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 L'art suit son chemin...

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Opium
Eclaireur du flood
Opium


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MessageSujet: L'art suit son chemin...   L'art suit son chemin... EmptyVen 14 Déc - 5:34

Un paquet est laissé à l'Arcanum, dans la partie réservée aux artistes et ménestrels, à l'attention de "Madame De Clairvoix" -Nom qui est par ailleurs indiqué sur le dit paquet- plutôt volumineux bien que plat.

Ce paquet contient une esquisse colorée à la hâte, ainsi qu'une toile autrement plus aboutie, et signée du parafe "N.Vanderhoeven".


Croquis :
Spoiler:
"red haired sprite" par brainleakage, Deviant Art


Toile :
Spoiler:
"Lady of the lake" par oloferla, Deviant Art


Dernière édition par le Ven 21 Déc - 1:24, édité 1 fois
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Opium
Eclaireur du flood
Opium


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MessageSujet: Re: L'art suit son chemin...   L'art suit son chemin... EmptyJeu 20 Déc - 23:48

Ce texte, en cour de rédaction, n'est pas encore publié. Toutefois, il est peu à peu écrit dans un carnet de notes, et sera recopié, plus tard, au propre, et une copie remise à la bibliothèque de Luskan.

Au début était un chaman du nom de Gurnak...

Dans la noirceur de la nuit, le dieu borgne lui envoya une vision de son élu, un membre de cette race dur comme un roc et puissant comme un dragon, un chef capable de réunir les orques par sa seule présence.

Le chaman parcouru donc mille lieux afin de trouver cet élu. Et lorsqu'il le trouva, plus nul doutes n'étaient possibles. Garak Grauk, "Celui qui reigne"... Impossible de douter qu'il fut béni par Gruumsh, car en effet il semblait solide comme une montagne, et ses bras étaient de la taille de troncs d'arbre.

Lui et son fils, Eruk, acceptèrent de suivre le chaman du borgne vers les landes décrites dans les visions, mais une chose leur manquai : L'appui de Yutrus "main blanches", le dieu orque des morts.


C'est ainsi que Vrok fût mis sur leur route...


Vrok est un Orog Gris, race d'orques vivant sous la terre, une race à l'intellect plus développé que la moyenne orque. Mené ainsi que sa femme, Prag, une berserker de son clan, vers la surface par un sortilège de provenance inconnue, ils tombèrent nez-à-nez avec des orques de la surface, où une discussion des plus animée fit prendre conscience à Vrok de la nécessité de rallier tous les clans à une même cause.

Et Garak possédait ce pouvoir.

Vrok étant capable de négocier, Garak de faire suivre les orques et Gurnak de convaincre les chamans, ils furent donc tous trois les piliers de ce nouveau clan. Mais il ne fallu pas longtemps avant que Prag ne soit sauvagement attaquée par un malarite du nord du nom d'Orrian.

Apprenant la chose, Vrok et Garak devinrent fou de rage et décidèrent de se venger sur le havre du levant. La tribu comprenait déjà quelques têtes et les malarites ne s'attendaient pas à essuyer une attaque. Hommes, femmes et enfants furent massacrés... L'attaque fut rapide et sanglante, ne laissant sur son passage que cadavres et chaumières en flammes.

"Voici quel est le prix à payer pour attaquer un orque qui ne désires pas le combat", commente Vrok à ce sujet.

Mais le prix à payer fût rude aussi pour les orques, car leur chef de guerre mourra des mains d'Orrian, rapidement vengé par Vrok qui porte encore aujourd'hui sa tête à la ceinture. En l'absence d'un chef, la tribu vacilla, mais restait unie par la peur inspirée par l'Orog gris.

Ils décidèrent donc de s'installer près de Luskan, mais les habitants de la citée ne l'entendaient pas de cette oreille... Ils désiraient la mort des orques, et les attaques étaient monnaye courante.

Un pacte de non-agression fût donc établi entre les orques, les elfes et les druides. Mais les orques étaient furieux : Ils réclamaient vengeance de sang elfe et humain, alors que leur chef leur interdisait ? Vrok les calma finalement en exhibant la tête d'Orrian, conservée du temps grâce au don du seigneur aux mains blanches. La peur est le meilleur moyen de gouverner chez les orques...

Toutefois, la tension restai palpable et les elfes n'eurent pas la sagesse de retenir leurs langues et la colère orques se lassa d'être contenue, les fautifs étant battus et malmenés.

( Note personnelle : Mais cela n'est guère étonnant, j'ai moi même constaté qu'une grosse majorité des elfes de la région sont aussi inamicaux que peu réfléchis. On s'en demande même si ils ont autre chose de commun avec les elfes d'autres régions que leurs oreilles pointues. Je m'en demande comment ils osent insulter les orques quand à leur nature violente alors qu'ils ne sont d'immaturité couplée de superficialité. )

Les orques étaient dans une impasse : En l'absence d'un vrai chef de guerre, ils ne pouvaient lancer une guerre ni tenir ses frères bien longtemps en laisse...

Laissé en suspens, ce texte dormira encore un peu, le temps que la suite de l'histoire ne soit contée.

"N.Vanderhoeven".


Toile accompagnant le récit :
Spoiler:
"Huge Orc" par Ilacha, Deviant Art
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Opium
Eclaireur du flood
Opium


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MessageSujet: Re: L'art suit son chemin...   L'art suit son chemin... EmptyDim 23 Déc - 20:30

Un des hommes de la tribu, fraichement recruté et formé, n'aidait pas la cause : "Un certain Borag qui n'avait pas de corne de buffle sur la tête pour rien" selon les dire de Vrok.

Il avait les idées fixes et n'écoutait rien, et n'avait visiblement pas même peur de Vrok qui pourtant l'avait formé. Il passait son temps à se battre avec humains et elfes, et son mentor se devait de rapidement régler la situation. Deux de ses plus fidèles hommes lui permirent de le tenir plus ou moins au calme : Gobard et Dompt, deux braves types forts et disciplinés. "Ceux-ci étaient fidèles jusqu'à la moelle osseuse", ajoute l'Orog gris.

La tension montai pourtant peu à peu : Les malarites harcelaient sans cesses les orques et, quand ce n'était pas le cas, les elfes ou Luskanien déclaraient à leur tour le siège au fortin.

Mais un jour vint un sorcier étrange qui exprima une solution : Il leur conseilla de remonter au nord. Cette idée parut stupide au premier abord, car le nord était le territoire des Malarites ! Ils changèrent toutefois d'avis lorsque le chaman de l'ordre, un certain Rassnhak, rencontra le prince de Lorgol. Il revint près de son peuple avec une nouvelle qui ne pouvait être ignorée : Si les orques faisaient la paix avec les 10 cités, alors le prince leur accorderait terres et aide.

Cette nouvelle était tel un signe du borgne qu'il fallait considérer avec attention, des terres devaient permettre aux orques de construire une citée grandiose et donc de réaliser la prophétie ! Vrok pris donc tous les écrits qu'il avait déjà vu sur les 10 cités pour se renseigner sur leurs mœurs, allégeances et divinités.

Lorgol leur refusant l'accès à leurs terres, ils commencèrent par proposer la paix avec le Havre du levant. Hélas, ceux-ci ne désiraient pas la paix et les ont repoussés. Targos, par contre, semblait plus réceptive, et accepta le traité de paix avec les orques. Belle-prairie étant en construction, ils décidèrent d'apporter leur aide afin de prouver leur bonne volonté.

Tout allais pour le mieux et les négociations allaient bon train. Baine et Loviatar devenaient peu à peu des alliés, Baine réclamant le travail des orques, ce qui les occupais et leur faisait oublier l'absence de chef.

Rapt de paladins, louves, veilleurs et elfes étaient le travail quotidien des orques pour Baine, habitués aux raids par la Waag* et lorsque belle-prairie ut achevée, un Œil de Gruumsh** arriva sur ces terres. Un véritable colosse...

Rencontré par Vrok à la sortie du temple de Kelemvor, notre Orog s'écrasa sur la masse de muscles, et son premier réflexe fut de l'insulter. Il le regretta après, car il passa le pire quart d'heure de sa vie. Ce demi-orque -qui décida de faire taire son nom- lui demanda les chamans et l'orc Vrok. Hésitant, il finit cependant par lui dire qui il était, ce qui entraina qu'il se fit une nouvelle fois passer à tabac avant de s'entendre dire : "A présent, je suis le chef !".

Avec la permission des druides, les orcs montèrent durant quelques temps leur campement dans la forêt de Trugar ou d'autres clans allèrent à la rencontre de la horde. Pensant que Gruumsh leur envoyait une armée, il se rendirent finalement compte avec dépit que ces orcs les combattaient. La suite des évènement leur appris que ces orcs étaient en fait esclaves de drows, et la honte pesait sur ces pauvres guerriers.

Le conseil des chefs décida donc de tuer le maître Drow, mais avant d'avoir eu le temps de mettre au point un plan avec l'aide des druides, les elfes et les louves envahirent la forêt et massacrèrent cette tribu jusqu'au dernier guerrier. C'est ce qui décida les orques à finalement migrer définitivement vers le nord...

La tribu parti donc vers Lorgol, où l'oeil de Gruumsh se présenta comme le chef et Vrok son conseiller, qui ne dit rien par peur de le défier. Ils entamèrent les négociations, mais l'attitude hautaine des dirigeants de la perle noire mis l'œil en rage, et il en ressorti qu'ils se firent tous deux jetés hors des murs de la cité.

De rage et de dépit, les orques se tournèrent finalement vers leurs ennemis et rivaux de toujours et une chose leur fut proposée : Si leurs meilleurs guerriers orques triomphaient des meilleurs chasseurs Malarites, ils accepteraient de les aider. Pourtant, ce tournoi n'eut jamais lieu...

L'œil rencontra donc les chamans du clan et des joutes furent organisées : Le gagnant deviendrait chef de la tribu. Sans surprise, ce fut notre masse de muscle qui remporta le prix, et s'installa sur le trône des clans orcs unifiés sous sa bannière. Le conseil était à présent formé, muni d'un champion, de terres et d'alliés.

Le temps se calma alors et vint l'annonce d'une trêve avec les Loviath de Targos. Seul persistait le Havre...

Jusqu à il y a peu encore à l'heure où j'écris ces lignes, l'harmonie règnait chez les orques. Cependant, la nouvelle parvint aux oreilles vertes que Targos s'était alliée aux drows. Ce fut un coup que les dirigeants décidèrent d'ignorer jusqu'à ce qu'ils envoyèrent une lettre à cette cité pour la prévenir d'une attaque des louves. La réponse stipulai une destruction de l'alliance sous prétexte qu'une attaque des orques sur Targos était prévue, information mensongère délivrée par les habitants d'Ombreterre...

Ainsi, naquit la situation conflictuelle que nous connaissons à l'heure actuelle, et les orcs sont alliés au culte de Tempus.


* Mot orque désignant la guerre

** Les yeux de gruumsh, me dit Vrok, sont l'équivalent pour eux d'un paladin . Capables de vaincre à eux seul une armée, ils sont terrifiants et respectés. On dit même qu'ils sont les enfants de Gruumsh lui-même...


Commentaires personnels :

Il semble que les orcs ne soient pas si inhumain que l'on veut parfois le faire croire, mais bien entendu ceux qui se plaisent à le faire croire y trouvent bien souvent un intérêt. Il est donc l'heure de se demander qui est réellement qui dans cette histoire. Ces guerriers à la peau verte vivent par et pour le combat, mais ce n'est pas moins le cas de certains humains. Sont ils blâmés pour autant ?

J'espère pouvoir ouvrir les yeux à certains sur la nature humains, et que ceux qui se sentent mal à l'aise par ces lignes puissent faire le ménage devant leur porte par une pensée nouvelle et la révision de leur façon de penser. Qu'est-ce qu'une bête ? Qu'est-ce qu'un monstre ? Quelle est la différence entre l'homme et l'orque alors que l'être humain aime à batailler, en fait un jeu et un art, une nécessité... En quoi est il "supérieur" au le peuple à la verte peau ? Les uns comme les autres apportent mort et souffrance à ceux sur qui les conséquences des actes brutaux retombent.


On pourrais dire qu'ils réfléchissent plus, mais quand on peut voir des lois telles que l'interdiction de porter une capuche pour trouver des drows, sans parler des amendes que nul homme honnête et non-riche ne pourrait jamais honorer, j'en viens à me dire que bien des hommes sont tout aussi stupides que ce qu'il est reproché à ce peuple de guerriers.



La suite étant couchée sur le papier, le livre sera recopié en plusieurs exemplaires puis relié de cuir et finalement offert à la bibliothèque de Luskan, à l'Arcanum, à Vrok qui conta ce récit et à qui d'autre pourrait le désirer.

"N.Vanderhoeven".


Toile accompagnant le récit :
Spoiler:
"After the Battle" par Zephyri, Deviant Art
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