[En cours][Druidesse][EA] Milayë Amastacia

Citation :

[En cours][Druidesse][EA] Milayë Amastacia Milay

Nom du compte joueur forum : Arya
Nom du compte joueur module : Allis11
Nom du perso : Milayë Amastacia
Race : Elfe
Sous race : Elfe aquatique
Age : 105 ans
Alignement : Neutre Bon
Religion : Istishia, Sashelas et les autres dieux de la Seldarine
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Druidesse (25)
Prévu pour le PRC : Druidesse (15) / Archonte Élémentaire (10)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Arme de prédilection (Arc long aquatique), École épique (Invocation) et École renforcée (Transmutation)
Langues : Elfique (Espruar), Aquatique (Espruar) et Commun (Thorass).
Familier/Compagnon animal : Loup.
Ennemis jurés : /
Trait de Caractère : Douce, gentille, bienveillante, enjouée... Milayë ce montre toujours amicale et compréhensive, même si elle garde une certaine méfiance à l'égard des habitants de la surface. Très curieuse (surtout pour ce qui concerne son élément), elle ne cesse d'essayer de combler son ignorance. Elle voue une haine farouche aux hommes-poissons, ennemis ancestraux de son peuple et déteste les représentants et utilisateurs du feu.
Description physique : Une elfe assez curieuse. En effet, sa peau est de couleur bleuté, avec de fines rayures blanches. Cette même peau semble légèrement luisante. Ses pieds et mains sont palmés et elle possède de longues traces au niveau de la clavicule et de la cage thoracique. En y regardant de plus près, il s'avère qu'il s'agit là de branchies! Elle est plus grande que la moyenne des elfes, mesurant environs un mètre soixante et dix. Les amateurs de longues jambes seront ravis en observant cette elfe.
Sa chevelure, blanche et légèrement bouclée, retombe un peu en dessous de ses épaules. Même si elle ne possède pas une carrure impressionnante, on peut remarquer que sa musculature est particulièrement saillante. Comparée aux autres elfes, sa démarche semble particulièrement lourde : elle ne semble pas dotée de l'agilité et de la grâce de ses cousins de la surface.

Formes animales de druide spécifiques : A la place des formes animales habituelles des druides, Milayë peut se transformer en :
-Anguille
-Dauphin
-Louve

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 10
CON : 14
INT : 10
SAG : 20
CHA : 14

Évolution prévue :

Niveau	Dons
Niv. 01	École renforcée (Transmutation)
Niv. 02
Niv. 03	École renforcée (Invocation)
Niv. 04	Sagesse +1
Niv. 05
Niv. 06	École supérieure (Invocation)
Niv. 07
Niv. 08	Sagesse +1
Niv. 09	Tir instinctif
Niv. 10
Niv. 11
Niv. 12	Sagesse +1 ; Maniement des armes martiales
Niv. 13
Niv. 14
Niv. 15	Tir à bout portant
Niv. 16	Sagesse +1
Niv. 17
Niv. 18	Arme de prédilection (Arc long)
Niv. 19
Niv. 20	Sagesse +1
Niv. 21	Extension d'effet
Niv. 22
Niv. 23
Niv. 24	Sagesse +1 ; École épique (Invocation) ; Résistance épique au froid
Niv. 25

Particularités raciales des elfes aquatiques :

Ajustement de caractéristique	+2 Force, -2 Intelligence
Maniement d'armes	Formation au maniement du trident, de la pique et du filet. Ce qui remplace la formation au maniement de l'épée longue, de la rapière et des arcs, normalement attribuée aux elfes.
Vitesse de déplacement de base à la nage	Les elfes aquatiques bénéficient d'un bonus racial de +8 à tous les jets de Natation et peuvent toujours « faire 10 », même j lorsqu'ils sont menacés ou pressés. Ils peuvent exécuter l'équivalent d'une course tout en nageant, tant qu'ils le font en ligne droite.
Vision nocturne supérieure (Ext)	Les elfes aquatiques peuvent voir quatre fois plus loin que les humains à la lumière des étoiles, de la lune, d'une torche ou dans toute condition semblable de faible luminosité. Ils restent en mesure de distinguer les couleurs et les détails dans ces circonstances.
Branchies (Ext)	Les elfes aquatiques peuvent respirer librement dans l'eau salée. Ils peuvent aussi respirer l'eau douce, mais trouvent le phénomène très incommodant et sont considérés comme fatigués tant que dure la situation et pendant les 10 minutes qui suivent. Ils peuvent survivre en dehors de l'eau pendant 1 heure par point de Constitution (au-delà de ce délai, référez-vous aux règles concernant l'asphyxie).
Classe de prédilection	Guerrier

Sorts rp favoris :

Création d'eau (Invocation - Tour de magie)

Froid rampant (Transmutation - 2scd cercle)

Rafale de pluie (Évocation - 2scd cercle)

Extinction des feux (Transmutation - 3eme cercle)

Croissance corallienne (Transmutation - 3eme cercle)

Contrôle de l'eau (Transmutation - 4eme cercle)

Rouille (Transmutation - 4eme cercle)

Flots impétueux (Invocation - 5eme cercle)

*dans une grotte du nord de la Mer des Epées, l'on peu trouver plusieurs cadres gravés à même les parois. Dans chaque cadre, l'on peut lire des écritures en Espruarr : l'on y retrouve de l'Aquatique ou en Elfique, se mélangeant et formant un tout harmonieux. Quelques dessins sont présents dans les cadres, leurs gravures souvent comblées de différents matériaux pour les colorer*

Premier cadre a écrit:

Naissance d'une Alu'Tel'Quessir

Mon nom est Milayë, du clan Amastacia. Je suis une Alu'Tel'Quessir, où "Elfe des mers", pour les gens de la surface. Je vais faire de ce lieu mon sanctuaire, pour pouvoir y méditer quand j'en ressentirais le besoin. Afin de pouvoir revenir sur mon passé, je vais le retranscrire ici : il me reste encore de longs siècles à vivre et, malgré la rêverie, je crains d'oublier certains détails de mon enfance.

Il existe deux peuples d'Alu'Tel'Quessir : ceux de la grande mer et ceux de la mer intérieure. Il est facile de les différencier, la peau des premiers étant généralement verte et celle des seconds d'une couleur bleuté. Pour ma part, je suis une Alu'Tel'Quessir originaire de la Mer Intérieure.

Je suis née et j'ai grandit dans le dernier avant poste de la Muraille Briserequins, au sud de la mer intérieure. Cet avant poste ce nommait Naomë. Plus précisément, l'avant poste est localisé au nord ouest du Bain Profond et au sud des Montagnes du Pas de Géant. Il s'agissait là d'une petite communauté d'une cinquantaine d'habitants : à cause de nôtre position reculée, nous avions que rarement des problèmes avec les monstres aquatiques. Si nous devions combattre, c'était pour la chasse où pour apporter nôtre aide à un autre avant poste n'ayant pas la chance d'être aussi tranquille que le nôtre.

Peu après ma naissance, une grande fête fut organisée dans Naomë pour célébrer "l'heureux événement" : en effet, les naissances sont suffisamment rares dans les communautés elfiques pour qu'elles soient célébrées. Cette fête est nommée le baptême, puisque le nom de l'enfant est déterminé à ce moment là.
Mais en réalité, ce n'est point le nom mais les noms : le nom d'enfant, qui sera porté en public et le nom privé, connu uniquement des parents et du prêtre ayant présidé la cérémonie.

A propos de mes parents, ils se nomment Arden et Elvolia. Ma mère faisant partie d'une famille plus importante, le clan Amastacia, ils choisirent de me donner son nom de famille. Mon nom d'enfant était Cea. Je ne donnerais point mon nom privé ici, il s'agit de quelque chose de personnel, que l'on ne donne pas à la légère.
Apparemment, j'ai reçue énormément de présents ce jour là, notamment un trident. Mais le présent le plus précieux vint de mon oncle, Solonir Amastacia. Naomë n'ayant point de prêtres, il présidait la cérémonie de baptême en tant que druide (le seul de la communauté, accessoirement). En me bénissant, il m'offrit une affinité particulière avec l'élément aquatique. Cela ce manifesta notamment par une endurance et une résistance physique hors du commun, pour une Alu'Tel'Quessir.

Second cadre a écrit:

Mon enfance

J'ai connue une enfance assez particulière. Déjà, j'ai toujours été seule, entourée par des adultes, des adolescents et plus tard, deux enfants bien plus jeunes que moi. Ainsi, j'ai toujours vécue en présence d'adultes. Même si bon nombre d'entre eux étaient ravis de sa rabaisser à mon niveau pour jouer avec moi, je fus forcée de m'adapter et d'essayer de mûrir, d'un point de vue mental, le plus rapidement possible.

Mon oncle, Solonir, devint mon principal mentor. Avec mes parents et d'autres elfes de l'avant poste, j'apprenais les bases de la société elfique : nôtre histoire, la maîtrise de la lance, du trident, du filet, l'apprentissage de toutes les subtilités de l'elfique mais aussi de l'aquatique, langue particulièrement utile dans nôtre milieu : en effet, l'aquatique regorge de mots détaillant précisément tout ce qui à trait à l'eau et à la mer. En elfique et en commun, on dirait "Une grosse vague", alors que l'aquatique possède un mot pour chaque vague, en fonction de sa forme, de sa taille et de sa puissance.
La plupart des membres du clan Amastacia connaissent également le commun : nôtre clan est s'est spécialisé dans les rapports avec les habitants de la surface. Le commerce est vital, notamment pour ce procurer des objets et armes métalliques : il est assez difficile de forger sous l'eau.

Cela surprend toujours les habitants de la surface, mais de nombreux elfes aquatiques savent manier l'arc. Naturellement, ils sont adaptés à nôtre condition sous marine, étant particulièrement tendus : la condition des Al'Tel'Quessir est favorable au développement de nôtre musculature, ce qui rend l'utilisation de telles armes possibles.

La plupart de nos guerriers favorisent le corps à corps. Pour ma part, j'ai toujours eue une préférence pour le combat à "distance" (J'ai découvert plus tard que la notion de distance n'est pas la même pour un archer Al'Tel'Quessir et un habitant de la surface : pour nous, vingt mètres est un maximum... Trente dans le cas d'un courant idéal ou d'un elfe particulièrement puissant).
Le filet n'étant point une arme létale (même si je ne dénigre point son efficacité), j'ai rapidement opté pour l'arc aquatique. Il est aussi plus efficace s'il faut affronter plusieurs adversaires... Voire une créature tout simplement trop grosse pour un filet.
Les flèches de nos arcs sont souvent reliées à de fin mais résistants fils tressés à partir d'algues : cela permet de récupérer la flèche et, accessoirement, le poisson que l'on visait.

Troisième cadre a écrit:

La découverte de la surface

J'ai toujours ressentie une sorte de présence autours de moi. Au début, je n'y prêtais point attention, ce phénomène était devenu normal pour moi, comme il est normal de respirer.
Je me souviendrais toujours du jour où mon oncle décida de m'initier à la surface. Nous sommes simplement montés, montés, montés... L'eau se clarifia enfin jusqu'à ce que nous apparaissions à la surface. Je me souviendrais toujours de la brûlure du soleil... Je n'aurais jamais imaginée qu'il était aussi fort, que l'eau était capable de limiter à ce point son éclat. Mais il y avait quelque chose de plus douloureux que l'éclat de l'astre du jour : mes branchies étaient incapables de recueillir de l'air, et je replongeais rapidement...

Un elfe aquatique peut respirer de deux façons : soit en utilisant ses branchies, soit en utilisant ses poumons. Le problème étant que nos poumons sont loin d'être aussi puissants que les créatures de la surface. Si l'on envoi les enfants Al'Tel'Quessir à la surface, c'est pour éviter que ces organes ne dépérissent complètement et devienne absolument inutilisables.

Au début, je pouvais tenir quelques minutes... Puis quelques heures. Selon Solonir, les elfes aquatiques tiennent en moyenne une dizaine d'heures avant de ne plus arriver à utiliser leurs poumons rachitiques. Curieusement, j'ai au final réussie à supporter cela plus longtemps que mon oncle lui même. Certes, il est âgé, mais l'écart était trop grand... Ainsi, j'arrivais aisément à supporter douze heures hors de l'eau.

Durant mes entraînements, je compris la nature de cette "présence" autours de moi. Présence bien moins forte dans l'air environnant, mais très puissante en dessous de moi, dans la mer. Il s'agissait là d'un écho de la bénédiction que j'avais reçue.

Mon mentor m'apprit à user de cette bénédiction. Je devais apprendre à "ressentir" l'environnement autours de moi. Mieux que tous, je devais apprendre et comprendre ce qui m'entourait.

Quatrième cadre a écrit:

L'adolescence

C'est durant mon adolescence que Solonir estima que j'étais "prête" pour un apprentissage plus important que l'arc, le filet, le trident, la chasse où les rapports commerciaux avec les "gens de la surface". Depuis toujours, il m'avait préparée à suivre une voie qui lui tenait à cœur : la sienne.

Avec lui, j'ai donc apprise. Énormément apprise. Le plus long à assimiler fut la patience et la méditation. Quand on est jeune, on ne pense qu'à se précipiter. Mais, tout comme les algues poussent lentement, les coraux mettent des siècles et des siècles à grandir, un druide ce doit d'être extrêmement patient. La nature vit à un certain rythme, et c'est ce rythme qu'il faut arriver à trouver, à comprendre.

L'observation est importante pour cette voie. Il faut être attentif à chaque petite chose, comprendre les mouvements de chaque petit être qui nous entoure. Il faut saisir ce qui emmène un tel poisson à dévorer une telle plante où un tel insecte aquatique, avant d'être lui même avalé par une créature plus grosse.

D'après mon oncle, les druides seraient les "protecteurs de l'équilibre". Mais il n'a jamais été en accord avec cette idée là. Le feu, destructeur de toute forme de vie serait donc l'incarnation de l'équilibre? L'air, qui ne sert qu'à nous étouffer, serait l'origine de l'équilibre? Seule la terre serait un élément important, et encore... En y réfléchissant, on peut également lui donner un rôle second : elle est certes le support du tableau, mais un tableau vierge est inutile.
La terre dépend de l'eau. Sans l'eau elle ne pourrait donner la vie aux plantes, elle serait complètement infertile et désagréable. L'air est utile dans le sens où la plupart des être vivants, même aquatiques, doivent le respirer. Mais il est totalement inutile que l'air soit séparé de l'eau : a quoi bon, puisque, grâce aux branchies, il est possible de respirer l'air contenu dans l'eau? Au final, l'air empêche les peuples de la surface de vivre en harmonie avec nous, et vice versa. L'eau est la source de la vie, elle contient tout ce qu'il faut pour aider les autres éléments à survivre. L'air est chargé d'humidité, mais cela ne serait pas le cas sans la présence de l'eau. L'eau est donc l'élément central. Les autres ont également une place, mais une place secondaire : l'air pour respirer et la terre pour servir de support, de base. Entre ses trois éléments existe donc un équilibre, dirigé par l'élément aquatique.
Mais quelle est l'utilité du feu, cet élément destructeur? Pour ma part, je n'en reconnais qu'une seule : l'astre du jour, sur lequel règne probablement les flammes. Mais il devrait ce contenter de cet astre. Le feu ne devrait pas avoir de place sur nôtre monde. Quand il refait surface sous forme de volcan, il n'apporte que la destruction. A la surface, le feu fait des ravages. Il symbolise la chaleur, chaleur qui règne dans les déserts. Les habitants de la surface utilisent le feu pour se réchauffer : à quoi bon? Il suffit de vénérer l'eau et elle offrira d'elle même les armes pour combattre le froid. Mais encore une fois, on comprend ici la supériorité de l'eau : face à cet élément destructeur et inutile, l'eau est nettement supérieure, permettant d'effacer la moindre flamme.

La méditation à sa place, une compréhension poussée de la Nature également. Mais avant tout, il faut comprendre l'Eau, et sa suprématie.

Cinquième cadre a écrit:

Les serviteurs du Seigneur de l'Eau

Vingt ans avant ma majorité, mon oncle estima qu'il était temps pour moi de comprendre la véritable nature de l'eau. Il me mena dans une sorte de temple. Le lieu était si profond que j'en étais troublée. L'eau était omniprésente, forte, puissante et paisible à la fois. Il invoqua quelques sphères de lumière, nos yeux perçants ne suffisant plus à cette profondeur. Nous entrâmes dans le temple. D'après lui, il était dédié au Roi des eaux. La méditation débuta ici. Elle dura longtemps, plus que toutes autres. A la fin, je devais lutter pour rester calme et apaisée : je devais me concentrer pour puiser mes forces dans l'élément autours de moi.

Enfin, Solonir ce leva. Il exécuta son appel et une grande forme apparut. Je n'aurais pas eue besoin de ma bénédiction pour comprendre que cet être représentait l'eau dans sa forme la plus pure, idéale. C'était mon premier contact avec un élémentaire. L'invocation ne dura point longtemps, mais elle suffit pour m'ouvrir les yeux.
Ses créatures devaient devenir ma source d'inspiration. Tout comme elles, je devais apprendre à maîtriser leur plan. Comme mon aîné, je devrais apprendre à faire appel à elles. Mieux, je devais devenir l'une d'entre elles.

Sixième cadre a écrit:

La puissance de l'élément

Qu'est ce qu'un druide? Il s'agit d'un être qui comprend ce qui l'entoure, qui ce connaît parfaitement lui même et qui ne fait plus qu'un avec le tout. Désormais, mes entraînements à l'arc avaient lieu sous l'eau ou à la surface, à quelques lieues en amont d'une rivière. Mon oncle avait approuvé mon choix en ce qui concernait cette arme et m'avait apprise à l'utiliser non pas en visant, mais en comprenant mon environnement. La force du courant, ses déplacements, la densité et l'aura de l'eau elle même apportent suffisamment d'informations pour atteindre son but. En travaillant cet art à la surface, j'apprenais à utiliser d'autres facteurs, notamment le poids, le vent... Mais aussi et surtout l'humidité de l'air. Je devais apprendre à utiliser l'eau sous toutes ses formes, sous tous ses aspects. Ainsi, quand je fus enfin capable de lancer un sort, il m'orienta vers deux domaines : l'appel et le contrôle. Ainsi, je devais apprendre à contrôler l'eau qui m'entoure, mais aussi à l'invoquer.

Les druides n'ont pas qu'une simple empathie avec la nature... Ils ne puisent pas simplement dans sa force pour pouvoir bénéficier de leurs pouvoirs. Ils savent aussi faire partie intégrante de la nature, pour mieux la protéger. Ainsi, les druides apprennent à adopter la forme d'animaux qu'ils ont soigneusement étudiés. Mais comment font t'ils?

Le corps n'est rien, ce qui défini réellement l'être est son esprit. Mais c'est également l'esprit qui définit le corps. Un corps déformé par magie, ou blessé, reprend naturellement forme. Par quel miracle? Grâce à l'esprit. De part nôtre compréhension poussée d'un être vivant et nôtre lien avec la nature, un entraînement poussé et demandant une profonde méditation, nous parvenons à changer cette part d'esprit qui dirige nôtre corps et donc, le corps en en lui même.

Mon entraînement commença par une forme assez proche et connue des elfes aquatiques : le dauphin. Tout comme nous il est intelligent, en partie amphibien (dans le sens ou il arrive à tenir assez longtemps "hors de l'eau"), sait nager et d'autres détails qui pourraient le rapprocher de nous... Il s'agissait donc d'une forme idéale pour débuter, sous la supervision de Solonir, toujours prêt à réparer mes échecs (s'ils s'avéraient dangereux pour ma santé) en me redonnant ma forme d'origine.

Septième cadre a écrit:

L'âge adulte

Peu après mes cent trois ans, Solonir m'estima enfin "prête". J'étais très loin d'être une druide accomplie mais je pouvais désormais continuer mon apprentissage seule. Je décidais alors de partir à la découverte du vaste monde, comme bon nombre de Tel'Quessirs avant moi : j'ai toujours manifestée une immense curiosité pour la surface. Comment ses peuples qui n'ont ni branchies, ni nageoires, en viennent à vénérer l'eau et les élémentaires aquatiques? Car, en effet, il semble que la plus grande partie des adorateurs du Seigneur de l'Eau sont des humains.

Ce fut également à cette période que j'ai osée me déclarer "adulte" et nul ne s'interposa pour contrer cette décision. Je me souviendrais toujours l'expression de surprise de mon oncle, Solonir, au moment ou j'ai annoncé le mon d'adulte que j'avais choisie. Il arrive que l'on reprenne des sonorités d'une personne appréciée. J'ai donc choisie Milayë, en m'inspirant du nom d'une Al'Tel'Quessir qui avait ressentie l'appel de l'Arvandor une décennie avant ma naissance : elle se nommait Ilayë... Et n'était autre que la compagne de mon mentor.

J'en ai profité pour annoncer mon désir de partir à l'aventure, pour mieux comprendre l'élément qui était la source de mon pouvoir : sans le voir sous toutes ses formes, j'estimais ne point pouvoir le comprendre complètement. Le cycle de l'eau est connu, mais je tenais à le ressentir, le comprendre à ma façon... Et ce n'est pas en restant dans la même mer et en dessous de la surface que je pourrais assimiler tout cela. Je tenais aussi à comprendre comment les habitants de la surface traitent l'eau.

Huitième cadre a écrit:

Le début d'une aventure

C'est sous forme d'anguille que je remontais le courant vers les Montagnes du Pas de Géant. Je maîtrisais alors deux formes d'animaux aquatiques : l'anguille et le dauphin. Je ne vais point préciser pourquoi j'ai choisie le dauphin, il s'agit d'une espèce très proche des elfes des mers. Mais pourquoi l'anguille? Avant tout, car il s'agit d'un poisson migrateur : elle se reproduit en mer et vit dans les rivières, en eau douce. Les poissons et la plupart des êtres aquatiques ont besoin de sels pour survivre. Normalement, les poissons de rivières absorbent énormément d'eau pour assimiler un maximum de sel (l'eau douce en ayant très peu). Du coup, ils sont forcés d'uriner de manière quasi constante pour éliminer les fluides superflus. En mer, c'est tout le contraire, au vu de la quantité de sel. Les Al'Tel'Quessir sont semblables aux poissons de mer : leur organisme est adapté à l'eau salé. Nous pouvons néanmoins aller en eau douce mais cela s'avère être épuisant, le manque de sel nous empêchant d'user correctement de nos branchies. Ainsi, il est préférable pour nous de sortir de l'eau pour marcher que de nager en rivière...

Sauf si l'on peut adapter l'apparence d'un être qui sait s'adapter aux deux types d'eau, comme l'anguille. De plus, ses créatures sont capables de respirer hors de l'eau (quelques minutes où quelques heures dans un environnement humide) pour pouvoir ce déplacer d'une rivière à une mare, par exemple.

C'est donc sous cette forme que j'ai décidé de commencer mon aventure, en explorant les rivières aux alentours de Bain Profond. Souvent, je sortais de l'eau pour explorer les alentours sous ma forme originelle. Ma première rencontre avec un humain autre que ceux des villages longeant Bain Profond fut assez étonnante. Déjà, il se baladait en compagnie d'un drôle d'animal quadrupède poilu avec une queue, des oreilles en triangle et une langue sortant de la bouche et qui ne cessait de baver. Il y avait aussi de nombreuses autres créatures blanches où noires, velues et particulièrement bruyantes. Je trouvais leur "Bééééh" particulièrement horribles.
Le monde de la surface était vraiment intriguant. Je n'ai jamais réussie à me faire comprendre de cet homme qui ne parlait pas la langue commune. Néanmoins, il m'a offert un vêtement en peau de ses curieuses bestioles. Je l'ai pris pour ne pas le fâcher mais je le trouve fort désagréable, piquant la peau.

Huitième cadre a écrit:

Un nouvel ami

Le monde de la surface est différent, mais peu à peu, j'arrivais à faire usage de mes talents de druide dans ses curieuses conditions. Les animaux terrestres ressentaient également mon empathie. Je plaignais ses créatures, alors qu'elles m'apprenaient certains de leurs problèmes, comme le manque d'eau durant certaines périodes de l'année. Apparemment, le cycle naturel des choses fait que certaines régions manquent cruellement d'eau.

C'est en cherchant à comprendre comment de l'eau pouvait jaillir directement de la roche et surtout dans quelles conditions que j'ai trouvé un de ses animaux quadrupèdes dont l'une des pattes était prise dans une sorte de mâchoire de fer... Après un examen minutieux de cet objet barbare, j'ai découvert le moyen de libérer la créature. Je le soignais et décidais de revenir le voir. Je trouvais sa compagnie agréable. Je n'aurais jamais imaginée que j'aurais pue tisser un tel lien avec une créature de la surface, mais il en était ainsi. Cette créature, qui s'avère être ce que les habitants de la surface un "loup" était devenue mon compagnon et ami.

Évidement, nous ne passions point autant de temps ensembles que Solonir et son dauphin. Je savais aussi que cela ne serait pas très long : en effet, ce "loup" est âgé, sur la fin de sa vie. Pour moi, il y avait un autre avantage à cette "union" : je pourrais en profiter pour mieux comprendre un animal de la surface et prendre son apparence. De plus, ce type d'animaux là est adapté aux régions froides... Hors, c'est les régions froides que je comptais visiter en premier : en effet, comptant en apprendre plus sur l'eau sous toutes ses formes, il me faudrait trouver une région où la glace est abondante.

Neuvième cadre a écrit:

Un long voyage

C'est donc sous forme de louve que je me suis mise à faire l'essentiel de mon voyage vers le nord, avec mon nouveau compagnon. Le plus long pour moi fut de rejoindre la Chionthar en traversant la Plaine du Géant (Les rivières n'étant pas assez nombreuses à mon goût, dans cette plaine). Hélas, ce fleuve possède de l'eau douce... Une druide ayant consacrée sa vie à l'élément aquatique, qui ne supporte point toutes les formes d'eau sans recourir à une autre forme... C'est désolant. Il me faudra trouver un moyen de vaincre cette faiblesse.

C'est en passant au sud d'une grande cité portuaire (j'apprendrais plus tard qu'elle se nommait "Porte de Baldur" que je me rendis compte de quelque chose d'affreux : les habitants de ce lieu maudit relâchaient des tas de déchets directement dans l'eau... Rapidement dépassée, je décidais de revenir quand, enfin, je pourrais respirer convenablement dans l'eau douce. Quelle joie de retrouver la mer! Il me faudrait une grotte cent fois plus grande pour retranscrire ma joie de découvrir une nouvelle étendue d'eau, aussi grande, aussi vaste et puissante.

Je me lançais ensuite à la découverte du nord. Lunariel (mon ami, le loup) me suivait comme il pouvait en longeant la côte. Je m'apercevais que plusieurs cités relâchaient également leurs immondices dans l'océan... Durant ma progression, je découvrais également deux lieux où l'eau était morte, stagnante... Pourrie et asphyxiante. Mais pourtant, des formes de vie naissaient et vivaient là. Encore un aspect inconnu de mon élément... Que je me jurais de découvrir et comprendre. J'en avais entendu parler et apparemment, les "Marais" ne sont pas si rares à la surface.

Après un voyage interminable (je n'aurais jamais crue qu'une étendue d'eau aussi vaste puisse exister... Et j'abandonnais déjà tout espoir de la connaître entièrement un jour : d'après ce que je savais, je venais d'en visiter une infime partie... Il me faudrait plusieurs vies elfiques pour l'explorer intégralement, en ne m'attardant que très peu sur les différents lieux visités).

C'est ainsi que j'arrivais "au nord". Mais je rencontrais alors un nouvel obstacle : l'eau était fraiche... Et même plus que fraiche : glaciale, insupportable. Je comprenais rapidement qu'il me faudrait m'adapter pour survivre près de ses eaux gelées. Je rebroussais donc chemin.

En attendant, je tacherais de comprendre les humains au sud... J'avais localisée une cité où l'on trouvait encore de nombreux déchets... Pis encore, une quantité anormale de cadavres gisait au fond de la mer. Cette cité étant moins imposante que les autres, je décidais de commencer ma tâche ici. J'explorerais l'endroit et trouverait un moyen de convaincre les habitants de la surface de cesser leurs activités poluantes. Je trouvais également d'innombrables squelettes de Suhaguins. Je devrais donc me montrer particulièrement prudente, seule face à ses êtres perfides.

J'ai comme un pressentiment... Mais je sens que mon futur sera bien plus "particulier" que la plupart des autres Alu'Tel'Quessir.

BG terminé!

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

Quelques petites choses:

"Le cycle de l'eau est connu, mais je tenais à le ressentir, le comprendre à ma façon... Et ce n'est pas en restant dans la même mer et en dessous de la surface que je pourrais assimiler tout cela. Je tenais aussi à comprendre comment les habitants de la surface traitent l'eau."

Le druide n'a pas vraiment besoin d'aller vérifier le cycle de l'eau, il le comprend parce qu'à accès à la sève même de la Nature.
Ton druide a des volontés "écologiques" qui restreignent un peu trop sa dimension divine, philosophie, sapientiale.
C'est rare qu'un druide quitte son environnement. En général, les bosquets druidiques (dont tu ne parles pas, tu as seulement un maître) sont inter connectés et dépendent d'une sorte de hiérarchie. Les druides sont rarement des grands voyageurs, ils sont affectés à des régions, des environnements qui maillent ainsi tout Toril.
Les druides qui voyages sont souvent missionnés et passent en général par des arbres ou des lacs pour se téléporter.

Pour qu'un druide adopte une forme animale, il doit bien la connaître et vivre dans son milieu. Ce n'est pas comme le métamorphe qui après quelques moments d'observation peut prendre n'importe quelle forme. Le druide doit être en symbiose, ça lui prend beaucoup plus de temps.
Donc, il faut vivre assez longtemps en surface pour prendre la forme des créatures de surface.

C'est pas très sympa pour le loup de suivre une druide aquatique sur des kilomètres passant par les reliefs les plus difficiles et sans avoir son compagnon à coté de soi.

Un elfe peut survivre une bonne dizaine d'heure hors l'eau, mais cela constitue une survie. L'elfe n'aime pas avoir la tête hors de l'eau et dès qu'il le peut il restera dans l'onde.

Parce que si on compte 3-4 heure de rêverie et plutôt 8 heures de méditation pour un druide en général. si tu prends une bonne douzaine d'heure hors de l'eau ça te laisse au final 6 heures pour évoluer tranquillou dans l'eau.

D'un point de vu gameplay, jouer une elfe aquatique reviendrait à jouer quelques heures ig et retourner ensuite dans l'eau. C'est encore plus contraignant que de jouer un vamp parce que l'élément Eau n'est pas uen surface de jeu "jouable".
On a bien vu ce que les pirates ont donnés: il étaient obligés de jouer le plus souvent sur terre que sur un bateau.
Donc là ça serait pire encore.

Il y a guère d'intérêt pour soi comme pour les autres de jouer ce genre de personnage.

J'avoue que tu n'as pas tout à fait tord, mais surtout, comme j'aurais du m'en douter, j'ai bien trop de lacunes pour le coté "druidique". Il vaut mieux que je retourne à mes mages qu'à un personnage totalement injouable.

A classer au cimetière où à supprimer donc Smile

Merci pour la réponse assez rapide.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

En fait, je te conseille d'apprendre une classe en commençant par l'aspect archétypal que l'aspect exotique. On ne peut pas comprendre l'essence d'une classe en commençant par la prendre par ses exceptions.

Picasso dessinait aussi bien que Michel ange avant de briser les lignes. (je caricature pour cette comparaison :p)

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