Du port Drimmois de luskan

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Le soleil se lève, sur une aube grise et brumeuse comme l'automne en connait tant .

La garde de la porte sud de luskan fait ses transmissions, il ne s'est rien passé de notable durant la nuit, lorsqu'un grondement lent, lourd et pesant se fait entendre, depuis le lointain.

Les mains raidissent sur les armes, ne sachant ce qui sortira de la cape automnale

Du bruit de plus en plus fort, ils en découvrent vite la raison. Une forte caravane armée de Karak-Drim s'avance vers la ville, portant haut les oriflammes des artisans de la cité naine, et les étandards des maitres-maçons Morandinson et Garn Tracesure .

Les ponts sud, reconstruits depuis peu, subissent le passage des lourds chariots et de la centaine de nain armurés pour une bonne part.

La troupe de travailleurs nains, sous la férule du Maitre-Maçon Morandinson d'arrete à portée de voix des portes et annonce leurs intentions : S'installer sur le port comme convenu avec le Haut Capitaine pour reconstruire le quartier détruit.

Les portes s'ouvrent, et la troupe rapidement prend place, formant une sorte de village sur le port. Les travailleurs locaux voient arriver cela avec des sentiments mélés, vont ils nous voler l'or qu'on nous promet ? ils vont encore tout faire et rien nous laisser ... chic il va y avoir de la baston avec la garde .

Promptement, le maitre maçon et l'uzagh-okri-a-throng font le tour des chantiers, et organisent une réunion avec les chefs d'équipes en place, notant une désorganisation toute humaine .

Les tâches sont réparties, et une annonce est faite cf post suivant).

La confirmation des relevés des nains du comptoir permet une mise en oeuvre rapide du chantier .

Pour la plus grande gloire de Moradin .

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Est proclamé la chose suivante :

Pour la rénovation du port, toute personne valide souhaitant travailler pourra se presenter à l'enrolement, place de gréve, prés du campement nain .

Pour chaque jour de travail éffectué, commencée au lever du soleil, les personnes seront payées :
Pour un employé non qualifié : 1 piéce d'argent par jour
Pour un employé qualifié venant avec ses outils : 3 piéces d'argents par jour
Pour un compagnon patenté : 1 piéce d'or par jour
Pour un maitre artisan : 3 piéces d'or par jour .

Le repas est fourni par l'Okri-a-throng et vient en plus du payement.

Les femmes ayant un enfant n'étant pas en âge de travailler pourront le faire garder pendant la durée de leur travail .

A.Xlaffedrak
Uzgah Okri-a-trong Karak-drim

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Le soleil se lève, une aube de plus en plus fraîche vient effacer les premières plaques de givres de la saison, mais celles ci restent présentes jusqu'au midi, réfugiées dans les coins d'ombre.

La vie sur le port à trouvé depuis l'arrivée des nains une régularité presque anormale. Après les prières rituelles dédiées à Moradin, faites par le chapelain de l'Okri-a-throng, les nains reprennent les taches efficacement réparties .

La place de grève est grouillante de la masse des ouvriers et autres artisans s'engageant pour le travail du jour, s'avançant à l'appel de leur nom. Certains ouvriers qualifiés et maîtres ont signé un contrat pour la durée du chantier, peut-être pour plus long encore.

Deux pontons d'amarrages sont désormais prêts, leur fabrication n'a rien à envier au murailles de la ville, car de ferraillage enserrant des remblais tirés des ruines ils sont constitué, et un lourd dallage vient chapeauter le tout.

Depuis ces pontons, fabriqués avec l'aide nocturne des Maitres des Runes lors du point bas de la marée, courent des sillons de métal, sorte de chemins menant aux entrepôts récemment reconstruits .

La troupe de travailleurs nains, sous la férule du Maitre-Maçon Morandinson supervisent le travail des humains, prêtant main forte et partageant la peine sur les points les plus sensibles. La bonne humeur est de mise, malgré le travail harassant .

Deux repas sont servis à la troupe, le premier à l'embauche, le second à la moitié de la journée. Les non-nains sont étonnés des rations proposées, et rapidement l'ajustement se fait. A la demande d'une dame de bienfaisance, le surplus de repas chaud est donné aux gens du port qui ne travaillent pas, occasion de les inviter à rejoindre la troupe des travailleurs .

Pendant que certaines farouches luskaniennes travaillent à l'égal des hommes ou presque, plusieurs plus frêles ont été engagées pour garder les enfants des travailleurs, des jouets en pierre multicolores, faits par les nains à l'occasion de leur temps de repos amusent toute la petite troupe .
Lorsque la fin de la journée de travail des humains approche, le caissier se met en place, et commence le paiement journalier, pendant que les nains, eux, continuent le travail . Certains ont demandé à faire de même, travailler plus pour gagner plus, se calquant sur le rythme des nains, ne se reposant que huit heures par jour, leur solde étant augmentée d'autant, et gagnant aussi, un brin de respect de la part des Okris .

Puis vient l'heure du dernier repas, la nuit est déjà bien avancée, les travaux cessent, laissant place aux Maîtres des Runes pour leurs rituels, puis le chapelain du throng rassemble ses ouailles pour la dernière prière de la journée .

Demain sera le même jour, mais différent aussi,

Pour la plus grande gloire de Moradin .

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réédition du 17/10/08 effacé par suite de mauvaise manip

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Le soleil se lève sur un port de plus en plus frais, voire même glacial, l'hiver approche à grands pas .

Le rituel de l'embauche des ouvriers est devenue une routine, les gens appreciant de trouver une stabilité et une sécurité depuis longtemps oubliée dans le port.

Suite à l'incendie ayant ravagé la taverne voisine, les nains ont proposé d'aider à la reconstruction avec les matériaux surnuméraires, et de fournir un début de stock de biére pour relancer l'établissement, cette perte pesant lourd sur le moral des troupes.

Les embarcadaires sont achevés, les premiers bateaux ont pu commencer les rotations. Sur le débarcadaire drimois, une grue à roue en acier a été montée, elle permet un déchargement d'un navire à une vitesse sans égal, deux dockers dans la roue pouvant soulever une tonne en quelques minutes .

Le reste des entrepots sont construits en bois, comme avant la bataille, et le plus gros du travail est effectué par les humains, les nains semblant se contenter de les assister et de comprendre les techniques mises en oeuvre.

Il ne manque plus que quelques entrepots et l'oeuvre sera terminée. Deux calles séches ont été mises en oeuvres par les nains, on les reconnait facilement car comme tout ce qu'ils ont construit à leur intention, celles ci sont en pierre, y compris les lourdes portes étanches.

Du personnel issu du chantier, s'inquiétant de voir celui là se finir, se proposent spontanement pour travailler pour le Drim dans ces structures qu'ils avaient contribué à construire, ils furent reçus et engagé en fonction de leur qualification, tant pour la manutention des navires que pour la construction.

La créche se retrouve installée en dur dans l'un des batiments du chantier naval, ainsi que la cantine et la salle commune, ces dispositifs devenant définitifs .

Chaque batiment, avant d'entrer en fonction, reçoit la bénédiction d'un prêtre idoine, que cela soit Moradin, Seluné ou Valkur.

Bientôt arriveront les jours de neige, viendra alors le temps du retour au Foyer.

Pour la plus grande gloire de Moradin .

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Depuis quelques jours, l'ambiance du port s'était franchement améliorée, les premiers bateaux venant s'amarrer aux structures flambant neuves érigées par l'effort commun des nains et des luskaniens .

Le Commerce reprennait donc de plus belle, Luskan comme une belle femme longtemps privée de falbalas avalait goulument, les entrepots neufs se garnissant et se vidant à grand rythme, irrigant la cité.

Les nains avaient rempli leurs contrat, en terminant par les ouvrages souterrains, utiles, mais non prioritaires comme le creusement et raccordement de nouveaux égouts pour le port rénové .

Bon nombre de luskaniens employés par les Okris, trouvant là un emploi stable et des patrons plus que respectueux, bien que bourrus, restent au service de ceux-ci, dans les entrepots ou le nouveau chantier naval.

Le fait que les nains accompagnent l'ensemble de la famille de leurs travailleurs n'y étant surement pas pour rien, la promesse d'un emploi à vie et stable sur plusieurs générations semble séduire plus d'un.

La troupe de travailleurs nains, sous la férule du Maitre-Maçon Morandinson se rassemble pour une derniére priére autour de leur chapelain de guerre, par la cérémonie signifiant la fin des travaux.

L'aube du lendemain ne les trouve plus dans la cité, mais déja en route vers d'autres travaux.

La routine ponctuée par les appels aux priéres des nains, leurs chants, puis les pauses des repas marquent desormais un petit coin du port, comme le reflet lointain d'une époque révolue que certains voudraient voir renaitre .

Bientôt les deux premiers navires sortiront des cales seches drimoises, et le recrutement de ses équipages commencera mais cela est encore une autre histoire .

Un Nain, sur la jetée regarde se lever le soleil, et essaye d'imaginer la grandeur passée des ports gigantesques dont il a lu les descriptions dans les récits pluri-millenaires.

Encore un matin, de la glaise au creux de ses mains, pour la plus grande gloire de Moradin .

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Les méthodes de travail nain alliées aux compétences des Maîtres artisans de marine semblent porter leur fruits.

Les premiers navires des chantiers Drimois sont sur le point de subir leurs mise à l'eau.

Les grandes cales séches ont vu naître puis s'assembler les coques de quatres fond-plats, navire de commerce et de cabotage par excellence, modestes en dimension, mais de fort tonnage, aussi appellés "les mules des mers".

Le climat de rude camaraderie semble pouvoir abattre les taches les plus conséquentes, et bientôt, les chantiers seront capable de s'attaquer à de plus lourds types de navires.

Encore un marche, sur l'escalier infini qui nous méne sur le sommet où nous attendent nos anciens.

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Tels des boulangers, qui dés l'aube ont commencé leurs fournées, les artisans humains des chantiers Drimois sont au travail.

Les premieres piéces sont montées, faisant ressembler la cale séche au morne tombeau où girait le squelette d'une improbable baleine, entourée de fourmis s'affairant.

On peut commencer à deviner ce que sera le futur navire, un moyen tonnage, éffilé, et bas sur l'eau, surement pas un navire de guerre.

Le climat de fin d'hiver se prêtant mieux à de tels travaux, pour sur ils iront vite, rythmés par les chants des corporations à l'oeuvre, appuyé par les biniou koz, les bombardes, mais aussi les rythmes des enclumes naines.

Encore un matin, de l'argile au creux de nos mains.

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Un nouveau navire vient d'être mis à l'eau, "La Longue Vue", après les rituelles bénédictions du prêtre de Walkur, puis l'inhabituel et très long rituel des Tonnériers nains, certains disent même que ces derniers ont mis une terrrrrrrible malédiction pour s'assurer que ce navire ne tombe jamais en de mauvaises mains.

C'est un deux pont fin et élancé, sans château proéminent, au gréement souple et d'une solidité certaine, sur chacun de ses trois mats s'enroulent des spires de gravures ésotériques, de larges voilures aux teins d'un brun pale attendent les premiers vents.

Ue pont supérieur comporte 11 affuts par cotés, alors que les châteaux avant et arrière ont été confortablement aménagés pour les officiers et les passagers. De plus, en fonction de la modulation de la cale,le navire peut emporter entre 40 et 80 marins.

Une belle figure de proue peinte représentant une halfeline souriante, portant l'une de ses mains en visière, orne la proue. De sa longue chevelure, des nattes nacrées s'entrelacent et se noient sous la ligne de flottaison.

Un équipage de bon marins et d'une petite compagnie d'artilleurs a été recrutée par l'intermédiaire d'un capitaine chaudement recommandé par le clergé de Walkur, pour le compte du Drim, auquel le navire a été confié.

Les premiers essais en mer, pour vérifier la tenue à la manœuvre, un vent favorable (arrière ou trois quart arrière) lui a permis de filer une bonne douzaine de nœuds, ce qui le classe dans les navires rapides de la cote des épées.

Une bannière est portée haut sur le plus grand mat, un oriflamme qui n'avait plus vu la mer depuis des siécles et des siécles, depuis la chute de l'empire Delzoun. Chez les nains, cela est perçu comme un espoir teinté de crainte, un navire nain prends la mer pour la plus grande gloire de Moradin .

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