Chroniques de Bryn

Hubert Longnez ressera son manteau contre lui en émettant un grognement inarticulé à l'intention des cieux. Celà faisait quelque jours maintenant que le vent soufflait depuis l'épine dorsale, lame glacée qui charriait un torrent de flocons a même de geler les extrémités mal protégées en quelques minutes.

Il se mit brièvement sur la pointe des pieds et jeta un regard à la foule massée devant l'ancienne salle du conseil des 10 cités. Les gens étaient venus en nombre mais ne formaient néanmoins qu'un paquet compact, sans doute pour se protéger du froid en se serrant, qui détonnait du blanc immaculé de la neige fraîche qui avait envahie les rues et les façades. Quelques braseros avaient également été rapportés par les gardes, permettant ainsi aux plus faibles de se réchauffer un peu plus loin au lieu de devoir retraverser toute la ville pour rentrer chez eux. Le craquement provoqué par l'ouverture de la massive double porte en chêne mit un terme à ses réflexions.

Les gardes à la livrée or et obsidienne sortirent en compagnie d'un homme vétû d'un harnois sombre sur lequel détonnaient quelques touches argentées. Son teint était mat et ses cheveux d'un noir de jais. Les traits de son visage étaient nets et bien dessinés, l'homme avait fière allure songea Hubert avant de se rappeller que la plupart des hommes capables de se payer un harnois de qualité avaient toujours fière allure...le prestige de l'uniforme en quelque sorte. Les gardes se placèrent devant l'estrade sur laquelle le légat devait se tenir pour discourir. Néanmoins, celui-ci chuchotta quelque chose à l'oreille du capitaine Moristin avant de contourner la foule, escorté de quatre hommes d'armes et de monter sur le rempart Nord.

"Peuple du Nord" La voix du légat résonna avec puissance dans la rue, chose qui fit sursauter Hubert avant qu'il ne comprenne que le légat s'était intentionnellement placé là pour laisser le vent porter ses paroles, au lieu de devoir lutter contre celui-ci.

"En vertu de la volonté de la Maison de feu le chancelier, les très nobles Montargent, me voici légataire *l'homme s'autorisa un léger sourire* de cette cité. Je suis désormais le Légat Hakeem Enrique, et, plaise aux dieux comme aux hommes, ma parole a désormais force de Loi.
Je suis un homme qui donne autant qu'il exige et...je suis très exigeant. "*l'homme esquissa à nouveau un léger sourire*

"En tant que Légat je m'évertuerais à vous offrir Protection, Justice et Prospérité. En échange j'attends de vous Loyauté, Obéissance et Honneur. Ensembles nous tâcherons de faire de cette période une source de fierté pour nous-mêmes et les générations futures."

Ceci dit, l'homme descendit prestement de la muraille pour se diriger vers les doubles portes en chêne, où l'attendait une beauté borénne aux traits fins et au port altier vêtue d'un manteau doublé de zibeline qui regardait l'air mi-satisfaite, mi-narquoise son mari revenir vers elle.

C'était une matinée comme les autres.
Les citoyens allaient et venaient, tandis que les marchands venus d'ailleurs faisaient leur office.
Une femme métamorphosée en dragon se posa face aux ramparts, tandis qu'un autre apparaissait dans les cieux, plongeant vers la Cité au dessus de laquelle il se stabilisa.
La métamophosée hurla des menaces à l'individu qui se tenait face à elle, un pretre de Tiamat elle alla même jusqu'à le blesser grièvement.
Devant cette effusion de violence les citoyens paniquèrent et rentrèrent chez eux, tandis que les marchands quittèrent Bryn en toute hâte jurant de ne plus y mettre les pieds, laissant leur marchandise de peu de valeur sur place.

La dragonne continuait d'hurler, alors le peuple envoya un émissaire jusqu'au Manoir du Légat, le suppliant d'agir.
Ce dernier n'était malheureusement pas présent, et le Capitaine de la Milice décida d'agir en personne.
Il prépara ses miliciens à passer à l'action lorsque la dragonne lança un sort de Ruine Supreme, un énorme rayon d'énergie transformant le sol pavé en champ labouré, évitant de justesse les remparts depuis lesquels se jettèrent les gardes mortifiés.

La disciple de Tiamat finit par se calmer et recouvra sa forme humaine, le dragon qui survolait la ville disparut dans les cieux et le Capitaine ordonna l'arrestation des deux.
La femme refusa de se rendre, et leva une main offensive vers un milicien qui décocha une flèche dans sa cuisse, celle-ci laissant échapper un simple grognement, au grand dam du soldat.
C'est alors que l'individu blessé par sa consoeur s'interposa, ordonnant aux soldats de baisser leurs armes.
Il se présenta comme Conseiller Religieux de Bryn, affirmant que le Culte de Tiamat avait reçu le titre de Protecteur de la cité.
Les soldats observèrent longuement le sol ravagé, et l'un d'eux lança un « Protectrice elle ? Mon cul ! Direction les geoles ! ».

Le Conseiller invoqua à nouveau le Légat, rappelant aux gardes que le Culte avait reçu une demeure en présent, des mains même du Légat.
Le Capitaine de la Milice décida finalement de les renvoyer dans leur demeure, laquelle fut cernée par les Gardes qui abattraient quiconque en sortirait sans accord du Légat.
Les miliciens restant reçurent pour ordre de calmer et rassurer la population, laquelle se demandait comment leur Seigneur avait pu accueillir des Protecteurs qui détruisaient la Cité, horrifiaient les citoyens et faisant fuir les marchands, unique source de survie de Bryn Shander.


[HRP : Texte demandé et validé par Krighor.]
Edit : J'ai corrigé les faits aux début athanasse n'étant pas encore , merci a lui pour son texte Krig.

Alertée, l'épouse du Légat, Dame Natalya Enrique, interrompit immédiatement son voyage vers Termalaine et rentra en toute hâte à Bryn.

On la vit, blême de rage contenue, aller s'assurer que la garde qui gardait la demeure était suffisament nombreuse et équipée pour gérer tout nouvel accès de folie destructrice, et ordonner de tirer pour tuer si un des prisonniers tentait de s'enfuir ou même était vu effectuant toute gestuelle évoquant la préparation d'un sort.
Priorité absolue fut donnée à la sécurité de la population.

Quiconque osa prononcer les mots "protecteurs de la cité" devant elle se vit adresser un regard à congeler un iceberg.


D'autres ordres suivirent, pour que toute personne blessée par la débauche de magie ou la panique occasionnée, ou même trop choquée par les événements, soit prise en charge aux frais du Légat.

Et finalement, que des ouvriers s'assurent que les remparts n'aient pas été ébranlés par ce combat titanesque si près d'eux.

Puis, la jurisconsulte de Bryn partit à grand pas vers le siège du gouvernement de Bryn Shander, préparer la suite des événements, marmonnant des termes comme "stupides", "dangereux", et "abattre".

[HRP : Edit suite remarques : un dragon à vos portes, ça fait peur. Très. De même, des sorts d'une puissance RP phénoménale. Des gens qui paniquent peuvent se blesser. Un dragon, c'est énorme et ça peut démolir une maison d'un mouvement de queue.
Donc, même si une seule personne était visée, il peut y avoir eu des dommages structurels dûs au choc, ou des mouvements de panique dans la population. Pour peu qu'il y ait eu beaucoup de monde à l'endroit de la panique, c'est vite fait d'avoir une femme enceinte qui fait une fausse couche, un gamin piétiné ou un papy dont le coeur lâche.
D'où les ordres de Natalya, qui visent à vérifier si c'est le cas, et non à affirmer que ça l'est. Ca, c'est du ressort du staff, de même que les conséquences à plus long terme.
Ce n'est pas parce que ça se fait en un clic de souris que c'est inconséquent. Merci.
]

Lessa était partie au Temple de Sunie alors que Le Prêtre de Tiamat attendait à la demeure qui avait été mise à la disposition de celui-ci et de Lessa. Après un long moment, il entendu le hurlement de Lessa sous sa forme draconique et il se précipita aux portes de la ville, étonné de la réaction des gardes étant donné que cela faisait déjà plusieurs jours que le Dragon Ka’rael, frère de Lessa était proche de la ville, et encore plus étonné vu que le Legat avait prévenu de cette présence et des accords en cours. En effet, Lessa avait offert à la ville son aide et sa protection ce qui avait été accepté par le Legat qui avait fait certains gestes en échange.

Enfin, après ces hurlements le prêtre pu sortir de la ville pour arriver devant Lessa et son frère, laissant les Gardes refermer les portes derrière lui. Il n’eut aucun combat titanesque étant donné que le Prêtre a juste été mit à terre par Lessa, qui l’interrogea au sujet de certains mots que lui aurait dit la Prêtresse de Sunie, puis après quelques mots, il fut projeter contre le mur, et soulevé, mais à aucun moment le prêtre leva la main, tentant juste de la calmer contre quelques mots. Celle-ci le lâcha venant reprendre forme humaine et abattre une ruine suprême qui déchira le sol aux pieds du Prêtre en lui disant que si celui-ci la trahissait il la détruirait.

Et la, alors que la seule victime était le prêtre, et que tout c’était passé devant la porte de la cité, un garde sortit, malgré que Lessa et son frère soient des personnes qui ont offert leur protection a la ville et soient la depuis déjà quelques jours, et que le Legat avait mit une certaine protection sur la femme en question et son frère pour éviter les agresseurs en besoin de sang de dragon ou d’écailles, et ce Garde tira directement dessus malgré que le seul blessé, le prêtre cria un NON, puis il remenaça d’une nouvelle flèche et le prêtre s’interposa, évoquant de nouveau le nom du Legat et ses paroles, ainsi que le faite qu’il avait accompagné le Legat comme conseillé Religieux pour calmer ce garde et prévenant qu’il rembourserait pour ce sol endommagé et qu’il emmènerait Lessa dans la demeure que lui avait offert pour l’instant le Legat.

Le prêtre s’interrogea sur le pourquoi d’une réaction si violente de la garde alors que ce Dragon si craint avait hurlé après Caïn uniquement, n’avait frappé que lui, et n’avait jamais menacé la ville, d’où le faite qu’elle avait atterrit devant les portes et non dans la citée même. Ne comprenant toujours pas cette réaction alors que depuis plusieurs jours le Dragon était proche de la ville et même a été nourrit d’un cheval acheté en celle-ci. Enfin il attendit le Legat au sein de la ville, dans la demeure, soignant Lessa de cette blessure.

Par contre a aucun moment il n’avait vu Lessa lever une main offensive vers le Garde, au grand jamais étant donné qu’elle s’était calmée… Et en aucun cas il eut de combat, juste un Dragon qui frappait un prêtre qui en aucun signe c’est montré rebelle contre la réaction de celle-ci, et tout ceci c’était passé devant les portes closes de la cité.

La population de Bryn Shander est térrorisée et n'ose plus sortir de ses maisons tant que ces "choses" survolerons la cité...

Régulierement , ils envoyent un representant aux Légat pour lui signifier que c'est pure folie que d'accepter que deux choses pareilles trainent dans les environs.
Qu'elles vont amener aux portes de la cité des aventuriers , des mercenaires , qui vont piller tenter de tuer la chose et piller la cité.
Si rien est fait , il faut peut etre s'attendre a plus d'agréssivité de la populace vis a vis du pouvoir de Bryn.

Ruminant ça colère lessa se reposer dans la demeure de la ville se remémorant les derniers événement, étrangement elle n’était pas étonnée de la réaction des humains elle avait finit par si habituée.
Ca colère n’était pas contre la citée mais contre cette déesse qui l’avait marquée, la prêtresse de sunie avait dit que le prêtre avait peut être demander l’aide de sunie pour avoir ces faveurs.
Etre influencée par une divinité comme sunie ne pouvait que réveiller sont exaspération et sa tristesse, elle avait peut être commise une erreur en apparaissant ainsi au porte de la ville avec sont frère mais tous cela avait largement dépassée sa capacité de raisonnement
Malgré le traitement qu’elle lui avait fait subir elle continuer a avoir confiance en lui et cela la terrorisé, patiemment elle attendait le retour du légat

Le légat rentra de Lorgol sur le tard, où il s'était attardé en entendant des bruits colportés par des passagers et des marins sur des histoires de migrations peau-verte qui semblaient se diriger vers le Nord. En arrivant il constata le brans-le-bas de combat ainsi que la tâche de sang sur le rempart et les pavés fondus et brisés jsute devant ceux-ci.

Il s'arrêta quelques instants pour parler avec un jeune milicien qui lui résuma rapidement ce qu'il avait vu et entendu avant de se diriger d'un air décidé vers le palais où il demanda aux gardes de prendre les noms des citoyens demandant audience ainsi que d'envoyer chercher, sous bonne garde mais avec politesse, la dragonne Lessa et son infortuné compagnon.

Après avoir écouté les uns et les autres le Légat donna raison au peuple dont un homme avait été écrasé par une charette dont les cheveax s'étaient emballé en raison de l'inconséquence de la dragonne et banni celle-ci de sa cité. Libérant le prêtre de Tiamat au passage.

Après une convocation à la salle de conseil de Bryn Shander, Caïn apprit l’honneur que lui faisait le Légat, peut être par confiance, peut être pour montrer son envie de toujours continuer les accords en cours, mais quelqu’en soit la raison Caïn se vit recevoir le grand honneur de s’occuper de la Perle du Nord pendant l’absence du Légat et de sa femme. Celui-ci ayant demandé de veiller sur la cité en son nom, mais aussi de le représenter s’il devait avoir une réunion avec l’Empereur.

Il prit donc sa nouvelle affectation avec honneur, et se mit directement à la tache, en veillant principalement à ce que la chambre du Légat et son bureau personnel soit bien verrouillé et surveillé par des gardes, pour le reste, il attend juste la visite d’une Dame pour certains travaux et accords commerciaux.

Le Légat avait pu remarquer que le prêtre avait une humeur bien plus rude et froide depuis la disparition de Lessa, se montrant plus sec, autoritaire, mais aussi plus efficace.

*Un document certifié et orné du sceau du légat fut remis à Cain* Le laissant expédier les "affaires courantes" ainsi que prendre des mesures sécuritaires en cas de "crise grave". De plus il lui est demandé d'assister aux éventuelles réunions du conseil Impérial et d'en faire rapport puisque le Légat ne peut accéder aux archives impériales*

Les différents Rapports pour Le Legat Hakeem ont été donné et scellé au Sire Erikov, Chevalier de Tremalaine, mais aussi Beau Frère du Legat. Suite à une réunion du conseil, pour des raisons obscures pour certains, le Régent actuel de Bryn Shander à confié cette tache ainsi que la représentation du Légat à l'homme étant le plus proche par le sang de celui ci. le Sire Erikov.

Depuis ce jour personne ne sait ou est passé le Prêtre de Tiamat, ayant juste reprit ses affaires de la tour de Bryn Shander.

La "maison givrée", comme on la nomme maintenant (soit à cause de la brise glacée qui en sort, soit tout simplement en rapport avec la personne qui l'occupe), a eu une activité inhabituelle après un moi de silence absolu. Le mage y résidant y a passé une journée entière.. durant cette journée les passants purent remarquer plusieurs éclairs de couleurs vairiées sortir par la cheminée.. En début de soirée c'était un véritable feu d'artifice qui en sorti et une partie de la cheminée s'écroula, manquant d'écraser une fiente de pigeon (quelle fin horrible ).

Après cela on entendu un rire mauvais venant de l'interieur et ensuite le mage sorti de la demeure pour prendre la route de Bremen... Quel maléfice ignoble transporte-t-il son son bras??

Hier soir, sur le tard, des gardes nerveux ouvrirent les portes de la ville à un légat bronzé et à l'air reposé. Air qui se changea bien vite en préoccupation en voyant les réfugiés qui occupaient les porches et les braseros dans Bryn.

Il se mit immédiatement en route vers sa demeure ou de sombres nouvelles l'attendaient.

*Un jeune homme vêtu de la livrée des Enrique court dans Bryn, accompagné de deux miliciens, avec un marteau et des affiches à la main. Une fois celles-ci clouées aux panneaux de bois des meutes de citoyens et refugiés viennent y jeter un oeil*

Par décision du Légat est déclarée en Bryn une période de rationnement, le ratio de produits alimentaires stockés/redistribués sera modifié en conséquence. Le stock ainsi constitué sera ainsi redirigé en partie sur Lorgol au nom de Bryn et en partie mis de côté afin de faire face à un nouvel afflux de réfugiés.

De plus, le légat désire rencontrer tous les entrepreneurs, maçons, chefs de chantier et architectes Brynnois. A cette fin ceux-ci sont attendus au manoir afin de reçevoir de plus amples détails.

A demi dissimulée dans l'ombre d'un bâtiment, l'épouse du Légat observe souvent les opérations, notant soigneusement l'évolution des stocks disponibles pour les réfugiés, mais ne pouvant retenir de fréquentes grimaces devant le langage fleuri du vétéran, souvent suivis de sourires inconscients devant son évident enthousiasme.
Elle s'assure cependant qu'il ne transmette pas une trop grande partie de son vocabulaire... imagé aux enfants venus l'écouter, n'hésitant pas le cas échéant à signaler sa présence d'une quinte de toux.

Ce matin, un grand remue-ménage pris place dans l'auberge de Bryn, les passants regardaient interloqués les tables, chaises, armoires et autres pièces de mobilier voler par la fenêtre devant deux gardes impassibles, lits exceptés. Lesquels meubles étaient instantannément taillés en pièce par une escouade de militaire, manifestement satisfaits de pouvoir passer leurs nerfs mis à rude épreuve par les réfugiés qui envahissaient la ville et qu'il fallait garder à l'oeil. Bois qui servirait à alimenter un nuit de plus les braseros du quartier, permettant à ceux qui n'avaient d'autre choix que de rester dans la rue de ne pas succomber massivement au froid. Néanmoins, chaque matin, une charette macabre, chargée de corps gelés faisait le tour de la ville, ramassant ceux qui n'avaient pas eu la force de résister une nuit de plus.

Quelques minutes plus tard des paillasses en nombre y furent amenées, occupant quasiment tout l'espace disponible. Peu après un messager vêtu de la livrée du Légat vint annoncer que l'auberge avait été réquisitionnée par la ville et transformée en dortoir provisoire. Des gardes à l'entrée avaient pour instruction d'y faire entrer prioritairement femmes et enfants.

Le Serre de Tiamat entrant à Bryn Shander sans aucune difficulté, apprenant donc la nouvelle de la mort du Légat, se retrouva devant un bureau avec une Lettre. Oui le Serre avait été longtemps absent et avait bien changé, normal, il pratiquait un rituel secret sur lui-même. Enfin passons, il ouvrit la lettre au Sceau du Legat et commença à lire ce qui y était écrit. Une lettre qu’il avait déjà reçu avant son départ, mais n’avait pas prit le temps de lire. Après une longue lecture, et une relecture, le Serre de Tiamat se dirigea toujours aussi froidement vers la caserne pour informer les gardes, puis, appela un messager pour prévenir l’Empereur et pour finir il donna de l’or à quelques personnes pour servir de Crieur Publique.

« Peuple de Bryn Shander….

Le Légat Hakeem Enrique nous a quitté, sa Dame n’ayant donné aucune nouvelle, le Serre Caïn Dragokasof, représentant religieux en Bryn Shander, est son unique héritier officiel et devient donc Légat de Bryn Shander.

Pour commencer, le Nouveau Légat, informe le peuple que les Traites de l’Empire, Agammemnon Erikov et sa Dame nommée « Kat » sont maintenant Banni de Bryn Shander et seront capturés et exécutés si ils se vont voir dans la citée. Il en va de même de la Dame Natalya Enrique, accusée de complicité avec le Sire Erikov, son Frère. Ces personnes ont apportés le Méprit et le Chaos sur la belle citée de Bryn Shander.

Les Transactions avec les Traitres de l’Empire, c'est-à-dire les gens de Targos devront cesser immédiatement. Ces personnes ont emportés le Légat dans leur folie.

Aussi pour rapporter de l’Ordre en Bryn Shander, une nouvelle Milice sera formée en plus de la garde et entrainer pour veiller à la protection de Bryn Shander, ainsi qu’à étouffer les corruptions installées par les Erikov.

Le Légat Dragokasof fera de tout son mieux pour apporter calme et sérénité en cette ville, ainsi que sa Déesse protège celle-ci des fléaux qui frappent le Nord. La première de ses préoccupations sera le bien être du peuple de Bryn Shander, le peuple est invité à envoyer représentant ou missive à celui-ci, et il fera du mieux pour vous écouter. »

Voici ce que cria ces personnes, et ce qui fut communiqué à l’Empereur, le Nouveau Légat se mit directement d’ailleurs à la tache.

C’était un jour comme les autres à Bryn Shander, encore récemment des accords avaient commencé pour voir naitre une boutique d’Arcania en cette belle citée sous le pouvoir du nouveau Légat Caïn Dragokasof. Mais le soir venu tout changea, deux hommes se présentèrent à la tour, le Majordome venant parler du retour d’Hakeem Enrique à la vie et de sa présence ici. Caïn envoya alors le majordome prévenir de son arrivé et descendu après quelques minutes pour leur parler, jusqu’au moment ou Hakeem, accompagné d’un Chevalier de la Cavalière Rouge vint annoncer qu’il reprenait sa ville pour des raisons que seuls qui étaient entre ces murs pouvaient savoir.

Enfin, après une brève discussion, le Prêtre de Tiamat demanda à ceux si d’attendre, et qu’il allait chercher ses affaires, le sire Enrique ne se doutant pas des actions du prêtre. Prêtre qui monta pour demander la Bénédiction de Tiamat, et se renforcer magiquement avant d’envahir l’étage de Ténèbres et de crier.

« Gardes, des Usurpateurs, arrêtez les…. »

Et les gardes se précipitèrent autour de l’ancien Légat et son complice, mais ceux-ci montrèrent une hésitation reconnaissant Hakeem et après un moment, un garde monta parler au Légat actuel, Caïn, venant dire que c’était bien l’ancien Légat. Caïn offrit à ce garde sa version, que ces hommes avaient tenté de tuer l’Empereur, qu’ils avaient fuit et abandonné la ville, qu’ils étaient des lâches. Et le garde repartit. Après un certain moment c’était le Majordome qui vint voir Caïn, annonçant que les criminels étaient arrêtés, mais c’était une ruse qu’ignorait ce fidele Majordome, en effet après que Caïn Arriva en bas, et une belle comédie des deux hommes et du garde, le Chevalier de la Cavalière rouge lança un artefact Netheril sur le prêtre et se lança dessus pour porter une attaque, dégainant une arme cachée, ainsi qu’Hakeem. Le Majordome s’interposa pour tenter de protéger son Maitre, mais le Chevalier le bouscula, l’envoyant valsé, le prêtre eut juste le temps d’envoyer une Implosion sur la zone, mais par chance, miracle ou autres, les deux hommes en rechapèrent, venant s’engager dans un combat de corps à corps, deux contre un. Après ce combat, le prêtre tomba, les deux hommes victorieux, et l’ancien Légat à nouveau Légat vint tenter de soigner le Prêtre pour le garder en vie, alors que le chevalier le transperça de son épée. Le Majordome loyal cria et se jeta sur le chevalier qui le repoussa, et cet homme à genoux se fit achever par le garde devenu Sergent.

Le Légat tenta encore de soigner Caïn, pour qu’elle raison ? Peut être pour le torturer après, et le fit enfermer, bâillonné, mains attachées, yeux couverts. Mais voila, les blessures étaient graves, et le Prêtre mourra dans la nuit, dans sa cellule, avec marqué le sceau traitre au fer rouge dans le cou.

Pourquoi celui-ci avait il agit ainsi ? Pourquoi voulait-il abattre Hakeem et le Chevalier de la Cavalière rouge ? Cela seul le prêtre mort et sa Déesse ont la réponse, car jamais il ne s’est justifié, emportant ce détail dans sa mort. Le Légat Hakeem Enrique fera parvenir une missive à la Marquise Tyza Vinya pour venir chercher le corps si elle le souhaite.

(Mort RP)

Au petit matin le Blason des Enrique fut hissé sur les murs et au sommet du manoîr du Légat. Une distribution de pain, fabriqué durant la nuit a partir de blé venu des Havres, fut effectuée sur la place sous la vigilance de nombre de gardes dont deux sergents récents promus pour d'obscures raisons.

Puis le légat Enrique apparu, prouvant au peuple qu'il était bel et bien vivant.

Des passants purent aperçevoir le Légat, accompagné d'un inconnu à l'air tendu, sortir d'un demeure abandonnée blanc comme un linge avec les yeux fous. Par la suite des bruits faisant état d'une maison hantée à Bryn firent leur apparition.

Demeure dont la porte et les fenêtre sont désormais cadenassées et devant laquelle, de nuit, un couple de garde s'ennuie avec ordre de ne laisser personne y pénètrer.