[Disparue][Validé][DDor] Valandil

Citation :

Nom du compte joueur: Merister

Nom du perso: Valandil

Race: Demi-dragon d’or ( Humain )

Age: 21 ans

Alignement: Chaotique bon

Religion: Bahamut

classe(s): Ensorceleur ( 11 lvl ) Disciple du dragon ( 10 lvl ) Guerrier ( 4 lvl )

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Arme de prédilection : Epée bâtarde

Trait de Caractère: Curieuse, de nature plutôt pacifiste. C’est une femme décidée. Lorsqu’elle a une idée en tête, elle ne la lâche que très rarement avant de l’avoir menée à bien. Serviable, elle rendra service à ceux qui le demande.

Description physique: Une jeune femme aux cheveux blonds. Des écailles sont visibles à certains endroits de son corps, tel que son cou, au prolongement de ses yeux, sur ses mains et ses jambes. Deux ailes dorées partent de ses omoplates et battent doucement derrière elle.

La joie, l’ambiance chaleureuse de certaines fêtes humaines, d’un village non loin de sa grotte, attirait parfois S’Tyrr, une jeune dragonne d’or. Prenant une apparence humaine, elle n’éprouvait pas de peine à se mêler à la foule qui grouillait lors de ces festivités. Elle affectionnait particulièrement ce village en retrait des grandes cités. Elle avait parfois aidé certains habitants de ces terres, en difficulté dans les montagnes. En vérité, elle prenait souvent forme humaine pour se mêler à la population. La jeune dragonne était paisible de nature, elle n’avait que rarement dû combattre jusqu’ici et l’évitait au mieux, tant que sa survie n’était pas menacée. Mais en prenant et gardant trop longtemps sa forme humaine, un dragon en acquiert également les qualités et les défauts. Elle finit par s’éprendre d’un jeune homme, un ensorceleur très doué. Elle appréciait sa compagnie agréable, mais également des valeurs qu’il affichait au travers de ses actes. Il arborait toujours un doux sourire chaleureux. Cela faisait quelques mois, qu’ils se connaissaient et une certaine amitié c’était crée entre les deux êtres.

Un soir, où les villageois fêtaient la bonne récolte qui leur avait été accordée, S’Tyrr se contentait d’observer les danses et de s’imprégner de la musique qui flottait dans l’air. Jusqu’à ce que ce cher ensorceleur vienne s’installer à la place libre à la droite de la dragonne. Il lui proposa une boisson, puis la conversation s’engagea comme ils en avaient l’habitude. Plus tard, ils s’éloignèrent un peu de la place de fête, et s’arrêtèrent dans un lieu plus calme, bien à l’écart, d’où les lumières des feux du village étaient encore visible. C’est là que le jeune homme, se penchant vers S’Tyrr déposa un baiser sur ses lèvres, puis un autre… La fin de la nuit fut agitée et douce.

Un œuf fut le résultat de cette nuit, mais pas un œuf comme les autres… un œuf de sang mêlé. S’Tyrr ne l’avait pas vraiment désiré, mais elle décida de le garder. Elle élèverait cette descendance particulière, la protègerait et la garderait à l’abris du monde extérieur.

Cependant il en fut décidé autrement. Deux gnomes intrépides avaient repéré l’antre de la dragonne, depuis déjà bien des lunes. Ils étaient persuadés d’y trouver quelque chose d’unique, de rare, enfin… les dragons sont bien réputés pour leur trésor. Par contre, ils ne devaient pas bien mesurer les dangers qu’un tel vol pourrait occasionner. Trafiquant à l’abri des regards, ils préparaient leur coup. Leur plan consistait à pénétrer dans la tanière du reptile volant, d’y subtiliser quelque chose de gros, ayant une grande valeur, puis de repartir le plus vite possible, de préférence en évitant de se faire repérer… Ils avaient souvent observé la dragonne quitter son trou, allant probablement se ravitailler. Ils avaient approximé le temps qu’il leur était donné, et l’avait jugé convenable.

La montée fut rude… une fois dans la grotte, l’un d’eux s’y enfonça un brin, tandis que son confrère montait la garde. Puis il revint en gesticulant. « Un œuf ! Il y a un œuf ! », s’exclama-t-il. Ca avait le mérite d’être rare… mais quoi qu’assez fragile au transport… Mhh, le temps jouait contre eux, il fallait se dépêcher !
Et c’est ainsi que l’œuf fut subtilisé à la dragonne.

Quelques jours plus tard, arrivé à leur atelier, les deux gnomes avaient déposé l’œuf en sûreté dans un panier un peu rembourré. Ils avaient quelques acheteurs, près à mettre le prix fort pour l’acquérir et ils avaient déjà de grand projet concernant l’investissement de l’argent qu’ils se feraient ainsi. Mais… ils n’avaient pas prévu qu’une fente traverse l’œuf de tout son long. Son prix allait considérablement diminué ! Avec toutes les précautions qu’ils avaient pris, comment avaient-ils pu l’abîmer ! … Puis… l’œuf émit un drôle de bruit, les gnomes cessèrent de se disputer, et se penchèrent vers l’œuf…. Une main en surgit soudainement ! D’un même mouvement, les deux gnomes firent un bond en arrière. La coquille finit par se briser, le liquide qu’elle contenait se répandant autour du panier.

« Mais c’est quoi ce truc ! »
« Euh…. »

Une chose était sûre, c’était dégoûtant et ça ressembler à un être humain. Ils n’allaient pas garder ce truc chez eux… et il se vendrait moins facilement à présent. Ils le déposèrent donc rapidement devant la porte d’une ferme, ayant retiré la coquille suspecte avec des pinces, avant de s’enfuir en courant.

La famille de cette ferme possédait déjà un enfant, un garçon âgé d’une année ou deux, et acceptèrent comme second, celui qui leur avait été donné, une fille. Ils la nommèrent Valandil. Elle passa donc sa jeunesse dans cette ferme, à proximité d’une grande cité. Lors de son adolescence, la magie entra dans sa vie, bien qu’elle coulait depuis déjà bien longtemps dans ses veines. C’est à un mage qu’elle alla tout d’abord expliquer la découverte de certains dons. Et il la dirigea ensuite vers un sorcier, un de ces magiciens qui canalise l’énergie magique à travers lui, suivant son instinct plutôt que des bouquins. Il lui expliqua qu’il existait deux manières d’aborder la magie. Les personnes ne possédant pas de don inné devaient soumettre leur vie à de longues et pénibles études interminable, s’ils souhaiter maîtriser cet art. Tandis que chez d’autre, la magie coulant dans leur sang, il s’agit ensuite d’apprendre à la canaliser. Cet homme l’aida dans ses débuts, mais c’est surtout par elle-même qu’elle devait y arriver.

Elle alternait les travaux de la ferme et les petits entraînements, qui lui permettait de toujours d’avantage s’améliorer dans la canalisation des énergies magiques. La vie s’écoula doucement. Puis des rêves vinrent agiter ses nuits, ils se répétaient parfois, mais toujours des ailes, des rugissements, des écailles… Elle ne comprenait pas cette soudaine fixation sur les dragons, durant ses divagations nocturnes. Certes, ils représentaient des créatures légendaires, d’une grande majesté, enfin bon…

Un jour qu’elle se promenait en forêt en compagnie de l’ensorceleur qu’elle connaissait, elle aborda le sujet de ses rêves, lui en expliquant un ou deux. Et lui demandant s’il n’existait pas un sortilège pour apaiser ses nuits. Il la fixa un moment, en plissant les yeux, puis lui répondit qu’il y réfléchirait et qu’ils en reparleraient. Quelques semaines plus tard, il lui demanda si ces rêves persistaient et elle acquiesça doucement. Il était alors peut-être temps de lui expliquait d’où pouvaient provenir ses dons. Que parfois des dragons, prenant forme humaine, pouvaient avoir une descendance bipède… et que des générations durant, les propriétés magiques de leur sang se transmettaient. Elle mit un moment à comprendre où il voulait en venir. Puis il formula plus clairement son hypothèse, lui expliquant qu’un de ses proches parents devait probablement être un de ses reptiles ailés et que de ce faite, de nouveaux dons pourraient par la suite se proposer à elle. Cette révélation la prit au fond d’elle même, et elle en resta un moment muette. Rentrant par la suite chez elle, elle eu une longue discussion avec ses parents adoptifs, qui lui narrèrent sa découverte sur le palier de la porte, dans un panier… enfin ils ne savaient rien d’autre. Elle s’isola un temps, bouleversée par une telle nouvelle, mais en même temps… fascinée. Elle avait souvent éprouvé une profonde admiration pour les dragons et penser que le sang de l’un d’entre eux pourrait couler sous sa chair…. Elle décida finalement d’en savoir plus sur ces créatures, se documentant comme elle pouvait, partout où elle pouvait. Ce qu’était un dragon, les différentes familles de dragons, nombre de légendes les concernant et j’en passe… Cependant ses nuits devenaient de plus en plus agitées, les rêves paraissaient souvent si réelle, qu’en ouvrant les yeux, elle mettait quelques minutes à réaliser que tout ce qu’elle venait de voir n’était que du domaine du songe.

Son entourage s’inquiétait tout de même, elle semblait changée depuis cette révélation, changée de l’intérieur. Puis les changements, bien que peu perceptible, se firent également extérieur. De fines écailles aux reflets dorés commencèrent à recouvrir sa peau par endroit, personne n’en vit rien, mais elle.. elle les sentait et avait assez durement ressentit leur arrivée également. Elle prit un peu de distances avec ses parents et son demi-frère. Les transformations qu’elle subissait, n’étaient finalement que ce qu’elle était réellement. Elle avait beau se le répéter, une partie d’elle se posait nombre de questions. Que faire à présent ?

Mais elle avait déjà commencé à répondre à cette question. Plus elle se renseignait sur ceux qui pouvaient être ses ancêtres, plus des questions nouvelles lui venaient à l’esprit. Et elle souhaitait grandement y trouver des réponses. Et finalement… ce n’est peut-être pas ici qu’elle les trouverait, alors pourquoi ne pas aller ailleurs ?

Revenant un soir à la ferme, elle décida d’annoncer sa décision à ceux qui avaient été sa première famille. Elle allait partir, s’éloigner un temps. Elle leur expliqua l’hypothèse de sa filiation avec un dragon, que de ce fait, c’est ailleurs qu’elle voulait partir pour trouver d’avantage de réponses. Les adieux furent douloureux, c’est la première fois qu’elle allait être séparée de cette terre. Mais d’un autre côté, c’était nécessaire.

Partie seule avec un gros sac sur le dos, elle prit le premier bateau au port de la cité...

Elle débarqua au port d’Ilipur, le voyage de quelques jours en bateau l’avait un peu secoué. Elle finit par rejoindre une taverne et demanda une chambre en échange de quelques pièces. Les semaines suivantes, elle visita simplement la ville portuaire. Elle était curieuse de toutes les choses qu’elle ne connaissait pas encore. La ville d’où elle venait était peu portée sur le commerce, tandis que ce port semblait ne vivre que de ça. Ses proches lui manquaient, mais elle s’habitua assez rapidement à sa vie solitaire. Au bout de quelques semaines, sa bourse commençait à s’alléger sérieusement. Les seuls travaux qu’elle avait effectué jusqu’à présent, étaient ceux de la terre, c’est donc dans les fermes entourant la cité, qu’elle commença par proposer son aide. Un fermier l’accepta, son fils venait de mourir et il n’arrivait plus à gérer entièrement toutes les tâches de la journée. La rémunération était correcte et Valandil disposait d’heures de libre, qu’elle passait en ville. La taverne où elle logeait était un lieu intéressant, nombre d’aventurer venait raconter leurs exploits, leurs découvertes et leurs divers rencontres. Elle tendait particulièrement l’oreille, lorsque les conversations portaient sur les dragons. Un habitué de l’établissement attirait particulièrement son attention, il parlait d’une expédition qu’il était en train d’organiser, il avait soi-disant repérer le trou d’un dragon à une ou deux semaines de marche, et il recrutait des volontaires.

Cette discussion, qu’elle avait surpris occupait ses pensées, pendant qu’elle travaillait aux champs. Mais en même temps des transformations commencaient dans son corps. Une glande, qui jusqu’ici sommeillait paisiblement, commençait à s’activer. Les hormones qu’elle sécrétait se répandaient dans son corps opérant certains développements. Le développement de ses muscles lui parurent tout à fait normal, certainement dû aux efforts journalier. Mais un goût acre lui remontait parfois jusqu’à la bouche, irritant sa gorge. Elle se contentait de cracher, puis d’aller se déshydrater. Ses sensations durèrent quelques jours, puis dérivèrent sur une toux. Portant ses mains devant sa bouche un courant chaud les percutèrent. Les retirant vivement, elle s’aperçut que ce n’était pas un simple courant chaud, mais plutôt une gerbe de flamme. Ouvrant de grands yeux, elle en resta perplexe un instant, ne sentant presque plus son palais et sa langue, elle courrut vers un sceau d'eau et en but de longues gorgées. Sa bouche n'était pas encore habituée à ce genre de substance… mais malheureusement une des étincelles avait fini sa chute sur le foin qu’elle était en train de ramasser. Le tout prit feu à une telle vitesse, qu’elle ne réussit pas à le maîtriser. Le fermier arriva furibond et lui ordonna de dégager sur le champs ! Elle n’avait jamais voulu ruiner sa récolte… la tête basse, elle s’exécuta et s’éloigna.

Revenant dépitée à l’auberge, elle se remémorait ce qui venait de se passer. Jusqu’à ce qu’elle percute un homme. Reculant de quelques pas et secouant la tête, elle le reconnu. L’homme qui parlait de cette fameuse expédition… Elle s’excusa et du même coup lui proposa un verre qu’il accepta. Parlant , parlant… elle gagna sa place dans la petit troupe. Le départ aurait lieu dans une semaine, le temps pour elle de réunir les affaires dont elle aurait besoin. Il la prévint que si elle n’arrivait pas à suivre le rythme, elle serait abandonnée sans ménagement. Mais rien ne pouvait la décourager, elle était bien décidée à les accompagner.

La semaine prit rapidement fin. Et le grand départ s’annonça, le petit groupe était composé principalement de guerriers, qui ne la voyait que comme un fardeaux qu’ils aurait forcément à se traîner. Un mage portant une longue robe bleu foncé sortait un peu du lot. Leur but était clairement de déposséder le dragon de son bien le plus précieux.

Un jour, deux jours, trois jours… s’écoulèrent. Valandil n’avait jamais autant marché, mais étonnement elle tenait bien le coup. Son corps s’était endurcit sans qu’elle y prête réellement attention. Après une semaine et demi, ils semblaient approcher de leur but. Les lourdes armures que certains transportaient semblait clairement leur peser, mais la troupe progresser gentiment à travers des collines, qui se transformèrent finalement en montagne. Puis l’organisateur de l’expédition ordonna l’arrêt. Le flanc de la montagne était percé de nombreuses grottes et c’est dans l’une d’elle, que serait déposé les affaires qui gêneraient les manœuvres à venir. Aucun plan n’avait vraiment été établi. Il s’agissait simplement de passer quelques nuits dans cette grotte, sans attirer l’attention, puis d’attendre que le dragon s’éloigne pour une ronde de son territoire, pour finalement aller le dépouiller de ses trésors. Tout se passa comme prévu, ils arrivèrent jusqu’à la grotte et repérèrent le trésor. Mais soudain une ombre plongea la grotte dans une obscurité totale, des râleriez résonnèrent. Mais elles furent rapidement étouffées par un rugissement terrifiant. Un énorme dragon venait de lancer un sort de ténèbres, qui s’ensuivit d’un puissant souffle d’acide sur les humains terrifiés. Ils furent fort heureusement sauvé par le cristal que le magicien activa, une aura les enveloppa et les protégea du liquide corrosif. L’obscurité se dissipa, ils devaient à présent trouver un moyen de fuir. Le géant vert obstruait l’entrée de la grotte, le groupe s’y enfonça alors plus profondément, le dragon à leur trousse. Le magicien avait préparé un sort de téléportation, mais il lui faudrait quelques minutes pour l’incantation, ils devaient trouver un moyen de les gagner. Cependant deux guerriers, que l’idée de fuir répugnaient s’arrêtèrent et firent face au dragon. A quoi pensaient-ils ? Mhh.. Aucune idée, mais quatre coups de pattes eurent raison des deux malheureux. Les autres s’étaient retournés et furent choqués du spectacle qui s’offrait à eux. Mais le magicien en profita pour commencer l’incantation, le groupe s’amassa autour du vieil homme, qui termina alors que le dragon portait son attention sur ses cibles suivantes.

Téléporté hors de la grotte, la réception fut difficile, le groupe désorienté ligna droit devant, jamais ils n’avaient du courir aussi vite. Valandil suivit le mouvement, tentant un dernier coup d’œil par dessus son épaule avant de perdre de vue la grotte. Essoufflé, le groupe ne stoppa sa course qu’à l’orée d’une forêt. Le magicien s’écroula, reprenant difficilement son souffle, ce genre d’escapade n’était plus vraiment de son âge. Valandil posa un genou au sol, prenant de longues respirations. Elle revit l’image des deux hommes envoyé contre les parois de la grotte et leur corps retomber inerte au sol….

Il n’était plus question de remonter la montagne pour récupérer les affaires abandonnées, le dragon était certainement aux aguets. Il poursuivirent leur chemin à travers les bois, camouflé par les arbres et se nourrissant des lièvres, des marmottes,… ou tout autres animaux, qui furent attrapé par magie, ou par l’adresse de certains guerriers. Ils finirent par rejoindre Ilipur en piteux état.

Valandil remonta dans sa chambre de l’auberge. Elle échangea ses vêtements souillés contre des propres et se rafraîchit le visage. Elle remarqua en se lavant, que les écailles devenaient de plus en plus visible à certains endroits de son corps, les irritations au niveau de sa gorge se calmaient et elle n’avait plus eu recourt à son souffle, depuis l’incident à la ferme. Mais l’image du géant vert ne la lâchait pas. Ces dragons sont réputé pour leur amour des intrigues, de la manipulation et leur soif de pouvoir. C’était la première fois qu’elle apercevait un dragon de si près. Elle restait tout de même choquée de la mort des deux humains…

Les jours suivants, elle ne revit plus les membres de son petit groupe, et finit par décider de poursuivre sa route, s’enfonçant un peu plus loin dans les terres. Passant par divers villages et villes. Une forte fièvre la ralentit entre Triel et Soubar… encore une nuit de marche et elle atteindrait Soubar. Mais un mal de tête et de vives douleur le long du dos, qui duraient déjà depuis quelques jours, la décidèrent à faire une pause dans un bois avant de poursuivre. S’allonger une heure ou deux…. ça irait peut-être mieux par la suite… un peu de repos. Mais la fièvre persistait et la sueur perlait sur son front. La douleur qui parcourait son dos était d’une tel intensité que des larmes vinrent obscurcirent sa vision. Se tortillant dans un sens puis dans l’autre, elle ne savait plus comment se tenir et finit par laisser échapper un cri. Un cri perçant qui se répercuta plus loin, jusqu’aux alentours du repère d’un rôdeur. Ce dernier, intrigué remonta dans la direction du son, jusqu’à tomber sur le corps d’une femme gémissant au sol. Il s’approcha du corps et l’examina d’abord à distance, puis d’un peu plus près, notant la présence d’écailles sur ses mains, dans son cou, sur son front, un peu de sang tâchait les vêtements de la femme au niveau de son épaule droite. Ne sachant trop que faire, il la prit dans ses bras et la ramena jusqu’à sa cabane. Après l’avoir allongée sur un lit, il rafraîchit son visage avec un peu d’eau, puis examina son dos. Deux sortes d’excroissance formaient des bosses au niveau de ses omoplates, l’une d’elle était ouverte et saignait. Par la suite l’os du côté gauche de son dos, perça également sa peau. L’homme tenta au mieux de calmer les hémorragies, y appliquant des mélanges d’herbes apaisantes, mais le spectacle n’était pas beau à voir. Valandil devenait de plus en plus faible, la fièvre la faisant parfois délirer, mais elle sentait la présence de l’homme qui lui murmurait des paroles réconfortantes. Après une semaine, les plaies semblaient ne plus se rouvrir et Valandil put retrouver un semblant de sommeil. Le rôdeur veillait toujours et tentait au mieux de lui faire ingurgiter des mixtures qui lui redonnait un peu de force. Des sortes de petites ailes membraneuses semblait s’être formée dans son dos, la fièvre finit par tomber doucement, mais les douleurs persistait encore un peu. Les ailes prirent petit à petit en taille par la suite.

Un matin, Valandil cligna des yeux, un rayon de lumière réchauffait doucement son visage. Elle entendait le bruissement des feuilles au dehors, qui brisait légèrement le silence qui régnait dans la forêt. Elle se redressa difficilement, la force lui manquait, elle se sentait faible. Observant l’intérieur de la petit cabane, elle se frotta les yeux en émergeant doucement. Une de ses mains se referma sur un morceau de pain déposé à proximité du lit. Elle le mâcha doucement avant de l’avaler. Son souffle se coupa alors qu’elle aperçu ce qui était apparu dans son dos. Le rôdeur entra au même instant dans la cabane. Une discussion s’ensuivit…

Valandil pourrait encore séjourner deux jours ici, le temps de reprendre suffisamment de force. Le rôdeur n’avait rien voulu en échange des soins qu’il lui avait apporté. Il restait distant et ne lui adressa qu’une simple mise en garde avant qu’elle ne le quitte : Les différences n’étaient pas appréciées. Valandil reprit ses affaires et s’éloigna, perplexe. Elle mit un certains temps à sortir des bois, puis rejoignit Soubar. Ses vêtements étaient tâchaient de sang, sales au possible. Les gardes à l’entrée de la ville, l’avertir qu’ils la tiendraient à l’œil. A présent… son secret, n’en était plus un. Différents sentiments se lisaient dans les yeux des habitants qu’elle croisait : de la curiosité, de la peur, de l’étonnement voir du mépris. Elle se disait qu’ils ne devaient pas vraiment savoir ce qu’elle était. Elle fit mine de ne pas les remarquer, acheta de nouveaux habits, des provisions et repartit de la ville, en direction du nord. Plusieurs voyages la conduisit jusqu’à Luskan.

( ( HRP ) Voilà, euh... bon courage pour tout lire ^^'' ( / HRP ) )

je l'ai lu ce midi , j'etais impressionné , c'est vraiment bien . Validé

Merci pour la validation ! à bientôt in game, je pense ^^.

Valandil était assise en tailleur, au pied d’un arbre en retrait dans une forêt. Elle ouvrit sa sacoche et en sortit un livre gris, aux pages vierges, et un crayon. Ce petit bouquin lui servait de mémoire depuis un certains temps. Elle l’ouvrit et tourna quelques pages déjà noircies.

Et bien… nous voilà à Luskan, ou dans ses environs, devrais-je plutôt dire. Je n’ai pénétré qu’une fois dans cette cité. J’avais besoin d’une nouvelle tenue. Les gardes ont dit me tenir à l’œil… je me suis dirigée vers une forge et contre quelques pièces, le commerçant m’a vendu ce que je souhaitais. Je me suis assez rapidement détournée, essayant de ne pas remarquer cette femme qui me fixait. Longeant les murailles, j’ai rejoins la sortie est de la ville. Un homme qui me précédait, a stoppé son chemin devant les portes, me criant qu’il n’aimait pas être filé par un démon… Mhh, toutes personnes possédant des ailes aurait des origines démoniaques ? Enfin… J’ai essayé de lui expliqué, que je n’avais aucune intention malveillante et que mes origines n’était pas comparable à celle d’une succube ou une autre de ces créatures. Il semblait sourd à ces paroles.. et je ne voulais pas insister, je me suis rapidement éloignée… Jusqu’à ce qu’un barde me rattrape, son regard n’exprimait pas de peur, ni de mépris. Cela me surpris. Il a commencé par me dire qu’il savait ce que j’étais, puis l’a redis au guerrier bourru, qui nous avait finalement suivit. Ce dernier, fit mine de vaguement comprendre puis s’en alla. Les connaissances de ce barde en matière de dragons m’étonnèrent, il finit par me parler de ses rêves, de son père qu’il n’avait pas connu et des écailles qui apparaissaient assez discrètement sur ses poignets. Ces dires me replongèrent un peu dans mon passé, et je lui confia mon hypothèse… concernant l’origine de ses dons en magie profane… Anyndir, qu’il disait se nommer.

J’ai entendu parler de demi-dragons noirs et d’une demi-dragonne blanche, que j’ai brièvement croisé. Pas étonnant que notre espèce aie si mauvaise réputation dans la région ! Pour la plupart des gens, tout les dragons mangent de la chair humaine, sèment le chaos et la destruction… ou toute personne ailée ne peut être qu’un démon. C’est ce que je retiens des principales rencontre que j’ai fait. Si tu as des ailes, tu n’es plus une personne, tu es « quelque chose », quelque chose qu’il vaut mieux tuer ? C’est assez triste comme constatation, tu ne trouve pas , lessanoa ? … Mais ! J’ai croisé des personnes sympathiques quand même, des elfes, des nains et un paladin avec qui j’ai fait un bout de chemin. Enfin, je ne souhaite pas effrayer les gens, mais je ne vais pas m’arrêter de vivre pour autant non plus.

Mhh… ce qui me tracasse d’avantage, ce culte du dragon, qui rode dans la forêt au nord de Luskan. J’avais aperçu un corps… puis un second un peu plus au nord en compagnie d’un paladin. Enfin… dès qu’on parle de dragon, tous les dragons deviennent à nouveau responsable. Je me suis rapidement fait chassée, par ce même guerrier bourru, qui voudra certainement ma peau et mes ailes dès à présent… Mais j’ai également remarqué le symbole de Bahamut, sur l’armure d’un homme. D’ailleurs, je l’ai un peu cherché par la suite… mais je n’ai pas vraiment trouvé ce que je cherchais… plutôt un moine et un sorcier de ce fichu culte. Ils ont failli… hum, failli en finir avec le créature que je suis, tssk… D’ailleurs ma mort n’aurait gêné personne… D’autres personnes étaient présentes, dont une druide il me semble. J’ai essayé de m’en approcher, pensant que les deux hommes n’insisteraient pas trop en public... Finalement, ça ne les gênait nullement. Mhh… tout le monde se fiche des meurtres qui peuvent se dérouler dans ces forêts, ou alors seulement du mien… Et ils ont tord de laisser ce culte investir les lieux de la sorte. Je ne pensais pas que des druides le permettaient, vu les horreurs dont est responsable ce culte, dracoliche et ça… Je me suis trompée, je m’en rappellerai, ils adoptent peut-être un position plus neutre que ce que je pensais…. Quoi qu’il en soit, quelques jours plus tard, j’ai aperçu deux hommes armés aux portes est de Luskan et j’ai appris par la suite, qu’il s’agissait à nouveau de ces cultistes… Je les ai gardé à l’œil un moment, histoire qu’il n’attrapent personne. Ils ont finit par s’en aller. Le nord leur est sûrement plus propice.

Bon, je vais éviter un moment le nord. Bien qu’une femme, une intendante d’Aurile semblerait, m’ait proposé l’asile dans une caverne … avec d’autres « parias ». Mais je ne pense pas que ma place soit d’avantage en compagnie de deux tiefflines et encore moins avec cette dragonne blanche, qui se souciait de ne pas avoir la chance d’être mon bourreau. La solitude n’est pas toujours très aisée…

Jetant un petit coup d’œil à lessanoa qui somnolait sur son épaule et à la nuit qui tombait. Elle referma le livre doucement et déposant sa tête contre le tronc de l’arbre, profita du silence, dans lequel elle baignait.

En se remémorant les souvenirs qu'elle avait de cette région, Valandil finit par se dire, qu'elle n'y avait pas trouvé ce qu'elle cherchait. Elle avait réussit à se faire accepter par certaines personnes, voir à se faire des amis comme ce disciple de Bahamut, qu'elle porterait toujours en grande estime. Mais malgrès tout, trop de monde avait voulu mettre fin à ses jours... Et aux vues des circonstances actuelles, elle se dit que ce n'était pas sa guerre. Elle revint une dernière fois dans cette nouvelle chapelle, implantée pres de Padhivers. Elle y venait souvent d'ailleurs depuis sa construction. Elle y pria longuement... Puis finit par se relever, mélancolique... Ces lieux qui lui étaient familier, elle avait surement finit par s'y attacher, mais le temps était venue pour elle de repartir... repartir pour ne plus revenir. Elle traversa une dermière fois les rues de Padhivers, sans croiser la personne qu'elle cherchait, et aux vues de certains regards qui lui étaient lancé, elle préfèra ne pas s'éterniser. Elle quitta la ville, puis la région.

( HRP ) Donc je libère ma place de Disciple du dragon ^^ . Elle reviendra pas hein, voilou. Vous pouvez placer mon bg dans le cim. (/HRP)