[Validé][Ensorceleur][Tieffeline] Ashara de Waarn'ess

† Ashara de Waarn'ess †

Citation :

Nom du compte joueur forum : Shadeuh
Nom du compte joueur module : The blondinette
Nom du perso : Ashara de Waarn'ess
Race : Demi-succube
Age : 28
Alignement : Neutre mauvais
Religion : Polythéiste
Classe et nombre de lvls : Ensorceuleuse (25 lvl)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Evocation - Domination
Langues : Commun - Abyssal
Compagnon animal : Minuit, une panthère
Description physique : Relativement grande, la peau d'un gris profond, les cheveux mi-long légèrement bleutés, une queue du même bleu pâle, symbole de sa race.


Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 12
CON : 14
INT : 10
SAG : 8
CHA : 26

Description:

Une ombre se faufilant à l'horizon... Drapée de noir et nimbée de mystère, la première chose qui s'attarde sur vous et son regard inquiétant et ténébreux. Fixant et perturbant, il reste un moment à vous observer avant qu'une voix douce et sensible ne vienne troubler vos pensées.
La démarche souple, chaloupée, presque féline, elle semble venir charmer l'inconnu ... Les mouvements mesurés, ni trop rapides, ni trop lents, seule sa queue bleutée semble s'agiter de façon incontrôlable.
Les traits fins, finement ciselés, la peau tout aussi sombre que son âme... Ses cheveux d'un bleu très pâle viennent faire contraste avec tout ce noir...
Une créature des abysses, seulement un peu plus calme et triste, seulement perdue dans les méandres de la vie mortelle...
Une créature des flammes, glacée par ce monde si étranger, morose de voir ce qui l'entoure, nostalgique de sa vie passée...

Court historique de votre personnage :

D’où vient-il ?
Ashara est née il y a une vingtaine d'année avec sa jumelle, Werëarm. Elle a été principalement élevée par Naatsë qui lui a appris à maîtriser comme il se doit la magie.

Quels sont les faits marquants qu’il a vécus ?
Dès sa naissance elle est considérée comme quelqu'un d'inutile par sa mère. Cependant, grâce à la volonté de Naatsë pour la faire évoluer, elle a consenti à apprendre et a toujours désiré pouvoir être admirée par sa mère.

Pourquoi s’oriente-t-il vers cette ou ces deux classe(s) :
La magie est innée chez elle. Comme Noortsë s'occupait de Wer pour lui apprendre le combat, Naatsë a décidé de s'occuper de Ash pour réveiller la magie qui est en elle.

Quel a été son apprentissage ?
- Dès ses plus jeunes années elle est soumise à l'apprentissage intensif de Naatsë. Celle-ci venant par intermittence, le reste du temps elle s'entraine seule ou avec sa sœur.
- Sa mère lui apprend tout ce qu'elle a savoir sur les hommes, le charme étant un moyen de défense radical.
- A sa majorité elle part sur le terrain et rejoint sa mère. Là, elle apprend énormément grâce à son entrainement passé. (Passage de 23 lvl à l'époque) Sa mère la reconnait enfin en tant que tel. Sa puissance dépasse celle de sa tante Naatsë. Cependant, les mésaventures de sa mère l'inquiète, elle préfère rentrer chez elle.
- Dix années passent où elle continue de poffiner ses techniques nouvellement acquises.

Pourquoi se retrouve-t-il au Val de Bise ? :
- Premier voyage lors de sa majorité. Elle part retrouver sa mère... Les problèmes se succèdent, celle-ci est recherchée partout où elle passe. Elle décide donc de retourner dans sa ville natale pour garder la vie sauve.
- Brèves visites de sa sœur pendant les dix années passées à rester cachée chez elle.
- Elle reprend sa vie en main et réalise qu'elle est faite pour la conquête. Elle décide de partir rejoindre sa moitié en ValBise.

Un retour soudain:

La musique commençait à m'énerver. Une porte: il devait bien y avoir un coin tranquille dans cette baraque. Les sorties mondaines commencent à m'ennuyer sérieusement... Wer, Wer, Wer, si tu pouvais être là... J'entrais. La pièce n'était pas éclairée, elle semblait plutôt petite, comme une chambre de bonne ou un truc du genre, parfait.

Je me laissais tomber dans un grand fauteil en cuir, ruminant dans l'obscurité. Enfin seule. Le bruits des convives se faisaient entendre tel un échos parasite, mais qu'importe. Je retirais mes gants et commençais à me masser les mains. Aaah, mais quelle misère d'être ici. En fait, tu devais avoir raison soeurette: nous n'avons notre place nul part. Je soupirais profondement et reprenais de vive voix: "Si seulement, mais si seulement je pouvais me barrer d'ici. Ouaip, faut qu'je parte !"

"Où donc ?"

Je sursautais et me levais d'une traite. Je n'étais donc pas seule ?
"Qui êtes-vous ? Montrez vous !"

Un bras m'entoura la hanche en me tira en arrière. Je n'aimais pas ça, mais alors pas ça du tout. Je tentais de me dégager en frappant de tous les côtés.

"Chut, doucement voyons, de toute façon, c'est trop tard pour vous maintenant."

Trop tard pour moi ? Pour qui il se prend ce muffle ?! Je dégageais mes mains et commençais à incanter d'une voix claire et audible, ne me laissant pas déconcentrée par ce malautrui: "A terre, crétin !". Le sort ce répandit dans toute la pièce, faisant trembler les murs et le sol, tout fût projeté, et lui également. J'incantais rapidement un sort de lumière et braquait ma main enflamée face à son visage. Il semblait pétrifié par la peur...

"Et bien alors ?" Dis-je sur un ton de moqueries. "Vous avez perdu votre langue ?" Je commençais à rire nerveusement. Cela faisait si longtemps... si longtemps que je n'avais pas usé de magie ainsi, si longtemps que quelqu'un n'avait pas subit ma puissance. Le mec bredouillait un truc incompréhensible dans sa barbe. Je m'agenouillais face à lui et le fixais froidement.

"Sais-tu qui je suis ?" Un sourire m'illumina le visage... tellement longtemps que je révais de redire cela. "Je me nomme Ashara. Ashara de Waarn'ess." Je me relevais. "Tu me connais n'est-ce pas? Oui, bien sur que tu me connais. Tout le monde connait les Waarn'ess." De nouveau je riais. "Et bien tu diras à nos hôtes, que les Waarn'ess sont de retour."

---

"Combien d'années ? Tellement d'années à moisir dans ce bled. Un peu avant la mort de mère, à vrai dire. J'étais venue ici pour reposer mon âme, oublier qui j'étais. Je me faisais passer pour une aristocrate discrète, je sortais rarement et je ne voyais pas grand monde. Seuls quelques hommes de temps à autre. Ceux qui étaient assez stupides pour croire aux histoires que je racontais. Si naïfs... Mais tout ceci est fini. Je suis Ashara, je n'ai pas à me cacher. Je me fais honte. S'en est assez !" Je pulvérisais une bestiolle au passage. Mon laboratoire était un vrai chantier. Les rats commençaient à investir les lieux... Etudier dans une cave... mais quelle idée j'ai eue.

Un serviteur frappa à la porte. "Madame ? Vous m'aviez demandé de vous prévenir lorsque vos affaires seraient prètes." Je poussais un petit soupir de satisfaction, si serviable. Je fermais le grimoire que j'avais sous le nez et le glissais soigneusement dans une énorme malle. J'avais réunis tout ce dont j'avais de précieux. Quelques fioles contenant des charmes divers, des ouvrages, mes grimoires, quelques ingrédiens rares tels que sang de dragon, poudre féerique, champignons... Je montais les marches prestement.

- Parfait, ajoutez cette malle dans la voiture. Toutes mes robes sont rangées?
- Oui madame, il ne reste que vos effets personnels.
- Bien, parfait, commençait à charger alors. Nous partirons à la tombée de la nuit.

Mon serviteur s'inclina et commença à effectuer mes ordres. Je le regardais avec un petit sourire. Si une chose pouvait me manquer une fois que je serais de retour, ça sera bien celle-ci. Bien, plus que mes "effets personnels"... Je grimpais dans ma chambre et ouvris une cache secrète: bijoux, lettres, souvenirs... Tout ce qui m'était cher. Je rangeais tout ceci dans un coffre orné de pierres précieuses et le fermais à clé. Hop, dans mon bagage à main, hors de question de le faire porter par quelqu'un d'autre. J'ouvrais une dernière fois mon armoire. Elle était quasiment vide... Plus de robes, plus de capes, plus de manteaux, plus rien... Juste ma tenue de voyage qui m'attendait. Je me changeais rapidement: si longtemps que je n'avais pas enfilé mon pantalon de cuir. J'appellais une servante pour qu'elle lasse mon corset. J'ajustais mon chapeau de plume, vérifiais mon rouge à lèvres, et enfilé mon long manteau de fourrure. A ma ceinture, je sanglais ma dague. J'attrappais mon sac et me ruais dans les escaliers. Mes serviteurs me regardaient timidements, comme s'ils avaient posé les yeux sur quelque chose de trop précieux pour eux. Précieux... oui, c'est bien cela. J'étais redevenu cette mystérieuse jeune femme à la peau foncée et aux cheveux bleutés, à la démarche chaloupé et au regard ravageur, à la beauté ensorcellante et à la puissance démoniaque. Je retenais un rire. Heureuse. Oui, heureuse de me rendre compte qu'au fond rien n'avait changé. Les Waarn'ess sont toujours les mêmes... toujours.

Je montais dans la voiture qu'avait préparé mes domestiques. Le cochet fît claquer le fouet. Dans un mois je serais de nouveau en Val Bise. Ma tendre Wer... j'ai tellement hâte de te revoir.

Souvenirs:

Ballotée par le cliqueti des roues, je m'assoupissais.

"Ash ? Chérie ? Où es-tu ?"
Je me cachais sous mes draps dans l'espoir de passer innaperçue. Naatsë entra dans ma chambre. Son parfum arriva jusqu'à mon nez... charmée...

"Allons, tu ne vas pas rester ici toute la journée, il fait un soleil magnifique !"

Elle ouvrait les rideaux ainsi que les fenêtres de ma luxueuse chambre.

"Ta mère est encore en train d'entrainer Wereärm... si tu continues ainsi, ta soeur serait beaucoup plus douée que toi, en tout... ou presque."

Et alors ? Qu'est-ce que cela pouvait me faire ? Mère ne m'aimait pas... personne ne m'aimait. Soit disant que je n'étais pas faites pour le combat, que j'étais trop chétive et frivolle... Tante Naatsë avait beau me rassurer ça ne suffisait pas.

"Allons, tu es une sorcière très douée... même moi j'avais plus de mal."

Graah... toujours les mêmes arguments, je gigotais pour essayer de m'enfoncer un peu plus dans mon lit. Soudain, je ne sentis plus ma couette.

"Aller, debout maintenant !"

Maudite sorcière... Pourquoi ne peut-on jamais être tranquille ?

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"Hey ! Ash ! T'as vu comme il est mignon ?" Chuchota ma soeur à mon oreille en pouffant. Je regardais le type avec un certains dédains.

"- Ouaip... pas mal. Pas assez pour moi en tout cas.
- Oh, à toujours faire ta difficile tu finiras vieille fille ! Moi j'fonce."

Je la regardais partir avec un petit air amusé. Toujours en train de draguer. Surement notre nature... Je m'arretais de rêvasser en voyant qu'on me souriait. Un homme, plutôt grand, mince, élancé, richement vétu, avec beaucoup de classe et un sourire... Je faisais celle qui n'était pas interessait et je détournais le regard. Un instant plus tard il était devant moi.

" Ma Dame ? M'accordriez-vous cette danse ?" Dit-il, me frolant la main pour m'inviter. Je pris délicatement sa main et me laissai guider...

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Je me reveillais en sursaut. Un petit sourire nostalgique éclaira mon visage. Oui... toutes ces années d'enfances... je m'en souviens... j'avais peur que personne ne m'aime, et cette peur était fondée. Cependant c'est grâces à ces longues années passaient à étudier avec Naatsë que je suis devenue ce que je suis, et également grâce à ces sorties avec Wer' que je suis ce que je suis. Et Noortsë dans tout ça ? Rien... pas grand chose... une image, un souvenir.

Ma mère n'a jamais su me montrer son amour. Quand j'étais aller la rejoindre, à Luskan, voilà une dizaine d'années, elle n'avait su que m'apporter des ennuis... oui... des ennuis... elle en avait tellement. Wer doit avoir les mêmes, elles se ressemblent tellement. C'est surement pour cela que je cherche tant à retrouver ma soeur, pour retrouver ma mère, pour être aimer d'elle... Je passais ma main sur mon visage. Il suffit d'avoir des idées noires. Ma vie sera une merveille. Je suis si riche, si belle, si puissante, tout me sourit après tout. Les hommes les plus riches seront à nos pieds... nos... si longtemps que je n'avais pas pensé à deux. Va-t-elle bien ? Je l'espère. Elle aura surement changé... ses visites étaient si brèves, nous étions si loins l'une de l'autre... Notre coeur cindé sera-t-il se remettre de cette blessure ? Tant de doutes...

La voiture s'arrêta. Quelques hommes de mains vînrent d'écharger et emportèrent mes valises sur un bateau. Je descendais et tendais une bourse à mon cochet. Je réajustais mon chapeau. Parfait... Plus qu'un tout petit effort et nous serions réunies.

- Veillez à ce que mes affaires arrivent à bon port. Luskan oui. Et il serait très facheux pour vous que je ne les trouve pas lorsque je serais arrivée là-bas.
- Bien madame.

Je m'enfonçais dans les ruelles de la petite ville portuaire. Une heure plus tard je franchissais les portes de ce bled sur un étalon noir. Mon retour devait être discret. Nul besoin d'attirer les foules. J'allais donc faire la dernière portion de voyage à cheval. Oui... et puis, ça me fera du bien.

Retrospéctive du passé:

- "Ash, bon sang, concentre toi ! Fait moi voler cette bestiole !" Je regardais tante Naatsë avec une mine dubitative. Comment pouvais-je faire voler un chat ? Qui plus est un chat aussi gros ! Je recommençais une enième fois: incantation, gestuelle et tout le baratin... Rien.

- "Ecoute moi bien. Il faut que tu y crois. Si tu crois en toi alors tout peut arriver. Comprends-tu ? Si je veux faire voler ce chat, je visualise le chat voler, et il vole. Il n'y a rien de plus simple, la clé est en toi. Je sais parfaitement que tu peux le faire, alors vas-y." Elle me laissa seule un moment. Je gratouillais le matou... Un petit soupir s'échappa de mes lèvres. J'étais plus que découragée. Mère m'avait encore sermonée sur le fait que j'étais une bonne à rien, qu'elle n'aurait jamais du me garder en vie, que je n'étais qu'une charge suplémentaire ... "Tu te rends compte, j'ai déjà du te porter neuf mois dans mon ventre, et maintenant, tous les deux mois je dois traverser tout le continent pour constater que ton évolution est médiocre voir négative !". Ces paroles résonnaient dans ma tête... bonne à rien, médiocre, nule, t'y crois toi ? Hein ?! Je regardais le chat ... avec une mine déterminée. Bien sur que non, tu es trop stupide pour comprendre quoi que ce soit. Je me raclais la gorge. Trop stupide, si ridicul... Tu n'es rien face à moi... Je brandissais ma main face à lui. Aller, maintenant tu vas voler, voler... "Vole !"

Naatsë ouvrit la porte à ce moment, je tournais la tête vers elle. Elle me regardait en souriant avant d'applaudir. "Bravo, tu n'aurais pas du réussir. Mais je savais que tu pouvais le faire... !" Je me demandais de quoi elle parlait, je retournais la tête vers le coussin où était posé le chat: Plus de chat. Le truc flotté en haut de la pièce, le poil hirsute, l'air mauvais. Je reculais, à moitié effrayée, doutant que cela soit moi qui ait fait ça. Le truc retomba lorsque je bougeai.

Cela faisait maintenant un an que Naatsë tentait de m'enseigner la magie. Je maîtrisais péniblement les sorts de bases, mais il s'averait que j'étais plus douée que la moyenne pour la magie: ma tante me disait sans cesse que j'irais loins et que surement un jour je la dépasserais. Lorsque tante et mère étaient en voyage, j'étais élevée par une amie à elle avec ma soeur Werëarm. Nous vivions paisiblement dans une somptueuse demeure, offerte par un amant à maman. La plupart du temps, je lisais, essayais de nouvelles robes, regardais ma soeur se rouler dans la boue pour s'entrainer au combat. Mais depuis le début de l'année donc, j'apprenais la magie, la plupart du temps seule d'ailleurs, mais je cachais ces sorts à tante Naatsë de peur qu'elle me fache en disant: "Tu ne dois pas apprendre la magie seule, elle est bien trop dangereuse pour une petite fille comme toi." D'ailleurs le jour où j'avais changé la couleur de cheveux de Wer, on m'a enfermé une semaine dans la cave on me repetant que j'aurais pu la tuer si j'avais mal incanté. Bref, chemin faisant, à l'âge de 8 ans j'étais déjà capable de me défendre contre les animals sauvages, j'étais une vraie terreur pour nos voisins qui voyaient leurs poules devenir roses, leurs oies miauler, etc...

Vers 10 ans, Noortsë commença à nous apprendre à séduire. Au début, j'étais un peu réticente à l'idée de devoir m'approcher d'un homme. Souvent on me traitait de sang-mélé ou de choses dans le même genre. Pour d'autres, j'étais un moyen idéal pour se faire de l'argent, ou encore pour d'autre j'étais une future petite merveille. Dans tous les cas, ces gens ne me ressemblaient pas et ne m'attiraient pas. Moi ce que je voulais c'était apprendre à dégomer quelqu'un d'un seul clin d'oeil, comme faisait tante Naatsë. Wer, elle, n'était pas du tout comme moi. Elle trouvait cela très amusant, et me trainait partout avec elle pour faire de nouvelles rencontres. Elle était beaucoup plus sûre d'elle que moi: J'étais plutôt renfermée sur moi-même à cette époque.

Cependant, un soir, un jeune homme charmant a réussi à mettre mon coeur en émoi. Mais il eu la mauvaise idée de m'insulter en me traitant de trainée comme ma mère. Fortement vexée, je décidais que l'on ne m'y prendrait plus et que désormais ce serait moi qui charmerais les gens et les insulterais par la suite. Juste pour leur faire du mal. Haha. Mère fût très fière de moi quand je lui appris cette grande nouvelle. Elle disait que j'avais enfin compris qui j'étais, et que les autres nous étaient largement inférieurs...

Chemin faisant, je devenais donc un bourreau des coeurs, une sorcière de plus en plus douée et une jeune femme accomplie. Il ne me manquait que l'expérience d'un vrai combat pour pouvoir être à la hauteur... Je devais songer à aller apprendre avec mère les vraies choses de la vie, mais cela impliqué être séparée de Wer...

A 15 ans, Noortsë décida subitement que j'irais étudier de nouvelles choses à Eauprofonde chez une amie à elle. Il fallait soit disant, que je m'habitue à être seule, que je sois capable de me défendre sans ma soeur, enfin, ce genre de chose... que je sois parfaitement indépendante en somme. La séparation fût difficile, et je n'arrêtais pas d'écrire à ma tendre soeur. Avec le temps cependant, nous nous habituâmes à cette nouvelle vie, et c'est seule que nous fîment nos premières armes dans ce monde.

A 17 ans, j'apprenais la capture de mère et Naatsë par une floppée de bainites. Elles s'étaient suicidées toutes deux en cellules. Tragédies... mais en fait, cela ne me fit ni chaud ni froid. Ainsi était fait la vie. Quelques mois plus tard, Noortsë était de retour, mais totalement transformée. Notre mère n'était qu'une ombre et j'étais plus que jamais son souffre douleur. Autrefois Naatsë me protégeait relativement des assauts de ma mère, maintenant j'étais seule face à elle. La vie n'étais pas évidente, ainsi je me suis plongée dans la magie pour oublier. Mes maîtres étaient stupéfaits de mes progrès, et me disaient que je deviendrais aussi puissante et connue que ma tante... foutaise.

A 18 ans, je me décidais de tenter d'aider ma mère. Wer était partie courir le monde avec son nouvel amant, et la vie d'Eauprofonde m'ennuyait. Je voulais renouer des liens qui n'avaient jamais existé... Au moins, j'avais le mérite de vouloir essayer. Je me rendais donc en ValBise... et je constatais qu'effectivement ma mère était rongée par l'amerturme. Elle me répetait sans cesse que je ne pouvais la comprendre, que personne n'y pouvait rien, qu'elle était seule. J'ai eu beau tout essayé rien ni fît. Entre temps, je profite d'être en terrain hostile pour apprendre réellement à me battre. Je crois d'ailleurs que les quatres années passaient en ValBise fûrent les plus productives de toute ma vie. Mais cela ne changeait rien au fait que ma mère me reniait...

Las de tout ceci, je décidais de retourner dans la maison où j'avais grandi. Je voulais oublier qui j'étais, qui elle était... Un mois d'octobre j'ai reçu une lettre maculée de boue: elle était morte, exécutée sur la place publique. Wer était déjà sur place pour la venger... mais cela ne servait à rien, le passé est le passé...

Validé.

Boule de neige et boule de feu:

Je pointais le loup du doigt. Mes yeux devînrent rouges l'espace d'un instant avant qu'une pluie de flêches enflammées ne s'abattent sur le prédateur. Wer, elle, chantait un hymne barbare et tranchait les pauvres loups à coups de katana.

Quatre, six, dix ... j'ignore combien nous en avons tués, animées par cette rage singulière qui nous habite si souvent. Nous n'avons pas regardé où nous mettions les pieds. Après de bonnes heures de marche, nous arrivâmes à Belle-prairie. L'endroit était désert. Quelques cibles avaient été laissée là, Wer n'hésita pas un moment: "Spolch"

"- Merde. Raté." Je ricannais en voyant la boule de neige s'échouer trois plus loins. Elle recommençais, s'améliorant vaguement. Moi, pendant ce temps, je préparais une belle grosse boule de neige. Je plaçais ma main devant mes yeux, m'en servant de viseur, je regardais la tête de ma soeur au bout de ma main... Une... deux... "SPLOCHT". Je gloussais comme une dinde en voyant ma soeur couverte de neige. Je commençais à partir en courant, bombardée de boules de neige.

"- Ash ! Duel ! " ... Je regardais ma soeur furaxe avant d'opiner. Je reculais de quelques mètres me concentrant. Elle dégainait son arme magique, commençait à lancer quelques sorts pour enchanter son arme. Je la regardais toujours ... cherchant une idée. Soudain, je savais ce que je devais faire.

Je m'agenouillais dans la neige et joignait mes mains l'une contre l'autre. Je fermais les yeux et commençait à psaulmodier d'obscures paroles. Un vent du sud se leva, une bourrasque de vent cacha Wer de ma vue un instant. L'instant d'après, je réouvrais les yeux et la retrouvais tétanisée à mes pieds.

"- Hiiiiiiiiiii, pas le dragooooon !!!" Elle commençait à courir pour s'enfouir, je la rattrapais d'un coup de patte majestueux. "FLOOOF." Elle tombait au sol, déséquilibrée.
Je reprenais ma forme normale, j'avais gagnée, inutile d'aller plus loins. Wer se lançait quelques sorts de soins... ET sortit un parchemin de son sac... J'eu à peine le temps de réaliser que voilà que ma peau n'était plus que pierre: pétrifiée.
J'allais la bouffer, l'occire, lui faire avaler ses trippes avant de les réduire en tas de cendre ! Elle se roulait dans la neige, morte de rire. *-.-* Elle annula le sort avec un autre parchemin et partait en courant vers le nord. Je la suivais, lançant des boules de feu de ci de là. J'étais vraiment furaxe !

A une croisée de chemin, un orc déboula à lui suite de Wer, tentant de l'agresser. Je compris trop tard que nous étions à quelques mètres de Targos, en plein territoire bainite. L'orc eut raison de ma soeur, déjà à moitié cramée, en quelques coups. Moi, je reculais, tentant de lançait un sort d'invisibilité dans la panique, mais je n'eus pas le temps et ... je me reveillais quelques heures plus tard au pied du patriarche...

Au chaud au cimetière

Demande de reprise ! Sortez moi de lààà suis pas moooooooorte

Ok je l'exhume mais pense à renseigner les éléments qui manquent avant tout

Retour et encore des dragons :

Il quelques jours j’étais revenue en Val de Bise pour faire un petit coucou à Wer, qui malgré tout, arrivait à me manquer. La route avait été longue, mais cela m’avait permis de réviser mes sortilèges, de refaire des exercices de concentrations, et toutes ces choses utiles lors d’un combat. Malheureusement, j’avais un peu perdu la main sur les sorts les plus complexes et un trou de mémoire arrivait vite.

Quand je suis arrivée sur place, c’est à peine si j’ai reconnu la région. J’ai demandé ma route jusqu’à Bryn, et une fois sur place, j’ai attendu ma sœur. A vrai dire, j’avais déjà eu du mal à atteindre Bryn car un épais brouillard avait enveloppé le nord, et il m’était quasi impossible de voir à plus de 10 mètres. D’ailleurs, heureusement que la route Lorgol – Bryn n’était pas longue, car une fois sur place, le brouillard continuait à s’opacifier dangereusement.
A Bryn donc, j’ai attendu devant la porte. Je n’étais pas si sûre de moi tout compte fait… devais-je réellement retourner voir Wer ? Elle devait être heureuse maintenant… elle avait ce qu’elle voulait.
Ils -c'est à dire, Wer et Herbert- sont arrivés à Bryn à ce moment, revenant également de Lorgol. L’état d’alerte était sonné et personne ne sortirait dehors ce soir. Ce brouillard n’était visiblement pas naturel et ils le mettaient sur le dos d’un nécromant… Banal dans la région. Je dois dire que l’histoire m’amusait et que j’aurais aimé en découvrir d’avantage, mais la fatigue du voyage me poussa à ne rien en faire, et Wer me montra ma chambre.
Ce n’était pas chez moi… je ne me sentais pas à l’aise ici. Comme si j’étais une étrangère… quelqu’un de passage, une invité qui n’aurait le droit de se mêler de rien. Juste quelqu’un qui dort de la même demeure tout compte fait.




Une petite semaine plus tard, Wer, revenant du shopping, vînt me voir. Elle voulait absolument me présenter un certain « Ulrich ». Ce nom ne m’était pas inconnu, mais je n’avais aucune idée de qui il pouvait réellement s’agir. Cependant, elle semblait avoir un plan démoniaque dans la tête, alors je la laissais faire…
Il fallait que l’on se rende à Hundelstone, lieu où la dîtes personne résidait. Le seul petit problème était qu’une armée de mort-vivants était en train d’assiéger la ville.
Wer échafaudait son plan tranquillement, puis couru demander à Herbert s’il ne voulait pas nous prêter « Ulti ». Je n’ai appris qu’après qu’Ulti était en fait un Draco-liche dont Wer voulait se servir pour voyager.

Voyant l’idée -et pas d'un bon oeil- je proposais à Wer d’utiliser Robert Lotobusse pour le trajet. Robert était un dragon serviable, que je pouvais contrôler de temps à autre… Mais comme je vous l’ai dit précédemment, je n’avais pas utilisé cette compétence depuis fort longtemps, et cela me causa quelques déboires.
Wer me demanda de l’appeler sur le vieux ponton servant aux petits bateaux qui pêchait sur le lac de Bryn. Le truc n’était pas très solide mais bon… j’allais pas lui dire non. J’invoquais donc Robert et… ce qui devait arriver arriva, le ponton craqua sous le poids de la bête. Wer courru sur la berge, et moi qui était sur le quai, j’avais le choix entre sauter dans l’eau glacer, ou tenter ma chance et sauter sur Robert. Préférant l’option numéro deux, je sautais sur lui sans hésiter, et là il décolla en flèche à plus de cinquante mètre de haut, tournoyant de façon circulaire la haut… il attendait mes ordres. J’ai mis un moment avant de reprendre mes esprits et avant de comprendre. L’air me glacé le visage, je ne voyais quasi rien autours de moi et je n’entendais que le « FLOPFLOPFLOP » des ailes de Robert. Plus bas, j’entendais vaguement la voie de ma sœur râlant, m’ordonnant de redescendre. J’ordonnais à Robert de redescendre prendre Wer et de foncer vers Hundelstone. Je savais fort bien que je n’avais pas beaucoup de temps pour commander ce dragon… mais j’aurais parié que j’en avais plus. A peine commença-t-il à descendre, que le bruissement des ailes s’estompa, ma prise se relâcha, et le dragon se volatilisa… Je me sentis subitement très seule… là haut, tout là haut… à plus de quarante mètres d’altitude et… sans moyen de voler !

C’est là que commença ma chute… je n’avais pas réellement d’idée… je lançais un coup de tonnerre au sol, cela me ferait peut-être rebondir ? Non mauvaise idée… vite vite, une idée… J’incantais le plus rapidement possible… 6 secondes… Je sentais mon corps changer, ma tête devenir énorme, mon dos recevoir des ailes, mes membres grandir et gagner une force incomparable… 4 secondes… Je venais de me transformer moi-même en dragon, pensant pouvoir au mieux amortir cette terrible chute… 2 secondes, vite, je tentais de déployer mes ailes, mais je sentais déjà le sol me frôler les pieds… Zéro.

« BROUUUUUUUUUUM, CRAAAAAC »

Je tombais lourdement sur le sol, me brisant pattes avant et arrière, et tombant dans les vap’… Le choc avait été violent.



A mon réveil, j’étais dans ma chambre de Bryn, les membres maintenus solidement par des bouts de bois, incapable de bouger. La douleur avait due être vive, mais j’avais certainement reçu des soins pendant mon somme… Herbert venait parfois me donner à manger et voir comment j’allais. Wer, elle, je ne l’ai vu qu’une fois que j’ai été sur pieds.

Une chose est sûre, la prochaine fois que Wer a une idée, je réfléchirais avant de l'exécuter… Et surtout, je dois réviser mes sorts… !

Bête de chair :

Suite à ma chute de dragon, j’ai bien mis plusieurs jours avant de pouvoir sortir de mon lit. Et encore, j’étais faiblarde. Herbert a passé son temps à me faire comprendre que j’étais une incapable, que j’aurais jamais du faire ça patati patata… qu’en gros, j’étais une arcaniste ratée et qu’il était le plus fort de tous les mages.

J’en avais ma claque. J’avais envie de partir, d’autant que Werou était persuadée que je draguais son tendre époux. Alors je commençais à faire ma valise, et Wer est partie, furax. Je lui ai couru après, car je n’aime pas quand elle est comme ça… Ils sont ligués contre moi, et moi, je passe pour une attardée.

Quand on est arrivées dans le hall Cispenaar et venu dire qu’il y avait un mec dépecé dans la réserve de viande. Alors, comme ça touchait la bouffe, j’ai décidé d’aller voir aussi ce qu’il se passait. En effet, le corps inerte d’un soldat était là, gisant, sans peau, rougeoyant, et surtout, bel et bien mort. Et quand on a commençait à vouloir réfléchir, on a entendu Cisp hurler. Ca venait de l’étage.

Le majordome n’avait rien trouvé de mieux que d’aller ranger les culottes de Wer (alors qu’on venait de trouver un cadavre), et il venait de se faire attaquer par une bête cachée dans le linge, bête qui lui avait dépecé trois doigts.

Donc Wer, moi et cet adorable Herbert, on est montés voir. Pendant que monsieur triturait les culottes dans la commode, Wer a soulevé le tapis, ce qui m’a renversé. Et là… Wer s’est mise à hurler, et j’ai senti un truc glissé sous le tapis.

Herbert a alors ordonné qu’on soulève le tapis. Moi je ne voulais pas, je n’avais pas envie de me faire bouffer… Et puis, j’étais encore fébrile et je ne pouvais pas me battre. Donc Wer l’a fait… Je comprends d’ailleurs pas pourquoi elle l’a fait, Herbert aurait pu le faire lui-même. Donc elle a tiré le tapis, et a commencé à reculer avec le tapis jusqu’à lit, dans le fond de la pièce. Alors qu’Herbert commençait à vouloir pétrifier la créature qui devait être sous le tapis, j’ai eu un très mauvais pressentiment et j’ai hurlé « WEEEEEEEER !!! SOUS LE LIIIIT ! SAUVE TOIIIIIII !! » Et là, la bête à surgit, sautant sur la botte de Wer.

Grâce à ma super alerte, Wer a bondit et a réussi à se dégager à temps. Enfin à temps pour garder sa peau, mais pas pour garder sa botte. Donc Herbert a pétrifié la bête et l’a fait emmenée par un magicien à Caer.
J’aurais bien aimé en apprendre plus sur la dîtes créature, que j’ai d’ailleurs surnommé « Bête de chair ». Mais bon… avec les mages c’est toujours la même histoire, nous autres ensorceleurs sommes des moins que rien.

Du coup, Wer est moi on est allé discuter plus loin et on a commencé à mettre notre plan de conquête du monde à exécution.

Vive les morts, vive les morts, vive les morts du val, toutoutoumm... :

A l'heure actuelle le val est transformé en un champ de ruines. Un nécromant sévit dans la région et il n'y a donc rien de vivants à des kilomètres. Enfin rien... si des morts. Vivants ! Hahaha.

Mon cher beau frère, Herbert, a réussi à me convaincre de l'aider dans sa tâche. Il veut tuer le gros pas beau.
Evidement, moi... de mon côté, j'ai encore trouvé le moyen de me fourrer dans une mauvaise passe.

La nuit dernière, alors que Wer m'exaspérait, je suis partie seule (suivie de Wer et Herbert) me changer un peu les idées. Et bien sur, comme j'ai la poisse, (Beshaba est contre moi, je le savais.) je suis tombée dans le repère du nécromant. Oui oui, son repère, rien que ça. J'suis tombée dans un coin où il y avait vachement de brume, alors j'ai regardé plus en avant, et j'ai vu une grotte.
Comme Herbert et Wer étaient pas loin, je les ai appelés pour qu'ils viennent voir. Ils ont eu les mêmes soupçons que moi. Donc on est retourné à Bryn s'équiper et on est partis explorer la grotte.

C'était lugubre. On se sentait épiés de toutes part, les quelques torches qui éclairaient l'endroit s'éteignaient sur notre passage, et bien sur, c'était truffé de pièges.
Au détour d'un chemin Herbert fût gravement touché par un piège. Wer, qui nous disait de rentrer depuis le début, réussi à nous convaincre de faire demi tour. Mais bon... comme on avait pas croisé de zombis depuis le début de l'exploration, j'avais envie d'être sûre de moi avant de partir.

Alors je me suis mise à hurler dans le long corridor de pierre: "Y'a quelqu'uuuuuuuuuun?"
Et là, une flopée de zombis est arrivée.

Donc là bien sur, le plan c'était de partir le plus vite possible. D'ailleurs Wer et moi on avait déjà commencé à reculer avant que les zombis aient le temps d'arriver. Mais ce mage d'Herbert n'a rien trouvé de mieux à faire que de rester planter là et d'attendre.
Donc forcement, lui qui était déjà tout ammoché, bin... ils l'ont pas loupé.
Moi j'étais déjà quasi à la sortie quand Wer me supplia de retourner le chercher. J'avoue, pour le coup j'ai pas trop compris. On avait enfin réussi à se débarrasser de lui, et bien non. Wer a voulu le sauver. (Soit disant car c'était risquer de le laisser crever là et que ça éveillerait les soupçons tout ça... enfin un truc velu dont ma soeur a le secret.)

Comme je tenais à ma vie, et que j'avais pas envie d'entendre Wer me sermonnait le restant de mes jours, je suis retournée tirer Herbert de la grotte, et ce avec une force qui m'étonna.
Bref. On a réussi à sortir de là tous indemnes. Enfin sauf Herbert qui était un peu sonné.
Là, Wer m'a dit de bloquer l'entrée de la grotte, et que faire une avalanche serrait bien. Donc je suis reretournais devant la grotte, et pif paf pof, un grand coup de tonnerre au dessus et une jolie avalanche.
Manque de bol... Wer m'avait suivie et je l'ai pas vue. Et donc... elle s'est mangée l'avalanche.

Ce sont les risques du métier. Aherm.

Donc j'ai cramé la neige à coup de boules de feu, et la main de Wer en passant, et je l'ai sortie de là. Pendant ce temps Herbert hurlait car il était pas le héro de la situation... les mages quoi.



Quelques heures plus tard Herbert décidait de monter une expédition, après avoir bien précisé que c'était LUI qui avait trouvé la grotte avec Wer. Et que moi j'avais rien fait... Encore une fois je regrettais de ne pas l'avoir laissé pour mort.

Donc Aarin, l'Impercepteur, Herbert, un homme de main de l'Impercepteur, Lyalin, une magicienne et moi même, nous sommes retournés devant la grotte.
Manque de pot, en commençant à vouloir entrer, on a été interceptés par une armée de zombis et... un énorme machin morts de plus de 3mètres de haut avec un fléau aussi gros que lui dans chaque main. Bien sur le tout nous fonçait dessus.
Alors Aarin a invoqué un mur de force, et ça a bloqué tout le monde. Là déjà je m'en suis voulue de pas savoir faire pareil, parce qu'il a pas arrêté de se la péter avec son mur... qui a servit à rien au final, car le gros machin a fait une jolie faille dedans. Mais bref.

Donc j'ai essayé quelques sorts, comme un grand coup de tonnerre (j'aime bien ce sort) sur la tête du gros moche, mais ça n'a strictement rien fait. Il était sourd, il risquait pas de l'entendre. Au final j'ai appelé Robert pour aller cramer l'armée de zombis, pendant qu'Aarin et d'autres invoquaient un slaad et d'autres bestioles.
Et là... c'est le drame. Robert s'est battu bravement. Mais il est mort. Faut dire je l'ai lancé au milieu d'une centaine de mort-vivants assoiffés de chair fraiche...

Et pis bon zut hein, il m'a fait tomber de 50 mètre l'autre jour. Alors j'irais pas à son enterrement.

En plus, Aarin m'énerve tellement que j'ai décidé de revoir mes sorts. C'est bien beau de lancer des coups de tonnerres à tout bout de champs et des brandons de feux (ce qui a tué tous les autres petits zombis que Robert avait laissé, tu vois que je te venge mon vieux) mais moi je veux du lourd ! Que les gens sentent que je suis aussi douée que ce mage de pacotille avec son mur de force et son slaad blanc.

La vie est injuste.

Je vais m'entrainer.

Hurlemort mort:

Après notre victoire foudroyante sur l'armée du démon/nécromant, j'ai retrouvé Ulrich, avec son armée, qui avait pris celle des mort-vivants à revers et été de l'autre côté du mur de force.

J'étais bien contente de retrouver un visage familier. Son armée et lui repartirent pour l'ancienne tour de guet, en attendant d'aller tuer le Hurlemort. C'est là-bas que j'allais le rencontrer.

Je lui expliquais brièvement mon problème: Herbert voulait absolument que j'aille avec lui chez le nécromant. Et moi j'avais pas, mais alors vraiment pas, envie d'y aller. Il me proposa de venir l'aider contre le Hurlemort. Sur le coup j'ai dit oui. Après j'ai commencé à regretter quand Aarin est arrivé et à raconté que... ce truc là, il était capable de m'enlever toute beauté et toute prestance rien qu'en me touchant. Bien sur lui ça devait pas lui faire peur, il avait aucune de ses deux qualités.

Bref, l'Impercepteur est venu aussi, et puis il a dit d'aller devant Targos car il venait avec nous. Donc hop, Ulrich a renvoyé quelques hommes à Hundelstone pendant que 80 se donnait rendez-vous devant Targos.
Là on a attendu un bon bout de temps, le temps que le plan soit mis en place, savoir qui venait, etc.

Moi j'en profitais pour faire plus ample connaissance avec Sylmen, qui restait planter des heures dans la neige, au pied d'un sapin. Elle devait vouloir draguer un yéti des neiges ou un truc du genre, j'ai pas trop compris.

Au final, on a finit par partir vers Belle-Prairie. Ulrich avait préparé 15 de ses lieutenants, l'Impercepteur 5 de ses hauts gradés. Il y avait également moi, Wer -qui fuyait la vie de femme au foyer-, Syl, Suzie, le géomancien, un autre... je sais pas qui c'était il a rien fait de la soirée, et une apprentie mage nulle qui a failli mourir à cause de... de son incompétence !

La première tentative fut d'envoyer 10 lieutenants d'Ulrich dans la ville, voir ce qu'il leur arrivait. Bin... on a entendu des cris, des pleurs, encore plus qu'avant. Moi j'avais faim.
Et puis l'un d'eux à finit par revenir, complètement fou... Et Suz' lui a tiré une flèche dans le crâne. Donc si il avait un truc à dire, on saura pas.
Ulrich a renvoyé 5 hommes. Là, encore une fois, un seul est revenu. Donc avec Wer on a essayé de le faire parler. Mais il disait que "Ga, Vic, To" et autre. Alors on lui a fait "Hiiiiiii" et il a fait "Hiiiiiiii". Nous commencions à élaborer un langage rudimentaire. Mais quand Wer a voulu varier en faisant "Aaaah" il a recommencé à dire Ga et surtout, il s'est mis à courir sur les pièges que le mec muet avait placé. Donc... Je l'ai assommé, et il a plus bougé.


Ensuite la magicienne nous a lancé un sort pour être invulnérable à l'esprit. C'était chouette, je ressemblais à un ange. Mais bon, au final ça servait à rien. Eve est donc partie en volant -la crâneuse...- pour essayer d'attirer le truc. Rien... Et soudain, deux cris: un de douleur, l'autre de terreur.
Syl est partie voir, et on les a vu revenir toutes les deux, Eve volant, puis tombant, l'air gaga et les membres pétés. (Elle avait du tomber en vol. Bien fait.) On l'examina et la soigna. Et puis là, on se rendit effectivement compte que le sort contre l'attaque d'esprit du monstre servait à rien.

Moi et Wer on commençait en avoir sérieusement marre d'attendre. Ulrich décida enfin qu'il fallait tous entrer dans la ville. Chouette. J'en avais tellement marre d'attendre que j'ai faillit y rentrer toute seule, sans attendre les autres... mais bon ça craignait un peu quand même.

Dans la ville y'avait un tas d'hommes fous, aliénés, meurtris par la peur, s'arrachant les yeux, se roulant dans la neige. Et pis d'autres empalés, pourrissant par ci par là. L'ambiance était un peu glauque mais sympa. Ca faisait très Loviat'. La déesse devait être contente de les entendre piallier.
D'ailleurs je faisais une petite prière en son honneur, en ces lieux seule elle pouvait m'aider.

On commença à s'avancer et à vouloir faire sortir le Hurlemort que Eve avait localisé dans le tribunal. Moi j'attendais. Je tentais d'expliquer à Wer qu'elle devait lancer silence sur Syl dès que le truc arriverait.
Le géomancien pour l'attirer, détruisit le tribunal. Rien ne se passa. Alors ils recommençaient à parler d'une stratégie tout ça... Moi j'en avais marre. Ce qu'il aimé c'était la douleur hein? Alors j'allais lui en donner !

Je lançais une plainte d'outre-tombe au dessus du tribunal. Un cri... strident. Puis le silence. Soudain les portes de la ville se refermèrent et se vérouillèrent. Ca puait. J'ordonnais à Suz' d'ouvrir la porte mais elle disait qu'elle était piégée tout ça... Et puis elles ont finit par se réouvrir brutalement. Il était là. Entre les portes... nous regardant de son regard de sang. Il se mit à hurler je crois.. Et Suz perdit la raison. Eve tomba. Wer était paralysée.

Moi j'avais juste encore plus envie d'engager le combat ! Et puis il redisparu, entrant dans le tribunal. Je disais à Syl de me suivre et on entrait. Plus rien .. et surtout, le sort de silence c'était dissipé. Donc bon, on s'est dit qu'on allait aller chercher Wer.

Dehors Wer était toujours pétrifiée mais à finit par se remettre. L'Impercepteur, Ulrich et le géomancien commençait à vouloir lancer un rituel de 24h pour laver et purifier la terre... ils m'ont même demandé de tuer les mecs, puis non... j'en avais marre. Je retournais devant le tribunal. "Weeeeer Syllll, venaient, on y va." Et on y est allé !

Le tribunal était désert. A part une clé au sol... Et puis comme on trouvait rien... j'ai lancé une flétrissure dans le tas. Et il est apparut de nouveau. Wer mit silence et il fuya... par le sol. Syl pris la clé et on commençait à fouiller le tribunal. On est arrivées face à un choix. Un escalier. Soit on montait... la porte était ouverte. Soit on descendait... porte close.

C'était évident ! Il était sûrement dans le lieu avec le plus de souffrance ! Les prisons ! Je le disais à mes collaboratrices de suicide. Syl passa devant. En effet, il était bien là... pleurnichant, gémissant, hurlant. La tristesse m'empara. Je sortais un mouchoir de ma poche et allait lui tendre. (xD) Il le refusa... mais ce retourna vers moi, ouvrit grand la bouche et commença a prendre une graaaaaaande inspiration. J'avais du le vexer. Sans réfléchir j'incantais un sanctuaire suprême, me cassant dans le plan éthéré. Ouf. Mais Syl se mit entre lui et moi et se reçu le cri de pleins fouet. Elle était toute pâle... ne disant plus rien, comme figée. Je suis revenue dans le plan. "Aloooors?" Et elle dît juste qu'il fallait l'aider, qu'il souffrait.
Wer se mit à lui chanter une berceuse et moi je commençais à lui dire que je voulais l'aider... que j'étais là pour lui, tout ça.

Le truc commença à vouloir fuir, on lui courra après. Il remonta les escaliers, je bondissais devant l'autre porte. Et là... ça a faillit être le premier drame. Il leva son bras squelettique sur moi et essaya de me frapper. Par instinct je me plaquais contre l'autre mur, protégeant mon beau visage. Je l'avais évité de justesse et Syl avait essayé d'arrêter l'attaque avec son bras. Elle hurla mais ça n'avait même pas touché le spectre.
Il retourna dans les geôles. Je crois qu'Ulrich et l'Impercepteur étaient juste derrière nous, derrière la porte, mais ils étaient encore en train de parler ce qui ne servait à rien. On lui recouru après.

En bas il pleurait comme un bébé. J'essayais une autre tactique. "Ne pleure pas mon bébé, Maman est là, tout vas bien." Puis je l'entendais dire qu'il avait faim, je lui tendais des fraises, puis qu'on le mangeait, alors je lui disais que je tuais ses agresseurs. Et là, de nouveau, il leva son bras au dessus de moi. Je bondis et réussis à éviter l'assaut miraculeusement. (Encore un 20!). Syl réfléchissait. Elle sortit son bâton de soin et l'apposait sur le spectre. Celui-ci fuma... ça marchait. Elle continua. Je sortais des fioles de soins, lui jetant dessus. Il hurla mais de moins en moins. Ulrich et l'Impercepteur regardaient sans broncher... ils auraient pu aider.

Alors on lui a couru après un moment, l'aspergeant... puis il s'est mis à tournoyer, et là... Syl cria "Protection contre la moooort". Alors je lançais mon sort, elle aussi, et Wer... qui ne savait pas faire nous regarda. Elle couru dans le silence mais trop tard... Le spectre explosa en poussant son cri mortel. Une longue plainte emplie de toutes les peines du monde. Wer y résista par miracle (énième 20 de la soirée.)

On avait gagnait. Glwaarn'ess !

L'impercepteur nous remercia, Ulrich également, on était les grandes héroïnes du jour. Tout ça car on avait eu plus de crans que les hommes en armure.

La bataille de Lorgol:

J'avais commencé voilà plusieurs jours à enquêter sur la peste de Lorgol. Nous avions un cas à Bryn et Herbert étant parti sur Luskan, la tâche m'avait été confiée. Je n'avais rien trouvé de probant et tout en réfléchissant j'apprenais de sombres nouvelles.

Un dragon, celui qui dirigeait les neufs démons été venu trouvé Ulrich pour en faire son messager. Nous devions gagner du temps. Une réunion a été tenue entre les hauts dirigeants de Targos, de Hundelstone, et d'autres. Moi et un chevalier du nom de Ciddis devions partir le lendemain pour Luskan accomplir ce que nous devions.

Je préparais donc mes affaires et partais. Arrivée à Hundelstone un second problème fît son apparition. Ulrich avait prévu d'envoyer des hommes sur Lorgol contre l'avis du prince et le capitaine d'Hundelstone l'avait démasqué. J'allais sans attendre chercher l'Impercepteur. Nous nous retrouvâmes tous devant la passe fortifiée, Ulrich nous attendait.
Après une courte discussion les hommes de l'Impercepteur chargèrent, et le capitaine accompagné de 5 gradés fût assailli. Nous manquâmes de perdre deux-trois hommes: L'impercepteur, un Loviatan et un chevalier de Baine.

Finalement les soldats de Hundelstone ayant vu la scène et le chevalier ayant fortement manqué de tact lors de nos explications envers eux, nous avons dû abandonner la passe.



C'était le moment idéal pour agir: Les mages étaient à Luskan et ne pourraient pas revenir. La peste avait soulevé le peuple de Lorgol contre elle, l'armée Brynnoise était sous contrôle de Wer, et celle de Baine se préparait depuis longtemps.

Ulrich et moi avons fait une excursion à Lorgol, le temps de nous faire des alliés. Nous avons parlementé avec les Harracks en vînt, puis avec les Adeptes de la vérité. Eux trouveraient le moyen de nous ouvrir les portes sud.
Le lendemain à la tombée de la nuit, une armée entière, de soldats bainites se dirigeait vers Lorgol.
Pendant ce temps j'étais aller trouver Wer à Bryn pour la prévenir. Son armée me suivrait pendant qu'elle, elle irait dans la tour d'Octane pour surveiller Annika et la tuer au besoin.

L'Impercepteur fît un discours pour encourager ses troupes, et nous entrions dans la ville, nos espions déjà à l'intérieur. Sur les remparts c'était déjà le chaos. Les membres du Voile pourpre avaient tenu leur promesse et le combat faisait rage entre eux et les soldats. J'envoyais mes hommes sécuriser la zone et aider le voile, pendant que nous... nous avancions.

Les gardes ne pénétraient pas dans le quartier pauvre, ils nous attendaient devant les grilles... mais étrangement, nous laissèrent passer. Sûrement un coup de la marquise. Et puis à l'ouest, des orcs commencèrent à charger avant de se taper dessus. Plus loin dans les docks et le quartier est, on entendait les gangs s'affronter. La Sorcière noire détruisit l'accès au port.

Nous avancions. Xi -la sorcière- et moi nous usâmes d'un sort d'invisibilité et discrètement nous nous dirigions au pied de la tour Octane. Nous voyions les sorts d'Annika fuser sur l'armée. Xi réussi à en contrer sept. Ni plus ni moins. Pendant ce temps, voyant que je ne pouvais hélas pas tuer Annika d'en bas comme prévu, j'envoyer une nuée de plainte d'outre tombe sur les gardes, ainsi que moultes flétrissures.
J'avais réussi à faire une percée décisive grâce à la distraction de Xi. Nous y perdîmes quelques hommes mais le plus important et que l'on réussit à entrer dans l'Octane.

Là, Athanase... et 40 soldats nous attendaient. Le combat fît de nouveau rage et pour sauver ma vie je n'hésitais pas à lancer des sorts de zones qui tuèrent de nombreux gardes, mais touchèrent aussi, je dois l'avouer, quelques alliés.

Je questionnais Ath qui semblait en fait un allié. Je lui demandais où était Wer et il m'indiqua les géoles. Il vola une clé sur un garde et je partais sortir ma pauvre soeur de là. Les autres avaient été mis au courant qu'un Marilith, démon très puissant, attendait en haut !

Je réfléchissais dans ma course. Que diable un Marilith pouvait faire bien ici ? Et puis l'évidence me rattrappa. Annika. Quand je l'avais rencontrée, alors qu'elle ne savait à peine lancer un sort, déjà elle se disait démonologue. Elle a toujours eu le chic pour invoquer des démons qu'elle ne peut pas contrôler. Comme le fait qu'elle est pactisée avec cet idiot de Prince ! Je l'avais toujours trouvé stupide mais là... c'était le summum.

Je trouvais Wer à grande peine, me perdant dans les dédales des geôles. Elle était tout au fond, ligotée et bâillonnées. Et manque de pot.. j'avais pas la clé.
Je me métamorphosais en Golem et je défonçais la porte. On arrivait à sortir. On remontait quatre à quatre les escaliers pour rejoindre les autres et aider dans le combat. Je lui demandais rapidement comment elle était arrivée là. Le prince avait voulu pactiser avec elle aussi et prendre son sang pour signer un contrat. Je m'arrêtais dans ma course et là regardais.

"- QUOIIII?? T'as pactisé avec le Prince ?! Mais t'es folle !!!
- Mais non j'ai pas pactisé ! T'es con, sinon je serais pas là!
- Ah… oué..."

Et nous reprîmes notre course pour monter dans les étages.
Mais soudain... on se retrouva pris au piège entre des portes magiques. Le combat avait du commencer sans nous. La force du Golem était certainement insuffisante alors je trouvais une autre technique.
Je pris la forme d'un dragon, et comme j'étais toute tassée dans le petit couloir, il se fissura et je fis céder la porte. J'avais eu du mal, je m'étais démis l'épaule et largement assommée contre la porte... mais le passage était ouvert et ce des deux côtés.

Werou me sortît de là et me soigna comme elle pouvait. Pendant ce temps on entendait des bruits de combat dans la salle... Je disais à Wer de faire quelque chose, nous devions entrer. Après plusieurs minutes vaines pour trouver quoi faire une fois à l'intérieur, on entrait.

Là, un orc gisait un sol, l'Impercepteur collait Xi, il y avait encore debout un chaman orc et un moine. Et au milieu ... La Marilith, énorme, terrifiante, avec 6 bras et 6 armes, et qui semblait résister étrangement à toute les magies de Xi et de l'orc. J'observais en silence, collée au mur. Je devais comprendre comment je pourrais aider dans ce combat.

Xi lança une boule de feu. Cela ne fît aucun effet. L'orc lança des boules d'éclair... de même: rien. De plus, elle semblait prévoir toutes les actions que les personnes allaient faire, et elle trouvait aussi le moyen de parer toutes les attaques du moine. Je songeais... elle devait avoir un sort de Prémonition sur elle.

Wer s'avança, elle voulait établir un contact. La bestiolle ne réagit pas vraiment comme Wer l'avait prévu et elle incanta une énorme flétrissure qui fît tomber ma soeur nette. Xi était également hors-combat et l'Impercepteur, déjà affaiblit par le combat d'Hundelstone, ne pouvait que la soigner et non combattre.

L'orc lança un fléau d'Isaac qui toucha le moine et la Marilith. J'observais... Une fois encore elle avait prévu le coup, mais cependant, contrairement au feu et à la foudre, elle avait souffert et fumait.

Je me relevais. J'incantais. Disjonction de Mordenkaisen. Elle gémit, toutes ses résistances magiques avaient été brisées. L'orc se transforma en Golem et alla occuper le démon avec le moine. J'incantais de nouveau... Le moine résistait suffisamment à la magie. Mes fléaux l'attaquaient de toutes parts, elle était sérieusement amochée. Alors elle projetta le moine contre le mur, se débarrassa du golem et me regarda. De nouveau j'incantais. Mon fléau, le dernier que je pouvais lancer, je l'incantais avec toute la rage que j'avais accumulée... Il partît. Il frappa dans la salle, le Golem, l'Impercepteur, le démon…

Elle était agonisante, elle fulminait, elle était excédée, elle savait qu'elle avait perdu. J'étais épuisée... J'avais vidé toute l'énergie qu'il me restait sur la créature. Les autres me regardaient... ils devaient tous penser que j'avais loupé mon coup fatal... ce qui n'étais pas totalement faux. Je croyais pouvoir l'achever ainsi, mais elle était encore plus forte que prévue et il lui restait encore une once de vivacité pour incanter. Je reculais, hurlant, c'était la fin... Je tirais Wer, reculant vers l'Impercepteur. Je n'avais le temps de rien faire... alors je regardais le monstre... j'étais pétrifiée... allais-je mourir ? Tout ceci pour échouer à deux doigts ?

"RHAAAAA !!! OUIIIII JE RETOUUUUURNE DANS LES ABYSSEEEES..." Lâcha-t-elle, "MAIS VOUS VENEZ AVEEEEEEEC MOIIIII" !!!

Je sentis le sol trembler, l'air devenir chaud... brûlant... m'étouffant... puis je vîs cette étrange lumière tournoyer avant de jaillir et d'exploser en pleins sur la Marilith. Elle s’était sacrifiée pour nous détruire. Je me recroquevillais sur moi même, protégeant Wer comme je pouvais. Une ruine... une ruine suprême.

Wer était blottît dans mes bras... mais j'aurais aimé avoir aussi d'autres personnes à côté de moi. Ulrich... Sylmen... où étiez-vous ?

J'avais subit le choc de pleins fouet... Mais dans l'horreur, j'avais vu une autre lueur jaillir, nous protégeant de la mort. L'Impercepteur... Baine.

La salle s'effondrait. Je sentis un Golem me soulever, je ne voulais pas lâcher Wer. Je la gardais dans mes bras... inconsciente, brûlée, meurtrie, mais sauve...

J'ai entendu des bruits de combat autours de moi. Je serrais Wer... Elle était avec moi, tout irait bien.

Les bruits de combat se sont estompés... je crois que nous sommes vivants... en lieu sûr...

Mais Ulrich ? Où était-il pendant tout ce temps ? Il voulait affronter le prince de façon personnelle... l'a-t-il fait ? Est-ce pour ça que nous avons pu nous en sortir vivants de ce chaos ? Et Sylmen ? Où était-elle ? Pourquoi ne l’avais-je pas vu depuis ma percée dans l’armée Loyaliste il y a déjà plusieurs heures ? Je songeais dans mon rêve... que diable c'était-il passé.

Le noir.

[Après mûre réflexion, si y reste une place, je voudrais bien reviendre !

Merkitte ! ]