[Rumeurs de Leilon]

Plus rien ne filtre de Leilon, effectivement, le Pont au Nord de la ville reliant Padhiver a été brûlé par des escouades de monstres mi-poisson et mi humains.
Les maigres murailles de Leilon sont renforcées, et la milice paysanne prend place dans des tours de garde improvisés.

Aujourd'hui, maintenant que les sahuagins se sont retournés à leur royaume sous-marin, que la menace du dragon ne pèse plus sur la région... les habitants de Leilon reconstruisent difficilement.
Comme toujours d'ailleurs, pauvre village dont beaucoup sont persuadés qu'il est maudit des dieux.

"C'comme Port-Llast au Nord là. Tu vas voir qu'on va crever, comme de pauvres bouses, sans que personne ne nous aide. Tiens, j'préfèrerais encore finir brûlé par le feu de ces mages diaboliques, ou par les crocs des monstres à moitié dragon qui circulent, que noyé dans la crasse de notre village comme là-bas.
Qu'est-ce que tu veux... Moi j'bougerai pas, c'est ma terre et celle de mes parents. Mais si j'crève, ce s'ra avec l'épée de mon grand-père, quand il servait chez les Grismantel d'Padhiver."

La mine abattue, de deuil, de chagrin, de désespoir, les habitants reconstruisent... machinalement. La famille qui a décidé de partir vers la Cité des Artisans a dû presque fuir sous les huées de tout Leilon, de sorte que deux hommes ont préféré se suicider plutôt que de s'en aller dans ces conditions.
Le héraut de l'Aube Méritante commence à accueillir de nouveaux fidèles, ses prêches n'auront pas été vaines, on commence enfin à reconnaître son statut de Prophète. On adopte son mode de vie, de toute manière les haillons sont devenus monnaie courante dans le village. On ne mange plus que des légumes, car qui digère la viande se rend coupable devant l'Aube Méritante. Là aussi, cela ne change plus vraiment de l'habitude, la viande est rare, et encore plus si elle n'est pas contaminée par la maladie.



Il y a peu de temps, des paladins seraient arrivés dans le village, peu fringuants, attaqués par des mercenaires sur la route. A Leilon, on ne les connait pas, d'ailleurs on ne cherche pas plus à en savoir des représentants de Padhiver, ceux qui les ont laissés dans le besoin et la misère.
Pourtant, ils se seraient installés à l'auberge, sans rien demander, de peur de froisser les habitants. On raconte qu'ils y seraient encore.

( petite précision au vu des demandes, le convoi au départ de luskan était une excuse bidon pour dépouiller des personnes connues comme fortunées en cours de route avec une escuses encore plus bidon que de faire traverser par la route des vivres de luskan a ....... leilon ..
mais personne n'a relevé.
Les vivres originellement sont pour le reste de la troupe de bandits opérant dans le coin
les joueurs ayant evités les embuches ont terminé la mission bidon pour se faire un coup de pub ni plus ni moins, en vivre il n'y a qu'une dizaine de caisses( et des caisses qu'une personne normal peut porter tranquille pas des conteiners) qui sont traitées avec beaucoup de prudences mais qu'il n'était guère possible de refuser au vu de la situation
il va de soi aussi que cela n'entame en rien les efforts d'autres personnes sur les lieux. C'est un coup de pub, un petit coucou en passant. )

Deux soldats de Padhiver envoyés dans les alentours de Leilon ne sont pas revenus... on dit qu'ils se seraient aventurés en forêt. On a seulement retrouvé une épée longue abandonnée, contre une souche.

Trois paysans se sont réunis pour dire que ce n'est pas possible.

Depuis quelques jours, une silhouette discrète se serait joint aux rares voyageurs occupant une des tavernes de Leilon.

En habit de voyage, la jeune femme serait certainement passée inaperçue si elle posait pas de ci de là quelques questions sur les attaques, écoutant calmement le peu que l'on aimerait lui confier, cherchant souvent à apaiser les cœurs des peines qui les tourmentes.

A Leilon, des rumeurs circulent... Des rumeurs étranges, bizarres, inquiétantes.
Mais personne n'y est, alors personne ne les connait.