[Parti][Validé][][] Hélios, Le grimoire du Sombre Coeur

Naissance du Sombre Cœur

Je suis né il y a fort longtemps dans un petit village sans nom tout prés de fort Axfell. Mon père était guerrier dans l’armée d’ Axfell et ma mère était ensorceleuse aux services du fort.
Le jour de ma douzième année une inquisition sauvage fut menée par des paladins Cleavens et mes parents furent abattus devant mes yeux alors que je me cachait tant bien que mal pour éviter le même sort. Croyez moi il y a des choses que l’on n’oublie jamais.

Je me suis donc réfugier au sein même du fort où j’ ai appris l’ art de la guerre et où on m’ a inculqué le dogme de Baine le seigneur noir en vue d’ intégrer la garde des templiers noirs commandée à cette époque par Trista de Rougemort.

Dés mes premières leçon de combat je décidai de manier la rapière, ce choix fut très critiqué, la plupart des écuyers aspirants chevalier cherchaient de grosses armes tel que l’ épée bâtarde ou l’ épée a deux mains. La rapière est une arme maniable et je dois dire que regarder mes ennemis tremblant de peur alors que mon arme s’enfonce doucement dans leur gorge est une jouissance extrême bien meilleure que si j’avais eu une arme plus lourde. De toute manière j’ai toujours détesté faire comme tout le monde…

L’entraînement porte ses fruits

Lors de ma 20eme année un chevalier noir fut désigné pour chacun d’entre nous afin qu’il nous apprenne l’art de servir la main noire au mieux. C’est Trista de Rougemort elle-même qui a décidé de me prendre sous son aile et le capitaine des templiers noirs fut mon guide pendant encore 5 années jusqu’ au jour de la cérémonie tant attendue.

Au temple de Baine je fus sacré chevalier noir et je rejoins ainsi la garde des templiers, mon destin semblait se tracer doucement, j’allais enfin pouvoir venger mes parents. Le chevalier au Sombre Cœur été né.

On te nommera « Capitaine Hélios »

Les batailles s’enchaînaient à une vitesse folle, j’ai vu périr mes frères j’ai massacré des familles, la vue du sang me rendait frénétique j’avais acquerri tellement de pouvoir grace à mon dieu. Tuer en son nom était un réel plaisir. J’avais entre temps rencontré Maria qui fut ma femme c’était une tanneuse du fort. A force de victoire et Trista se faisant vieille au combat je fut proclamé Capitaine des armées d’ Axfell et garde noir privé de la reine du fort.

Mon dévouement était sans faille et je ne craignais rien, j’étais le Sombre Cœur un chevalier sans crainte qui sacrifiait son humanité à son dieu j’avais tuer des milliers de gens et j’en voulais encore. Le peuple scandait mon nom j’étais le capitaine sans point faible, le Sombre Cœur invincible.

La trahison des frères

Etait ce moi ou eux qui m’avaient trahi ? Aujourd’ hui encore je me pose la question…. Voyant mon amour grandir avec Maria les hautes sphères d’ Axfell craignait de voir en moi renaître un peu d’humanité, je pense que leur décision fut longue à prendre mais la reine décida de faire exécuter ma compagne une nuit où j’étais partis raser un village en son nom et en celui du seigneur noir.
A mon retour, le peuple me regardait mais n’acclamait plus les chevaliers revenus de guerre personne ne soufflait un mot. Sur la place publique je vis le corps de ma femme sur un autel un poignard dans le cœur. Trista me dit, « C’était la volonté du seigneur Hélios tu sais que je ne te mentirais jamais ». La reine ajouta : « Vénère ton dieu Sombre Cœur, accepte cette offrande et soit digne ». Les mots résonnent encore dans ma tête, le sang me montait dans la bouche, pourquoi ? Pourquoi un dieu que je servais corps et âmes m’avait pris la seule étincelle de lumière dans ma vie pourquoi ?

Vengeance et exil

Je n’eut même pas le temps de réfléchir à mon geste que ma rapière transperça le coup de la reine, puis celui de mon ancienne maîtresse. Les autres chevaliers noirs me regardaient, certains décidèrent de venger leur reine, ils périrent d’autres avaient peut être compris mon geste ou bien ont pris peur toujours est il qu’ils me laissèrent seul, seul oui j’étais devenu seul.
Je ne devais pas m attarder l’armée était proche il me fallait fuir mais avant je décidai de mettre le feu à tous les monuments en l’honneur de Baine sur mon chemin.
Les dieux m avaient abandonné, je ne possédais plus de faveur divine mais il me restait l’instrument de milles vengeance, ma rapière….

La rose noire

J’enterrai le corps de ma compagne en lieu sur et me rendis loin du fort Axfell, par la mer j’arrivai enfin là ou l’on ne me connaissait pas. La ville s’appelait Luskan les rues n’étaient pas tres sure mais l’endroit suffisait a mon repos. Une année je suis retourné sur la tombe de ma bien aimée, sur la terre séchée par le temps, une rose noire avait poussé je la gardait près de mon cœur…

Torturé dans l’existence tu seras torturé dans la mort

Une seule idée restait gravée dans ma tête, la vengeance ! Mais comment se venger envers un dieu ? Les questions se multipliaient et ma vie n’avait plus vraiment de sens un soir ou je criait mon malheur sur la grand place je fis une rencontre inattendue….

Défier les dieux

Une voix m avait entendue, elle se nommait Eva elle me démontra qu’on peut se venger d’un dieu :
« Hélios tu est valeureux je te propose l’instrument de ta vengeance, tu seras si puissant que tu pourras défier les dieux, tu ne connaitra pas la mort, tu ne devras plus jamais te soucier de la vie !
Rejoins moi fier guerrier »

Comment refuser une telle offre ? Alors que ma vie n’avait plus aucun sens j’allais enfin atteindre mon but. J’acceptais donc la proposition de dame Eva.

Le baiser de la mort

Lors d’une cérémonie je reçu le baiser éternel, je ne comprenais alors pas ce que j’étais devenu. Je sentais en moi la force de dix hommes et mes réflexes s’étaient accru j’étais devenu éternel, immortel mais le prix était bien lourd à payer. Jamais plus je ne reverrai le soleil et seul le sang des vivants me maintiendrai en vie, voila la triste vérité des vampires. Oui j’étais devenu un vampire, quelle ironie n’est ce pas ? Les vivants sont des êtres inférieurs mais nous devons les cotoyer pour survivre. Mais la seule idée que les dieux n’auraient plus aucune prise sur mon existence me faisait jubiler.

L’assassin à la rose noire

Vivre caché n’est pas très palpitant vous savez. J’aimais donc à signer certain crime, ainsi on parlerait de moi… Je décidai en l’honneur de la dépouille de mon ancienne compagne, de poser près de mes victimes une rose noire qui symbolisera ma vengeance sur les vivants. La réelle raison est juste que semer la terreur chez les villageois rend leur sang encore meilleur je vous assure…

Le don obscur

Les vampires acquirent du pouvoir avec l’age voila qui est intéressant, en effet le don obscur se révèle différent en chacun de nous et augmente au fil des siècles. Pour ma part, je sentais mes réflexes accrus, je me déplaçais tel un loup sans faire de bruit je pouvais voir ce qui ne peut être vu, je tuais sans laisser de trace et sans me faire entendre. Ma fidèle rapière perçait le cœur avant même que la victime ne remarque ma présence. Mais hormis les aptitudes au combat renforcées, je pouvais sentir le vécu d’un objet, je pouvait apprécier les choses avec une vision du détail qu’un mortel ne peut comprendre, mon mental et mon intelligence furent aussi amplifiés. Lorsqu’ un mortel regarde une œuvre d’art il ne peut en apprécier chaque particule de grain de toile, les couches de peinture apposées les une sur les autres, la délicate route utilisée par le pinceau et encore bon nombre de chose croyez le.

Une lueur d’humanité

Pour les vampires, le temps est un allié puissant mais aussi notre pire ennemi. 100 années furent passées et l ennui me guettais, cette époque ne décelait plus de secret pour moi, j’avais vu le fond, j’avais découvert la forme. Le monde ressemblait de plus en plus a une toile statique une nature morte qui restait là, dont le seul but était de la contempler. Je décidai donc de me mêler au bétail afin de connaître les meurs et coutumes des vivants. Je rencontrai à ce moment une jeune halfelin qui attirait mon attention. Je restai avec elle une bonne partie de mes nuits afin d’étudier d’apprendre les vivants. Ce fut a mon insu car je ne sais par quel sorcellerie un sentiment d’attachement de cette petite personne s’empara longtemps de moi, j’avais et je répugne à le dire pris de la considération pour les vivants, grossière erreur…

Sauvé par un démon

Un soir d’expédition avec les humains, nous eurent la malencontreuse rencontre avec un démon majeur très puissant, Baashphaménése qui enferma une part de nos âmes dans des cristaux. J’entend encore sa voix me dire : Toi vampire j’enferme ta bonté dans ce cristal !!
Lors d’une cérémonie le démon brisa les cristaux et cette fausse humanité en moi s’envola une bonne fois pour toute. Apres tant d’années j’étais enfin redevenu Hélios le tueur assoiffé de sang.

Le temps cet ennemi

200 ans déjà…. J’étais las du monde las de mes semblables vampires je ne voulais même plus la torpeur je voulais ne plus être, pouvoir enfin obtenir mon salut pour toujours. En fait la folie m’avait gagnée je pense….. Je décidai au beau milieu de la place de Lus kan de mettre fin à mes jours une bonne fois pour toute. Le soleil, cette douce caresse que je n’avais sentis depuis tant d’années, cette caresse me consuma en quelque instant. J’ai appris il y a peu que mes cendres furent récupérées….

Résurrection

Quelle ne fut pas ma surprise il y a quelques jours de me réveiller devant deux apprentis nécromanciens qui me regardaient de haut et proféraient ces paroles :
« Vampire, nous t avons ramené tu dois nous être fidèle !! »
Etre fidèle ? Je l’ai trop été et cela m’a valu trop de souffrance, je ne sais pas si le fait d’être revenu m’a donné tant de force mais en tout cas ces deux nécromanciens qui constituèrent mon premier repas m avaient redonné la totalité de mes pouvoirs voir même plus encore, des dons que je ne soupçonnait même pas. Apres tout j’était revenu, combien de temps ai-je été absent je ne puis dire mais le monde, cette douce musique qui étreignait mes sens, le monde avait changé je le sentais. Je décidai donc d’étudier à nouveau le monde, ce ne sera pas difficile de survivre, le peuple avait depuis longtemps oublié mon nom. Je décidai de me rendre de ce pas au premier endroit qui allait accueillir mon retour, mon ancienne crypte….

Au chaud au cimetière