[aide de jeu]ce possessif se démontre

suite à l'aide de jeu sur la défense, je vous propose celle qui consite à différencier le pronom possessif [se] et le pronom démonstratif [ce]

le pronom possessif, ou pronom réfléchi précède toujours un verbe permettant à se verbe de se "réflechir" et généralement remplace le "soi-même"

Il se lave ( il lave lui même )

Le pronom démonstratif, comme son nom l'indique , démontre , pointe du doigt, désigne. on puis le remplacer, par ceci, cela.

A ce soir !

Je sais pas ce qui me pique le plus les yeux: ça ou bien les confusions entre infinitif et participes passés er/é...

ça fera l'objet d'une prochaine aide de jeu

Tandark a écrit:

Je sais pas ce qui me pique le plus les yeux: ça ou bien les confusions entre infinitif et participes passés er/é...

N'oublie pas les confusions infinitif/imparfait, du genre "il aller à Luksan", et les confusions de terminaisons er/ez ("vous parler très bien"(... Et une pensée pour le passé simple torturé sans vergogne...


PS: merci mes amis pour ces posts, je me sens moins vieux con solitaire et aigri dans un combat désespéré et anachronique...

Volvic a écrit:

permettant à se verbe

mdr, dis moi que tu l'as fait exprès.. hein ^^

bah oui, faut bien mettre un exo dans le cours , sauf que là, il est plus subtile, mais chut, faut pas le répéter !

je n'avais jamais osé le faire


concernant les verbes en "er" ou en "é" il vous suffit de remplacer par "vendre" ou "vendu"


==> il est allé à Luskan
==> il "s'est vendu" à Luskan

==> Je ne puis qu'aller à Luskan
==> je ne puis que "vendre" à Luskan


Comme il est précisé plus haut, tout son en "é" ne signifie pas non plus qu'il soit écrit "é" ou "er". Le procédé est alors simple : est-ce que vous parlez de l'imparfait ou non ?

==> J'allais à Luskan autrefois

Le autrefois est obsolète mais permet de définir le temps que vous utilisez. Attention, ça pourrait marcher aussi dans les exemples précédents. La terminaison "imparfait" ne fonctionne que lorsqu'il n'y a pas le verbe "être" (il EST allé à Luskan)


(je précise que je ne me fous de la gueule de personne)


Deux dernières choses importantes :

on dit : ==> J'ai tort
et pas ==> J'ai tord

ou : ==> cette ville est un vrai cauchemar
et non : ==> cette ville est un vrai cauchemard

*tombe à genoux, transit d'admiration*

Bravo!

C'est le genre d'initiative, pour combattre l'illetrisme, qu'il nous faudrait multiplier!!

Car l'illétrisme est un problème grave qui nous touche tous!

oui!

Vous, parents, qui laissez vos enfants polluer leurs acquis grammaticaux, au gré de nombreuses heures de jeu, sur des supports douteux tels que World of Wacraft, ou encore au cours de longues heures de chat sur msn, durant lesquelles ils sombrent, toujours plus profondément, vers l'inorthographe!

Vous qui laissez vos chères têtes blondes partager gaiement leurs dernières trouvailles en terme de sabotages orthographiques!

Craigniez cette gangrène culturelle qui, peu à peu, ronge les fondements de notre langue, si belle!
Craigniez la, car ce mal ne connaît nulle limite!
Même les plus féruts d'éxactitude verbale peuvent se laisser piéger!

J'en suis un piètre exemple!

*Front de Lutte Contre le Langage SMS*

Bon bah je classe DEFINITIVEMENT Volvic dans la catégorie des dingues

Par contre, je précise que l'on dit indifféremment:
- une clé/une clef
- un connard/un conard

Le premier risque de servir, assurément. Pour le second, je n'espère pas, mais on ne sait jamais.

Oui, ça m'a étonné aussi, c'est quand l'autre abruti de Youn a chanté la BO des 11 commandements que j'ai tilté...

à mettre dans vos marque-pages :

http://www.newdimension-fr.net/forums/showthread.php?t=4654

wolfpack a écrit:

Sur tous les forums que j'ai arpentés, je suis toujours passé pour un fou hystérique psychopathe de l'orthographe, j'essaie tant bien que mal de me modérer ici, avec moins de succès IG. Donc ne me poussez à reprendre mes anciennes pulsions, ou je ne réponds plus de rien.. [/color]

pitiiiiiiiiiééé il est infernal quand il s'y met

Leçon 22 : a / à

Très simple :
Si on peut remplacer le 'a' par avait, il s'agit alors d'un verbe, il ne faut donc pas d'accent. Sinon on met un accent.

Il a menti => on peut dire 'il avait menti' => pas d'accent.
Je pense à Lorelei => on ne peut pas dire 'Je pense avait Lorelei' => un accent.


(tiré du lien)

Précision :
Il faut dire : "il a quand même de la chance" et non pas "il a comme même de la chance"...Je trouve régulièrement cette faute, à l'oral comme à l'ecrit...A moins que les 2 se disent...

On ne dit pas non plus : "A la finale, il s'est tué", mais "Au final, il s'est tué".

On ne dit pas non plus : "Je suis parti malgré que Gilberte soit morte", mais "Je suis parti magré la mort de Gilberte"...Malgré que est une faute...Enfin je crois...C'est c'qu'on m'a dit...

On ne dit pas non plus : "Je vais te faire montrer", mais "Je vais te montrer", ou "Je vais te faire voir (chez les grecs)".

On ne dit pas non plus : "Pédé comme un phoque", mais "Pédé comme un foc"...Foc ici étant l'appelation d'une voile de navire, qui selon les marins prend le vent par derrière...Les phoques n'étant pas plus pédés qu'une autre espèce.

Par contre, il y a un certains nombres d'autres subtilités avec lesquelles j'ai dû mal, comme par exemple après que+indicatif, faut que je me fasse violence pour le dire. Et il me semble qu'il y a énormément d'autres tournures en "... que" qui s'utilisent avec l'indicatif et non le subjonctif... (résultat: j'essaie d'employer des tournures nominales...)

On n'ecrit pas : "Fou allier", mais "Fou à lier".
On n'écrit pas : "Bouquet missaire", mais "Bouc émissaire".

Tandark a écrit:

Par contre, il y a un certains nombres d'autres subtilités avec lesquelles j'ai dû mal, comme par exemple après que+indicatif, faut que je me fasse violence pour le dire. Et il me semble qu'il y a énormément d'autres tournures en "... que" qui s'utilisent avec l'indicatif et non le subjonctif... (résultat: j'essaie d'employer des tournures nominales...)

Je vais faire le chieur tiens^^
"Par contre" n'est pas du bon français, il faut dire "en revanche"...

Tandark a écrit:

Par contre, je précise que l'on dit indifféremment:
- une clé/une clef
- un connard/un conard

Le premier risque de servir, assurément. Pour le second, je n'espère pas, mais on ne sait jamais.

Je rappelle surtout que l'éthymologie de "clef" vient de [Clavem].
On peut noter que le [v] est souvent une forme du [f].
Cerf -> cervidé
serf -> servitude
etc...

Donc, [clé] est surtout une déformation phonétique. Bah oui, la majorité des raisons de l'évolution des mots ignore l'éthymologie au bénéfice des sonorités.

On ne dit pas "J'ai mangé ça hier. Quand dis tu mon ami ?" mais "Qu'en dis-tu ?" pour dire "Qu'en penses tu ?"
On ne dit pas "tiens, je tant donne" mais "tiens, je t'en donne"
On ne dit pas "t'en mieux" mais "Tant mieux"


La règle du "Et bien, Eh bien, Hé bien"


Voici un sujet qui a longuement été débattu au cours des irls où je me suis rendue; voici ce qui en est ressorti :

On peut utiliser le "Eh bien" comme une expression avant un long discours.

Exemple : "Eh bien *soupire" vous voyez, cette jeune femme avait autrefois.... blablabla"
Pour faire la distinction vous pouvez remplacer le "eh" par "oh"


Le "Hé bien" est une interjection.

Exemple : "Hé bien ! il vous en arrive des choses à vous !"
ou encore "Hé bien sacrebleu ! Diantre !"


Le "Et bien" sert en général à commencer une phrase;

Exemple : "Et bien pour tout vous expliquer blablabla"
Ou encore : "Et bien il s'agit là de blablabla"
Ou encore : "Et bien nous verrons celà ensuite"

Dans ce genre de construction vous ne pouvez pas remplacer par "oh", il s'agit donc de "Et" et non "Eh"

wolfpack a écrit:

Constantin a écrit:

On ne dit pas non plus : "Je suis parti malgré que Gilberte soit morte", mais "Je suis parti magré la mort de Gilberte"...Malgré que est une faute...Enfin je crois...C'est c'qu'on m'a dit...

Je confirme.

Par contre, on peut dire "A la finale, il s'est tué" dans le cadre d'une rencontre sportive de combat violent par exemple

Et c'est vrai que beaucoup de personnes pensent au phoque. ^^

Faux en général, toutefois c'est un grand combat de la grammaire française actuelle :p
Confere ici : http://wiki.macdk.com/CoursDeFrancais075

Leçon 75 : Malgré que


Citons Joseph Hanse (Les nouvelles difficultés du Français moderne), un des plus grands grammairiens du 20ème siècle...

"Malgré que" est condamné avec obstination par les puristes mais est incontestablement correct au sens de bien que, et est suivi du subjonctif.


Dans le Dictionnaire des difficultés du français (dictionnaire Robert), on lit :

La locution malgré que, suivie du subjonctif et introduisant une subordonnée concessive, est aujourd'hui passée dans l'usage des meilleurs écrivains :

Justin, malgré qu'il fût peu physionomiste, demeura frappé par la ressemblance qu'accusait son visage avec celui de M. Rasselène (Aymé).
Même il faisait déjà presque chaud, malgré qu'à ces hauteurs les matinées ordinairement soient assez fraîches (Ramuz).
Malgré que le soir fût d'une tiédeur extrême (Mauriac). Malgré que me le conseillât la prudence (Gide).
Malgré qu'il fût sévèrement jugé par les bourgeoises de la petite ville, ce constant souci de toilette n'alla jamais jusqu'à la faire suspecter de légèreté (Vidalie).


Enfin, le plus grand, Grevisse, affirme :

Malgré que a été formé sur la préposition malgré, d'après le modèle de nombreuses locutions conjonctives correspondant à des prépositions (avant que, après que, dès que, sans que, etc.).
Malgré que a peut-être appartenu d'abord à l'usage populaire. La locution n'a plus ce caractère, comme le montrent les exemples suivants qui font fi de la résistance des puristes :

Malgré que je fusse mal satisfait de mon arrestation, il y mit de la courtoisie (Vigny).
Malgré qu'il n'entrât guère en ma chambre, j'entendais souvent, la nuit, un bruit furtif qui venait jusqu'à ma porte (Maupassant).
Malgré qu'on fût au déclin de la saison (A. Daudet).
Malgré qu'une partie de moi-même résistât (Barrés).
Malgré que je ne le puisse imaginer (A. France).
Malgré qu'il eût vingt ans de plus que moi (Gide).
Jamais Noé ne put si bien voir le monde que de l'arche, malgré qu'elle fût close et qu'il fît nuit sur la terre (Proust).
Malgré qu'il ait obtenu tous les prix de sa classe (Fr. Mauriac).
Elle vit Jacques d'un mauvais oeil, malgré que de son côté elle trompât Lazare avec un peintre (Cocteau).
Malgré que le soir tombe (J. Romains).
La camionnette, malgré qu'on eût chaîné les pneus, ne se risque plus guère à franchir les rampes glacées (Gracq).

Alors, soit les plus grands grammairiens et auteurs sont des cons, soit il faut arrêter de se branler le cerveau en disant que malgré que n'existe pas !!!


Fin de la citation

Je suis d'accord je cherchais justement ça