au abord de la ville et jusque dans la campagne même de bremen on aurais aperçu un druide étrange aux pattes de sanglier. Il ne semble n'avoir aucune intention de se cacher et ferais même commerce avec les rares personnes osant l'approcher.

Il y a quelques jours, la comtesse de Fériac a déménagé au manoir.

Elle a passé une soirée avec l'aubergiste et son équipe et puis s'en est allée pendant la nuit.

Sa chambre à l'auberge reste tout de même réservée pour elle au cas où.

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