anges et démons, combat sanglant en plein luskan

Mon nom est Viridian. Le fut-il déjà jadis ? Ce temps paraît si lointain...

Oui, je me nomme Viridian Malkier, Chevalier né en l'an de grâce 1145 C.V. Etait-ce hier, où était-ce plus loin encore ? J'ai l'impression de la servir depuis toujours, ma Reine Eternelle.

Et si j'en crois l'année que vient de m'indiquer ce gueux... Je la sers effectivement depuis toujours, ou peu s'en faut. Ma nuit va être longue, pour la première fois, j'ai quartier libre... Quartier libre... Cette expression... Me tourmente. J'aurai tant voulu être plutôt encore à son côté comme il en va de mon devoir...

Mais... Cela s'avère impossible ce soir. Cette jeune fille... Elle fera parfaitement l'affaire. J'ai à récupérer.

"Mademoiselle, puis-je solliciter l'insigne honneur d'être votre cavalier au bal de ce soir ?"

Et accessoirement, je vous prie d'accepter avec grand sourire, et moultes expressions de joie. Ca paraît toujours si... Facile. La prochaine, je réessaierai sans.

Tout à changé ce soir... Hier soir a été... Un bouleversement. Je m'en souviens encore avec précision, jusqu'a "cet" instant.
J'étais à côté d'elle, la protégeant selon mon devoir, afin qu'elle accomplisse le rituel voulu, la Reine soit louée. Voilà que j'ai trop entendu les mortels... La Comtesse soit louée... Ce titre... Ne convient décidément plus assez à sa grandeur. Admettons au moins cela aux mortels, ils sont capables d'innover. Allons pour la Reine.

Ils sont entrés dans le cimetière par la grille, et je l'ai vu. Oui, je l'ai vu. Pas les deux pathétiques guerriers, bien trop enfantins pour moi. Ils n'étaient que broutilles... Mais lui... Un Ange. Sorti tout droit des cieux pour lutter.

Je tenais mon devoir. Je savais ce qu'il me restait à faire. Affronter l'Ange, elle saurait bien se charger du reste.

Puis... Les mortels se sont avérés un peu plus ennuyeux que prévu. Cet homme... Ne l'avions nous pas déjà tué ? Celui-ci... N'était-il pas occupé ailleurs ? Ses plans divins sont impénétrables, si tel était mon devoir, je l'acceptais. Leur présence ne saurait qu'être bénéfique pour moi au final.
Et alors... Celui-ci... A lancé ses sortilèges. Ses bêtes sont venues sur moi, et l'homme m'a mis au sol. Félicitations, mortels. Je ne pensais pas que vous feriez au moins une touche dans ce combat par trop inégal. Les passes d'armes ont donc trainé... Il a envoyé le feu...

Puis... Et puis quoi ensuite ?

La fureur rouge... Oui, la fureur rouge. Le rouge de partout, sang, meurtre et carnages... Colère et Annihilation. Mort Suprême et Exécutions.
Cette jeune fille...hmmm... Ca ne peut plus attendre !

"Mademoiselle, que diriez vous que nous allions chercher un rafraîchissement sur le balcon ?"

Elle est jeune, doit à peine avoir atteint la vingtaine... La suite de son existence... Elle n'en a plus. Je marche avec elle vers le balcon... Et pourtant, j'ai un doute. Cette fureur palpite, j'en ai besoin, mais aussi... Une impression étrange. Que s'est-il passé aprés le feu ?

"Laissez moi donc voir cela, il semblerait qu'une bien vilaine petite créature se soit glissée dans votre cou, je vais vous l'enlever."

Il y a un air de violon... Le musicien joue mal. Que s'est-il donc passé ? L'Ange ? Je me préocupperai de cela... Avec son sang sur mes crocs.

"Et voilà mademoiselle, le petit insecte dérangeant est parti. Sur ce baisemain je vous souhaite une excellente fin de nuit."

Je ne l'ai pas mordue. Pourquoi ?

J'étais assise sur un toit, fixant le cimetière, la forme rassurante d'Innocence à la limite de mon champs de vision. La porte du cimetière était défoncée, des tombes étaient réduites en charpies ... Un capharnaüm monstrueux régnait dans cet endroit autrefois si paisi ... Non, pas paisible, vu les croques-morts, mais bon, ça restait un cimetière quoi. Le voisinage était pas dérangeant.

Bref, le fait est que pour une fois, tout le monde se bousculait pour entrer dans le cimetière. Et pour cause ! Une sorte d'hurluberlu ennarmuré, genre guerrier illuminé de la Triade, avait réquisitionné tout les "héros" du coin pour aller empêcher la résurrection du vieux Legébril, et pour tuer la Maîtresse Vampire. Pensez ! Une de ces créatures de l'Enfer, là. Satanée bestiole sans ombre. Je trimballais le pieu qui devait servir à éliminer la bestiole. Quel honneur.

Tandis que tout le monde s'escrimait sur la porte fermée, j'escaladais les murs, pour tomber devant une scène assez sinistre : un guerrier sombre et la Maîtresse en train de psalmodier Mask-sait-quoi. Sans doute son rituel de rappel. L'illuminé qui nous avait fait venir s'est mis à gueuler qu'il fallait l'arrêter au plus vite. Tsk. Il aurait pût le dire plus tôt.

Je fonçais sur la vampire, bien décidée à en finir vite. Et là, à mi chemin, PAF ! Un bouledogue, en plus gros et plus baveux, me rentre dans la trogne. Heureusement que Pandore était là en soutiens, sinon j'sentais que j'allais y canner. Mais même à nous deux, on a pas réussit à arrêter la bestiole. J'ai finalement rompus le combat pour retourner contre la maîtresse. Pendant que j'étais occupée à me battre contre son toutou, elle avait réussit à retourner une sorte de magicien de guerre - Max, j'crois. Trognegougne, il était combatif comme un boeuf le saligaud. J'ai commencé à les contourner, mais il me bombardait de sorts, et même si ils étaient pas assez rapides pour moi, j'sentais bien que ça allait pas le faire si je continuais. Je tentais le tout pour le tout, me téléportant à l'abris. Mask fasse que personne n'aie vu Suzie faire ça.

Bref, l'autre mage commença a s'envoler avec la vampire. N'écoutant que mon courage, je m'agrippais à eux. Ils croyaient quoi ? Que j'allais les laisser filer avant d'avoir planté mon pieu ? ...

Hé ben ils avaient raison.

Une magicienne (ou je sais pas trop quoi, pour moi, c'est tous les mêmes ces fichus arcanistes) nous - ME - trahit à ce moment là. Chienne galeuse et putride. Elle m'a ensorcelée pour que je lâche le pieu et que je me carapate loin ! Ha la vile ! Et tout ça pour quoi ? Pour aller tuer la Maîtresse elle même ?

T-t-t ... Les Enfers réservent un cercle entier aux traîtres et aux mutins. Et c'pas ses excuses pitoyables qui l'épargneront, non mais des fois. Le pire, c'est que les autres sont contents. Trahis, mais heureux d'avoir gagné. Non mais des fois, c'qu'il faut pas entendre.

Je regardais Innocence un instant. Ma belle ombre ... Il y en a qui ne perdent rien pour attendre.

Dans le petit café du théâtre, la belle rousse des lieux, debout sur le comptoir, partagea avec enthousiasme cette fameuse nuit au cimetière.
Elle présenta comme il se doit chacun des participants, le but de la mission, l'élément perturbateur, leur rappelant l'éclipse qui les avait tous terrés ...
Elle insista bien sur la répugnance du chevalier vampire ...

Et au moment de franchir la grande double porte du cimetière ... mon regard se figea sur le visage terrifiant du chevalier noir ... comme dans nos cauchemars lorsque nous tentons de fuire l'ennemi, mes jambes ralentissaient, le temps me sembla s'arrêter quelques secondes ... si vous aviez seulement vu ses crocs, des crocs saillants mes amis, ils semblaient réellement suinter le mal, un mal ancestral ! A chaque fracas d'épée entre lui et Galyis, un bruit sourd se faisait entendre, des éclats de lumière fusaient, éblouissaient, révélant un peu plus la monstruositée du chevalier vampire ... le combat du bien contre le mal ... sous mes yeux

De l'horreur du cabot sortie tout droit des enfers à la main décharnue sortie l'attirer dans son trou ...

Et là un molosse énorme aux yeux injectés de sang qui envoie voltiger la pauvre Suzie ! Qui, rappelons le, possède le pieu béni en argent ! J'attire alors le molosse pour lui éviter une mort atroce, arme en main, prête à en découdre avec cette horreur qui ne devrait exister que dans nos pires nuits de sommeil ! Quand soudain ... ma course est freinée ... par quoi ? Par une main ... squelettique ! Sortie de la terre, qui me tirait vers sa tombe !!
Je perçevais alors seulement à cet instant le croassement de multiples corbeaux, de chauves souris un peu partout, et surtout ... cette ... ENORME machoire à mon bras ... Ce MAUDIT chien avait mon bras dans sa gueule et le secouait comme un jouet !! Oh par les dieux, je ne vous souhaite pas une telle douleur ! Cette dernière trop intense m'empèchait de me concentrer, j'étais alors incapable de lancer le moindre sort ...
Et quand il eu finit de jouer, je me retrouvais propulser à plusieurs mètres en arrière. Là, je remercie les dieux de m'avoir donné ce corps gracieux qui m'a permis de bien me réceptionner ... si si, je peux me la raconter aussi pendant que je conte le récit !

Elle parla submergée d'émotions de l'apparition d'un ange d'une vingtaine de mètres dans le ciel Luskanien au-dessus de cette scène ...

Cet ange ... oh si vous l'aviez vu, par les dieux ... vous seriez tout comme moi, qui suis bouleversée ! Si émue de ce que mes yeux ont vu ! Il s'éleva dans le ciel, tel un oiseau majestueux, accompagné par la triste mélodie de son sanglot, sanglot qui vous serrez le coeur. Oui, voir un ange pleurer, l'entendre ... ce n'est évidemment pas quelque chose que l'on souhaite, mais on ne pense pas en voir avant d'avoir tiré sa dernière révérence. Seulement ... demandez vous à quel point la situation était critique ... pour qu'un ange intervienne et ... en verse des larmes ...
Il prit ensuite une taille humaine, et alla se battre comme un dieu contre ce fléau que sont ces êtres de la non vie, concentré sur ce chevalier aux crocs malfaisants.

Elle continua son récit, en omettant volontairement de préciser que la garce de vampire lui lança des chatrams qui la firent dormir profondément, couchée derrière une stèle à l'abris des regards de ses compagnons par un sort d'invisibilité, alors que les autres se battaient toujours contre leurs ennemis ... elle ne parla pas non plus du différent entre Sombre et Mélicise. Mais tout le reste, ce qu'elle avait pu voir ou entendre, sur le moment ou par la suite, elle le leur fit vivre sous le crépitement du feu de la cheminée et le souffle du vent qui venait l'agiter.
Elle n'oublia évidemment pas de signaler que c'est une barde, et oui une barde ! Qui en termina avec la vampire, en usant de ses talents de comédienne !
S'ensuivie une discution mouvementée sur ces êtres, leur pouvoir, leur histoire, les moyens de s'en débarasser, de les reconnaitre.
La rouquine, assise sur le comptoir, serrait alors entre sa main la larme d'ange offerte par l'embassadeur Galyis, cet homme au regard d'angelot. Une sensation de bien être s'empara d'elle. Elle repensa alors à l'attaque qui suivit sur la place, à la lame qui s'arrêta à quelques centimètres d'elle par deux fois, à sa non réactivité figée par l'horreur sous ses yeux, au comportement étrange du chevalier vampire, et à sa discution qui suivit avec Tristan ...
Et si la trouille de la suite des événements s'insinuait dans son esprit par moment, elle imaginait déjà une toile représentant le combat de cette terrible nuit, qui fit pleurer un ange. Elle ne tarda pas alors à abandonner les convives pour aller donner naissance à ce qui serait pour elle, un chef d'oeuvre !

Cela semblait être une journée calme, tout du moins ordinaire, le maitre de la tour rangeait le laboratoire après avoir donné un cours... c'était ce que tout maitre devait faire après la modelage des jeunes esprit a l'utilisation de l'Art. le calme revenue dans la tour, les jeunes esprit sorti pour prendre en note toute l'importance, et la portée de ce qu'il avait étudié.
Comme chaque jour après le rangement, une petite pause lecture dans le salon privé des maitres de la tour était prévu, mais le monde est comme il est, il se refuse très souvent a vous permettre de réagir votre destin comme vous le souhaitez, et donc cet imprévue ressemblais avec une femme avec une dague et diverse autre affairé et la fouille d'une des chambres de la tour.

Un élèves aurait tué un garde et se dit "avoir la toute puissance", encore qui n'a pas compris que la puissance n'est rien, le plus important pour nous magicien c'est la maitrise de notre Art. C'est dommage il était prometteur il avait une maitrise complète de ce sort d'immunité a un type matériel. Il faut que je pense a le retrouvé, mais me voila suivant une troupe au sujet de la reine vampire, elle serait ici en Luskan.

Ce serait intéressent de voir, mais le manque de préparation de l'équipe chargé de l'éliminée, est fort charmante et amusante, de plus nous pouvons la panique dans leur yeux, quand l'éclipse solaire fit son apparition, encore quelque chose d'imprévu je devrais l'étudié mais il est plus intéressent de voir le groupe se débattre contre cette reine vampire.

Nous voila, tous se sont hâté pour se rendre au cimetière intérieur de la cité, les deux brutes du groupe, un pseudo paladin et Tristan, suivit d'une troupe de barde et ensorceleurs, il faut le dire, ce groupe n'a pas une seule chance. ils arrivent devant la porte essaye de l'ouvrir et derrière se trouve un grand chevalier vampire, après que la porte soit détruite, tous se lancèrent a l'assaut.

Sans aucune préparation, a croire qu'ils souhaitent tous mourrir... mais qu'il en soit ainsi, je vais prendre quelque instant pour me mettre dans une bonne position pour agir.

Premièrement nous devons empêcher le rituel, et il n'y a rien de mieux que détruire l'objet du rituel pour commencer, le corps de Légébrile, bon, je me suis légèrement emporté sur ce coup la, mais il faut bien croire que dans certaine situation, je me laisse grisé par l'enthousiasme ambiant et use d'un sort bien trop puissant, mais le résultat était certain, ainsi, une volé de 4 météores. elle l'ont complètement détruite et personne ne m'a fait de remarque, ils ont du estimer que c'est eux qui ont permis cette explosion et ainsi les dommages était autorisé.

Bref, ensuite j'ai invoqué des traqueurs invisibles pour attaqué le molosse et le chevalier d'ombre, ils sont très efficace. Néanmoins ses vermines m'insupportais, d'un geste je les fit brulé. J'aime quand il y a bien moins de bruissement insupportable.

Mais c'est a cette instant, que j'ai remercié mon instinct sauvegarde qui m'empêcha de subir les attaques du Molosse qui après en avoir finit avec 2 bardes se ruas sur moi, étant devenu la plus grande menace. M'évadant des attaques du molosse, j'ai tenté en vint de l'interrompre je me du résoudre, a faire appelle a une connaissance, je ne devait ensuite me fié a l'avis du public, et les 50-50 n'ont pas préférence, j'aime avoir toutes les chances de mon coté, il est bien évident que cette être ne serait jamais apprécié a sa juste valeur, mais qu'il en soit ainsi, je refusais d'être blesser. de plus a ce moment je me suis fait brulé par une explosion, je ne pouvais faire autrement.

Par je ne sais quel hasard, le chevalier et le molosse prirent la fuite, une fille aurait réussit a planté le pieu en argent dans le coeur du vampire, mais, je ne vais pas trop m'y attarder mais ce n'était pas le genre de chose qui tue instantanément un vampire ... bref, je retourne a la tour, j'ai du retard sur ma routine...

Le soleil se voila. Le capitaine nous annonça qu'elle devait être au courant. Que nous n'avions désormais plus le temps, qu'il fallait se hâter.
Pourquoi le soleil se voila-t-il ainsi?

Tout notre groupe couru rejoindre le cimetière. Le rituel était déjà commencé lorsque nous y arrivâmes. Le capitaine et Tristan furent les premiers à entrer, par la porte. Le chevalier se jeta sur eux, et inversement. Les capes et la quêteuse escaladèrent. Les arcanistes, moi incluse, dépassèrent le combat des chevaliers sur le côté.

La vampire, affairée sur le corps du défunt Haut Capitaine, était en vue. Tous, nous essayâmes de progresser vers elle. La quêteuse et Mystik furent arrêtées par ce qui devait être un molosse d'ombre - un sacré molosse d'ombre. Les arcanistes s'arrêtèrent assez loin, et lancèrent leurs sorts. Certains fonctionnèrent, d'autres furent arrêtés par une barrière - une résistance? Cela fit stopper le rituel mais ... N'eut pas de conséquences apparentes sur la vampire.

Strifes tenta ensuite d'avancer. Il tomba sous le charme de la vampire et se rallia à ses côtés, se retournant contre nous. Contre les autres, surtout, car pour ma part ... Il ne pouvait sans doutes plus me voir. J'avais aussi essayé d'avancer. Pour me retrouver noyée sous une nuée de volatiles noirs ... Corbeaux peut-être? Cela aurait pu être humiliant. Certains avaient eu droit à un preux chevalier, d'autres à un molosse sortie d'où on ne sait où, certains à l'intervention de la vampire elle même et moi... Des volatiles. Même si pas vraiment de "simples volatiles".
De toutes façons, l'heure n'était pas à ce genre de considérations.

Je parvins à m'en débarrasser. Et arrivais presque à portée d'elle ... Qu'allais-je faire, à présent? Ce n'était pas moi qui avais le pieu. Et je n'allais pas l'attaquer à coup de ... bâton? Des soins, peut-être? Quoi qu'elle ne me laisserait sans doutes pas incanter, et mes sorts de soins... n'avaient pas l'acabit de ceux d'un prêtre.

Il fallait autre chose. Strifes, aux bras de la reine, lança une main magique aux trousses de la détentrice du pieu. "Aux bras de la reine". Pourquoi pas moi aussi? Il n'y avait pas de raisons qu'il n'y en ait que pour lui ...

Je me glissais à nouveau dans les méandres de l'invisibilité. Il y avait déjà un ours sur le champ de bataille, cela me laisserai un peu de temps avant que les autres ne remarquent ce que j'étais en train de faire ... J'en invoquais un second, aux côtés de la Cape Leen, et le laissait s'occuper d'elle.
La préposée au meurtre de la vampire apparue près de moi. Coïncidence? C'était en tout cas parfait. La vampire et Strifes s'envolèrent. La porteuse du pieu sauta pour s'agripper à eux.
Pouvait-elle y parvenir? Je mis quelques brefs instants à analyser la situation. Non, il y avait peu de chances.

Je me reculais et incantais. Je perçais ses défenses mentales sans mal. Elle ne s'y était pas attendue, pas préparée. "Lâche le pieu et attaque l'archimage". Elle obtempéra. Je me précipitais pour récupérer le pieu. Je jetais un regard vers la cape, qui luttait encore contre mon ours. Allait-elle survivre? Il fallait que j'en finisse, rapidement ...

Je récitais quelques vers, pour la forme. Cela devait être convaincant. Cela devait l'être.

Puis je me tournais vers la vampire. Elle me demanda d'aller achever le mage. Je l'ignorais, lui présentant le pieu. "Ceci vous revient, je crois". Et je priais. Et je fis dériver mon geste, pour lui enfoncer le pieu dans le cœur ...

... Et à présent, c'est moi qui ai peur. Même si elle est réellement morte, d'autres vampires existent encore. Et ils vont ... me vouloir. J'ai peur. J'ai peur pour ma vie.