[Disparue][Vampire!!]~Delwen~

--- † Delwen † ---

Citation :

Nom du compte joueur forum : Shadeuh
Nom du compte joueur module : The blondinette
Nom du perso : Delwen
Race : Vampire
Sous race : Humaine
Age : 80 ans
Alignement : Neutre mauvais
Religion : Shar mais aussi d’autres.
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Mage 20
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Evocation - Illusion
Langues : Humain, Draconien, Illuskan
Familier/Compagnon animal : Grignotte, une chauve-souris.
Trait de Caractère : Froide, calculatrice, énigmatique, mystérieuse. Mais elle peut aussi s’avérer charmante, humoriste (un peu noir ?), sympathique. Tout dépend de qui vous êtes pour elle : jouet ou conquête.
Description physique : Mince, pas très grande, plutôt frêle. La peau pâle comme de l’albâtre et des cheveux rouge sang, mi-longs. Des yeux vert émeraude.


Caractéristiques :
FOR : 8
DEX: 12
CON: 14
INT: 18
SAG: 8
CHA: 12

Description :

Une démarche chaloupée, légère, envolée. Non, elle ne vole pas, ni ne flotte et pourtant…
Un rire s’étouffe derrière ce masque. Un rire puis…
La peau pâle et douce, les cheveux rougeoyants comme les flammes de l’Abîme, les yeux verts, brillants sous l’obscure clarté des étoiles, comme deux émeraudes sorties tout droit d’un rêve.
Mystérieuse, elle s’avance et se pâme dans ses somptueux vêtements. Et si elle hôte son capuchon, vous distinguez une femme fine, gracieuse et élégante. Cependant, ses cheveux rouges sangs, voletant autours de son visage de marbre, impassible et immobile vous empêche de la trouvant accueillante et chaleureuse.
Et le rire s’envole jusqu’à vos oreilles…
Une aura plane autours d’elle. Une aura sombre et voluptueuse qui vous enveloppe dans une étole de velours… et vous étouffe.


Background :

Le son d’un cloché quelconque retentissait au loin. C’était l’heure. Je faisais glisser cette lourde pierre et m’extirpais. Je m’étirais, bonne vieille habitude humaine que j’avais gardé, je ne sais pourquoi. Je sifflais entre mes dents : le son restait cependant inaudible pour la plupart. Elle arriva, comme chaque soir, et vînt se poser sur mon épaule. Je gratouillais sa petite tête. C’était ma seule compagne et ces moments.
Je pris soin de me vêtir : une robe de velours noir assez sobre. Je sanglais ma ceinture à laquelle pendait mon épée sertie de joyaux. Je relevais mes cheveux en un chignon, laissant pendouiller quelques mèches ondulantes. Je pris une grande cape et m’enroulais dedans de telle sorte qu’on ne voyait ni mon visage, ni mes formes. La seule chose perceptible était ce médaillon rouge éclatant que je ne quittais jamais et qui avait attiré l’attention de nombreux badauds lors de mes excursions nocturnes.
Tout ceci, je l’effectuais chaque soir, à la tombée de la nuit. C’était devenue comme une ritournelle, quelque chose d’immuable et habituel. Je gravissais quelques marches, tournais à droite, parcourais le long couloir, tournais à gauche, puis encore à droite. Une grande salle quasiment vide se dressait devant moi. Elle ne contenait que quelques cercueils d’une famille sûrement importante. Je la traversais. Je m’aventurais dans un petit couloir, et l’air frai du soir vînt caresser ma peau. Je poussais la grille qui servait de frontière entre le monde des morts et le monde des vivants.

Il ne faisait pas vraiment froid, ni vraiment chaud, comme en ces débuts d’automne ou l’été a chauffé la terre durant de longs mois et où celle-ci tarde à refroidir pour laisser place à l’hiver.
Le ciel était encore rouge, la journée avait dût être belle. Le jour. J’y songeais parfois avec nostalgie, mais jamais avec amertume. Jadis j’avais dût l’aimer, mais je ne m’en souvenais guère. Ce dont je me souvenais c’était mon enfance, ma jeunesse. Ces moments heureux, ou moins, qui m’avaient poussés à devenir ainsi.
Grignotte siffla. Je n’avais que trop rêvassé. Je sortais du petit cimetière avec un pas léger et silencieux. Je doute qu’un mortel eut la capacité de m’apercevoir, et j’aimais me mouvoir avec cette agilité et cette allure propre aux miens.
Je contournais le mur qui délimitait ce champ de morts, et prenait le chemin en direction du village. Le village. Je ne faisais qu’y passer sans m’y arrêter. Il était trop petit et une disparition même bien déguisée aurait éveillé bien trop de soupçons. Non, je continuais mon chemin.
Quelques kilomètres plus loin se trouvait un petit bourg animé, où de nombreux marchands venait vendre leur étoffes, leur bétails, leurs légumes, et tout autres produits. Souvent, les étales restaient tardivement et l’hiver, les nuits étant longues, j’avais l’occasion de glaner, telle une mortelle, des produits exotiques venus se perdre ici, des objets insolites qui venaient d’être inventés, ou encore quelques ustensiles utiles à mes potions ou autres fabrications.
Hélas cette année, tout ceci serait différent. Je ne comptais pas attendre l’hiver. Ce soir était le dernier soir où je venais ici.

Une heure plus tard, j’étais en place. Je reprenais un pas normal et me dirigeait vers l’auberge. Les âmes voyageuses y étaient nombreuses et c’était des proies faciles.
Je prenais place, un verre de vin de port Ponant à la main. Ce vin, il me rappelait mes longues soirées que j’avais passées à Luskan. Non non, pas port Ponant. Luskan. J’avais eu exactement les mêmes habitudes, à chaque soir, j’allais chez ce vieux Garfaux, commandais une carafe de ce vin, et attendais.
Je sortais de ma besace un petit carnet de cuir relié. Je relisais prestement une liste de choses à faire. La plupart étaient déjà rayées et il n’en restait que deux : Saluer l’aubergiste et acheter un manteau.
Saluer l’aubergiste, j’allais le faire dans la fouler. Le manteau, j’avais pris rendez-vous il y a quelques nuits avec un couturier de la ville. Je lui avais fait livrer la fourrure et lui avais dit de m’attendre, ce soir même, pas avant la nuit sombre.
Je dodelinais de la tête dans un soupir. J’étais à la fois pressée et anxieuse.
Je rangeais mon carnet, vidais mon verre. Je passais par le comptoir. Le tavernier me souriait. J’étais, il faut le dire, une bonne cliente. Je sortis de mon sac une enveloppe, ainsi qu’une bourse bien pesante. Je les fis glisser jusqu’à lui. Il haussa d’abord un sourcil, puis l’autre, avant de se saisir du tout et de me lancer un grand sourire. Il savait qu’il ne fallait pas poser trop de questions, et j’aime à penser qu’il avait compris plus de choses que je n’en avais dites. J’inclinais la tête avec un simple mot : Adieu. Il me salua comme un patron se doit de faire avec sa clientèle et je quittais les lieux.
Je parcourais quelques ruelles. Les rues étaient encore animées de quelques hommes rentrant chez eux tardivement. La plupart des volets étaient déjà clos. Quelques minutes suffirent à atteindre la demeure du couturier. C’était une petite maison de ville, sur plusieurs étages, étouffée et plus ou moins maintenue par les maisons mitoyennes, qui avaient la même allure. La pièce du bas était éclairée et je vis un homme guettant à la fenêtre. Je n’eus pas le temps de frapper qu’il m’avait déjà ouvert, avec un large sourire, comme quelqu’un qui sait qu’il va recevoir une grosse somme d’argent.

«- Entrez, entrez. Tout est près. J’ai votre manteau. Et aussi vos tenus de la dernière fois que vous m’aviez réclamées. »
« - Parfais. » Dis-je à mi-voix. Il m’invita a entrée dans une grande salle, éclairée par quelques bougies, avec un établit de couturier, quelques mannequins en bois, des rouleaux de tissus à foisons, un paravent pour les essayages et.. un miroir. J’ordonnais à Grignotte de surveiller l’entrée, et je refermais la porte derrière moi.
L’homme s’affairait, et déballait de nombreuses robes.
« - Elles seront suffisamment chaudes pour le nord, comme vous me l’avez demandé. Une est sobre, et les autres plus… élaborées dirons-nous. » Dit il en souriant. Je me contentais d’acquiescer, observant la pièce.
« - Vous vivez seul dans un si grand atelier ? »
« - Oui madame. » Se contenta-t-il de répondre. « Tenez, je vous en pris, passons à l’essayage. »
J’optais ma cape en la lançant sur le miroir. Je n’aimais guère ces choses. Le couturier parût d’abord surpris, mais le sourire charmeur que je lui lançai le rassura.
« - Ce n’est pas courant de voir une femme seule se promener la nuit. » Il me tendit une robe. J’allais me changer derrière le paravent.
La robe était de couleurs sombres, dans les bordeaux et les « lit de vins ». De nombreuses dentelles donnaient du volume, et un corset la resserrait à la taille. On aurait cru une de ces robes de bals que portent les marquises et les duchesses.
« - Cela va merveilleusement avec votre teint. » Lança-t-il.
« - Oui. Bien, essayons les autres. » Je passais ainsi plusieurs robes, les unes toutes plus réussies que les autres. Le couturier semblait un peu nerveux, de savoir si ses œuvres plaisaient, mais ne posait pas trop de questions. Enfin, il me présentait un lourd manteau de fourrure noir, doublé par une épaisse toison de velours. Il aurait fallut avoir une corpulence de guerrier pour pouvoir le porter, tellement il était lourd. Mais une fois hissé sur mes épaules, je me sentais comme recouverte d’une seconde peau.
« - Très bien. Vous avez fait un excellent travail. Je prends tout. » Il sautilla sur place en entendant la bonne nouvelle. C’est qu’il y en avait pour quelques deniers. Je me rhabillais, et lui offrît une bourse d’or et de pierres précieuses. Il était rare que je dépense en choses si luxueuses, mais je voulais donner bonne impression en arrivant là-bas.
« - Un de mes serviteurs viendra prendre tout ça demain matin. »


Il était déjà tard dans la nuit que je quittais la petite bicoque de notre maître couturier. Grignotte avait eu le temps de repérer un clopin, ce qui m’avait permis de me rassasier. Puis j’étais retournée dans mon mausolée. Là-bas, j’avais bouclé les dernières malles, finit de ranger quelques grimoires et de mettre mes fioles préférées dans mes bagages. Demain, à la tombée de la nuit, je retournerais à mes racines. Enfin… mes secondes racines.

Dans la journée, un de mes hommes de mains avaient été envoyé cherché tout un tas de choses dans les villages voisins : une voiture et des cheveux capables de tenir une longue distance, des tenues du couturier, quelques accessoires pour le voyage, régler quelques commissions, puis il avait dut venir là où je lui avait dit de récupérer mes valises : devant le mausolée. Je l’avais rendu serviable avec un petit tour de passe-passe afin qu’il ne pose pas trop de questions et n’attire pas l’attention.

Ainsi le soir même, je lui faisais charger mes dernières affaires, et nous partions, et direction du port le plus proche. Il n’était, heureusement pour moi, pas très loin, et au petit jour, je montais dans le navire qui m’attendait, à l’insu de tous, car j’avais regagné mon cercueil, qui était mon carrosse privilégié. Mes malles m’avaient suivie est été juste à côté de moi, sur le même navire. Grignotte, elle, roupillait tranquillement des mes bras.

La traversée serait longue, plusieurs semaines. J’avais donc le temps de m’assoupir de ce sommeil profond qui nous éteint parfois.

« Deeeel ! Vient jouer ! » C’était Keli, ma cousine, qui m’appelait. Je vivais avec elle, et Kahalan, ma petite sœur. Enfin, nous vivions chez notre grand-mère. Nous n’avions pas plus de 7 ans à cette époque.
Ma mère est morte en mettant Kahalan au monde. J’avais 3 ans. Ainsi c’est notre grand-mère qui nous avait recueilli. Je n’ai jamais connu mon père. C’était, il paraît un guerrier, mais il n’avait vraiment pas bonne estime dans le cœur de ma grand-mère et nous n’en avons donc que très rarement entendu parlé, sauf quand celle-ci nous trouvait un défaut tellement grossier qu’il ne pouvait émaner d’elle.
Cette femme était une magicienne réputée dans tout le comté avoisinant. Ainsi, dès notre plus jeune âge, elle nous apprit à lire et écrire l’alphabet, puis les runes et autres gravures. A 6 ans, nous reçûmes notre premier livre « magique » grâce auxquels nous pûmes invoquer une luciole parlante.
Cette apprentissage me tient encore à cœur aujourd’hui, car ces bases je les dois à cette humaine qui nous éleva avec sagesse et intelligence. Même si sa vie n’a plus aucune valeur à mes yeux, c’est en partie grâce à elle que je suis devenue si puissante et en cela, je la remercie.
En plus de Kahalan, je vivais avec Keli, dîtes des runes, ma cousine. Pour sa part, elle suivit la voie des druides, tout comme sa mère. C’est avec elle que j’ai en réalité passé le plus de temps. Car quand l’enseignement de ma grand-mère fût insuffisant pour me faire progresser, celle-ci m’envoya avec Keli à Eauprofonde.
Je fréquentais l’académie de magie locale, continuant de peaufiner mon apprentissage. C’est à cette époque que j’appris à lancer mes premiers sorts dits « de combats ». Ca ne volait pas bien haut à l’époque, un petit éclair de givre ou de feu. Mais pour moi, cela montrait l’immensité du pouvoir arcanique. Et c’est sûrement ces débuts minables qui me poussèrent à continuer et à vouloir apprendre plus.

« Sssssssht. Tait toi espèce d’idiot, tu vas nous faire repérer. » Je brayais auprès de mon compagnon. Nous étions plaqué contre une étagère, discrétos, attendant que le gardien ait fini d’inspecter les lieux. L’école fermait ses portes à dix-neuf heures, et au dernier cours, il nous avait été aisé de nous faufiler dans le laboratoire et d’attendre sous une table que les heures passent. A vingt-deux heures, le gardien était passé, et même si sûrement il nous avait repéré il avait fait mine de rien et avait refermé la porte continuant son inspection plus loin.
« Allez viens, c’est bon la voie est libre » Je le tirais rapidement, et m’installait devant une table d’expérience.
« - Tu es complètement folle, je n’aurais jamais du te suivre, on va se faire renvoyer.
- Si tu n’es pas content tu n’as qu’à partir. Je ne te retiens pas. » Lui disais-je, commençant déjà à préparer les ingrédients dont j’avais besoin.
« - Deux gouttes de sang de limace, une pincé d’ellébore, trois graines d’étoile… Hum, ça devrait être bon.
- Enfin, tu ne vas tout de même pas… faire ça pour de vrai ?!
- Bien sur que si, je ne suis pas venu jusqu’ici pour le plaisir ! » Sans plus tarder, j’incantais.
« - KÏLÏNIGOTSH.. CHOUM ! »
Une vive lumière me fît détourner la tête.
« - Aaaah, mais c’est quoi ça ?! » Pleurnichait l’autre mage trouillard. Je l’ignorais et je regardais ce que je venais de faire apparaître. J’étais un peu anxieuse, le fait d’avoir éternuer pendant l’incantation allait peut-être changer le résultat... mais non. La sphère était bien ronde, ténébreuse et recouverte de ce qui me semblait être le bonne rune. Je la pris dans mes mains, prête à lui demander de me montrer ce que je voulais voir. Mais Luis me tira vivement par le bras, toujours en pleurnichant.
« - Bon c’est quoi le problème à la fin ? Tu vois pas que je su.. AAAAAAAAAAh !!! » Je venais de regarder là où Luis regardait. Et… ce n’était pas beau à voir. Non, pas beau du tout. Notre professeur se tenait là, avec une énorme boule sur le nez… la même que celle que je tenais dans mes mains. Problème… »

Après cet incident je ne réitérai plus les excursions nocturnes. D’autant que si je me refaisais prendre, je risquais l’expulsion. Mais… cela ne m’arrêta pas pour autant ! J’avais pris l’habitude d’apprendre de nouveaux sorts, tranquillement dans ma chambre après l’école. Grâce à mes petites expériences solitaires, je réussis rapidement à maîtriser tous les sorts de bases qu’on essayait de nous enseigner.
Cela ne se fît pas en un jour mais après quelques années passées à Eauprofonde j’étais capable de me défendre seule dans le monde hostile. Du moins c’est ce que je pensais, et c’est ainsi que je fis ma demande pour être envoyée en Val de Bise pour continuer mon apprentissage sur le terrain. Pourquoi Val de bise ? Parce que ma cousine y avait été envoyée quelques mois plutôt et que me parlant de ses exploits elle m’avait donnée envie de la rejoindre.

Ainsi, à vingt-trois ans, j’arrivais à Luskan avec mon petit balluchon, mon unique livre de sort, et mon sourire ravageur. (Oui j’étais jeune.)

Faction en discussion au sein du staff, validation Bg lier au consignes que nous donneras celui-ci, merci d'attendre.

Destruction du passé:

Je me suis toujours demandée qui j'étais réellement. Maintenant je sais. Un jour, je me suis demandée pourquoi, après tant d'épreuves, j'avais survécue, pourquoi ne mettais-je pas laisser mourir dans le temple de Loviatar? Pourquoi cette fascination naissante pour Shar et pour aucun autre?

J'ai longtemps cherché dans les archives de ma famille, qui étais-je? La fille de qui? Je ne me souviens pas de ma mère, j'étais trop petite. Ni de mon père. Mais lui, je sais qu'il vît. Je dois le trouver. Comprendre...

[...]

J'ai eu du mal à le trouver, mais c'est chose faîtes. Il erre dans le Cormyr, à la recherche de noble à d'épuiller... Un voleur. Je ne peux être l'égence d'un voleur. Je suis la fille d'un prince, et lui, il souille son image en me rappellant que j'ai été sa fille!

[...]

Je l'ai tué. Ca n'a pas été dur, je suis arrivée par surprise. Les mortels ne voient rien la nuit, et ils sont stupides. Je l'ai attrappé à la gorge et j'ai bu... bu... comme je n'avais jamais bu avant. Il est mort comme ça, sous l'extase puis dans le tourmant. Son âme est venue en moi, je le sais... Il est là.

[...]

J'étais aveuglée par la vengeance et la haine. Je voulais tuer. Tout ceux de ma famille mourrait, je le devais. Et j'ai tué... Ma soeur. J'ai souillé la tombe de ma mère, détruit le sépulcre de ma grand-mère.

Ils étaient loin maintenant. Je les avais totalement oublié, comme si ils n'avaient jamais existés. Jamais.
Je ne suis plus que l'infant de mon Sire. Plus rien n'existe. Je suis moi, grâce à lui, à elle aussi. Et les autres qui auraient pu être ne sont plus.

Une nuit, une douleur vive est apparue dans ma main droite. Je n'avais jamais ressentis ça depuis longtemps... la douleur. Des runes noires sont apparues sur ma peau d'albatre, symbole de ma vengeance. Elles semblent vivre du sang des morts, elles me passionnent. Cette couleur.. si douce, cette sensation dans ma main...

[...]


Une âme faite pour diriger:

Je me souviens de mon Sire. Très nettement. Son apparance était énigmatique, ses gestes calmes et lents, ses paroles mesurées. Je ne me souviens pas qu'il est une fois haussé le ton. Pas devant moi en tout cas, pas devant sa fille...
Tout le monde l'a toujours écouté. Il était né pour ça, et moi... il m'avait apprit à faire pareil.

Avec le temps je me suis assagie, j'ai apprit à garder mon sang froid, à dire ce qu'il fallait quand il fallait et à qui il fallait... Mais hélas, en ce moment ça ne me sert plus.

Toutes mes pensées sont tourner vers ValBise. Cette région froide et dangeureuse. J'y avais tellement changé là-bas. Grâce à eux. Mon père, mes soeurs... mes filles.

Je n'ai jamais eu d'enfants. Que je fusse humaine ou morte. Ca ne m'interessait pas. Et puis... à force de gouverner les miens, j'ai prit l'habitude de materner, protéger, éduquer surtout.
Vella. Ce nom résonne comme un gout d'amertume dans ma bouche. Noémie... Cela sonne presque faux maintenant. Pourtant, c'est grâce à elle que je suis ce que je suis, en partie. Elles m'ont donné cet instinct, et maintenant, j'ai gagné le pouvoir de les faire devenir mienne... mes filles.

[...]

L'envie de rentrer à Luskan me prend de plus en plus souvent. J'ignore ce que je vais trouver là-bas, mais ça a changé... Je le sais. Certains sont morts, tant mieux. C'est qu'ils n'avaient pas la force ni la volonté pour survivre.
J'ai envoyé un de mes éclaireurs il n'y a pas longtemps... J'attend des nouvelles.

Ma main s'agitte follement quand je pense à tout ça. Le sang afflux dans les runes... Elle a soif de sang, moi aussi. Bientôt elle sera satisfaite, c'est décidé.



Réalité tragique:

Mon messager est revenu cette nuit. Ils sont morts... tous. Il m'a informé que la crypte avait été détruite. C'est dangereux.

Où pourrais-je aller si jamais je retournais là-bas? Non, c'est trop risqué. Ce n'est pas le moment. Moi je tiens à la vie, et j'ai encore tant de choses à apprendre. J'ai tout mon temps.

Un jour, j'y retournerais, surement. Pour le moment ce n'est pas l'heure. J'ai laissé une lettre à mon messager pour ma tendre protéger... Elle ne doit pas s'inquiéter, un jour je viendrais également pour elle. Ce n'est juste pas le moment... je dois gagner en puissance, comprendre les ombres encore plus!

[...]

- Arrivé en ValBise. Elle retrouve sa cousine Keli des Runes.
- Rencontre avec le paladin Keldorn et le guerrier Nathan. Elle passe beaucoup de temps avec eux.
- Elle aide Keli et son fiancé contre les Bainites.
- Elle intégre l'école de magie de Padhiver. Son entrainement de mage atteint des sommets.
- Rencontre avec Artémis SilverFang, un mage de l'école qui lui apprit beaucoup.
- L'école se meurt, Delwen cherche ses marques, elle a du mal à supporter la solitude.
- Enlèvement de Nathan par l'armée des ombres. A son retour il a beaucoup changé, elle ne s'en remettra pas.
- Elle assiste à l'enlèvement de Keldorn par les bainites, elle se sent d'autant plus impuissante.
- Artémis lui propose une ballade en forêt. En chemin, une femme les attaque elle se retrouve dans les géoles du temple de Loviatar.
- Elle y apprend la mort du paladin Keldorn.
- Toutes ses pensées se dirigent vers Shar, elle reste emprisonnée 4 ans dans les géoles.

- Elle est relachée et retrouvée à demi morte par Erkenbrand dans les forêt de Luskan.
- Soignée en ville, elle est profondément choquée.
- Elle ne parle plus à personne, se renferme sur elle même. Sa foi envers Shar se renforce.
- Rencontre avec Vilenia, celle-ci prétend pouvoir l'aider.
- Vilenia l'ammène à la crypte de Port-Llast. Rencontre avec le prince Alucard qui fait d'elle son infant.
- Vilenia la protège et lui enseigne comment survivre. Delwen retrouve sa force dans les ténèbres.

- Retrouvaille avec Nathan, il a beaucoup changé.
- Elle se renferme dans ses livres durant une longue période, elle maîtrise désormait la magie de la toile d'ombre.
- Rencontre avec l'archi-mage Rad'Ernt, elle poffine sa maîtrise de l'ombre.
- Disparition de Vilenia, elle devient Princesse du fief.

- Rencontre particulière avec cyricite. (J'ai oublié le nom -.-') Une alliance est envisagée entre Cyricites, Sharistes et vampire.
- Rencontre avec Vella qui deviendra son élève.
- Retrouvaille avec Noémie, celle qu'elle considère comme sa nièce. En apprennant la mort de Nathan elle la mène sur la route de la vengeance.
- Rencontre avec Jelane, une paria hautaine.
- Delwen ne supporte plus l'ambiance décadante de la crypte, elle part et ne reviendra pas.

- Prise de folie, elle détruit ce qu'il peut rester de sa famille et redécouvre qui elle est réellement: une princesse vampire.
- Des runes ténèbreuses apparaissent sur sa main droite.
- Son besoin de diriger se renforce. Son âme en devient d'autant plus noire.

[BG en réécriture, ça arrive bientôt ]