Tyza Vamp Ozenchair
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| Sujet: [Mort RP] Arynn El'Eir Mar 25 Avr - 1:45 | |
| Arynn El'Eir - Citation :
- Nom du compte joueur: Jillyan
Nom du perso: Arynn El'Eir
Race: Demie Elfe
Age: 19 ans
Alignement: Neutre Strict
Religion: Cherchant encore sa voie
classe(s): Barde
Arme de prédilection: Dague
Trait de Caractère: Arynn est une jeune femme atendrissante par son innocence. S'émerveillant de tout, son sourire démontre son avidité constante d'apprendre, sur tout et n'importe quoi. Très polie et raffinée à cause de sa jeunesse dans la noblesse, cette jeune demie elfe semble réservée au premier abord, mais pleine de vie une fois qu'elle s'ouvre et se laisse aller. Passionnée, souriante, pétillante, innocente et très influençable.
Description physique: Derrière une chevelure noire et abondante, tombant sur ses épaules, se cache un jeune et adorable minois. Ses yeux sont deux émeraudes pétillantes de malice et d'innocence, son nez est fin et sa bouche et charnue. Ses courbes sont gracieuses et féminines, sa peau mate et sa voix chantante témoigne de ses origines du sud. Une jeune femme est assise à la table à l’Auberge de Garfaux, ses cheveux noirs jais tombant sur ses épaules. La tête baissée, ses yeux verts émeraude rivés sur une page sur laquelle un fin fusain danse et virevolte. Son visage est jeune et pétille d’innocence. Rêveuse, elle se perd dans les traits se formant sur cette parcelle blanche. Intrigante, charmante, un sourire heureux flottant continuellement sur ses douces lèvres charnues.
Arynn…
Chapitre 1 – La prison dorée
Née dans une citadelle portuaire du Téthyr entre Myratma et Memnon, Arynn a vécu toute sa vie dans une vie sophistiquée et de luxe. Son père, le Compte El’Eir était riche propriétaire de cette citadelle et des terres environnantes, il dirigeait une armée mercenaires puissante et respectée. Sa mère quand à elle était une elfe mystérieuse et pleine de charme, avec qui Arynn n’a eu que très peu de liens, il en va de même pour ses liens avec le reste de la famille, toutes ces relations n’étaient qu’hypocrisie et superficialité à ses yeux, mais elle devait bien s’y faire.
Très tôt elle se sentit décalée vis-à-vis de la société dans laquelle elle vivait. Incomprise, elle décida de retranscrire ses rêves et émotions de façon simple et libérant, le dessin. Son éducation était digne de sa famille noble ; approfondie et appliquée par un tuteur nommé. Se forçant à s’intéresser à la culture et à cette vie superficielle, cette jeune demie elfe sentit la frustration et l’emprisonnement grandir en elle de jour en jour. L’envie d’évasion, elle ne le trouvait qu’au travers de l’art et de la musique.
Souhaitant retranscrire sa vie, ses souvenirs et son entourage, Arynn avait toujours sur elle un parchemin vierge et un bout de fusain. Prenant parfois le temps de saisir sur papier un élément attirant le regard innocent et intéressé de cette jeune fille.
Les années s’écoulèrent, la fille se transforma en jeune femme courtisée et appréciée. Ayant appris à maitriser l’art des faux semblants, Arynn semblait être aux yeux de tous une jeune femme comblée et heureuse, une petite princesse dans ce monde de luxe. Ce masque tombant lorsque les regards se tournaient.
La citadelle bien bâtie dans laquelle vivait Arynn c’est alors trouvée menacée par le souverain des terres avoisinantes. Des batailles se multipliaient dans les terres, les mercenaires du Compte El’eir tombaient un à un. Arynn, quand à elle vivait toujours dans l’insouciance, ce qui était le cas de la plupart des personnes vivant en ce lieu : ils n’étaient pas conscients de ce qu’il se passaient en dehors des murs fortifiés de la citadelle.
La jeune demie elfe approchait ses 18 ans quand son père vint lui parler de la situation. Apparemment le Compte Erin’tey du domaine voisin était sous la domination d’un mage puissant qui souhaitait posséder cette zone portuaire. C’est un intermédiaire neutre qui informa le père d’Arynn. Depuis quelques temps ils se réunissaient en secret, ils décidèrent d’unir leurs forces afin de détourner les plans du magicien. Pour sceller cette union, le Comte El’eir décida de donner sa fille unique en mariage au fils du Compte Erin’tey. Rien que l’idée de s’unir avec un homme qu’elle ne connaissait pas la répugnait. Arynn rêvait d’amour, de passion. Cette union politique étant le paroxysme total de tout ce dont elle souhaitait. Ayant déjà l’impression d’avoir les ailes coupées, cette vision de son futur l’étouffa et la paniqua.
Depuis l’annonce de ce mariage organisé, Arynn passa des heures entières en bord de mer, imaginant la liberté, l’évasion. Un jour lorsqu’elle huma doucement la brise maritime, elle se sentit le courage de s’en aller en quête d’une vie meilleure. Un courage minime, mais déjà supérieur au fait de devoir subir sa vie en arborant son sourire superficiel en toutes occasions. Le lendemain, à l’aube, elle rassembla quelques unes de ses affaires et s’échappa de sa chambre à la citadelle. Payant un cocher pour l’amener à la ville la plus proche. Un bateau partait d’ici quelques heures…
Chapitre 2 – La mystérieuse et envoûtante Athkatla
Après plusieurs semaines dans la cale d’un bateau, celui-ci amarra à son port de destination : Athkatla, capitale de l’Amn.
Cette ville était vivante, toujours grouillante de marchands, de marins de pêcheurs. Arynn ouvra ses yeux émeraude émerveillés à ce monde si nouveau, si vaste. Observant des petites choses avec intérêt, la soif d’apprendre de vivre la submergea et la passionna au gré de ses pas sur les pavés usés du port d’Athkatla.
Bien vite ce sourire émerveillé s’estompa, à la nuit tombée, la jeune demie elfe se trouva perdue dans le labyrinthe immense des rues de la ville. Son baluchon au dos, elle osa s’aventurer dans une taverne qui lui semblait vivante depuis l’extérieur. Une fois entrée, une odeur de tabac vient lui fouetter le visage. Une brume épaisse de fumée, beaucoup de monde, un brouhaha énorme avec un fond de musique envoûtante et agréable. Tous étaient assis sur de gros coussins, autour d’une sorte de grosse bouteille avec des tubes qui en ressortent. Elle apprendra plus tard que ces objets s’appellent des narguilés. Au fond de la taverne, une scène avec des jeunes femmes qui y dansaient, chantaient et jouaient de la musique, toutes étaient enveloppées de drapés en soie qui glissaient le long de leurs courbes féminines. Intriguée, un peu gênée, elle se mit à l’écart et commanda un jus de fruit à la serveuse. Celle-ci devait avoir la jeune quarantaine, les cheveux noirs et un sourire large et accueillant. Arynn se mit tout de suite à discuter avec elle, puis à sympathiser. Elle s’appelait Narya et était la patronne de cet établissement et se faisait appeler « Mère » par les filles qui travaillent pour elles. Voyant qu’Arynn était dans le besoin, elle l’engagea pour des petits travaux afin qu’elle ait de quoi manger, puis logée à l’étage.
Dormant le jour, travaillant la nuit, Arynn ne voyait que rarement la lueur se refléter sur les pavés d’Athkatla. Et quand elle le dormait pas, elle chantait ou elle dessinait. Parfois pendant ses heures de travail elle alla accompagner les danseuses et musiciennes sur scène. Puis, après plusieurs semaines, c’est toujours là qu’elle allait. Drapée de soie, se laissant emporter aux douces notes de musique, oubliant la gène, les personnes, la fumée, elle dansait, chantait, elle était heureuse et se sentait libre, du moins, plus libre qu’elle ne l’avait été jusque là.
Après ses représentations, elle se joignit aux hommes, partageant un narguilé ou deux. Narya prenant toujours bien soin d’elle avec la tendresse d’une mère.
Six mois durant, Arynn vivant dans l’obscurité de cette taverne, ne pouvant se passer au final de quelques verres le soir et de son narguilé « spécial » préparé par sa « Mère ». Mais un soir elle but plus que d’autres, perdant toutes ses inhibitions. Une chose entraînant une autre, elle se retrouva dans les bras de Narya, cette femme pour qui elle avait tant de tendresse, lui apportant de l’amour que sa mère ne lui avait jamais apporté. Mais la tendresse de Narya finit, ce soir là, par dépasser l’amour d’une mère et devint un amour physique. Arynn se réveilla le lendemain, la tête embuée, les effluves d’alcool et de tabac lui créant une nausée qui s’accentua lorsqu’elle se rendit compte d’où elle était, avec qui elle était… A cet instant là, elle fut submergée d’un sentiment nouveau, sentiment lui faisant perdre tous ses repères. Elle avait peur, elle avait honte, réellement honte de ce qu’elle était devenue.
Elle fuit… Encore une fois elle s’en alla au loin, quittant ce monde de débauche qui n’était non plus pas le sien.
Posant une main devant ses yeux éboulis par le soleil, elle prit le premier bateau en direction de la Ville des Voiles, dormant à nouveau quelques semaines dans une couchette de fortune dans le fond d’un bateau. Se dirigeant vers de nouveaux horizons.
Peut-être avez-vous croisé cette jeune femme dans les rues de Luskan depuis son arrivée. Jeune, s’émerveillant de tout, souriante et innocente. Peut-être l’avez-vous observé dans un coin à l’Auberge de Garfaux en train de dessiner quelque chose l’ayant touché, ou marqué. HRP// Cette perso se veut d'être très neutre et influençable, car j'ai l'intention de la faire évoluer au gré de ses rencontres, donc ce BG versera sans doute en BG évolutif pour donner plus de profondeur au personnage, qui justement est en quête de sa vrai manière de vie et de ce qui lui corresponds réellement.// | |
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