[Parti][Validé][Guerrier/Proto][N] Bulbur Frappemarteau

Bulbur, de la dynastie des Frappemarteau

Citation :

Nom de compte joueur : Tarsiz-

Nom du personnage : Bulbur Frappemarteau

Race : Nain

Âge : 108

Alignement : loyal bon

Religion : Panthéon nain dans son ensemble

Classe(s) : Guerrier (10) / Protecteur nain (15)

Arme de prédilection : Marteau de guerre

Trait de caractère : Loyal par delà la mort

Description physique : Petit et trappu, chauve. Barbe foncée broussailleuse, yeux noirs.

Les Frappemarteau ont toujours été une famille ancienne et respectée depuis les premiers temps. Réputés pour leur grande loyauté aux seigneurs nains et leur exceptionnelle résistance, la dynastie Frappemarteau pratiquait un style de combat déroutant pour leurs adversaires. Tenant partie de leur extraordinaire constitution, ils maintiennent des positions, et attendent leurs ennemis de pied ferme. Inébranlables, tels des murailles infranchissables, solides comme le roc, cette façon de combattre est enseignée de père en fils depuis des décennies.

Bulbur, neveu du célèbre Torgar Frappemarteau, commandant de la Hache de Mirabar, naquit il y a cent ans de cela. Il fut éduqué à la dure, comme tous les autres enfants de son clan. Il vécut ses premières années près des forges et des fourneaux brûlants, dans un univers rougeoyant et résonnant des coups de marteaux répétés. Il apprit à forger, mais n’excella pas dans ce domaine, manquant de précision. Par contre, à force de mordre la poussière au combat, il devint un maître dans le maniement du marteau de guerre. Solide comme le roc, son exceptionnelle résistance lui valut la reconnaissance de certains anciens du clan.

Une fois qu’il eut atteint sa majorité, il quitta son clan, peut-être momentanément, en quête d’aventures, de gloire, de trésors…

[HRP : Ceci est mon premier personnage sur ce serveur, désolé pour la longueur réduite du BG, mais je n'étais pas très inspiré. Pour les prochains éventuels, ils seront bien plus longs.]

[Edit : Je m'apperçois qu'il n'est guère suffisant afin de jouer un protecteur nain, je vais l'etoffer.]

L’apprentissage

« - Campez vous sur vos positions, ne lâchez pas une miette de terrain à l’ennemi. »

Le maître de l’ordre aboie des ordres à ses sept recrues prometteuses, en ligne face à un groupe de guerriers.
Les armes ne sont que des gourdins en bois, afin d’éviter les blessés, mais il craint qu’une fois de plus cela dégénère en pugilat. Savamment choisis pour l’entraînement, les guerriers qu’affrontent les aspirants protecteurs sont rompus à ce genre de combat.
Les protecteurs doivent savoir parfaitement maîtriser leurs impulsions, et leurs sentiments, et doivent faire preuve d’une ténacité remarquable. Ils ne doivent aucunement répondre aux provocations de l’ennemi et rompre la ligne défensive.
C’est pour cette raison que les guerriers qui servent d’adversaires, complices avec le maître qui entraîne ses novices, les injurient copieusement, se gaussent d’eux tout en ricanant de leurs moindres erreurs.
Le maître soupira nouvelle fois ; ses recrues étaient prometteuses, surtout le jeune Frappemarteau, mais ils n’étaient pas encore totalement disciplinés.
Ne tenant plus sous les quolibets d’injures, un des élèves craqua et rompit les rangs pour bondir sur les guerriers. Ceux-ci n’attendant que cela profitèrent de la brèche pour rompre la résistance des jeunes protecteurs et leur faire mordre, un à un, la poussière.

« - Non, non ! Votre technique n’est pas encore au point. Rappelez-vous que vous n’êtes pas efficaces en combat singulier. En groupe, vous opposez un Mur à l’ennemi. Vous devez faire preuve de plus de discipline ou vous ne vaincrez jamais un ennemi tenace. En groupe, si vous restez solides et solidaires des uns des autres, vous serez invincibles. Allez, on recommence. »

Une fois de plus, le combat reprit. Il avait autant d’intensité que les précédents sinon plus car les enjeux étaient cette fois importants. Les adversaires des novices allèrent chercher les armes « réalistes », les exactes répliques des armes réelles mais en bois. Les novices s’abritèrent derrière leurs lourds pavois en chêne.
Leurs adversaires commencèrent par des coups qualifiables de « minables » afin d’énerver les protecteurs et les pousser à la faute.
Ils enchaînèrent ensuite avec des coups précis, et seule la formation du mur parvenait à éviter une franche défaite.
Bulbur suait à grosses gouttes ; il commettait rarement de fautes, ayant rapidement assimilé les techniques de défense. De plus, par son indéfectible loyauté, il ne lui arrivait quasiment jamais de rompre de formation. Il se défendait bien, parant les coups qui lui étaient destinés, protégeait ses camarades, il savait qu’il ne devait pas commettre d’impair. Les cinq novices évoluaient en symbiose, l’un d’eux tombait, tous tombaient. La camaraderie, la solidarité primait car tous se défendaient les uns les autres.
Finalement, au prix de grands efforts et des prouesses martiales épatantes, les guerriers chevronnés triomphèrent des jeunes novices. Le vieux maître de l’ordre battit des mains, content de ses disciples – pour une fois.

« - Bravo c’était très bien, mes amis. Nous recommencerons demain, et c’était beaucoup mieux qu’hier. Allez, à présent sortez d’ici, allez vous reposer avec une bonne chopine… »

L’épreuve finale

Cela faisait à présent quinze ans que Bulbur avait entamé sa formation de protecteur, il était fort, robuste et assimilait très vite les notions nouvelles.
Ce jour là, le vieux maître de l’ordre avait demandé à Bulbur de le rejoindre dans le puits. Le puits était en fait une petite salle austère située dans les profondeurs de la caserne de l’ordre, à laquelle on descendait via une longue corde.
Bulbur ignorait en quoi consistait cette nouvelle épreuve, il était le premier de ses camarades, ceux avec qui il combattait en équipe depuis quinze ans, à recevoir un message pareil. Le maître de l’ordre lui avait demandé de se présenter en armure complète et armé jusqu’aux dents.
L’armure des protecteurs s’acquerrait à la fin de la formation, et aucun des novices ne l’avait encore. Enorme, c’était une imposante cuirasse d’un alliage d’adamantine et d’acier, hérissée de pointes. Encombrante, c’était une armure qui protégeait extrêmement bien son porteur contre les attaques physiques.
Celle des novices était moins importante, et consistait simplement en une cotte de mailles solide passée par-dessus une tunique de cuir. Des bottes serrées et des gantelets d’acier complétait cette cotte de mailles, et un heaume complet recouvrait tout le crâne.

Enfin, il arriva en vue du puits. Il jeta un coup d’œil par-dessus et vit que le maître l’attendait déjà en bas, à côté d’un coffre.
Ne souhaitant pas le faire attendre davantage, il descendit rapidement à la corde pour aller le rejoindre. Il s’inclina devant le maître de l’ordre qui se leva.

« - Te voilà, novice Bulbur.
- Pardonnez-moi de vous avoir fait attendre, maître.
- Tu l’es, Bulbur. Mais tu dois sans doute avoir une idée de pourquoi nous sommes ici ?
- Non, maître, je l’ignore.
- Très bien, je vais satisfaire ta curiosité. Je t’estime prêt à passer l’épreuve finale de ta formation de Protecteur Nain.
- Je…
- Tu te demandes certainement en quoi consiste cette épreuve ? Et bien tu vas te battre contre moi.
- Contre vous maître ? Mais je ne peux pas…
- M’estimes-tu incapable de me défendre ? »

Bulbur s’empourpra et le vieux maître de l’ordre eut un sourire.

« - À la conclusion du duel, tu auras ton armure de Protecteur, ton bouclier, ton marteau et ton statut. Tu seras véritablement alors un Protecteur Nain.
Maintenant, je déclare l’épreuve ouverte. Arme-toi, et prépare-toi à te défendre. »

Bulbur acquiesça doucement, cala fermement son bouclier énorme et saisit son marteau de sa main droite. Le maître de l’ordre ouvrit le coffre et en sortit une superbe arme et un bouclier démesuré. Lorsqu’il se mit dans la traditionnelle posture de combat des protecteurs, l’énorme pavois était plus grand que lui.
Bulbur inspira un grand coup et se prépara à recevoir les attaques du maître. Celles-ci ne tardèrent pas, et il dut vite corriger sa défense, qu’il avait prévue contre un adversaire de moindre mesure. Bien vite, le combat prit une ampleur décisive, Bulbur calqua son rythme sur celui de son maître, parait, feintait, se faisait parer…
Aucun ne prit l’avantage, et le combat dura des heures durant. Ses muscles commençaient à faire souffrir Bulbur, qui n’avait pas prévu que le combat s’éternise.
Muscles endoloris, après de longues heures de combat, il sentit que ses jambes faiblissaient. Il se rétablit avec douleur et continua le combat contre le maître, imperturbable.
Sentant ses forces décroître, il tenta deux ou trois approches brutales, mais ne parvint pas à défaire le maître. Vaincu il tomba à terre.
Le maître de l’ordre le releva et se mit à parler.

« - Tu as combattit comme nous te l’avions toujours appris, mais ton endurance n’a pas été suffisante pour tenir plus de treize heures d’affilée. Parfois il faut faire des sacrifices à court terme, des concessions à ton adversaire, afin de gagner à long terme. N’oublie jamais ça. Si tu as compris, tu peux prendre ton équipement, Protecteur Bulbur Frappemarteau. »

[HRP : Ce post représente la suite et la fin de ce BG.]

Cdp à voir in game au vu Rp.

Au chaud au cimetière