Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [Rp] Montbruissant, camp de vacances | |
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+4Linaewen Patachou Volvic Nespresso 8 participants | Auteur | Message |
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Nespresso Oeil perçant de Bastet
Nombre de messages : 5441 Habitat : Un charmant petit village enneigé du ValBise
| Sujet: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mar 21 Juil - 11:55 | |
| Les orques avaient envahi Montbruissant, petite communauté de bucherons des contreforts de l'Epine Dorsale. Et ces orques... payaient bien quiconque se présentaient à eux dans l'optique de récolter de l'or, et obéir aveuglément aux ordres. Il n'en fallut pas plus à quelques mercenaires du sud de la chaîne montagneuse pour venir louer leurs services aguerris, et ils commencèrent au sein d'une même équipe : surveillants d'esclaves. De l'autre côté, la rébellion s'organisait, le village devait être libéré, mais seulement une poignée d'hommes résistait encore, chaque jour moins nombreux lors des raids sur les convois de marchandises. La blague noire circulait entre les tentes cachées sous les arbres et les marmites au feu étouffé : "Une potion de soin, ça vaut un homme". Ceux-ci furent rejoints par quelques renforts après plusieurs jours, l'espoir renaissait.
Ce qu'il se passa entre temps, nul ne le sait, seuls les Dieux, sûrement... et la poignée de survivants. Quoi qu'il en soit, le village est désormais... étrangement silencieux. Seul le bruit répétitif des bêches creusant quelques tombes vient colorer de façon macabre le tableau sonore, où les bruits de la forêt toute proche commencent à reprendre le pas : corbeaux et charognards se livrant à leur ripaille sur des cadavres autant orques que humains. La vie renait comme elle peut de ce qui marquera à jamais l'histoire de cette communauté, mais peut-être y arrivera-t-elle, en même temps que l'été et les moissons prochaines ? Au moins, leurs cultures n'auront pas été fauchées comme les trois quarts de leur village.
(Je ne blâme pas les joueurs hein, c'est ce qui s'est passé, mais c'est le rp. Il est toujours mieux de prendre des initiatives en rp, que de ne rien faire. Agir, c'est ce qui fait avancer le jeu) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mar 21 Juil - 13:16 | |
| Bah, il n'y a pas vraiment à blâmer qqun. C'est le jeu... Ca fait de belle histoire si c'était écrit dans un bouquin... Tristes, mais belles^^. - Sorondàrë a écrit:
- Montbruissant...
Les elfes avaient été mandés au nord des montagnes, pour aider à la libération d'un village pris sous le joug d'orcs esclavagistes et de mercenaires. Il fallait y aller...
Peu importe quelle créature cela concernait, la privation de liberté était au dessous des lois de la nature. Nul animal n'avilit un autre à ce point. Pour l'elfe aux yeux de flammes, c'était un acte d'une barbarie impardonnable.
Prenant son arc Anbeleg, il s'enfonça dans les bois, suivant la trace de ceux qui l'avaient précédés. Il marcha longtemps, se protégeant du froid par sa magie et sa nature elfique. Lorsqu'il arriva sur les terres du nord, aux alentours de Montbruissant, il vit la Légion en ordre de marche, le long de la route qu'il longeait. Ces humains avaient arrêtés un mercenaire des boucliers rouges, ainsi qu'un autre humain...
C'est là que les choses se précipitèrent. Sortant des ombres, Aelith mit en joue l'homme au bouclier, en le traitant d'esclavagiste et d'assassin. Immédiatement, l'Archer Mage prit la décision de soutenir son frère et apparu également, menaçant le mercenaire des boucliers rouges. L'homme, voyant un arc sans aucune corde, crut qu'il pouvait rire et jouer avec celui qui le tenait en joue... Ce fut malheureusement pour ses frais. Il décida d'attaquer, bouclier en avant... Une flèche partit, elle contourna le bouclier, semblant guidée par une volonté propre et alla se ficher droit dans sa carotide.
L'autre homme se rendit immédiatement.
Emmène les au sud, dans le campement rebelle, pendant que je couvre les traces de vos pas.
Telles étaient les paroles d'Aelith, rapides et précises. Celebloxë demanda alors à Arkenn de le suivre avec ses hommes. Celui-ci s'exécuta une fois le corps du mercenaire caché.
Arrivé au campement, ils firent rapidement leur plan. Le village, occupé par les orcs et les mercenaires, étaient à l'est, le campement de travail forcé, au sud. Ils décidèrent donc de piéger la route, puis d'attaquer le village. Le but était de libérer les prisonniers et leur demander de se battre à leurs côtés pour vaincre la suite.
Utopique. Ces villageois humains, affamés et sans force, ne pourront pas prendre des épées pour nous suivre. Nous ne devrons compter que sur nos forces. Laissons cependant la Légion s'en apercevoir par elle-même. Il est inutile de perdre du temps supplémentaire à les convaincre.
Les trappeurs se mirent en route... Mais ils tombèrent sur un convoi. Heureusement, celui-ci avait été signalé et le reste des soldats de la Légion étaient venus en embuscade. Rapidement, le feu des Enfers se déchaîna sur les orcs de l'escorte et ils furent tous mis au sol.
Mais le bruit de la bataille devait avoir alerté le village... Ou tout du moins, l'absence de ce convoi soulèverait des soupçons. Les hommes du sud et les elfes mirent alors directement leur plan à exécution. Se déguisant en orc pour les plus forts et les plus imposants des humains, les autres se rendant invisibles, ils pénétrèrent dans le village en se faisant passer pour le convoi abattu.
Une fois à l'intérieur, les positions des envahisseurs furent vite connues par les éclaireurs et les barbares laissèrent jaillirent leur rage. Les mercenaires et les orcs furent tous abattus.
Juste à la fin de la bataille, un convoi plus important que les autres arriva du sud. Il était composé des membres de la Cohorte et de deux gardes de Luskan, à première vue, ainsi que de quelques mercenaires des boucliers rouges. Ils ramenaient une cinquantaine d'esclaves.
L'elfe tenta le tout pour le tout. Il savait qu'ils ne blesseraient pas les esclaves et fit donc pleuvoire ses flèches sur la Cohorte. Il s'attendait à ce que la Légion, prise dans le combat à peine achevé, continue la lutte comme elle avait commencé.
Et c'est là qu'il fut sidéré. La puissance magique de la tieffeline se déchaîna d'un coup. Elle annéantit la Cohorte en quelques sorts, ainsi que les autres membres de l'escorte. Mais elle tua également tous les esclaves escortés. Son sort de flétrissure, abomination de la nécromancie, déssècha une zône immense dans laquelle la neige disparu et les corps s'effondrèrent.
Dardan, pourquoi m'as-tu fait juré de ne jamais lui faire de mal ? Pourquoi m'as-tu imposé ce supplice ? Sa rage et sa puissance sont autant de dangers que l'inconscience et la distraction du traître de notre race. Nous étions venus pour sauver, et nous voici maintenant des destructeurs et exterminateurs.
Solonor, Corellon, Shavarash, je vous en prie, pardonnez-nous nos offenses. Je suis responsable également, je ne le nierai pas. Nous devrons porter ce massacre sur notre coeur tout le reste de notre vie...
L'elfe, accablé par cette vision désertique, ne désira qu'une seule chose: partir au plus vite. Passant entre les corps, il les regarda à peine. Il aperçut néanmoins Garael Lacazur, couché un peu en dehors de la mêlée, et entouré par les esclaves... Il s'était dirigé sciemment vers les innocents, sachant pertinemment ce qui allait suivre. Le Fourbe avait encore frappé, même si rien ne pouvait le prouver.
Serrant les dents, l'elfe s'approcha de lui et le fouilla, prenant son épée et l'emmenant avec lui. D'elle émanait une aura impie. Il l'étudierait plus tard, puis la jèterait dans les flammes du volcan. Un tel sacrilège ne pouvait exister longtemps... Il devait être détruit.
S'éloignant ensuite du carnage, il se rendit au campement. Là-bas aussi, il ne découvrit que massacre et champ de ruines. Les orcs et les mercenaires étaient amoncelés les uns sur les autres. Ils travaillaient autour d'un squelette de dragon, un autel de Gruumsh dressé au sommet de la colline surplombant le camp.
L'autel explosa d'une flèche...
Les serviteurs du Mal ne sont plus en vie. Solonor, par l'invocation de ton nom, vient et vit en ce lieu. Protège moi de ton ennemi alors que j'inflige une défaite au clergé de ses serviteurs. Solonor, protecteur et grand chasseur, je détruis ainsi le symbole tant haït par toi et tes pairs.
Fouillant rapidement, les elfes ne trouvèrent rien. Ils décidèrent alors de repartirent. Ils mirent Tristan au courant et interrogèrent rapidement deux survivants: une femme et Garael...
Ne sachant si c'était mensonge ou vérité, ils purent tout de même reconstituer une trame cohérente. Les mercenaires de la Cohorte et leurs alliés gardaient les esclaves. Garael, fier de jeter le chaos à nouveau, se débrouilla pour empoisonner le chef des orcs. Ces derniers se battirent ensemble, pour désigner un successeur. Ils attaquèrent ensuite la Cohorte et les humains, les accusant du meurtre du chef. La bataille qui s'ensuivit annihila tout le monde et les survivants repartirent vers le village... Dans lequel ils tombèrent sous la puissance d'une furie.
Cette journée aura apporté le malheur dans ce nord glacé. Et les plus mauvais actes ont été commis dans le but de faire le bien. Je comprends désormais ce qu'ont du ressentir les légionnaires, le jour où le traître brisa le Wötan Klan en deux. Ce jour-là, la confiance s'étiola...
Nous nous devons d'être plus forts et plus patients... Attendre et voir comment les choses évolueront. Ainsi peut-être, pourrons-nous trouver le pardon et le salut en nous rachetant... Mais à quel prix ? |
| | | Volvic Gardien des Mystères
Nombre de messages : 11689 Age : 50
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mar 21 Juil - 13:32 | |
| Plus jamais j'accepte des contrats de type à la conversion aussi colorée que son armure !
Mais bon, gagner un peu d'or valait bien d'aller se risquer la couane dans le grin nor'.
Un fois arrivé au village, on nous a bien expliqué qu'il fallait surveiller des esclaves. Pendant un bref instant, je me suis demandé ce que je foutais là et me suis rappelé que j'étais au bout milieu de nul part avec des gars qui avaient autant d'humour qu'un orc au réveil. Donc bon, j'ai fais profil bas.
D'autres types nous ont rejoint pour la surveillance. Tout se passait bien, on discutait de choses et d'autres, quand ça commencé à chauffer un peu et les esclaves ont commencés à rouspéter un peu. Pour donner le change, je faisais les gros yeux et donnais de la voix. Puis une flèche venant des bois a touché un type. Là, le chef des mercenaires qui nous avait engagé, me demande, à moi, le seule type en en petite tenue d'aller voir ce qu'il se passait. Bon ok, j'avais un bouclier.. mais bon...
Je quitte donc le village d'esclave pour aller me balader avec le chef, quand tout à coup, devinez qui je vois ?! La légion qui était là !
J'avais eu des histoires par le passé avec eux, mais bon, on avait réglé ça et m'étais amendé.
Et là, je me suis senti tout à coup menacé de toutes parts. J'avais senti cette hostilité et mes sens étaient en alertes.
Je suis un survivant, c'est là mon seul talent. C'est alors que le chef qui m'accompagnait à voulu jouer les héros et je me suis suis mis immédiatement à couvert en hurlant ma pleine et entière coopération.
Je me suis laissé assommer et c'est en revenant à moi que je leur ai proposé mon aide contre les vilains esclavagistes qui, je le savais maintenant, ne m'auraient surement pas payé.
Une fois l'assaut donné, je me suis occupé de chercher une arme. Parce que disons le tout de même, on m'avait donné un rouleau à pâtisserie pour me défendre.
Enfin, bon, je me suis payé sur les cadavres d'orcs et d'esclavagistes qui étaient tombés sous les coups des légionnaires et j'ai attendu que tout cela se calme pour ressortir et partager le triomphe tiède.
Il a vraiment fallu que je les tanne pour récupérer mes affaires.
Je ne suis pas un héros, juste un survivant de la vie. J'ai appris ce jour là qu'il ne faut pas accepter des contrats sans savoir de quoi il en retourne. | |
| | | Patachou Posteur utile
Nombre de messages : 530 Age : 39 Habitat : HYPERVITESSE !!
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mar 21 Juil - 13:56 | |
| Et dans la froideur du couchant un homme bêche. | |
| | | Linaewen Eclaireur du flood
Nombre de messages : 38
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mar 21 Juil - 16:12 | |
| Le camp me semblait bien calme en ce début de soirée. Je traînais près de l'eau lorsque Tristan est venu me chercher. La Légion était partie pour une mission il y a peu de temps, il nous fallait les ratrapper. Sur le chemin, la recrue Sadoruro nous a rejoint et nous sommes partis. Courir n'a jamais été mon fort. C'était tellement plus facile pour moi de détaler dans une rue pour me cacher. Ca ne durait jamais très longtemps mais là, la distance était rude. Je plaignais Tristan qui devait porter en plus le poids de son armure.
Sur le chemin, une elfe nous avait suivit, invisible, jusqu'à destination. Une fois sur place, un prisonnier était fait et nous avons rejoint le campement de rebels. Je me suis posée contre une parrois rocheuse, près de Tristan et j'ai écouté. J'ai tout écouté : La prise de Montbruissant par les Orques, renfort de Mercenaires composés du Bouclier Rouge et de la Cohorte, esclaves. Et j'observais aussi car quoi qu'on en dise, nous étions dans une drôle de situation. Je restais fixée sur les ébauches de plan. Ca partait un peu dans tous les sens, chacun voulant lancer un sort, entrer par effraction, entrer en force.
On nous a prévenu qu'une caravane d'Orques et d'esclaves passaient régulièrement. J'avoue ne pas avoir très bien compris pourquoi il fallait en intercepter une mais je suivais les ordres et après maintes et maintes discussions, nous avons attaqué la suivante pour ramasser les corps et récuperer les armures. Annika en avait dominé un qui fut interrogé. Vidarr et moi avons lissé la neige puis surveillé les alentours. Ca tournait au burlesque. L'Orque a attaqué Annika puis Arkenn. Ils ont mis un temps fou à l'achever, je me recentrais sur la surveillance pendant que Vidarr grognait. Trop de temps perdu ...
Alors nous avons avancé et lancé l'assaut discrètement. Me rendant compte du nombre de pièges, je ne fus pas étonné d'entendre des déclanchements et surtout les effets qui allaient avec. Je m'abstenais, sur le coup, de penser à quoi que ce soit de négatif mais c'était difficile. Nous avons sécurisé Montbruissant jusqu'à l'arrivée de la Cohorte. L'elfe rouge lança une pluie de flèches et le drame arriva ... A nouveau.
Le Prêtre du Dieu Fou incanta, Annika le stopa puis attaqua à son tour et à sa manière. Un cauchemar. Une nouvelle vision atroce s'infiltrait dans mon esprit et je ne pouvais l'y soustraire. Les esclaves étaient tous morts. Je vis l'un des mercenaires ennemis à côté de moi, debout. Je mis ma rapière sous son cou mais Annika incanta pour le mettre au sol, je l'aidais par quelques coups, mais vraiment pas de bon coeur.
Les esclaves ... Il n'en restait qu'une vingtaine. Ceux déjà présent dans le village. Tous les autres n'étaient que ... Tous les autres n'étaient plus qu'un tas de peaux desséchées. La vue de tout ceci me fit penser à Gwennan. Heureusement qu'elle n'était pas là.
Tristan soignait la Cohorte. Le seul a réagir convenablement. Il allait m'en vouloir mais je ne pouvais plus rien faire ... Plus bouger. Je fis, après quelques minutes, le tour pour aller voir Vidarr qui creusait des tombes. Une main sur son bras suffisait pour lui témoigner mon soutien. J'étais épuisée. Autant physiquement que moralement. Je m'installais par terre, le froid me transperçait mais ça n'avait pas une once d'importance en cet instant. Les yeux fermés, l'esprit à nouveau meurtri par des images qu'il m'aurait été impensable de voir un jour.
J'écrivais trois mots sur un parchemin que je donnais à Tristan. Je lui ai à peine laissé le temps de voir mon visage et déjà mes pas me ramenaient au camp de la Légion. Une démarche consternée, brisée, exténuée. J'étais vidée et pourtant emplit de pensées dont je me serai passée. M'installant dans la chambre que j'occupais et qui n'était pas la mienne, je ne pouvais trouver le sommeil. J'avais froid, j'étais terrifiée et dans ma tête résonnait : Deux missions, deux massacres. | |
| | | Flashouille Esclave du Triumvirat
Nombre de messages : 2963 Age : 36 Habitat : DTC
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mar 21 Juil - 17:04 | |
| Il m'envoyait une épreuve. J'allais lui prouver mon entière dévotion, ma puissance infinie et ma ruse mortelle. Je me mettais donc en route vers ce village de pouilleux, seul, pour une mystérieuse mission de protection. Je supposais qu'il s'agissait de protéger le village contre une invasion d'orques, ou que sais-je...quel ne fut pas ma surprise lorsque je vis que c'était les orques qu'il me fallait protéger...des esclaves. Je m'attelais néanmoins de bon coeur à ma tâche, qui consistait à ne rien faire.
De suite, j'analysais la situation. La brute épaisse, aussi bavarde que faible, allait faire tout le sale boulot pour moi. Il me fallait penser à un plan, pour la suite. La première chose à faire était de parer au pire : la mutinerie réussit, je suis jugé. Je décidais donc de me montrer sympathique et aimable -chose rare- vis-à-vis des esclaves. Je soignais une vertèbre par-ci, je distribuais mon or à des femmes de peu de vertu sans rien demander (explicitement) en retour. Mon altruisme n'était au fond qu'égoïsme : même si je ne demandais rien en retour, ils se sentiront moralement obligé de me venir en aide si je suis en mauvaise posture, à condition de ne pas baisser dans leur estime. C'est la tactique du vendeur baissant son prix, il s'agit d'imposer moralement au client un achat. Manipulation basique, mais ayant fait ses preuves. Je les soutenais aussi en murmurant, parfois : "la Fin justifie les Moyens", ou à haute voix "allons, vous voyez bien qu'une attaque frontale est inutile".
Après une petite mutinerie, où une de mes assurances-vies perdit la vie -son problème de vertèbre ne devait plus le tourmenter, sans sa tête-, nous fûmes transférés à un "champ d'excavation". Bon sang, j'allais de bourbier en bourbier...cette épreuve ne me plaisait pas : mais c'est face à l'adversité que l'on constate que la Fin justifie les Moyens. J'y allais donc, avec les autres mercenaires...entre le Lieutenant rigide, la brute cruelle, l'excitée du fouet...le bavard impénitent a disparu en route. Tant mieux.
Nous voilà à ce champ d'excavation. Le plan est en place. Il est l'heure de semer les germes. Ne les ai-je pas prévenu, pourtant? "le Sang inondera les Pavés des villes"....ou des champs d'excavation. Ma volonté pliera la réalité à sa guise : je repérais la cuisinière, m'approchant, je tentais de sympathiser. Elle m'envoyait sur les roses : soit. Je lui murmurais quelques mots judicieusement choisis, la poussait, lui laissant une fiole. Elle en ferait ce qu'elle voudrait...c'est-à-dire ce que je voudrais qu'elle fasse. Voilà mon premier pantin. J'allais à mon poste de surveillance, loin des esclaves, admirant la vue.
Tout se déroula comme prévu. L'heure du repas vint ; elle empoisonna le chef. Elle finit par m'accuser -chose impossible, bien entendu, je suis resté loin des esclaves-, je jurais sur ma Foi qu'elle mentait. On ne la crût pas. Je me concentrais plutôt sur le cadavre du chef, que j'examinais (n'étais-je pas le soigneur de la bande? L'expert?). Je modifiais la scène du crime : les Illusions dupent les faibles.
...Les autres marchèrent dans mon jeu, tous, d'un grand pas enthousiaste. "Qui sera le chef?..." demanda une voix. Les orques se regardèrent. La lutte fratricide pouvait commencer. Pour ma part, je me désolais "non, il faut rester unis !..."...bien entendu, je parlais à des sourds, comme prévu. Un orque sortit du lot, et imposa l'ordre.
La garde continua ; quelques mutineries simulées furent réprimées par les autres. Je m'occupais d'un des esclaves : celui à la vertèbre était mort, j'allais m'assurer des témoins de ma bonté. Ils jureront leurs grands dieux que je suis un homme bien : distribue des framboises, Garael, c'est là la preuve que tu es juste et droit. Je lui murmurais de s'affaler au sol ; je lui éraflais le dos de ma lame...une blessure superficielle, juste de quoi tacher de sang ses haillons. Je jetais en travers de son "cadavre" son ami qui lui était bel et bien mort. Je lui murmure de ne bouger que lorsque les combats commenceraient...et je savais que cela aurait lieu sous peu.
Les opportunités naissent toujours, grâce à la volonté du Tout, et je saurais les saisir. Et l'opportunité arriva : le shaman hallucina à propos d'une guerre, d'une bataille...je pris mon ton le plus alarmé, chose superflue puisque les autres l'étaient déjà. Rapidement, l'inactivité de l'orque, qui se montrait un bien piètre stratège, conduisit à une opposition violente entre le Colosse et l'énorme chef. Ils se défièrent : le duel aurait lieu. Le shaman incanta, le Lieutenant se jeta sur lui et lui faucha les jambes...l'ironie de l'histoire fut que le shaman aida le Colosse. Ah les malentendus, la trahison et les meurtres...le sang coulait. Mais j'étais en mauvaise (ou en bien heureuse?) posture : j'étais cernés par la tribu d'orques, tous beuglaient en fixant le Lieutenant, se frappant la poitrine ! J'en profitais pour disparaître.
"Garde tes amis à tes côtés ; garde tes ennemis encore plus près" : toute la portée de ce sage adage fut gravée dans la chair des orques. Je levais ma lame, hurlant et appelant le Feu Rédempteur à laver la souillure hérétique de ces terres. Et le Feu Rédempteur s'abattit sur la souillure hérétique. Il devait en être ainsi ; Le Tout est Grand. Je fus désigné à l'unanimité comme nouveau shaman par les quelques survivants...et voilà un carnage à mettre sur mon compte.
Je m'inclinais face au Colosse ; nous finîmes par rentrer, avec les mercenaires du Bouclier Rouge. Les orques étaient morts, nous devions être payés. Une nouvelle occasion pour moi de mettre à exécution la fin de mon plan...
Comme je m'y attendais, les rebelles avaient profité de l'absence du gros des mercenaires pour agir, au village. Je fus surpris de voir la Légion...mais cela ne changerait rien. Une ou deux provocations suffiraient...du moins je le pensais. On nous tira dessus, sans que j'ai pu provoquer discrètement. Je répliquais rapidement par des sorts...qui échouèrent, étrangement. Je vis alors une magie terrible s'abattre sur moi : je compris que nous êtions fichu. Dans ces cas-là, l'adage dit "chacun pour sa peau". Je tournais donc les talons pour fuir, ou, plus précisément, pour me jeter au milieu des esclaves qui me serviraient de boucliers humains. Soit ils les tuaient pour m'avoir, chose peu probable les connaissant, soit ils devaient m'épargner le temps de négocier ma survie (avec témoignages de ma générosité à l'appui). Hélas, cette pensée triomphante fut vite démentie par la cruelle réalité. J'ignore ce qui se passa, mais la douleur qui dévorait mon corps devint insupportable, et je m'effondrais...les autres esclaves aussi...que se passait-il?
Je repris conscience plus tard. Et je compris. J'aurais hurlé la Gloire du Seigneur de tous mes poumons, si j'en avais eu la force -et si je n'étais pas cerné par des Infidèles-. Je me contentais donc d'exulter en silence, savourant cette douleur. Je n'aime pas souffrir, mais cette douleur-ci avait un côté voluptueux : c'était le symptôme d'une terrible erreur, d'une trahison terrible. La réalité venait de les frapper ; cela fait mal, d'ouvrir les yeux. La douleur que je ressentais, c'était la leur. Les survivants comprendront que les autres sont dangereux, que la confiance est néfaste, que l'attaque frontale est un fléau. Le meurtre, la trahison et la méfiance : voilà les voies à suivre pour vivre longtemps. Je venais de conquérir le coeur d'Infidèles à la Vraie Foi, même s'ils l'ignoraient encore. Et cela emplissait mon coeur d'allégresse.
Je pus partir après quelques temps, préférant ne pas m'éterniser. Je laissais la paie aux autres, l'épreuve avait été réussi avec brio. Je lui avais prouver mon entière dévotion, mon infinie puissance et ma ruse mortelle. | |
| | | Jo Mascotte pour HC
Nombre de messages : 2006 Age : 39 Habitat : Belgique
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mar 21 Juil - 20:24 | |
| Je sortais d'un demi sommeil, le genre de somnolance enclin à la réflexion et aux remises en question.
Rapidement, j'ai été informé que le Commandeur menait une petite troupe en direction du nord afin de porter secours à un paysan... et oui, un paysan et je voyais déjà la Légion agir gratuitement comme des paladins. Je connais le Commandeur et sa générosité...
J'en profitais pour proposer à Lina de m'accompagner, ainsi que la nouvelle recrue Sadomaso que nous avons croisé en chemin. Direction le nord, ce n'était pas bien compliqué. Nous étions suivi par un individu, nous n'avions pas le temps de nous y attarder, ce n'est pas grave, on verra cela une fois que nous aurons rejoind le groupe avec plus de moyen.
Une fois sur place, nous sommes vite emmené au camp de la Résistance où nous avons droit à un récapitulatif. Après cela, les idées ont été proposées. Il était question de prendre d'assaut un village, de faire sauter une palissade... misère... j'ai oublié ma catapulte dans mon autre pantalon. S'attaquer de front à un camp ou un village, ca ne me botte pas du tout... par contre le rebelle avait dit que des convois réguliers d'esclaves passaient de l'un à l'autre... et tendre une embuscade à un petit groupe, ça, c'est à notre portée... et c'est ce que j'ai proposé. Après cela, on pouvait tenter d'entrer dans la place déguisé, le village n'aurait alors pas profiter de sa palissade et de ses défenses. Béni soit la Cavalière rouge. Et la proposition est passée !
L'embuscade a été plus brutale que prévue, j'ai pris cela comme un indice des forces en présence. Le temps nous manquait et j'espérais que le convoi serait composé de mercenaire... mais Beshaba nous en a été témoin... il a fallu qu'on tombe sur un groupe d'orc de 2 mètres 50 de haut ! Génial les déguisements... et on ne pouvait pas faire de second coup. Ben ce n'était pas très convainquant... mais avec l'aide d'Annika, on a pu passer.
Une fois dans la passe, on nous a conduit dans un coin du village où nous avons eu tout le temps de nous préparer. Ce qui suivi était exaltant, une vrai guérilla dans des ruelles ! L'effet de surprise nous a permi d'éliminer presque tous les mercenaires et les orcs à l'extérieur, les garnisons dans les bâtiments sont sortis à leur tour mais nous étions prêt à les recevoir et on les a reçu comme il se devait... Pif... Paf... Pouf... Bang ! Un premier membre du Bouclier Rouge se jette sur nous, il tombe... puis je regarde le second... qui recule. C'est là que les mercenaires arrivent...
Les deux camps se font face. Je m'attends à de la papote. Je rejoins le flan du Commandeur. La tension est à son comble... un léger vent fracasse quelques volets contre les murs... un balot de paille roule entre l'ambiance surchargé d'électricité... les doigts caresses les pommeaux des armes... lorsque soudainement... Une pluie de flèche? Hein? Quoi? Keskessé...? Mais... ! gné...? Fini ! Et sans bouger en plus !
Je pense avoir été le premier à découvrir les corps pourris des esclaves, le constat était accablant. Le Commandeur ordonna que deux guérisseurs s'occupent de ceux qui pouvaient encore vivre, finalement j'étais le seul à m'en occuper. J'ai fait le nécessaire pour qu'ils survivent même si je les voyais déjà dans un proche avenir à nous pointer du doigt en dénonçant ce qu'il s'était passé ici. Je me demande d'ailleurs s'ils se rendront compte que je pouvais les achever là et maintenant. Après tout, en ce jour, c'était encore mon rôle de veiller à l'image de la Légion, eux vivant ne feraient que la ternir. Peut être retiendront ils aussi cette démonstration de force, on verra...
Un instant m'a frappé après réflexion, le moment où l'elfe aux Yeux de Feu énonce une phrase en pointant la décadance des humains à comettre de tels actes. Je me demande s'il s'est seulement rendu compte que c'était lui qui avait déclenché les hostilités, lui qui s'était mis sous les ordres du Commandeur. Si maintenant les elfes nous précipitent dans les batailles, c'est le monde à l'envers.
Et puis Annika... hô Annika... fidèle à elle même. Je n'ai rien à en dire de plus, j'avais prévenu...
Les dégats étaient lourds mais le village était libéré, l'envahisseur était éliminé et une vingtaine d'esclaves sont dorénavant libres. Des esclaves qui vont pouvoir vivre la vie qu'ils auraient du, des vies meurtries qui vont pouvoir renaître. La mission était accomplie et j'ai trouvé mes récompenses sur quelques corps des peaux vertes et des mercenaires.
J'ai aidé les quelques Légionnaires qui sont restés pour enterrer les corps. Une longue route nous attendait ensuite... suivi d'une nouvelle mission contre la baisse du moral général de la Communauté. | |
| | | Zazza Lait fraise
Nombre de messages : 11150 Age : 41 Habitat : Loin dans les souffrances de mon esprit
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mer 22 Juil - 12:38 | |
| Un appel avait été lancé. Aelith et Elvawen s'étaient dirigés dans le Nord, au pied de l'Epine Dorsale afin de se rendre compte de la situation. Une fois qu'ils ont montré patte blanche aux résistants de Montbruissant, la Druidesse s'était atteler à soigner les quatre blessés. Aelith partit en reconnaissance quand à lui, accompagné d'un homme.
Les soins durèrent longtemps, épuisant l'elfe qui attendait patiemment le retour du rôdeur. Une fois son rapport fait, elle s'isola un peu plus loin du campement pour méditer. A son réveil, lorsqu'elle vit les humains, elle s'éloigna et retourna dans la Forêt. C'était leur tâche, elle n'avait pas à s'en mêler.
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Quelques jours plus tard, une semi elfe vint trouver les elfes dans la Forêt de Luskan. Des bandages sur les mains. Elvawen avait déjà vu cette femme mais n'en fut pas pour autant agréable. Après quelques paroles, la prise de renseignements sur les évènements de Montbruissant. Une tieffeline a tué une cinquantaine d'esclaves. La Druidesse tenta de faire comprendre qu'une tieffeline, aussi bonne puisse t-elle paraître, avait du sang maléfique dans les veines quoi qu'elle fasse. C'était sa nature, son sang. On demanda à la Druidesse si elle pouvait y aller afin de réparer la Nature qui fut totalement asséchée par des sorts de Nécromancie. Demande qu'elle accepta.
Arya demanda ensuite si Elvawen pouvait la soigner. Les brulures de ses mains étaient assez atroces en soi mais les bandages étaient magnifiquement bien fait (xD). Une prière fut prononcée, la Seldarine avait été mise à contribution, non seulement pour apaiser ses souffrances physiques mais pour laisser à la demi elfe un peu de répit moral. | |
| | | Zazza Lait fraise
Nombre de messages : 11150 Age : 41 Habitat : Loin dans les souffrances de mon esprit
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Mer 22 Juil - 12:52 | |
| Aelith et Elvawen repartirent donc à Montbruissant. Le rôdeur lui montra les lieux. Le village, le camp. Lui expliquant ce qu'il se passait, ce qu'ils tentaient d'extraire. L'Autel divin détruit par Celebloxe. La Druidesse resta un moment à l'entrée du village. Voyant les tombes nouvellement creusées, elle ne put s'empêcher malgré tout de les bénir au nom de la Seldarine. Ils ne méritaient pas la mort, surtout pas cette mort affreuse.
Elle s'agenouilla ensuite près de l'endroit où la Nature fut abimée. Les mains balayant la terre à sa portée. Un carnage, même au niveau terrestre. Fermant les yeux, elle se concentra et pria à nouveau.
Je fais de nouveau appel à la Seldarine. Une terre a été salie par des sorts impies. Une population a été détruite par une créature maléfique. Alors je vous mets à contribution. Afin de redonner un peu d'espoir aux survivants. Pour que la flore reprenne ses droits.
Incantant doucement, Elvawen reposa les mains au sol, regardant la poussière et les moisissures faire place à une terre saine de toute nécromancie. Se relevant ensuite, elle sourit à Aelith. Elle n'avait plus rien à faire ici, excepté revenir de temps à autre pour vérifier si d'autres personnes souhaitaient exhumer ce qui ne devait jamais l'être.[Validé par Ness] | |
| | | LeCafardPoisseux Veni Vidi Vici
Nombre de messages : 403 Habitat : Dans la plus haute salle de la plus haute tour de Targos, au tel avec Fzoul.
| Sujet: Re: [Rp] Montbruissant, camp de vacances Ven 24 Juil - 0:52 | |
| Ils obéissaient, ils gardaient les esclaves, ils tuaient les renégats. C'était simple, c'était payé. C'était un contrat parmi tant d'autres. Ils commencèrent par en garder quelques uns au village. L'un d'eux ne veut plus travailler, fatigué. Un autre, empoignant sa hache, avance d'un pas rapide en hurlant qu'il en a marre, la brandissant malgré la fatigue vers Tifaine. Elle arrête son geste avec le fouet. Le Colosse s'avança alors avant qu'il ne puisse faire de nouveaux mouvements d'attaque, et risquer de blesser la femme. Il lui envoya un coup de pied dans le genoux, l'homme pliant. Le deuxième coup arriva dans le visage du pauvre homme, celui ci s'écrasant dans la neige, la tête explosée. Le deuxième homme qui chargeait également fut stoppé à temps par le Lieutenant, l'esclave alors désarmé. Le barbare posa le pied sur le cadavre pour l'enjamber et arriver au deuxième type. Sais-tu ce que tu es sensé faire avec cette hache, détâcha le Colosse. - Oui, te raser ta sale gueule.. maugréa l'esclave, haineux. Le barbare le récupéra par les cheveux. Il avait eu l'ordre d'éliminer les rebelles. Il l'amena sur la bûche, empoignant le pauvre homme pour lui coller la nuque dessus. “Non, travailler. Si tu voulais me raser ma sale gueule.. Tu veux que je te montre? Il fallait faire comme ça.” Il décrivit alors à voix haute comment tenir la hache, tout en faisant les gestes. Et il rabattit ensuite violement la hache dans le dos du pauvre homme, du rebelle. Lorsqu'il l'arracha, en la redressant de nouveau pour décapiter l'individu, le sifflement d'une flèche parvint à ses oreilles trop tard. Elle était figée dans le bras. Dans un grondement, il abandonna la hache, mais l'homme était déjà mort. Il observa la flèche elfique. Dorénavant, les archers lui en voulaient...
Il se l'arracha, et ce fut le Prédicateur qui soigna son bras ensuite. Le reste de la surveillance se fit sans un problème. A part un des hommes qui se fit enlever visiblement. Peu de temps après, ils devaient emmener des esclaves sur un terrain de fouille. Soit. Obéir. Ils marchèrent quelques heures, pour arriver au site. Des orques, principalement, et des esclaves qui creusent. Le Chef fut empoisonné. La cuisinière accuse le prêtre, mais elle est tuée. Les orques s'echauffent pour la prise de pouvoir... On souffle au Colosse d'agir maintenant; il engage un combat avec le nouveau chef, qui grâce à l'ancien Shaman se voit gagner. Ce dernier fut tué malencontreusement, et fut proclamé nouveau Shaman le prêtre, et nouveau chef, le Colosse.
Cela faisait plusieurs heures qu'ils faisaient les fouilles, et que les esclaves parlaient entre eux régulièrement. Il paraitrait que l'ennemi arrive et est nombreux. "L'aide à la résistance". Ils n'avaient pas payés pour faire un affrontement frontal, mais pour surveiller quelques esclaves. Mieux valait rentrer, déclara le Colosse. Ramener les prisonniers, et réclamer leur paye comme convenu. Ils avaient fait leur travail. Ensuite ils rentreraient. Grâce aux nouveaux statuts il n'y avait pas eu de problèmes, les orques suivant celui qui s'était imposé en décapitant la tête d'un chef, et l'autre qui crâchait du feu. Grâce à eux ils n'eurent pas d'altércations et les esclaves non plus. Paisiblement, ils rentraient à Montbruissant. Ils entendaient des gens parler, quelques bruits de combats. Ils passèrent les portes tout de même. Le Meneur de la Cohorte voulait sa paye. Point. En voyant le carnage, il espérait que le payeur avait été épargné.
“Tiens tiens... Le bonjour, messieurs dames...” détâcha le Colosse.
Car en effet..Quelle ne fut pas la surprise lorsqu'ils découvrirent la Légion et les elfes, armés et bardés de sorts. Le village puait la magie. Continuant l'avancée dans le village, n'ayant pas ommis de noter la présence sur les côtés de quelques membres, le Colosse se stoppa à quelques mètres du groupe. Il interdit aux hommes et orques de faire attaque, le Commandeur en faisait de même. Mais c'est alors qu'une volée de flèche fusèrent sur le groupe, le Meneur en reçevant une dans l'épaule, envoyant celle ci en arrière. Un coup d'oeil vers le groupe de la Légion. Le Commandeur ordonnait d'arrêter. Le Colosse en fit de même, reconnaissant les flèches de facture elfique... Encore... Donc il était probable que sa dernière altercation avec des archers soit liée à la Légion... Ses yeux se plissèrent. Malgré cela, d'une voix tonitruante il ordonna d'arrêter.
Mais c'est alors que le prêtre lanca un sort qui fit sortir de terre des lames acérées, séparant le groupe. Puis un nouveau... Et là, tout se brouilla. L'incantation d'une individue, d'une sorcière déjà croisée... Une autre. La neige fondant tout à coup, les lèvres du Colosse se firent sèches, la peau râpeuse, alors qu'il avait l'impression d'étouffer. La salive n'existait plus, ses yeux furent asséchés et condamnés à ne plus pouvoir bouger, autrefois lissés par le liquide qui le permettait. Il planta son regard vers la silhouette du Commandeur, restant droit un instant, sans dégainer, sans rien, car cela ne servait à rien. Il finit par s'écrouler, les forces vitales l'abandonnant, accéléré par la morsure d'un fouet connu. Il était conscient d'avoir raté une altercation de grande envergure, sur un terrain neutre, à forces égales. Altercation verbale ou martiale. Mais son but était à lui, juste de récupérer sa paye. Il était conscient également que cet évênement allait, malgré tout, lui être d'une grande utilité contre la Légion. Mais alors qu'il était à terre, un goût âcre et amer mijotait au fond de lui. Ces gens seraient ils toujours là pour l'empêcher à chaque fois d'avoir une altercation avec l'ennemi on ne peut moins symbolique de la Cohorte, et de sa personne? Avaient-ils les mêmes valeurs que lui, concernant ce conflit? Respectaient-ils ce genre de choses?
Il vira dans l'inconscience, le corps fossilisé dans une position inerte.
Lorsqu'il fut éveillé, le sang s'accumulait trop dans sa bouche. Entre deux glaviots du liquide carmin il prit conscience de la présence du Commandeur. Il avait horriblement soif. - Alors, vous faites dans l'esclavage maintenant? questionna ironiquement l'homme imposant aux cheveux blonds. - Alors..., vous faites dans le massacre, maintenant..? renvoya entre deux filets de sang, le Meneur.
Déjà, le Dirigeant de la Cohorte se voyait utiliser les évênements sordides de ce dernier contrat. Malgré la rapidité et la chance manquée d'affrontement de Dirigeants, il avait de quoi se rattraper sur les fautes causées par les alliés. Et il s'en contentera.
(merci pour l'anim dardan et ness, C'était très bien mené, l'idée des deux camps dans deux camps différents de pnjs, les opposant donc sur un terrain nouveau..) | |
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