[Adolescente][Prêtre][H] Gaïa Deinahria

Citation :: Nom du compte joueur : PowerRade
Nom du perso : Gaïa Deinahria
Race : Humaine
Age : 5 ans
Alignement : Neutre Bon
Religion : Pour le moment elle apprend les Dieux chez les Veilleurs, penchera vers Eldath
Classe : Prêtre 5 (et encore, pas maintenant les 5 levels ^^)
Domaines : Bien et Eau

Trait de Caractère : Enjouée, souriante malgré le sentiment de tristesse qui envahissent ses yeux. Elle est à l'affut de tout, curieuse lorsqu'il s'agit de lui apprendre quelque chose. Adore l'eau et la pluie.

Description physique : Petite fille, les cheveux blond tirant sur le roux clair. A de magnifique yeux vert emeraude qu'elle tient de sa mère, Angèle. Une tristesse incompréhensible pour la plupart des gens peut s'y lire. A quelques taches de rousseurs sur les joues surtout lorsqu'il fait beau.

Extrait de l'histoire d'Angèle, Saule du Bosquet de la Louve Blanche

Depuis le mariage, bien des choses s'étaient deroulées. L'aneantissement d'Hundelstone, la naissance de leur fille ...

Citation :: Dans la fôret de Luskan, dans un endroit qui semble reculé, des cris de femmes retentissent puis apres plusieurs hurlements de douleur et de souffrance, des cris d'enfant. La Haute Louve et le Patriarche des Veilleurs etaient presents.

Le Bosquet, apres le retour de quelques druides, est en joie et en effervescance. La Saule a enfin eut son enfant. Certains furent intrigués vu qu'il ne devait naître que dans quelques semaines. Certains se sont dit que ca ajoutait une note de joie et de bonheur en ce jour triste et morne. Mais la guerre fait partie de l'Equilibre et la vie se devait de continuer. Cet être nouvellement né en etait la preuve.

Ainsi est née Gaïa Deinahria.

Angèle s'est souvenue du prénom elfique donné par son petit frère Ell'Vus et l'a ajouté au nom donné par son epoux, Aerandir.
Un peu apres la naissance, son parrain, Belzac a ete mené au Bosquet pour qu'il puisse voir sa filleule.

... la mort de Belzac.
Elle avait trouvé un autre être capable du plus grand bonheur pour sa fille suite à la mort de celui qu'elle considerait comme son frère : Drystan. Elle lui demanda de devenir le parrain de Gaïa.

Apres de longs mois sans probleme, alors que sa fille allait sur ces un an, elle se fit enlever. C'était la fin de tout pour la Saule mais elle tenait bon. Elle voulait sa fille et ferai tout pour l'avoir.

Mais ce soir de pleine lune, alors que tout le monde combattait l'ennemi, qu'elle faisait tout pour aider ... Elle succomba aux coups de la bête.
Un sourire doux sur les lèvres, semblant apaisée, liberée, alors que dans sa main se tenait une écaille blanche de dragon. Sa volonté n'était plus assez elevée pour qu'elle désire revenir dans ce monde où l'Equilibre était trop instable, les Hommes non respectueux.

Alors la Nature se mit en deuil, la foret semble bien calme.

Et là, aux côtés de la Reine des Fôrets, elle pourra surveiller l'évolution de sa fille auprès de son père. Aerandir ... L'amour de sa vie. Un homme comme elle n'aurait jamais cru en rencontrer un ... Et encore moins l'épouser.

-------------------------------------------------------------------------

Ainsi elle avait grandit au camp des Veilleurs, à côté de son Père et de Tarja, la panthère de sa mère. Elle évoluait parmis eux, apprenant differentes choses avec les Veilleurs. Lecture, écriture ... Mais sa passion pour l'eau les fait litteralement tourner en bourrique.
Grandissant encore, elle peut à présent sortir du Camp toujours accompagnée de quelqu'un pour aller à Luskan et dans la Fôret au Nord pour voir sa Mère.

[BG Evolutif]

Rp d'enfant de 4 ans , donc , le level 1 et sans utiliser les sorts, je valide.

Je le place en evolutif.

Depuis qu'elle sort elle rencontre pleins de gens différents. Des bons comme des méchants. On lui interdisait d'approcher ces derniers.
Gaïa passe énormement de temps avec son Père et avec Eodred qui lui fait souvent ses cours de lecture. Ainsi, il a découvert qu'elle semble s'intéresser de près à Eldath, la Déesse Protectrice des Bosquets qui est assez proche de l'eau.

Eodred a même trouvé la recompense qu'il faut à la petite fille lorsque qu'elle effectue sa leçon correctement : Il se contente de l'arroser. Elle adore ça.

Les autres Veilleurs qui sont en charge de sa protection prenait souvent sur leur temps de garde pour s'en occuper. Mais au fil des temps, des jours, ils empiétaient aussi sur leur temps libre. Certes elle leur joue des tours mais elle reste quand même particulièrement calme et curieuse. La plupart du temps ils restent près de l'eau, se baignant rarement mais lorsque ça arrive ... ils ne trouvent ce qu'il se produit mais ils sont comme après une longue nuit de sommeil, en forme et détendus.

Gaïa cherchait son Papa au Camp des Veilleurs, voir même Eodred mais elle cherchait quelqu'un pour leur montrer sa nouvelle robe.

Comme personne ne repondait dans la cour, elle se mit à côté de Tarja et s'amusa un peu avec elle lorsque tout à coup, une lumière verte l'envahit. Elle était à la fois appeurée et intriguée. D'ou pouvait bien venir cette lumière. Alors elle se regarda et vit sa poche toute verte. Elle glissa sa main dedans et en sorti une boule magique qui crepitait.

Elle savait pas trop quoi faire ... Elle paniquait un peu lorsque la boule implosa sans faire aucuns dégâts. Elle se mit à voler et explosa une nouvelle fois. Une fois l'éclair parti, un pendentif descendit petit à petit devant la petite fille.

Puis il se mit à parler. Même si Gaïa n'a compris qu'à la fin que la Voix venait du pendentif ... Elle ecouta avec attention, certains aspects et mots lui ont echappé bien entendu mais elle en avait cerné l'essentiel.
Apparement personne dans le camp n'entendait la Voix. Les gardes ont pensé qu'elle s'amusait avec Tarja.

La voix lui dit soudain :
"Vas y
- Ho vous n'êtes qui ?
- Je suis ... j'ai été ... une amie de ta maman.
- Tu connais ma Maman ?! T'es qui ?!
- Je l'ai connu, alors que tu n'étais qu'une petite boule de lumière dans son ventre.
- Et t'es n'ou ?
- Je suis ce qu'il reste de moi, dans ce collier.
- Ha ... et ton prénom c'est quoua ?
- J'ai été Lixssya.
- Lixnya, répétant pour elle-même
- Appelle moi Lix, dit la Voix en riant
- Et je ne peux te voir ?
- Nul ne peut me voir.
- C'est qui nul ?
- Personne ne peut me voir.
- Ha ! T'es avec ma Maman alors ?!
- D'une certaine manière oui.
- T'es dans son n'arbre ?!
- Elle n'est qu'arbre pour son corps, mais ...
- Mais quoua ?
- Elle est dans ton coeur quoi qu'il arrive, comme toutes les Mamans du monde.
- Mon Papa il me dit ça tout le temps, chuchota Gaïa. J'aimerai bien voir ma Maman, tu lui fais n'un bisou pour moi ?
- Je le ferai.
- Merciiiii
- Je ne te vois pas, mais tu ois être une grande fille, aussi belle que ta Maman et ton Papa. Je vais t'avouer quelque chose. Je n'ai jamais parlé a qui que se soit de la sorte.
- Pourquoua ?
- Mon apparance me l'interdisait, ma Foi aussi. Gaïa, je n'ai plus de force mais ... ou que tu sois, quoi que tu fasses, ce collier est là pour grandir avec toi.
- C'est n'un cadeau ?
- Il sera ce que tu veux, quand tu le voudras, dans la limite de mes pouvoirs d'autrefois. Oui c'est un cadeau."

La lumière s'évaporant, la petite fille cria :
"REVIENDE
- Je ne peux pas
- Si !
- Je ... suis ... Je suis morte pour ceux que j'aimais, j'ai été heureuse de t'apporter ce message.

A cet instant la lumière disparue.

Puis le medaillon virvolta sur lui meme, Gaïa le saisit puis le mit, se disant qu'elle avait pas tout compris mais que c'était important !

Ce jour là elle sortit toute seule, elle voulait aller voir sa Maman ... Ou alors retrouver Sarian elle savait même pas elle-même. Elle se retrouva donc là-bas et y retrouva sa Maman et Sarian. Ils discutaient tous les deux lorsque des Tigres Mort-Vivants se sont attaqués à eux. Gaïa fut mit à terre en un coup de crocs. Sarian s'occupa d'eux surement à contre coeur mais après tout ils étaient morts-vivants.
Une fois ceux-ci maîtrisés, il l'a mit sur le dos de son ours après l'avoir soigné quelque peu pour ne plus qu'elle saigne. Malheureusement une autre attaque eut lieu et Gaïa se retrouva vite au sol, se faisant piétiner.

Ainsi Sarian la raccompagna au Camp des Veilleurs ... ou elle se reposa en attendant son Papa.

Le lendemain, à l'Hopital de Luskan c'était l'effervescence lorsque Gaïa y entra pour voir son Père.
Des blessés fusaient dans tous les coins, sur tous les lits. Ils se plaignaient ou restaient silencieux. Peu d'entre eux parlaient des evenements dans la Fôret.
Gaïa surveillait son Père qui s'épuisait lorsqu'elle entendit le mot "Dragon". Par deux fois une petite gnome l'avait repeté alors que Gaïa buvait une potion qui devait lui consolider la côte fêlée qu'elle avait. La reaction fut immédiate dès le premier mot prononcé. Un regard vide et terne, une sorte d'absence dans ses gestes. Le deuxième fut prononcé alors qu'elle était assise. La fiole tomba à terre et l'absence fut prolongée et profonde. Aerandir la reveilla d'un claquement de doigts, la rassurant de sa voix douce malgré son épuisement.

Une fois qu'elle eut fini, elle guetta son Père. Lorsqu'elle le vit mort de fatigue, elle le fit asseoir et lui donna un verre d'eau et un linge humide. Elle fit pareil aux deux Halfelins gisant sur les lits. L'eau ... Son domaine ... Celui qu'elle apprecie depuis qu'elle est née. L'eau leur fit du bien même si ils ne s'en sont pas rendu compte. Elle les a soulagé.

Puis elle vit un nain bruler et paniqua en pensant que sa Mère pouvait brûler aussi. Mais Sarian' arriva et la rassura. Elle put ainsi continuer à s'occuper d'Aerandir.

Elle s'endormit dans le lit de son Papa après avoir pris un bain dans la rivière.

Elle apprenait donc quotidiennement à lire avec Eodred. Et aujourd'hui elle a lu les dogmes de cette Déesse bien particulière pour elle. Bien qu'elle en ai compris qu'une partie, elle savait déjà qu'elle lui conviendrait. Bien sur elle ne savait pas l'exprimer ... Tout cela se passait dans sa tête ...

Eodred lui avait dit qu'elle etait trop petite pour pouvoir canalyser les pouvoirs divins. Elle n'avait certe pas dit le contraire, elle savait qu'elle allait devoir patienter encore longtemps, apprendre les prières et élargir sa Foi. Mais elle y croyait ... Comme elle croyait que sa Mère la protegeait.

Ainsi son prochain devoir était d'expliquer les Dogmes à Eodred ... Il voulait voir comment elle avait compris, mais surtout si elle avait bien compris.
La petite crapule pensa aussitôt à demander à un autre Veilleur de lui expliquer ... Puis une fois au Camp, dans sa chambre, elle relut les dogmes. Ho bien sur à sa vitesse, suivant les mots avec son doigt ... Et elle cherchait un sens à ses phrases pas vraiment compliquées au final.

Et elle s'endormit dessus ...

Assise au bord de l'eau, Sarian' vint la rejoindre. Elle pleurait et lui expliqua pourquoi. Il tenta de la consoler. Ils parlèrent de choses et d'autres, d'Eldath, de Mailikki, d'Angèle et de Coralys. Ha ! Coralys est une Louve ! Gaïa en revenait pas. Elle n'avait jamais fait attention avant. Ils se mirent donc à sa recherche, prirent le bateau vers Padhiver pour aller au camp. En voyant arriver Coralys, le petite tourna autour d'elle, lui demandant de se baisser. Elle lui toucha la tête cherchant des oreilles. En comprenant, Coralys se mit à rire. Puis elle les invita à entrer, disant à Gaïa qu'elle avait un cadeau pour elle.

[...]

Elle aura une magnifique robe en soie Grise et Verte ! Une robe de Princesse ! Ca c'était le meilleur cadeau qu'on puisse lui faire. Et comme elle dit si bien : "J'ai déjà un collier de Princesse !"

[...]

De retour sur Luskan, elle alla à l'Hopital ou on lui apprit qu'Eodred était à ce moment là ... Elle le considerait comme son deuxième Papa avant ... Celui qui était toujours présent quand Aerandir était pas là. Mais ca faisait plus d'une semaine qu'elle n'avait vu ni l'un ni l'autre.

Arrivée à l'hopital, elle vit Eodred allongé et blessé sur un lit ... A ses côtés une dame qu'elle avait déjà vu. Il n'en fallu pas plus à la petite fille pour comprendre pourquoi son second père l'avait abandonné.

Elle vit donc Traverse donner des soins à Eodred ... Gaïa ne comprenait pas, les Guerrisseurs étaient là pour ça. Bref, la petite fille lui annonca juste qu'il n'était plus son deuxième Père et partit ... Traverse ne souhaitant apparement pas les laisser tous les deux.

Elle repartie au Camp Veilleur, alla chercher ses parchemins pour les lui rendre. Puis dans la conversation, finit par demander à Traverse de partir ... Elle devait retrouver son second père et professeur particulier.
Ils parlèrent enfin ... de tout et de rien, elle avait trop de choses à lui dire.

Puis il fatigua, et lui proposa de dormir près de lui, ce qu'elle ne refusa pas d'ailleur. Ainsi elle passa un long moment à le veiller, lui son Deuxième Père, son professeur, celui à qui elle disait tout ce qui allait pas ...

Liée à la Nature ... C'est ainsi qu'elle était née même si personne ne le savait. Sa mère lui avait transmit ce lien alors qu'elle n'était pas encore sortie de son ventre.

Elle avait donc faillit mourir ... En même temps que la Nature. Dur destin pour une si jeune enfant. Mais aujourd'hui tout allait bien. Elle était en pleine forme malgré une constante tristesse présente sur son visage et dans son regard.

Elle avait eut 5 ans ... Elle avait demandé un petit biscuit à la cuisinière du Camp des Veilleurs pour marquer le coup. Elle l'avait mangé seule. Ils étaient trop occupés pour y penser de toute manière.

Et le reste du temps ... Elle apprenait à écrire, finalisait l'apprentissage de la lecture qu'Eodred lui avait fait et elle priait. Des prières apprisent, d'autres qu'elle avait faite elle-même ... Sauf que parfois, pour la plupart des adultes, elles ne voulaient rien dire.
Pour Gaïa, le sens n'avait pas tant d'importance. Ces paroles pour Eldath venaient de son coeur et c'est tout ce qui comptait.

Gaïa s'installa par terre, à côté de l'eau et pris sa boîte rempli des parchemins qu'Eodred lui avait donné ... Elle les étala et chercha quelque chose en particulier, lisant de mieux en mieux, c'était plus rapide pour elle.

TY-MO-RA ! OUAIS ! PAPAAAAA ! T'ES N'OU ?!

Voyant Aerandir arriver, elle lui mit le parchemin le plus près possible des yeux.

Je veux apprendre ça ! Comme Eodred ! Peut-être que comme ça je saurai ou il est parti et j'irai le voir !

Elle se pencha vers ses autres parchemins et en pris un autre !

Voila lui aussi ! Celle de Sarian !

Elle lui montre un parchemin. Le Connetable fronce legerement les sourcils en voyant le titre.

Non Gaïa ... Ca ne doit pas être celui ci. Relis le bien.
- Ma ... *releve la tete* likki !
- Mais lis jusqu'au bout, pas uniquement les premieres lettres
- Ma ... lar ... C'est qui ca Malar ... ?

Remettant le parchemin, elle grommèle en cherchant le bon. Triomphante, elle poussa un cri de joie. Son père lui rappella gentillement la présence de l'hopital non loin.

Elle s'assit sur ses genoux et ils commencèrent à lire et étudier les deux Divinités. Gaïa en profita pour parler d'Eodred à son père, elle lui fit son éloge.

Eodred il me mouillait toujours quand je faisais bien ma lecture, et il me préparait du cacao et des tartines ! Et il allait me mettre au lit aussi et il me laissait me baigner parfois ! Et il me laissait rester sous la pluie ! ...

Après trois heures de leçons où sa fille n'arretait pas de parler, il se leva avec un mal de crâne terrible, la laissant jouer près de l'eau. Apparement Eodred avait marqué sa vie mais d'une façon agréable et plutôt paternel.

L'heure de la leçon était arrivée ! Gaïa était radieuse tandis qu'Aerandir voyait d'un mauvais oeil la bonne humeur de sa fille. Quel mal de crâne allait il encore avoir !

"Papa on apprend quoi aujourd'hui ?
- Et bien on va étudier les soins ? Ca te convient ?
- Les soins ? *l'air perplexe*
- Oui comme ca tu pourras aider Wong et Victoire à l'hopital.
- Ha ! Mais j'aide déjà moi ! Je donne de l'eau !
- Oui Gaïa *souriant* Mais c'est réellement suffisant.
- Ha ... Si tu veux ..."

Son père sorti des petites fioles et des bandages d'un sac qu'il avait prévu à cet effet. La petite fille le regarda faire puis pris une fiole dans sa main, lisant l'étiquette.

"Ca sert à quoi ?!
- C'est pour desinfecter les plaies. Lorsque quelqu'un à une coupure ou lorsque tu tombes par exemple, on utilise ce produit pour qu'il n'y ait pas de problemes."

Gaïa écoutait avec une attention toute particulière la leçon de son père. Il lui montra comment mettre du produit sur le tissu, la quantité necessaire, puis comment l'appliquer. Ensuite il passa à une situation un peu plus difficile pour sa fille : Les bandages !

Après lui avoir montré une bonne dizaine de fois sur ton propre bras, l'ancien Patriarche laissa sa fille essayer. Le résultat était pas parfait mais elle avait compris le principe c'était le principal.

Aerandir a écrit:: Relevant un mèche de cheveux trempés qui était restée collée sur son visage , Aerandir eut pour premier réflexe de regarder au dessus de lui ... en haut du rempart se tenait Gaia , un récipient vide à la main et un grand sourire aux lèvres.

Gaia ... je te l'ai assez répété , on demande aux gens avant .. allez descends vite , ta pause est terminée.

Vui Papa !

Sans se faire prier , la fillette dévala les marches menant au rempart et sortit du camp pour rejoindre son père et se jeter dans ses bras ...le fait que les habits d'Aerandir soient trempés ne la génait pas outre mesure, bien au contraire

Tu vas m'apprendre quoi aujourd'hui papa ?

Le visage ruisselant d'Aerandir se fendit d'un sourire

Vu mon état actuel ... je pense qu'on va aller étudier les faune et la flore de la Mirar ...tu es d'accord ?

D'accord !

Assis tous les deux près de la Mirar, non loin de l'entrée de la fôret, ils regardèrent les animaux passer. Aerandir essayant de lui apprendre le nom de chacun d'entre eux. Les yeux de Gaïa se faisait luisant de bonheur, surtout lorsqu'ils regardèrent dans l'eau, surveillant les poissons qui passaient par là, devant leur nez.

La petite fille était aux anges. Elle fit un calin à son père et, avec un petit sourire taquin, elle se jeta dans l'eau pour l'éclabousser, faisant fuire les animaux marins alentours. La robe et les cheveux trempés elle se mit à rire aux éclats en voyant la tête de son père, à la limite de l'exasperation.

-----------------------------------------------------------------------

Quelques temps plus tard, Aerandir lui fit savoir que Coralys allait pas très bien et qu'elle la verrai pas avant longtemps. Malgré sa gentillesse et son obéissance, elle attendit que son père soit parti pour demander à deux Veilleurs de l'accompagner jusque chez Coralys, comme elle le faisait de temps à autre.

Gaïa venait toujours de temps à autre au camp, accompagnée de deux Veilleurs qui restaient toujours à l'entrée, par crainte, par respect ...
On la fit entrer et l'air grave des Morsures et autres Louves la laissèrent perplexe.
Elle reclama d'aller voir Coralys, elle sentait quelque chose allait pas vu que c'était pas elle qui l'avait accueillit à l'entrée.

La petite fille restera auprès d'elle un long moment, lui faisant boire de l'eau ... Une eau particlière car choisi par Gaïa alors qu'elle recitait une prière à Eldath. Une eau chargée de "bien être". Elle savait que ca suffirait pas et que ca changerai rien mais c'était sa façon de faire avec tous les malades qu'elle voyait à l'hopital.

Elle y retourna par la suite, vit Coralys debout, elle se jeta dans ses bras. Après une conversation où elle ne comprit pas grand chose et des caresses à Fumble, elle partie dire au revoir à Coralys, lui posant une question.
Cette question qui trottait dans sa tête depuis trop longtemps et qui mit Coralys mal à l'aise. Ne voulant lui répondre immédiatement, Coralys dit au revoir à la petite fille, qui, la tête basse, repartie du camps avec Sarian.

Après en avoir parlé à son père, Gaïa prit un parchemin vierge, se mit à côté de lui et saisi le nécessaire pour écrire.
Elle le regarda avec ses grands yeux vert ... Un regard franc et direct, une lueur de malice ... Les yeux de sa mère. Un appaisement ou une souffrance pour Aerandir, sa fille ressemblait de plus en plus à Angèle.

Un peu la mort dans l'âme il avait accepté que Gaïa écrive quelque chose de spécifique, pour une personne particulière. Si seulement ça avait pu être pour Eldath ! Mais non ...

Il regardait sa fille, écrivant sur un autre parchemin les mots qu'elle voulait transmettre pour éviter les fautes. Et elle recopiait, pas vraiment assurée, les lettres partant un peu n'importe comment parfois.

Coralys,

J'éspère que tu vas bien. Bah moi
je voulais te redemander d'être
ma deuxième maman, Papa il
est d'accord !

Gaïa

Une fois fini, lorsqu'il vit l'air ravie de sa fille, il ne put reprimer un sourire ... Oui elle ressemblait à sa mère.
Gaïa commença à lui dire qu'il fallait donner le parchemin le plus vite possible à la personne pour qui il était destinée ! Sachant qu'elle ne le lâcherai pas avec cette histoire, il répondit favorablement à sa requête et demanda à un Veilleur de le faire porter à l'endroit indiqué.

---------------------------------------------------------------------------

Quelques jours plus tard, Gaïa reçut une réponse. C'est avec une impatience telle qu'on lui en rarement connu qu'elle ouvrit le message.
Le temps de dechiffrer les mots, son sourire s'effaça ...

Bonjour Gaia,

Je suis Crysania, nous nous sommes déjà vu au camp. Je suis aussi une des amies de Coralys.
Actuellement elle est absente car elle doit s'occuper d'une personne.
Elle reviendra dans quelques jours et je lui transmettrai ton message.

Prends soin de toi.

Crysania

Les larmes aux yeux, elle alla voir son père, lui tendant le parchemin et s'engouffra dans ses bras protecteurs.

La déesse des Flots Chantant ... La Mère Protectrice des Bosquets ... Eldath ...

Elle n'avait que cinq ans certes mais elle avait posé tellement de questions, cherché à comprendre tous les principes de cette Déesse particulière. Pour elle c'était comme un appel. Les moindres moments de liberté qu'elle avait après ses leçons quotidiennes étaient passés près d'une étendue d'eau, bien souvent au bord de la Mirar. Elle ne voulait pu rester trop au Camp Veilleur elle trouvait qu'il manquait une source d'eau.

Lieu d'apaisement et de recueillement. Aerandir desesperait de la voir à l'Hopital. Moins assidue aux leçons de soins, elle passait la plupart de son temps là-bas à donner des verres d'eau. Un eau spéciale selon elle ... SON eau. Son père ne pouvait qu'être respectueux de l'assiduité de sa fille dans la Foi qu'elle s'était choisi d'elle-même.
Il n'osait croire que c'était Eodred qui lui avait enseigné cela. Et pourtant ...

De temps à autre il la suprenait en train de faire une prière, sortie tout droit de l'imagination de sa fille. Parfois elles ne voulaient rien dire ... Mais la simplicité des mots employés le faisait sourire.

Elle apprenait la quiétude, la paix ... Et il comprit soudainement pourquoi elle tenait absoluement à avoir une seconde mère.

Un an de plus ! Dès le reveil elle sortie de son lit et ouvrit les portes du camp Veilleurs pour sauter dans la Mirar. Aerandir la surveillait du coin de l'oeil, ravi de voir sa fille en excellente santé et pleine de vie. Depuis quelques temps elle ne parlait plus de retrouver une autre Maman et semblait bien ... Réellement bien. Il était enchanté qu'elle se dévoue autant pour Eldath.

Gaïa connaissait trop bien l'insigne Bainite. Elle connaissait trop bien leurs mots et leur façon d'agir. Lorsqu'elle vit l'attroupement et entendit le mot guerre qui revennait souvent, elle savait que quelque chose allait pas. La tension était palpable, son Père juste devant l'homme imposant en armure noire et verte qui degageait une aura malsaine. Le petite fille resta donc entre les Prêtres et Paladins de la Triade, s'enivrant de l'aura de son Père et de celle de Celtoras qui, malgré la droiture qu'elle peut engendrer, était plus imposante que celle des autres.

Elle parla d'Eldath avec ses mots à elle, sachant très bien que l'Impercepteur n'en aurai cure. Mais c'était son devoir que d'en parler. Et lorsque tout le monde s'est dispercé, Aerandir et elle repartirent au Camp avec Celtoras et elle alla se coucher, plus marqué par l'affrontement qu'elle ne le montrait.

Sa Foi allait etre difficile à assumer ... Très difficile.

Gaïa arriva à son cours de premiers soins complètement trempée. Lorsque son professeur Guerrisseur la vit, il soupira.

"Qu'est ce qui s'est passé encore ?
- C'est rien ! J'ai arrosé Papa !
- Arrosé ? Mais tu es trempée !
- Bah pour l'arroser j'ai sauté dans l'eau !"

En riant elle partie se changer après en avoir reçu l'ordre de la part du Veilleur. Il se disait que ça n'allait pas etre facile aujourd'hui.

Enfin elle faisait des progrès, autant dans le language que dans l'écriture et la lecture. Elle aimait tellement la pratique qu'il ne savait plus trop quoi lui faire faire. Continuer les cours de premiers soins était une bonne idée mais elle semblait un peu excitée.

Lorsqu'elle revint, elle était sechée et calmée et au final tout se passa bien. Ils mirent les leçons en pratique sur les Protecteurs qui s'étaient blessés à l'entraînement, sur les coupures et les blessures begnines. Elle fut attentive du début à la fin à la plus grande surprise du Guerrisseur.

Suite à la venue d'Havarlan sous sa forme draconique, et a l'invocation d'un dragon rouge dans le camp Veilleur, Gaïa ne parle plus. Elle ne sort plus sans accompagnement et reste dans sa torpeur malgré toutes les attentions que son Père lui fait dans ces cas là.

La vue de deux dragons l'a traumatisé mais ... combien de temps cela va t il durer ?

-------------------------------------------------------------------------------------

Enfermée dans sa chambre, Gaïa ne parle toujours pas. Elle dessine beaucoup, généralement des énormes bêtes rouge.

Elle autorise peu de monde à rester dans sa chambre, elle est presque craintive de devoir sortir lorsque c'est necessaire.
Ses professeurs se font beaucoup de soucis pour elle.

-------------------------------------------------------------------------------------

Son Père avait trouvé une solution pour lui rendre la parole ... Mais sa phobie ne semble pas disparue. Si on peut appeler ca une phobie bien evidement.

La nature de ses dessins a totalement changé, ils sont colorés et lumineux. Elle a reprit ses prières pour la Déesse des Flots Chantants, celles sorties de son imagination et puis bien evidement celles qui figurent dans le Livre sur Eldath qu'elle gardait précieusement sous son oreiller.
Elle repart souvent en expedition pour aller retrouver sa Mère dans la fôret ou pour longer la Mirar en regardant les poissons et autres petites bestioles qui vivent dans ce fleuve.

Elle se ferai aussi une joie d'aller voir les nouveaux habitants du Camp Veilleurs.

Assise dans la salle commune, Gaïa écoutait avec attention son précepteur. Géographie de Feârun, approfondissement des Divinités ainsi que de leurs relations de la Maîtresse des Flots Chantants, écriture, dessin et prières.

Oui car malgré ses sept ans, elle commençait à vouloir apprendre les prières, les vraies ... Pas celle qu'elle faisait depuis qu'elle sait parler et qu'elle invente au gré de ses pensées. Non des vraies prières pour sa Déesse.
Elle demandait des conseils à son Père qui était des plus enclins à lui répondre lorsqu'il était présent.

Gaïa ... Elle grandissait malgré tout, sa phobie toujours présente mais pour l'instant ce n'était pas une gêne.

Première rencontre avec Dame Proserpine

"Madame Proserpine ..."

Gaïa était près de la Mirar lorsque la Prêtresse d'Eldath vint la trouver, repondant à son appel.

Après que la petite fille lui ait dit qu'elle souhaitait devenir Prêtresse de la Déesse des Flots Chantant aussi, Proserpine lui parla longuement.

Tout d'abord, elle la fit envoyer chercher un medaillon sanctifié par la Déesse au fond du fleuve. Gaïa plongea pour le ramasser, et une fois à la surface elle le posa aux pieds de la Prêtresse pour à son tour remonter sur la terre ferme.

Un médaillon que Proserpine lui offrit en lui disant que si elle le perdait, une source d'eau mourrait. Gaïa étant consciente de la responsabilité, l'accepta et jura de ne jamais l'égarer.
Ensuite elle lui donna une mission ... Trouver cette source d'eau lié au médaillon. Proserpine a dit qu'elle l'aiderait dans sa tâche.

Ensuite s'en suivit une longue conversation sur l'eau qui devait être rendue à Eldath afin que les ruisseaux et les sources soient protegés au mieux.

Et pour finir, Proserpine lui parla des crues. Qu'il ne fallait pas déranger un fleuve qui deborde même si eux, les Eldathiens, étaient protegés et pouvaient protéger les gens les entourant du danger que representait un fleuve qui deborde.

Après avoir parlé de tout ceci, que les informations étaient bien comprise par la petite fille, Proserpine se pencha un peu au dessus de la Mirar et après un petit moment, une sorte de bulle d'eau se decoupa du fleuve. La Prêtresse entra dedans, tendant la main à Gaïa pour qu'elle la suive.
L'impression était etrange. On pouvait respirer et il faisait frais à l'interieur. Gaïa était bien, un peu craintive au départ, elle fut subjugée lorsque la bulle commença à explorer les fonds de la Mirar. Gaïa a vu des crabes, des bancs de poissons aux couleurs chatoyantes. Malheureusement les fonds fluviaux regorgaient egalement de cadavres d'animaux et d'hommes ... Choses que Proserpine eut le temps de cacher à la petite fille en lui mettant sa main devant les yeux.

Lorsque la bulle éclata, elles étaient de l'autre côté de la rive, sur la terre ferme.

Impressionnée et sous le charme des fonds maritimes ... Gaïa remercia grandement la Prêtresse après s'être assurée qu'elle pourrait la revoir bientôt. Ensuite elle repartie au camp Veilleur, il se faisait tard et elle ne voulait pas qu'on s'inquiète pour elle.

Ainsi Gaïa attendait près de la source du Bosquet des Pixies. Lorsqu’elle vit Proserpine elle se leva, la salua et sourit devant l’air rassuré de la Prêtresse.
Il a ensuite été demandé à la petite fille de s’assurer que c’était bien la source que le médaillon représentait. Ce médaillon qu’il ne fallait pas qu’elle perde, ce médaillon qui ne la quittait plus depuis l’instant où il lui avait été confié.

« Que dit ton médaillon ? As-tu ressenti un appel ?
- Il faisait comme des murmures. Alors je me suis arrêtée là.
- Approche le de la source ... Je ne t'explique rien d'autre ... Tu ressentiras les choses si elles doivent se passer »

Gaïa entra dans l’eau et, enlevant le médaillon qui pendait à son cou, elle s’approcha de la source. Levant le bras, l’amulette en main, elle murmurait doucement des paroles à la Déesse des Flots Chantant.

«Et je suis à ta portée, laissant l'eau couler sur mon visage, attendant une réponse ... Espérant un signe. Cette source t'appartient et je serai toujours là pour la protéger.»

Puis elle lâcha le médaillon qui resta à flotter dans l’air, sous la source, tournant lentement en rayonnant de mille éclats. Ainsi les deux demoiselles adressaient mutuellement des prières à Eldath.
Gaïa se retourna, regarda Proserpine qui lui souriait.

« Il est temps de baptiser la source. Trouve lui un nom ... Tu as le temps de la réflexion »

Ainsi Gaïa réfléchissait à tout ceci et surtout au nom qu’elle devrait donner à cette source mais elle demanda à Proserpine si elle devait toujours rester près de la source.

« Non ... La source est un point d'origine ... La rivière suit son cours ... Et il est de ton devoir de prendre soin des autres rivières ... Donc tu peux t'en éloigner ... Mais sache que ton âme est liée à cette source là.
- Et si il lui arrive quelque chose ?
- Tu le ressentiras, la source te redonneras un souffle d'espoir si tu es mal ... Et si la source va mal, tu lui rendras la vie ... C'est un pacte entre vous deux ... Considère la source comme une entité vivante. Parle lui, entend ses appels... »

Gaïa écoutait, retenait les paroles de la Prêtresse puis, après un moment d’hésitation, elle lui demanda de lui expliquer la base des incantations. Proserpine lui demanda d’entrer dans l’eau pieds nus. Gaïa le fit, suivit de la Prêtresse.

« Ô douce Eldath aux cheveux ondoyants, entend mon appel ici, dans ton élément. Montre nous ton pouvoir ici et maintenant. Merci Ô Eldath. »

Des lueurs bleues remontèrent de la rivière, des ondes se formèrent autour d’elles, comme si un doux vent émanait de leurs pieds. Puis les lueurs se dispersèrent dans toutes les directions. Puis Proserpine lui demanda de faire de même. La petite fille s’essaya dans l’eau.

« Tu ne dois faire qu'un avec l'eau, aides de toi de ta source pour te concentrer. »

Gaïa semblait un peu dépassée, paniquée, elle regarda la Prêtresse qui l’encouragea.

« Reprend toi ... L'eau est sensée traverser ton corps et ton âme. Ressens l'élément tout autour de toi, tu ne fais qu'un avec l'eau ... Tu n'es qu'eau à l'intérieur ... Ta prière doit être fluide et régulière, les mots viendront d'eux-mêmes. »

Et la petite fille se concentra. Et après de longues minutes, elle semblait détendue, ailleurs. Gaïa se laissait emporter par le bruit de la source. Et elle commença à parler, une incantation qu’elle ne maîtrisait pourtant pas. Ses mains firent des gestes presque naturellement. Elle laissa faire les choses, se laissait emporter car elle se sentait bien. Et l’incantation fit son effet, elle venait de bénir la source.

« Tu es entendu d'Eldath petite Gaia ... Sois réjouie.
- Merci Madame Proserpine.
- Grâce à cette prière de bénédiction tu peux encourager les gens à tes cotés ... Tu peux également sanctifier pendant un temps un endroit ... Sert toi de cette bénédiction sur les ruisseaux que tu vois. A présent, tend moi ton médaillon.»

Gaïa le détacha de son cou et le tendit à Proserpine qui ne le prit pas et elle commença à incanter. Gaïa observait de ses grands yeux.

« Ô Divine protection, je fais appel à ton aide précieuse.
Comme l'eau salvatrice, répand ta puissance autour de nous
Ô divine puissance ...
Protège nous du mal »

La petite était subjuguée, elle regarda Proserpine charger l’amulette.

« Cette prière te permet de te protéger du mal pendant un temps. L'eau dans ton corps se modifie légèrement pour faire comme une barrière contre les mauvaises intentions. Tu peux prier pour tes amis également ... ils seront protégés de la même façon. Mais sache que ce pouvoir est limité.
- D'accord.
- Il ne faut pas se croire invincible pour autant. Il existe d'autres prières que tu apprendras plus tard pour cela. Tu verras qu'avec le temps et beaucoup de sagesse, tu trouveras toi même les mots te permettant d'invoquer les pouvoirs de notre Déesse. Mais sais tu quel est le plus grand pouvoir d'Eldath?
- Heu ... Faire revivre une rivière ?
- Avant de faire revivre, il faut pouvoir guérir ... Tu as la possibilité de prier pour soigner les gens autour de toi. Nous pouvons refermer les plaies grâce à la divine bonté d'Eldath. Tu verras qu'il existe une prière pour beaucoup de chose mais sache que la prière n'est pas utile que pour demander quelque chose à la Déesse, prie chaque jour pour la remercier ... »

Pour exemple, Proserpine désigna un nénuphar légèrement abîmé, disant à Gaïa qu’elle était prête pour commencer à soigner son entourage. La petite se concentra sur la plante d’eau. Elle mit de longues minutes avant d’entrer dans une sorte de petite transe. Et ces mots sortirent à nouveau de sa bouche, lentement, les gestes de ses mains suivant naturellement. Et le nénuphar se répara. C’était impressionnant pour Gaïa mais elle était fière d’elle.

Après avoir dit au revoir à Proserpine, l’avoir remercié comme il se doit elle rentra au camp où Drystan vint la voir quelques minutes plus tard.
Ainsi, après lui avoir montré ce qu’elle savait faire, il lui demanda de contacter Proserpine afin que sache que Drystan voulait la voir.

Ainsi, une fois seule et reposée, la petite Gaïa fit une prière près de la source d’eau du camp Veilleur afin que la Prêtresse sache qu’un elfe souhaiterait lui parler à propos de la défense de la forêt.

Bien souvent Gaïa partait avec un Veilleur vers la Forêt de Padhiver. Elle y restait plusieurs heures, voir parfois une nuit. Elle s'entraînait à ce que Proserpine lui enseignait.

Une fois un message envoyé à Drystan, elle resta près de la source dont elle était à présent responsable. Passant ses mains sur la surface de l'eau, elle priait. Concentrée et complètement impregnée dans ses actes, elle purifiait la source régulièrement.

Et elle attendait patiement de se sentir prête pour la suite des leçons avec Proserpine.

--------------------------------------------------------

Gaïa continuait à essayer de maîtriser les débuts de pouvoirs que lui avait enseigné Proserpine.
Elle s'entraînait à soigner les animaux familiers qu'elle croisait, à regener les nénuphars âbimés qui flottait près de sa source au Bosquet des Pixies. Elle passait à présent presque plus de temps là-bas qu'au camp Veilleurs. Mais elle revenait régulièrement pour continuer son apprentissage de base et de culture générale. Elle était avide de savoir, aimant à connaître les Divinités dans les moindres détails, la géographie et surtout les différentes et plus ou moins importantes sources d'eau.

Bientôt, elle laisserait un nouveau message à Proserpine, elle avait hâte d'en apprendre plus au sujet d'Eldath. Elle avait hâte d'avoir plus de possibilité pour mener à bien le dogme dont elle s'imprégnait de plus en plus.

Une fois ses prières faite de bon matin, une fois immergée à demi dans la source qu'elle protégeait, Gaïa demanda au Protecteur qui la suivait partout maintenant si il était possible qu'elle aille au Camp des Louves.
Ainsi ils partirent tous deux. Gaïa restait en retrait sans trop s'éloigner car la Forêt regorgeait de Loup sur deux pattes que le Protecteur repoussait et tuait. Gaïa ne regardait pas la plupart du temps, au grand déséspoir du Veilleur qui avait peur qu'il lui arrive quelque chose.

Puis ils arrivèrent sur la route et tranquillement, sans embuches, ils suivirent le chemin menant au Camp des Louves. C'est Coralys elle-même qui ouvrit la porte, prenant une petite Gaïa ravie dans ses bras.
Elle l'emmena dans le Sanctuaire où il y avait déjà Proserpine.

Ils parlèrent de morts, de faire revenir une morte. Alors Gaïa pleine d'espoir demanda si il était possible de faire revenir sa Maman aussi. Mais Coralys lui dit que si Angèle ne le voulait pas, alors elle ne pourrait pas. Ainsi Gaïa plongea dans le silence et la mélancolie. Sa maman l'avait abandonner et Gaïa savait qu'elle ne voudrait pas revenir.
Proserpine vint parler de l'étendue d'eau à la petite fille, lui changeant les idées. Gaïa aimait bien le contact de la Prêtresse d'Eldath, elle la rassurait.

Puis les Louves discutèrent longuement, Gaïa restait silencieuse, la fatigue la gagnait. Coralys, avant que la petite ne parte dormir, lui offrir une magnifique poupée, ce qui finit de combler Gaïa qui partie près de l'eau afin d'y dormir paisiblement.

Bientôt, avait dit Proserpine, bientôt elle apprendrait des nouvelles choses. Elle avait hâte et s'endormit avec cette idée de en tête comme chaque soir : Faire que ce monde connaisse la paix et que les sources soient calmes et paisibles afin d'apporter à tous la parole d'Eldath.

Ca faisait quelques temps maintenant que Gaïa n’était pas retournée au Camp Veilleur. Ainsi elle rentra. Le Protecteur qui l’accompagnait avait besoin de repos et elle avait envie de voir les gens qui l’avaient élevé. Et surtout elle voulait aller dire bonjour à Angèle.
Elle rencontra Mélancolie. Un homme gentil avec des yeux bleus qui brillent. Il lui parla du Ki, de la force intérieure qu’il fallait maîtriser et du pourquoi il avait les yeux qui luisaient.

Elle lui montra comment elle bénissait les sources d’eau et après avoir parlé quelques temps, elle partit se coucher. Elle avait un projet à présent … Pas trop difficile à réaliser mais qui serait un projet à long terme au final : Avoir un chat qui lui tiendra compagnie.

Elle avait huit ans maintenant et après qu’on lui ait confié une source, elle se sentait capable de s’occuper d’un être vivant.
Demain elle irait demander aux gens de Luskan, puis elle repartirait au Bosquet des Pixies lorsqu’elle aura son chaton avec qui jouer là bas.

Citation :: Elle était toujours près de l'eau la petite fille venerant Eldath. Elle écouta comme lui avait enseigné Proserpine et entendit la souffrance de la rivière de Padhiver.
Elle laissa un message filer au gré de l'eau afin que sa Mentor l'entende ...

"Dame Proserpine, on a besoin de vous ... La source a besoin de vous"

Depuis lors, elle partit vers la Cité des Artisans avec le Veilleur qui l'accompagnait. La petite suivante d'Eldath priait. Toujours ses mêmes prières autant apprises qu'inventées.
C'était avec ferveur qu'elle louait Eldath, sans une once de négativité. Son esprit était plus libre depuis que son Père était revenu, depuis que ... même si elle avait du mal à l'accepter ... Sa seconde maman était réapparue. Elle avait retrouvé une vrai paix interieure.

Elle s'entraînait toujours à faire les petits sorts que lui avait appris Proserpine. Et elle avait soigné son nouvel animal, son petit chat qui la suivait partout. Il était noir et blanc, mais elle avait encore un petit peu de mal à lui donner un nom.

Gaïa flanaît près de la Mirar, c'était agréable et elle aimait ses longs moments de détente pour inventer des prières et réciter celles qu'on lui avait apprise. Tout son temps libre la petite fille le consacrait à Eldath.

A un moment, comme porté par les flots, un message lui arriva aux oreilles : Dame Proserpine serait revenue dans la région. Elle courrut, suivant les conseils de la rivière, pour arriver aux croisements des routes du Nord, là où Proserpine était. C'est essoufflée qu'elle lui fit un tendre câlin, ravie de la voir.
Après avoir pris de leurs nouvelles respectives, Proserpine s'assombrit pour dire qu'il y avait de moins en moins d'endroits calmes et reposant, que c'était aux disciples d'Eldath de les protéger quoi qu'il advienne.

Alors qu'elles s'approchaient de la cascade, la Prêtresse d'Eldath commença la leçon.

"L'eau n'a pas de commencement, et n'a pas de fin ... Elle prend différente forme pour toujours continuer son chemin. Ici, tu la vois coulante, prenant le chemin le plus court vers la vallée, évitant les obstacles ou bien les détruisant. Elle continuera ainsi jusqu'à devenir fleuve, immense, tranquille et miroitant. Qui lui même se jettera dans ce qu'on nomme l'océan ... Pendant tout son voyage, l'eau est bercée par les rayons de l'astre qui la transforme peu à peu en une autre forme, plus volatile. Elle devient alors vapeur ... La vapeur est invisible aux yeux des simples, mais nous pouvons la voir jusqu'à ce qu'elle devienne nuage dans le ciel. Et pour poursuivre sa course, les nuages déversent la pluie sur la terre, qui deviendra source et ainsi boucler la boucle
- Ho ! Donc quand il pleut c'est bien ! Je le dirai à Papa pour pu qu'il m'embête avec ça.
- L'eau se sera épurée de toutes les afflictions, elle sera pure et fraîche, elle se chargera d'énergie dans la pierre et dans les airs."

Gaïa était captivée par ce que lui apprenait Proserpine jusqu'à ce que cette dernière lui pose une question.

"Souhaite tu participer au cycle de l'eau Gaïa ?
- Comment ?
- C'est très simple ... Tu vas te concentrer très fort ... Puis tu plongeras dans l'eau devant nous ... Tu prieras et tu parleras à la cascade afin qu'elle te guide ... Mais attention. Il faudra bien suivre ses instructions et ne pas t'éloigner du chemin que l'eau tracera. Si tu es assez forte, tu reviendras ici même et je t'attendrai...
- Mais c'est pas dangereux ?
- Si tu as la foi en notre Déesse, elle te gardera des dangers.
- Hui j'ai foi en Elle.
- C'est ton esprit qui voyagera, ton corps restera ici et je serai là pour te ramener si tu t'égares.
- D'accord."

Citation :: Après quelques essais, la petite fille s'est assise dans l'eau, son corps inerte obligea la Prêtresse à entrer dans l'eau afin de soutenir sa tête. Son corps ne semblait plus vivre.
Son esprit vagabondait pourtant. Il se laissa emporter dans la cascade, s'évadant et jouant dans les remous de la chute d'eau puis après quelques instant, l'esprit continua son cheminement naturel, se laissant guider par le cours d'eau. Il flottait jusqu'à ce qu'il soit comme aspirer vers le haut, en une chose translucide, invisible. Et il rejoignit les nuages. Puis elle se laisse bercer par les courant humides des nuages avant d'entendre l'appel appeuré de Proserpine qui lui demandant de redescendre en pluie dans la cascade afin de retrouver son corps.

Gaïa prit alors une grande inspiration, les traits fatigués. Proserpine n'était pas très rassurée. Gaïa avait vu aussi d'en haut les silouhettes qui passaient et observaient. Ainsi elles repartirent dans la forêt puis jusqu'à Luskan.
Là, Gaïa alla dire bonjour à la Dame d'Aurile puis Proserpine lui parla. Les relations entre Eldath et Aurile étaient houleuses. Et Gaïa n'avait plus le droit à présent de parler à Aube. Elle savait que les conseils de la Prêtresse étaient ceux qu'elle devait écouter donc elle les suivrait sans rien dire.

Citation :: Nom du compte joueur forum : Zazza
Nom du compte joueur module : LuckyStaar
Nom du perso : Gaïa "Deinahria"
Race : Humaine
Sous race : --
Age : 14 ans
Alignement : Neutre Bon
Religion : Eldath
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Prêtre pur
Domaines/école de magie : Bien et Eau / Invocation et Evocation
Langues : Commun, célèste
Familier/Compagnon animal : --
Ennemis jurés : --

Trait de Caractère : Enjouée, souriante malgré le sentiment de tristesse qui envahissent ses yeux. Elle est à l'affut de tout, curieuse lorsqu'il s'agit de lui apprendre quelque chose. Adore l'eau et la pluie.
Description physique : Les cheveux blond tirant sur le roux clair. A de magnifique yeux vert emeraude qu'elle tient de sa mère, Angèle. Une tristesse incompréhensible pour la plupart des gens peut s'y lire. A quelques taches de rousseurs sur les joues surtout lorsqu'il fait beau.

Caractéristiques :
FOR : 8
DEX : 10
CON : 10
INT : 14
SAG : 18
CHA : 12

» [PRC]Valid[Prêtre/Prêtre de guerre/Guerrier][H]Harman Lutzen
» Pretre
» [Pretre][H] Nashark
» [Validé] [Prêtre][H] Enoia
» Un prêtre oublié