[BG sans validatio][Ensorceleur].Delderoth de Denetthiia.

Citation :

Nom du compte joueur: -Taëtriusforever-

Nom du perso: .Delderoth De Denetthiia.

Race: Demi elfe

Age: 39ans

Alignement: Neutre Mauvais

Religion: aucune

classe(s): ensorceleur (14 dans l’état)

Arme de prédilection/domaines/école de magie: enchantement

Trait de Caractère: Ambitieux, rien ne semble entraver sa quête incessante de pouvoir et de contrôle. Il est courtois et éloquent, méprisant et acide envers la quasi-totalité du monde, admiratif et juste devant les adversaires de valeur. S’il a le sentiment que la situation lui échappe, il n’hésite pas à manipuler les sentiments et les jugements de ses opposants.

Description physique: Un homme semblant avoir vu s’écouler à peine plus d’une trentaine d’hivers. Plutôt émacié tout en conservant une stature respectable, il dégage une prestance et une verve inouïes. Il aime les tenues sobres mais raffinées, rehaussant la noirceur de ses cheveux d’ébène, ses yeux gris bleus et la finesse de ses traits.

La lourde porte de chêne grinça sur ses gonds alors que l’auguste silhouette paternelle se détachait par l’embrasure.
Sa voix profonde alourdie par les années s’éleva alors avec sévérité :

« Delderoth, je t’avais formellement défendu l’accès à ce cabinet. Les serviteurs te cherchent dans toute la demeure et ta mère se fait un sang d’encre, là en bas. »

Le jeune garçon dont le physique rappelait un humain âgé de onze années n’avait pas tenté de se cacher au son du parquet, craquant sous les pas qui s’étaient rapprochés. Il ne montrait pas non plus alors le moindre signe de peur, de regret qu’on assigne la plupart du temps aux garçons de son âge dans cette situation.
Delderoth restait là, sur le seuil du balcon. Les mains jointes dans son dos, parfaitement droit, son regard d’acier fixé sur l’horizon.

Son père ne pu réprimer un sourire, tant son petit garçon lui semblait d’un coup si mature, si fier, mais également ... si sombre.

Un poigne ferme se posa alors sur son épaule, embrasant avec lui le silence qu’imposait ce panorama magistral : les cieux embrasés par le déclin d’un soleil tâché de sang, les ombres s’allongeant sur les vastes plaines de Niytra, la poussière s’agitant au loin alors que s’éloignait peu à peu la calèche de sa soeur.

« N’ai crainte pour elle, cette décision était la plus sage pour tout le monde, elle y comprit. Peut-être trouvera-t-elle là-bas la paix qui lui à toujours fait défaut ici.»

Il pris une profonde inspiration, pesant chacun de ses mots.

« Fils, tu es à présent le dernier en qui j’ai placé mes espoirs. Ne laisse pas son souvenir et les calomnies qu’elle a fait courir sur cette demeure entacher ton avenir.
Car grâce à l’alliance de ta future belle famille, tout... tout ce que tu peux voir d’ici t’appartiendra. »

Le petit homme continuait à contempler les horizons de plaines stériles dont la vue était encore repoussée par la hauteur du dernier étage de l’ancienne bâtisse. Alors, sans un mot, il se mit sur la pointe des pieds.



Atteinte sa majorité, son père le confia aux bons soins de son oncle, un précepteur hors paire qui le prit sous son aile et le fit monter à ses côtés, au milieu des fastes et de l’agitation qui régit encore aujourd’hui la vie d’Amn.

Il y apprit la supériorité du verbe sur l’acier, mettant à profit un don inné pour créer des relations. Son oncle lui-même suspecta cette aisance et la vitesse à laquelle il assimilait les rouages de cette société.
Mais nul grand de ce monde ne peut se dispenser d’aduler la plus tourmentée des idoles : l’Or.

Elle seule l’émancipe au travail de la terre en subvenant à ses besoins, elle seule dompte les cœurs à sa cause. L’or est le véritable moteur des conquêtes, qu’elles soient militaires ou amoureuses.
Lui seul dompte les sauvages, préserve notre propre liberté en nous proposant celle des autres. Aussi il apprit à le connaître, et à le vénérer.

Quatre années après sa montée à Amn, sa mère fut finalement emportée par la foudroyante fièvre des marais, et son père, brisé par le chagrin lui confia alors la gestion de ses terres pour quitter sa demeure aux souvenirs funestes.

Le soir même de ce décès, bien des jours avant qu’un coursier ne vienne se présenter pour annoncer la triste nouvelle, sa torpeur fut agitée d’étranges visions. Une terre non loin de là vers laquelle ses pas étaient appelés.

Il pris alors la décision de vendre le domaine, investissant immédiatement dans les activités régionales rentables et fiables pour y faire fructifier sa fortune. Après une simple rencontre, la plupart de ses collaborateurs les plus récalcitrants lui offrirent un pont d’or, convaincus par ses succès imminents. Or et Magie ont une étrange osmose dans leur pouvoir de faire plier les cœurs à sa propre volonté.

L’heure du voyage approchait désormais. Et il le savait, leur rencontre approchait, lui et sa sœur injustement exilée, puis libérée de ses liens matrimoniaux

Très bientôt, les Denetthiias seraient enfin réunis. Ainsi pensa-t-il, les plaies seraient pansées.

Note : Je passe de l'anectode à une vision plus globale pour couvrir un maximum de points qui le caractérisent.
Je précise que l'éloge du libéralisme absolu est la perception seule du personnage . Certains points peuvent être amenés à être retravaillés très prochainement, tant sur le fond que sur la forme.

Remarques/Conseils/Critiques?

Oui, je commence petit à petit à racadrer l'histoire de la famille, j'aime beaucoup (d'autant qu'en plus à priori je vais jouer avec vous ^^)

Continuez

Au chaud au cimetière.
Devra suivre une validation pour être rejouable vu que cette classe n'est plus sans validation.