La Bataille de Port-Llast

La Légion venait de débarquer, leurs hommes commençant d'ores et déjà à creuser les fossés et monter les tours de guet.
Une compagnie menée par quelques Légionnaires connus dans la région s'entrainait pour tenir tête à l'ennemi padhiverien, et soutenir les soldats fidèles au Seigneur Nasher.

Puis un messager alla voir le garde de faction, habillé à la mode mulhorandi. Des troupes avaient été aperçues au Nord. Au Nord ?! Padhiver était au Sud...

Les troupes se mirent en place, certains craignant une diversion. Et ce fut un énorme golem qui frappa les portes, les réduisant à néant en une minute, les carreaux ricochant sur sa peau cristalline.
Le front Nord résistait, lorsqu'un nouvel assaut fut donné au Sud.

Là, les Légionnaires défendirent vaillamment la porte jusqu'à ce qu'elle tombe également. Des volées de carreaux ennemis décimaient les rangs d'arbalétriers, tandis que les vagues s'écrasaient contre le mur de combattants, la Légion réceptionnant même une charge de cavalerie.
Le Seigneur Nasher aidait au plus près des combats, à la défense de la Port Nord. Tranchant, tailladant, parvenant même à repousser une vague avec les Légionnaires hors de la Cité.

Ses cris de guerre en l'honneur de Tyr résonnaient dans tout le village, surmontant le fracas des armes. Puis il tomba.. sous el coup de multiples blessures qui ne l'empéchèrent pas quelques minutes de se battre encore et encore.
Ramené en urgence, on se rendit compte que sa gorge venait d'être à moitié coupée par une lame acérée, son bras pendant également mollement, quasiment taillé.

Il était mort en héros, pour Port-Llast, et pour sa ville, qu'il ne reverrait jamais. Son peuple se souviendra à jamais de son sacrifice, et sait que son initiative aura donné une chance aux défenseurs de reprendre Padhiver.
Son médaillon Tyriste brilla quelques minutes sous les yeux d'une Légionnaire responsable, muant son visage en une expression calme et sereine, celle du héros mort au combat, le bras de Tyr sur le champ de bataille, pour Padhiver.

Le Seigneur Alagondar n'eut l'occasion de voir son camp vaincre de la vague padhiverienne, malgré les pertes, malgré les incendies provoqués.
Mais ses fidèles reprendraient le flambeau, en son honneur, pour tous les bienfaits apportés à son peuple. Le Seigneur Elrand l'Avisé, proche de Nasher prit sa place à la tête des défenseurs, accompagné des Neuf Alexandre, Wellan et Syriane.

Honorer l'oeuvre de Nasher fut leur serment.

Le gros des troupes de la Légion venaient d'arriver avec les officiers. A peine a t on eu le temps de leur expliquer la situation que l'on annonçait la présence des troupes ennemies au Nord.

Une reconnaissance rapide au sud par les drayers Calista et Alicia nous permit de nous rendre compte que nous étions encerclé. Les quelques Légionnaires qui travaillaient au fossé n'ont rien vu venir. La Légion prit en charge la protection de la porte sud.

La Légion s'est positionné cote à cote avec quelques Chevaliers de Padhiver en formation de réception de charge. L'ingéniosité des drayers a permis la mise en place rapide de pièges dans lesquelles ils ne tardèrent pas à mettre les pieds. On pu entendre différents cris dans les cieux... "Pour Tyr ! Pour Torm ! Pour Heaum ! Pour Tempus ! Odiiiiiiiin ! Pour Padhiver ! Pour le Seigneur Nasher !" et même... "Pour Armand !".

Les flèches et les carreaux fusaient dans tous les sens faisant tombé des hommes de tout coté. Notre tactique était la défense, alors nous profitions du peu d'éléments que nous avions à proximité. Les soldats ennemis franchisèrent les portes et furent accueilli par les coups de lames et de haches des défenseurs. Les coups pleuvaient de tout coté dans la mêlée alors que nous étions couvert par les archers drayers. Ainsi, nous avons pu repousser la première vague.

Nous apercevions déjà la seconde vague arriver: des cavaliers lourds et des soldats ! Nous avons juste eu le temps de reformer les lignes, de poser de nouveaux pièges et d'arracher une clôture de ferme à la hâte pour en faire des pieux de fortunes à l'initiative du Commandeur Arkenn.
La cavalerie était les premiers à pénétrer le village, les flèches ricochaient sur leurs épaisses armures mais les pattes des chevaux se prirent dans les pièges faisant tombé les cavaliers sur les pieux où ils furent achevé rapidement. Seul une lance vint percuté violemment le plastron de l'Emissaire Tristan le sonnant quelques instants à l'impact.
Le Seigneur Nasher et le Chevalier Jean combattaient vaillamment à nos cotés face à la troupe à pieds qui entraient à leur tour dans le village. La lutte était effroyable et si épique. Nous contenions les forces ennemies et nous les avons repoussé, sortant à l'extérieur des murs en leur démontrant notre hargne et notre détermination. Lorsque le dernier soldat ennemi de la troupe d'assaut était au sol, nous avons constaté le corps inerte du Seigneur Nasher. Nous l'avons ramené rapidement dans une tente où il fut pris en charge par le Lieutenant Lindisfänn, malheureusement en vain car ses blessures étaient bien trop grave.

Mais pendant ce temps, l'assaut n'était pas terminé. Un groupe rapide d'arbalétrier s'était rapproché de nos murs suivi de près par des troupes à pieds de nouveau. Nous nous sommes mis à couvert le long des murs mais certains de nos hommes peu attentif n'eut pas le temps de se mettre à l'abri. A peine leur salve fut tiré que les ennemis s'engouffraient de nouveau dans le village. Nous les avons contenu jusqu'au dernier... puis ils se sont replié, leur force était dispersée... fuyant vers Padhiver, d'autres se perdant dans la forêt, nous les avions mis en déroute !

C'était une glorieuse journée ! Certes, les pertes étaient conséquentes et de grands hommes étaient tombés... mais en aucun cas il ne s'agissait d'une surprise, il était évident que des hommes perdraient la vie durant cette bataille. Les Légionnaires hurlèrent de joie au sud du village en voyant les troupes ennemies en fuite.

Les officiers Légionnaires pouvaient être fier d'eux. Le Commandeur Arkenn, le Lieutenant Linsidfänn, le Lieutenant Calista, le Sergent Sullivan, le drayer Alicia, le Croc de Sang Shagrim et l'Emissaire Tristan, tous ont montré leur bravoure, leur intelligence et leur ténacité. Jamais ils n'ont failli, jamais ils n'ont baissé les bras, et sans hésitation.

La mission était un succès, Port Last avait tenu.
La Légion était présente et avait démontré une nouvelle fois son courage et son efficacité.

Posteur utile Nombre de messages : 831 Age : 36

La nuit était des plus sombres, et l'atmosphère chargée d'electricitée. En cet instant se tenaient à quelques mètres de Nadjia les grands acteurs du conflit du moment : Le neuf Wellan, ce Légionnaire Tristan, et ...

"On ne peut pas se permettre d'éléments chaotique dans cette bataille, alors vous la tenez !"
...
Vieil aigris... C'est la première fois qu'elle le croisait, ce Nasher Alagondar, et dejà elle commençait à comprendre pourquoi les louves étaient allées voir ailleurs.
...
Chaotique moi... Non , je suis juste quelqu'un qui s'accroche à sa vie et à ses ideaux.

Nasher rejoignit la légion aux portes Sud. Tout le monde pensait à une diversion, avec ce petit mouvement de troupes au nord, et la cité de Padhiver, en plein sud.

Les défenseurs de la porte nord étaient bien peu. Une poignée d'Arbalétrier, de lanciers, Le neuf Wellan, Illia, un Mage inconnu... Et une louve.

Les portes nord se transformèrent vite en un passage béant lorsqu'un golem les détruisit en quelques coups.

Sans doute parceque la nuit empêchait toute estimation des troupes dans les deux camps, les attaquants envoyèrent plusieurs vagues de quelques hommes, parfois accompagnés de mages.

Mais aucune d'entre elles ne parvint à se frayer un passage à travers les défenseurs des portes nords, solidement campés sur leur position.

Dans le desespoir, les derniers assaillants face aux portes donnèrent une dernière charge, accompagnés d'un Golem d'Adamantium.

Celui ci donna du fil à retordre aux défenseurs, et blessa sérieusement le Neuf Wellan.

Mais ce Titan fût finalement désintégré par le sort du mystérieux mage, après avoir subit les multiples assauts des défenseurs encore debout.

Un émissaire des portes Sud arriva finalement en courant jusqu'à eux, tandis que la bataille semblait finie, et l'assaut repoussé.

"Le seigneur Nasher a..."

Nadjia ne semblait pas surprise.
Elle l'avait vu avant la bataille, et malgré ses grands airs, il ne semblait pas être l'homme qu'elle imaginait au sujet du régent de Padhiver...
Quelque chose en moins.
...
Le bruit des armes aura berçé sa chute. Il y'a pire pour un homme tel que lui. Qu'il repose en paix, l'avenir appartient désormais à ceux qui vivent ... Cet Alexandre, ce Wellan... Seront-ils à la hauteur ?
Elle voulait bien le croire.

Alors qu'il souhaitait simplement commercer avec le camp le plus accessible le Magicien rouge Pharaxes Zanaghar s'est retrouvé en plein siège d'une bourgade de bouseux.
Bien malgré lui, il entreprit de fournir son aide - aide relativement mesurée - au Sire Wellan. Prise de position et défense de la porte Sud.
Mais les assauts répétés des "ennemis" n'eurent pas raison de la vaillance zélée et fanatique des défenseurs.
Pourtant plusieurs golem, jusqu'à un d'adamantine qu'il élimina a l'aide d'un puissant sort, tentèrent d'enfoncer les lignes de défenses.
La stratégie défensives des Padhivériens, les défenseurs en l'occurrence puisqu'il s'agit d'un coup d'état, intrigua le mage. Le fait qu'aucune percée ne fut tenter et que l'assaillant ne fut pas poursuivi et harcelé pendant sa pitoyable débâcle laissa le magicien interrogateur. De même la présence de Louve et d'un Mulhorrandais (individu disparu pendant la bataille qui je l'espère pour les neufs fait l'objet de recherche. On ne sait jamais ce qu'il pourrait dire en cas de capture) est a noté.
Fait important et quelque peu fâcheux pour les Neufs : le seigneur Nasher a péri l'arme au poing.
Le magicien rouge note qu'aucune rétribution ni compensation ne lui a été proposé par les "loyalistes". Paharaxes déplore cette ingratitude.
Plutôt las le magicien attend cependant la suite des événements, curieux et avide, autant de richesse que d'informations pour la gloire de sa caste.
Ainsi il reste apparemment à disposition des "loyalistes" padhivériens.

[un rapport complet des événements a été envoyé à l'enclave la plus proche dans le but de maintenir informé ses supérieurs. Cela devrait prendre plusieurs semaines]

Eclaireur du flood Nombre de messages : 51

L'homme a la peau bronzée, et au visage dissimulé sous un casque dont la face representait un visage ressemblant aux anciennes divinité representée en statues, tenait fermemant son bouclier rond et sa large épée recourbée. Il avait fixé sa javeline dans un grand carquois dans son dos... les Défenseurs s'agitaient dans tous les sens. Wellan etait calme et avait recu la visite du vieillissant Seigneur Nasher Alagondaar. Des coups sourds retentissaient et faisaient vibrer les portes nord des murs du village...

Une créature mue par magie defonça allègrement ces portes, mais trois heros dont l'etranger portant l'obsidiene, virent a bout de l'ennemi....plusieurs vagues d'assauts suivirent : les combattants du Général Aldrogast s'enfoncèrent dans le village, mais furent contenus par les heros : le paladin wellan, le guerrier etranger, l'elfe en blanc (ilia) et une amazone en armure de plates. Le magicien en robe rouge etait là lui aussi, transformé en creature metalique. Comme ses camarades d'infortune (huhuhahaha^^), il repoussait, eventrait, brisait les assaillants. A quelques moments, des propos de langue étrangere furent enoncés entre l'obsidient et le rouge : une tension paraissait regner entre les deux, mais elle n'en etait pas moins sagement contenue.

Plusieurs minutes de calme inquietant survinrent : Les défenseurs attendaient, se preparant a d'autres assauts...mais les forces antagonistes ne venaient pas...
Le soldat etranger decida donc de quitter l'enceinte, en reconnaissance.

Les soldats porteurs des etendards de padhiver n'etaient pas visibles. Il avança en direction d'un rocher sucepptible de le camoufler....mais il fut repéré. Et un combat be spadassin contre deux adversaires s'enclancha...Sans grand mal, Aton reussit a surmonter cette épreuve. Il nota cependant que les armures differeraient un peu de celles qui furent portées par les padhiveriens des premières vagues. La nouvelle recrue pensa alors :"est ce que c'est un signe distinctif ? ces combattants sont bien plus aguerris que les precedents. Un groupe special d'elite peut etre ?"
Il retourna a son gros bloc de pierre pour explorer...trop tard : d'autres hommes vinrent : ils etaient trois et leurs armures impecables, leurs hallebardes aux pointes acérées eurent raison du soldat qui s'écroula, sombrant dans les ténébres...

Il se reveilla en pleine nuit. Vaseux, grievement blessé, il ignorait combien de temps s'etait ecoulé depuis sa defaite..."Grace au juste châtiment, l'infortune m'a epargné..."
Il rentra au village, trainant son bouclier et s'appuyant péniblement surt son javelot... La chef des amazones etait là, et elle priait devant l'enorme croix. Aton fut aidé et soigné par un nain en robe, qui portait un chapeau...

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