[Bremen] Chroniques.

Bien heuresement la Chef de la milice, Davina du clan Vol'Art, avait déjà donné ses ordres puisque de nuit comme de jours il y'a toujours des gardes pour protéger l'entrée du Comté ainsi PERSONNE ne peut entrer ou sortir du Comté sans passer par un contrôle d'identité des miliciens armés, en sachant que ces miliciens sont de jour une vingtaine et de nuit une quinzaine à cet endroit qui est le centre nevralgique des passages puisque l'unique.

(Merci de voler des vaches enfin là faut pas abuser quand même.)

De plus la garde n'obéit à personne d'autres qu'à Davina Vol'Art, à Athanase Caelestius et à la Championne Odessa d'Arnemen.

(Note DM : les habitants obéissent aux autorités locales et sont favorables à ceux qui les payent... En cas d'incompatibilité d'avis, ils réfléchiront à ne pas perdre bêtement leur demeure...

Note 2 DM : une somme de 100 000 PO sera ponctionnée du compte de Mailys, pour les bonnes oeuvres)

A mesure que la situation empire pour la population la plus démunie de Lorgol, de nouveaux réfugiés font route jusqu'à Bremen.
En conséquence, le petit village de Bremen qui jusqu'ici acceuillait progressivement les réfugiés en provenançe de Lorgol se trouve vite surchargé.

L'essentiel de l'activité dans le village de Bremen est pour l'heure concentrée sur l'acceuil des réfugiés. Tous travaillent dur, et de leur mieux pour produire la nourriture et bâtir les eventuels abris.

Odessa, de passage à Bremen, s'enquerissait de la situation. Le constat était plutôt rude. Aider tout ces réfugiés tout en gardant le village à bon niveau se revélait être un véritable tour de force.
En ce jour , tous pourront dire qu'elle aura pour une fois retiré son armure pour se consacrer à aider à l'activité, faisant profiter de ses chants les villageois et toute la main d'oeuvre.
Elle restera plusieurs jours à aider à l'avancement des travaux.

L'activité dans le village de Bremen battait son plein. Depuis plusieurs jours maintenant, Odessa partageait le commun des villageois. Chacun oeuvrait afin de bâtir des abris pour les réfugiés, et produire la quantité de nourriture suffisante pour la subsistance de chacuns.
Malgré l'étendue du travail, la présence du champion du comté au coté des villageois leur donnait du coeur au ventre.

Dans l'après midi, la routine qui s'était installée dans le village fût brisée par un tremblement de terre, suivit par une sorte de tempête de portails.
Très vite, au son des premiers hurlements, chacuns courrait se réfugier tandis que les gardes du village rappliquaient pour se presser autour d'Odessa, qui malgré ses vêtements de travail, avait désormais arme en main.

Des portails apparurent des slaads de plusieurs espèces différentes, qui furent maitrisés après un combat dans lequel la majeure partie du bétail enfermé dans les enclos trouvera la mort.
Les gardes bien mieux entrainés que par le passé chargaient les créatures, galvanisés par les chants de guerre d'Odessa.

Finalement, et après la destruction d'un grand Slaad blanc, et une discussion entre un diablotin et le champion de Bremen le calme repris sa place dans le territoire , tandis que chacun retournait timidement travailler et faire l'inventaire des dégats.

L'hiver approche...

L'arrivée de nouveaux habitants a permis à Bremen d'étendre ses champs et d'augmenter sa production agricole.
Pourtant, face aux nécessités de l'hiver, le rationnement est mis en place.

Par la suite, des convois sécurisés partent en priorité pour Lorgol.
Enfin, des émissaires sont envoyés dans les autres Cités pour s'informer de leur besoin en nourriture, dans l'optique de futurs envois de denrées alimentaires.

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Athanase Caelestius, régnant de Bremen, accompagné d’Odessa Arnemen (impressionnante guerrière armurée et armée de manière conséquente) sont entrés dans le Comptoir Nain de Luskan, avec un petit groupe de valetaille.

Après un court entretien, cordial et productif, les Breminois s’en sont repartis, soulagés, pendant que le Comptoir fermait prématurément ses portes jusqu’à l’aube suivante .

Cette aube vit le départ d’une équipe conséquente de Nains-Macons et Architectes pour la Cité de Bremen, avec outils et provisions, encadrés par un détachement de l’armée du Drim (qui repartira ceux-ci arrivés à bon port).

La Cité allait bientôt résonner du chant des marteaux et crissement de l’équerre sur la pierre, pour renaître au printemps d’un visage nouveau .


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Malgré la récente interruption des travaux et l'arrivée de l'hiver , dans un Bremen dont le climat était habituellement épargné le reste de l'année, rien ne venait incommoder les travailleurs nains dans l'exercice de leur labeur.

Dejà les murailles naturelles étaient mises à profit, et dans leur continuation se dressait une palissade de bois dejà bien avancée dans sa réalisation. En surplomb, on pouvait voir également les fondations de ce qui serait plus tard probablement une tour.

Aussi, derrière la palissade commençait à grandir une muraille de pierre sombre, qui allait sans doute atteindre une taille respectable. Ajouté à cela, des portes en acier étaient déposées non loin, et viendraient sans nul doute parachever l'ouvrage des murailles.

Dans le village, les changements étaient progressivement amménagés, et on pouvait d'ors et dejà distinguer les fondations d'un nouveau batiment. Un futur Manoir dit-on.

Le froid était bel et bien là maintenant. Autant que le coeur à l'ouvrage des nains en vérité, puisque l'intensité des travaux n'avait jamais diminué.

A présent, dans la la passe entre les falaises à l'entrée de Bremen, se dressait une muraille de pierre sombre dont le sommet était hérissé de pieux, et dont l'accès était maintenant permis par de grandes portes d'acier.
Devant tout ce dispositif, la palissade de bois était elle aussi achevée.

La tour quand à elle, se dressait maintenant à une hauteur respectable, bien que nécessitant encore certaines finalisations. Les nains ne laissaient rien au hasard.

Dans le village, les travaux de construction du manoir en étaient maintenant au début du premier étage, le rez de chaussé ayant été récement achevé.

Tout semblait rentrer dans l'ordre.

L'activité à l'entrée et sur les falaises de Bremen était désormais devenue moindre, des gardes y prenaient désormais position , et pouvaient profiter de la nouvelle vue offerte par la tour de guet récement achevée.

Tandis que du matériel était acheminé dans le village de Bremen, les nains qui venaient d'achever le premier étage du manoir se concentraient maintenant également sur une rénovation du village.
Bientôt les Bremenois auraient l'assurance d'un hiver moins incertain , dans leurs foyers.

Bremen, comme la plupart des dix cités, avait acceuilli la précédente fête avec joie. L'auberge ( dont la porte avait été recement débloquée ), avait pu acceuillir l'évènement.

Du reste, le village présentait maintenant un nouveau visage. Les anciennes maisons à l'aspect peu reluisant , et usagé avaient été rénovées, parfois agrandies.

La boutique de l'herboriste bénéficiait maintenant enfin d'un aménagement digne de ce nom. Mais aussi , le nouveau batiment , qui était celui du manoir de Bremen atteignait maintenant son second étage. Les nains s'attaquaient désormais à la toiture qui viendrait achever les travaux.

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Le Throng avait fini son office en ces lieux.

Après un court entretien avec les dirigeant, L'équipe se mit en marche dés l'aube sous la garde du detachement Drimois direction Termalaine .

Cette conséquente une équipe de Nains-Macons et d'Architectes, avec outils et provisions, allait oeuvrer pour une autre création, laissant dans la cité de Bremen, des fortifications qui défiraient le temps et les outrages des hommes ...


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L'entrainement quotidien avait fini par payer.
Les encombrants morceaux de métal étaient désormais comme une seconde peau, un épiderme protecteur.
Il s'imagina un instant être un scarabée, soulevant sa carapace pour déployer ses élytres et prendre son envol.
Secouant la tête pour mettre fin à la rêverie, il saisit le dernier gantelet et l'enfila.
Puis, tout en s'admirant dans le miroir face à lui, il passa sa cape autour de ses épaules, la lourde étoffe épousant la forme des épaulettes.
Une fois son épée sanglée à ses flancs, prêt, il sortit et se dirigea sur la place pour en assurer l'ordre tandis qu'un rassemblement se formait.

Une demie-heure plus tard, le Duc quitta son manoir et se dirigea vers l'estrade de pierre nouvellement installée par les nains durant leur labeur.
Robuste et parfaitement taillée, elle était à l'image du peuple qui en était l'auteur, éternelle et grandiose.
Montant sur celle-ci, le Duc Athanase Caelestius leva les bras, embrassant la totalité de la foule réunie face à lui.






[HRP Chaton : Je me permets d'éditer pour apporter une clarification pour les PJs non bremenois (les bremenois étant déjà au courant), des ajouts/modifications ont effectivement été fait par les nains à Bremen et alentours, mais il n'y a pas de murailles en pierre d'ajoutées]

Des caravanes de la Ligue s'arrêtent depuis peu auprès de Bremen. La première caravane de la Ligue a amené auprès de Dame Arnemen le double du contrat de vente. Les caravanes amènent dans des proportions raisonnables, par rapport à la population, divers biens : des étoffes de laine basique provenant de Termalaine, par exemple, ou de Bryn Shander.

Les caravanes chargent en leur sein carotte, endive et radis ! Ainsi que la fameuse tome de Bremen, le beurre doux de Bremen ou le Lerbremer ! Destination inconnue, pour le moment : le Sud, sans doute.

Les caravanes partiront quelques jours plus tard, via la Passe Naine de Karhak Drim, avec les denrées bremenoises.

A Bremen, l'ouverture récente du Comptoir de la Ligue attire la curiosité de la population. En effet moult nouveaux produits y sont proposés. L’accès direct à ces nouveautés profite à la population qui peut maintenant dépenser les richesses acquises suite au renouveau de Bremen. Les femmes essayent d’y faire venir leur mari, en espérant qu’ils prennent goût à prendre soin d’eux, à craquer pour toutes ces merveilles s’offrant sous leurs yeux… Certains maris maudissent la venue de ce comptoir qui risque de faire disjoncter leurs femmes, d’autres en profitent pour leur offrir un peu de modernité et de plaisirs.

Les couturiers locaux, qui jusqu'alors œuvraient avec des étoffes tenant davantage du haillon, se servent désormais au comptoir de la Ligue. Les étoffes de bonne facture permettent aux couturiers de réaliser des vêtements bien plus agréables et efficaces qu'auparavant. Les épouses multiplient les commandes pour leurs maris. Leur rêve serait qu’ils se rapprochent un peu de l’apparence de leur Duc.

La gente peut enfin dépenser ses fortunes à son aise. Chacun y trouve son compte, la population a enfin un accès direct et proche de tout ce qui peut se trouver dans le Val de Bise, offrant un nouveau souffle positif pour les habitants Bremenois.