Dans son désir permanent d'encourager de jeunes artistes, Garfaux a proposé à ses clients un repas musical, hier soir.
Une diva prénommée Kanta est ainsi venue régaler les dineurs de son vaste répertoire pluri-ethnique, une bonne heure durant. D'une puissance vocale impressionnante, sa tessiture s'étendant sur quatre octaves au minimum, la diva demi-orque s'est attaquée successivement aux registres de la chanson populaire, de marche, d'amour et enfin paillarde.
Si les verres en cristal n'ont pas vibré entre les mains des clients elfes au bord de l'apoplexie, certaines choppes de bière auraient éclaté sous l'impact des ondes sonores, provocant les vivas de la clientèle naine.
Les mauvaises langues, à la sortie du concert, parlaient d'une arme secrète de la Coalition. On s'autorise à penser, dans les hautes sphères Luskaniennes, qu'un choeur de choristes de cette trempe pourrait abattre certaines murailles.
En attendant, nous souhaitons bonne chance à Kanta pour la suite de sa carrière, des contacts avec le théatre de Luskan auraient déjà été noués.