[Mort RP] Clément de Vaguargent

Nom de compte : _Andrealpha_
Nom complet du personnage : Clément de Vaguargent
Age du personnage : 18 ans
Race et sexe du personnage : Humain mâle
Alignement : Loyal Bon
Divinité : Torm
Classe du personnage : Paladin – Profil : Dévot
Arme de prédilection : Epée longue
Multiclassage envisagé : Aucun

Tempérament :
Cynique, renfrogné, obsédé par sa foi.

Description physique : [Eléments visibles en description clic droit]
Homme grand de forte corpulence (1m85 pour 90kg).
Difficile de lui donner un âge en raison d'une longue chevelure noire et une barbe tout aussi longue, propres mais sans aucune fanfreluche.
Hors le symbole du Véritable ornant son bouclier, aucun ornement ou signe distinctif n’est visible.



[HRP : toute personne d'alignement mauvais s'approchant à moins d'un mètres cinquante sentira une sentation désagréable due à l'aura du paladin, identifiant Clément pour ce qu'il est, quelque soit son accoutrement. Le paladin n'a aucune conscience de cette aura, et par conséquent, elle ne permet pas de détecter le mal]

Caractéristiques :
For : 13 / Dex : 10 : / Con : 14 / Int : 13 / Sag : 14 / Cha : 14

L’enfance :
Originaire d’Eauprofonde, Clément est le second fils de sire Alexandre de Vaguargent, chevalier affilié au clergé du Véritable. Il passe son enfance dans la maison familiale du quartier maritime, non loin de la tour de la chance, le temple de Tymora, où il est envoyé pour apprendre à lire et à écrire.
A l’âge de sept ans, son père le présente à un recruteur de l’Ordre des Templiers venu de Murann pour rechercher de jeunes recrues. Les tests menés par le prêtre sont satisfaisants et celui-ci demande donc la permission de former l’enfant. Clément n’étant pas son fils aîné, il accepte avec joie. Les affaires du garçon sont préparées dans la journée et après une accolade à son père, il quitte la maison à la suite du recruteur.

La formation :
Il est conduit à la citadelle des Templiers située près de Murann. Là, sous la direction des clergés de la Triade, il va étudier et s’entraîner afin de devenir un paladin ou un prêtre de l’Ordre. Jusqu’à l’âge de douze ans, les cours sont communs à tous les élèves. Ils portent sur l’histoire des religions, la philosophie éthique, l’étiquette et bien entendu, l’apprentissage des armes. Si Clément n’est pas amateur des leçons d’étiquette, il se montre beaucoup plus enthousiaste pour les autres leçons, faisant rapidement sienne l’éthique des Templiers.
A l’âge de douze ans, les enfants sont séparés selon leur aptitudes. Les plus habiles au maniement des armes suivent une formation axée plus particulièrement sur les talents de combat. Les plus sages rejoignent les rangs des prêtres. Quelques uns sont renvoyés dans leur famille. Clément se retrouve dans le premier groupe. La discipline religieuse devient encore plus stricte, l’apprentissage plus dur. Il ne porte que des tenues austères, se distinguant de nombre de ses amis en raison de son manque d’intérêt pour le paraître ou pour les activités auxquelles ils s’adonnent après les leçons. Pour lui, toute décoration est voyante et vulgaire. De même, le jeu, la danse et autres amusements sont des distractions puériles qui détournent l’homme de ses devoirs.
Les devoirs qui deviennent une obsession :
"Promouvoir la foi est un devoir sacré"
"Le mal est un affront à la foi ; détruire un agent du mal est un acte saint"
"Les fidèles d'une religion maléfique ne méritent rien d'autre que la mort"
Naturellement, cette obsession l’amène à vénérer la divinité la plus intransigeante de la Triade, la Loyale Fureur, dont il grave une partie de son dogme au dessus de sa paillasse.
"Frappez rapidement et sans pitié lorsque vous découvrez que la pourriture du mal s'est emparée du cœur d'un mortel"
"Bénissez les traîtres d'une mort rapide et sans douleur".
Pour ses instructeurs, cette obsession n’est que le signe d’une foi intense et ils l'encouragent dans cette voie.
A l’âge de quinze ans, avant d’accéder à la dernière partie de la formation, Clément fait vœux de chasteté et de pauvreté. Il décide de se laisser pousser les cheveux et la barbe car se préoccuper de soi est une considération avilissante. Ces dernières années de formation sont une suite de tests. Des tests oraux où les instructeurs cherchent à éprouver la foi de leur élèves. Des tests pratiques, où les apprentis sont conduits dans de sombres cryptes pour lutter contre des morts-vivants. Cette période passe vite et le temps arrive enfin où les apprenties vont passer aspirant avant de prêter leur serment d’allégeance à l’Ordre.

Le départ pour Padhiver :
C’est la Matriarche de Lagrange, nouvellement affectée dans l’Amn, qui préside la cérémonie annuelle pendant laquelle les jeunes gens vont recevoir leur affectation en tant qu’aspirant. Pour Clément, qui va bientôt avoir dix huit ans, ce sera la citadelle au sud de Padhiver. Les rumeurs disent que dans cette région, le mal s’instille même à l’intérieur de la ville sainte, et que certains paladins pactisent avec le mal. Si elle sont fondées, la tâche qui l’attend sera ardue. Mais cela ne lui fait pas peur. Par le feu et par le glaive, le mal sera détruit…

Validé

Padhiver :
Le port, lieu habituellement grouillant d’une activité frénétique, était quasiment désert à mon arrivée. J’ai eu du mal à croire ce que les marins m’ont répondu lorsque je les ai interrogé. Selon eux, les principales forces de la cité étaient montées dans le nord pour aider les forces maléfiques de Lorgol. Quelles inepties pensais-je alors…
Les gardes de la citadelle m’ont confirmé ces informations. La matriarche et la moitié des troupes étaient actuellement au nord de l’épine dorsale afin de combattre un ennemi menaçant de détruire la ville du mal. Pourquoi vouloir les en empêcher ? Si ces ennemis peuvent détruire ce furoncle à la face de Toril, tant mieux !
Les rumeurs entendues en Amn semblent malheureusement fondées. Je vais devoir en apprendre plus sur ce qui corrompt cette région…

La Citadelle :
Je viens d’avoir l’occasion de pénétrer dans la citadelle pour un entretien avec la Matriarche. La situation est préoccupante. Les hommes sont peu nombreux et il y a beaucoup de blessés à la suite des combats dans le nord. Avant même cette bataille, de nombreux officiers étaient morts, désorganisant l’Ordre dont la discipline s’est relâchée.
Cependant, d’après la discussion que nous avons eu, la Matriarche semble avoir la volonté de remédier à cela. Ma candidature en tant qu’aspirant est acceptée même si nos opinions divergent quand à la conduite à tenir face à nos ennemis. Je l’ai prévenu. Je ne ferais aucune concession sur ce point. A moi de montrer ce qu’est un vrai Templier, guidé par la foi, sans aucune prise au doute.
L’entretien s’est terminé par la confirmation de ce que m’avait rapporté un chevalier du Vigilent. Dame Delagrange est morte. Bien que ne la connaissant que depuis moins d’un an, cette nouvelle m’a profondément attristé. Il me suffit de fermer les yeux pour la revoir lors de la cérémonie. « Vous ouvrirez ce parchemin une fois devenu aspirant à Padhiver » m’a-elle dit en me donnant un parchemin scellé par le sceau des Templiers.
Ce soir, j’irai me recueillir dans le temple du Seigneur de l’Aube à sa mémoire. Il sera alors temps que je prenne connaissance du document qu’elle m’a laissé…

Nouvelles directives :
Le parchemin qu’elle m’a donné est signé de la main du Grand Inquisiteur. Ce n’était donc pas le hasard qui avait poussé la Matriarche à m’envoyer dans cette région. Tout était planifié à l’avance.

Aristée a écrit:

Chevalier Clément de Vaguargent,
Sachez tout d'abord que je suis très satisfait d'apprendre votre affectation à Padhiver, je connais vos motivations ainsi que votre fanatisme et très sincèrement vous êtes l'homme adéquat pour la mission que je vais vous confier. Votre tâche sera difficile, vous ne devez pas ignorer que mes informateurs m'ont appris de biens sombres nouvelles provenant de la cité des artisans. Il semblerait que les templiers de Padhiver soient complètement tombés sur la tête ; comme je l'avais déjà mentionné, ces derniers se sont déplacés dans le grand nord afin d'aider les forces bainites à tenir la ville de Lorgol face aux assauts de cette coalition du sombre espoir. Cette nouvelle ma profondément indigné, les templiers de Padhiver seraient-ils devenus fous ? Auraient-ils oublié que nous sommes en guerre perpétuelle contre ces chiens de bainites ? Auraient-ils oublié le nombre de prêtres et de paladins morts sous les tortures des agents de la Main Noire ? J'ai de plus en plus de doute que la nouvelle Matriarche remplisse ses fonctions correctement ; les paladins pactisent dorénavant avec le mal, l'obscurité s’insinue partout et nous devons trouver un moyen de rectifier la tendance actuelle. Votre mission principale sera d'abord d'enquêter sur ce qui se passe à Padhiver et plus globalement dans cette région, je compte sur vous pour me faire parvenir des rapports détaillés et réguliers. Ensuite, votre devoir est de ramener les brebis égarées dans le droit chemin, pour cela vous êtes en droit d'utiliser tous les moyens et je dis bien TOUS les moyens que vous jugerez nécessaires pour l'accomplissement de cette tâche.
Je n'ai rien d'autre à rajouter, si ce n'est de vous accorder ma bénédiction pour l'accomplissement de votre mission.

Très sincèrement.

Marent Carshall, Grand Inquisiteur de l'Ordre des Templiers.

Les ordres sont clairs, la tâche difficile. A la lumière de cette lettre, je comprends pourquoi l’Ordre à refuser d’envoyer des renforts dans le nord. Je vais devoir sonder chaque Templier, à commencer par la Matriarche. Avec son appui, les choses évolueront dans le bon chemin.
Le plus urgent dans l’immédiat sera d’enquêter sur l’assassinat du Sénéchal et des hommes qui l’accompagnaient. Qu’un tel massacre demeure impuni est un signe de faiblesse envoyé à tous nos ennemis. Autant leur dire : « Venez nous frappez, nous allons tendre l’autre joue ». Les coupables devront passer sur le bûcher.
A long terme, il sera nécessaire de former de nouvelles recrues. De vrais Templiers, nourris aux mamelles de la foi et du devoir. Avec l’accord de la Matriarche, je lancerai une campagne de recrutement de jeunes enfants dans la région dont j’assurerai personnellement la formation. Et les mendiants recrutés par l’aspirant Terrena pourront toujours servir pour la logistique…

Premières pistes :
Je pensais avancer plus vite, mais force est de constater qu’il ne reste plus beaucoup de contemporains de la Matriarche et du Sénéchal parmi les Templiers. Ceux que j’ai interrogé lors de l’escorte du convoi de vivre les connaissaient, mais sans servir pour autant sous leurs ordres. Je vais devoir interroger les hommes de la Citadelle…

Ca y est, un début de piste. Une information de première main, glanée auprès d’un Templier qui était de garde à l’entrée de la Citadelle quand un homme est venu mander le Sénéchal peu avant son assassinat. D’après ces dires, l’homme, un marchand, il s’en souvient bien car le Sénéchal lui avait fait une remarque concernant la vraisemblance de son métier peu en rapport avec son physique, avait provoqué le Sénéchal en duel. Malheureusement pour moi, le Templier ne se rappelle pas de son nom, même s’il m’a assuré qu’il serait capable de le reconnaître.

Je trouverais peut-être d’autres informations en interrogeant les gardes de Padhiver. D’après ce que j’ai appris, les templiers ont été retrouvés près de la stèle située un peu au nord de la ville, non loin du camp des Louves. Il me faudra aussi interroger ces femmes…

Les bandits :
Le chevalier Fanatus discutait avec ce qui semblait être un magicien. Les deux hommes cherchaient la piste des bandits qui harcelaient depuis quelques temps les abords de Luskan. Le magicien souhaitait prendre un bandit vivant pour l’interroger.
S'il n'y avait pas eu le chevalier, Clément aurait suivi son chemin sans se préoccuper de ce qu'il pouvait advenir à cette cité pervertie. D'autres tâches l'attendaient, mais il trouvait là l'occasion de voyager au nord de Luskan en bonne compagnie.
Ils partirent donc tous les trois vers ce que le magicien avait appelé l'ancienne tour de garde, quelque part au nord est de la cité. La-bas, l'accueil ne fut pas des plus chaleureux et ils durent essuyer une pluie de flèches. Les sorts utilisés par la magicien furent efficaces, mais leur nature douteuse était telle que Clément commença à s’interroger sur sa présence dans ce groupe.
Quelques bandits gisaient là, non loin des murailles, ressemblant plus à des pelotes d’épingles qu’à des hommes. Les autres étaient partis. Le groupe continua donc vers le nord, puis l’est, en direction de marais où ils furent assaillis par des insectes furieux. Toujours aucune trace des bandits.
Enfin, près d’un pont, ils trouvèrent un homme et une femme assis dans l’herbe. Encore des magiciens à en juger par leur accoutrement et leur bâton. La femme, blessée, était toute habillée de noir. D’après leurs dires, ils venaient de se battre contre les bandits pourchassés par le chevalier. La présence de tant de païens mettait Clément mal à l’aise. Soupçonneux, il hésita un instant à soigner la femme, qui refusa alors son aide.
Lorsqu’il apparut que ces individus allaient se joindre à eux pour tenter de poursuivre les bandits, Clément, après avoir expliqué au chevalier que son code lui interdisait de rester avec tant de gens dont, visiblement, les idéaux étaient si éloignés, quitta le groupe pour retourner à Luskan.

La reconstruction :
La rencontre avec les nains a été désastreuse. Pourtant, dame Delagrange m’avait parlé d’eux en bien, me laissant entendre que les Templiers pouvaient compter sur eux dans leur lutte contre le mal. Par amitié pour leur roi Gimli, elle avait accepté de conduire un demi bataillon jusqu’à Belle Prairie afin d’essayer de libérer deux de leurs frères. Un véritable massacre. Soixante Templiers sont morts se jour là. Tout ça pourquoi ? Pour se faire insulter ! Pour se faire railler sur la faiblesse de nos effectifs, faiblesse dont ils sont à l’origine !
La Matriarche a eu la bonne réaction, et a rompu la négociation en les envoyant au diable. Peu importe les nains, nous allons trouver d’autres bâtisseurs pour renforcer la Citadelle. Padhiver ne s’appelle pas pour rien la cité des artisans, et si cela ne suffisait pas, les guildes d’Eauprofonde ne refuseront pas de nous aider contre monnaies sonnantes et trébuchantes…

Dans les geôles de Luskan :
Après avoir essayé d’éradiquer l’homme irradiant le mal sur la place de Luskan, Clément a été conduit dans les geôles de Luskan. Même si les gardes le traite avec ménagement, ils ne manquent pas de lui rappeler que la loi est la loi, et qu’elle est la même pour tous.
Agenouillé dans sa cellule, le paladin prie pour sa faute.

Véritable ! Je vous demande pardon.
J’ai failli, l’assassin est toujours libre.
Mon bras a tremblé, l’hérétique est encore vivant.
Cet homme a blasphémé vos serviteurs, la foi et l’acier auront lavé l’affront.
Je vais désormais passer devant la justice des hommes.
Peut m’importe leur justice, qui protège les hérétiques et les assassins.
Je ne m’en remets à Votre seule justice.

Une fin peu glorieuse :

Le procès avait bien eu lieu. Enfin, une parodie de procès. Vu l'acceuil chaleureux fait au serviteur du prince des mensonges dans ce lieu, la sentence n'étonna pas Clément. Pas plus que la rançon demandée aux Templiers pour le libérer, une méthode digne des bandits de grand chemin.

Bien, puisqu'il ne pouvait plus rentrer à Luskan pour y chercher ceux qu'il avait à abattre, il attendrait devant la porte sud.

C'est ainsi, en attendant sur le pont passant sur la Mirar,qu'il trébucha sur un pavé légèrement déchaussé. Entraîné par le poids de son armure, il bascula par dessus le parapé et tomba dans les eaux gonflées par la pluie. Il n'est jamais remonté...