Padhiver : Nouvelles du jour

La température du coin :

Les Boucliers Rouges, groupe de mercenaires de la Côte des Epées auraient rappelé certains de leurs hommes (sans sexisme aucun) vers la cité minière de Mirabar. Désormais, le strict nécessaire est maintenu à Padhiver pour des missions d'escorte de proximité, et les contrats demandant trop de moyens sont repoussés à un mois minimum.

Un récent arrivage d'or en provenance des mines des contreforts aurait été bien plus important que d'habitude. Les joailliers y ont passé leurs économies pour investissement, nul doute que d'ici quelques temps, l'économie dans ce domaine verra un petit sursaut bienvenu pour les artisans.

On n'aurait aucune nouvelle dans les bas-quartiers d'une certaine Carmen, connue de beaucoup de personnes, depuis deux semaines. Quelques dockers assurent qu'il n'y a aucun problème, on sait que ce sont ceux qui "travaillent" pour elle officieusement, donc sûrement les plus aptes à en être informés. D'autres s'en inquiètent, qui les protègera ?

Des personnes bien informées font courir le bruit que la marine de Padhiver possèderait un vaisseau kara-turien, appartenant à un ancien chef pirate. Certains marchands se préparent à aller l'acheter, et quelques autres ont monté un groupe pour réunir plus d'argent.

Quelques mages affirment que la Cape Lysandre aurait disparu suite à une altercation avec les nains. Plusieurs bardes reprenant l'histoire content les exploits de celle-ci, faisant disparaître un grand guerrier de cette race dans les abimes. Les habitants se voient fiers de leurs magiciens, et se vantent de leur culture ouverte.

Le Seigneur Elrand a reçu pendant une dizaine des moines de Chateau-Suif, ratifiant un accord apparemment profitable à tous, dans le respect du Grand Lieur Oghma. La bibliothèque de Padhiver peut ainsi s'enorgueillir de nouveaux ouvrages, copies de la citadelle du Savoir.

Un bourgeois a récemment été assassiné, on raconte qu'il trempait dans des affaires de drogues. La garde semble confirmer cette raison. Le mariage qu'il avait prévu de faire dans le mois est bien entendu annulé, et la famille noble qui consentait à offrir sa fille à cet homme nie toute implication dans un quelconque trafic.

Une pétition circule, le fameux "kawa del'Maztica" est devenu bien rare dans les milieux aisés. La haute société ne peut plus faire goûter aux invités cette friandise en s'imaginant des voyages sur les terres exotiques du continent aux jungles luxuriantes.

Avec le printemps viennent les premières fleurs, et la forêt commence enfin à se parer de rares couleurs dans certains bosquets profondément enfouis sous la canopée. Et en même temps, de magnifiques tertres errants se réveillent pour surveiller leurs territoires près de Port-Llast. Peu agressifs pour le moment, ils se contentent de veiller.

Un chef de guerre aurait tenté une attaque sur un avant-poste grismantel, mais aurait été repoussé héroïquement et contre toute prévision tactique par les hommes bien entrainés. Le régiment Haute-Flamme s'est vu remettre une distinction spéciale au sein de l'armée, avec les honneurs des bataillons disponibles des alentours. Le Capitaine Galyis, menant la troupe, aurait même été félicité par le Neuf Alexandre pour sa vaillance, et poursuit désormais son chemin dans l'armée en compagnie de son régiment.

Une caravane d'une compagnie naissante a été prise pour cible par un cavalier monté sur un griffon (c'est la piste la plus probable). Les caravaniers ont été retrouvés écharpés trois jours plus tard par des chasseurs de Casbruissant, bourgade non loitaine, et une cargaison de potions curatives a disparu.

Une altercation entre deux compagnies d'aventuriers a dégénéré dans le quartier nord, suite à une soirée arrosée. Les deux ont été bannies de la ville après avoir réparé les dégâts à l'auberge, mais un garde fut légèrement blessé en tentant d'arrêter le grabuge.

Un artisan aurait réussi un chef d'oeuvre, passant ainsi au rang de maître dans sa profession... On parle de merveille, de chose fantastique, d'ouvrage fabuleux : une horloge capable de donner l'heure à venir. Les Oghmites s'interrogent sur l'utilité d'un tel objet, mais une autre école de pensée voit en ceci la preuve concrète de la révolution intellectuelle concernant la notion du temps et sa relativité humaine.
L'artisan quant à lui se contente, humblement, de citer le gnome Hedoaen comme son maître à penser.

Le groupe des Troubadours d'Azoun se produit au Masque de Pierrelune depuis une dizaine, et partirale long de la Côte pour la prochaine saison. Ils ont d'ores et déjà annoncé une grande représentation qui clôturera leur voyage, à la Longue Nuit. En attendant, leur musique festive et entraînante attire quelques personnes dans cette auberge autrefois malfâmée.

Un généreux don aurait été remis aux orphelinats et à l'hôpital par le Conseiller de Neufcastel. L'or venant de deux bienfaiteurs dont l'un souhaite garder l'anonymat et le second est une barde nommée Gwennan. [Argent récolté en anim, venir me trouver pour retirer les po]

Une émeute a tourné à la catastrophe dans le port, on dénombre plusieurs morts. Le Paladin de Neufcastel est venu déposer autant de roses que de victimes à l'endroit du drame et s'est recueilli un long moment.

Alors que les jours passent depuis l'émeute sanglante, il semblerait que les marins de Padhiver n'aient pas remis ça, et qu'il n'y ait pas eu de nouvelle démonstration massive de rébellion. En attendant... Ils ont beau ne pas s'opposer au gouvernement, ils ne travaillent pas le moins du monde non plus, parlant d'une malédiction dans le port. Les armateurs sont sur les nerfs, et les marchands qui voulaient enchérir sur un navire exceptionnel aussi. Rien ne bouge !

Certaines marchandises au marché de la Grand-Place le matin ont drastiquement baissé de prix. Parait-il que la contrebande est revenue en force ces temps ci, et créé une odieuse concurrence déloyale. Le marchand moyen s'insurge, le quidam fait des économies, et le garde court partout.

Les Grismantels ont annoncé ce matin le retour des Lathandristes d'ici peu, ayant annoncé les avoir croisés lors d'une patrouille lointaine a cheval. Mais... Il semblerait que Padhiver va connaître une autre nuit sans lune a l'horizon d'ici là. Un prédicateur annonçait d'ailleurs "Je l'ai vue... Je l'ai vue ! Notre mort à tous !" A moins que ce ne fut un barde, répétant une pièce de théatre sur des évènements passés de Padhiver.

Une bande d'aventuriers aurait trouvé une homme apte a survivre a leurs blagues déprimantes du fait d'un calcul mental important. Parait-il que depuis lors, la porte Est est animée de ces dits aventuriers, tentant de prendre à défaut un garde qui compte vraiment, vraiment trop vite.

Le dojo du Lys a été pris d'assaut dans la journée par de multiples citoyens avides d'apprendre a se défendre contre des armes exotiques. Si le moine du Lys est pour l'instant aussi calme que l'eau du lac dans une journée sans vent ou chutent poétiquement les pétales de cerisier (dixit lui même.),
les gardes du coin disent qu'il va craquer, ca se voit, devant une telle foule.

Un fameux coquin, bien connu des gardes pour les poursuites spectaculaires qui ont pu avoir lieu sur les toits de la cité, et dont les méfaits ne résident pas tant dans des larçins que dans le spectaculaire outrageant, aurait été vu sur la corniche, au temple d'Ilmater. Selon les novices du dieu brisé, il était dépressif, devant l'oubli dans lequel il chutait tandis que la garde s'orientait vers un autre ennemi. Comme quoi, les malheurs ca ne touche pas que les gens honnêtes dit-on dans les tavernes.