[Prêtre/Guerrier][N][Validé]Thalindar Gronde-Forge.

Bonjour.

Citation :

Nom du compte joueur forum : BloodyTroll
Nom du compte joueur module : BloodyTroll
Nom du perso : Thalindar Gronde-Forge
Race : Nain d'Ecu
Age : 120 ans
Alignement : Loyal Bon
Religion : Clangeddin Barbedargent
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Prêtre 16 Guerrier 9
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Hache d'arme, domaine de la guerre et de la force
Langues : commun, nain, géant
Trait de Caractère : voir plus bas
Description physique : voir plus bas


Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 10
CON : 12
INT : 12
SAG : 16
CHA : 12

Background de Thalindar Gronde-Forge :

Description (clic droit IG) :

Ce Nain, à l’allure reposée et à la musculature digne d’un combattant aguerri, semble faire preuve d’une sagesse et d’un calme à toute épreuve. En vous rapprochant, vous vous rendez compte que la peau de son visage n’est pas de toute première jeunesse, et ce vraisemblablement en raison de son âge avancé.

Une énorme balafre prenant naissance près de son oreille gauche, qui ne ressemble maintenant plus du tout à une oreille, et s’atténuant petit à petit jusqu'à disparaître totalement sur le bout de son menton, accentue le charisme impressionnant que cet individu dégage malgré son appartenance à la race Naine.

Il a le teint hâlé, une barbe tressée, qui ne cache que partiellement sa blessure de guerre, d’un brun tel la terre d’un champ de houblon récemment labouré, et une longue queue de cheval qui prend naissance au sommet de son crâne. Il est éloquent, parle franchement et sans ambiguïté, d’un vocabulaire assez riche et avec l’accent si caractéristique d’un Nain parlant le Commun.

Vous apercevez également deux magnifiques boucles d’oreilles reflétant les rayons du soleil assez intensément, reflets certainement dus au métal les composant : le Mithril ! Elles représentent deux haches d'arme croisées, probablement l’arme de prédilection de son Dieu ou le symbole de son clan.

Histoire :

La Confédération des Marches d’Argent, mère patrie de la grande forteresse d’Adbar, de la citadelle de Felbarr et du légendaire Mithril Hall de Bruenor. C’est dans cette région montagneuse au lourd passé qu’un petit clan de Nains d’Ecus allait voir le jour.

Tarund, un fier et puissant guerrier, et Balina, une sage et fervente Prêtresse, tous deux loyaux fidèles de Clangeddin, le Forgeur d’Ames, Père de tous les Nains, fondèrent ensemble le clan Gronde-Forge. Leurs nombreux voyages dans la région et leur volonté de fonder un clan reconnu permirent à ce dernier d’atteindre rapidement une vingtaine de membres, tous plus loyaux et serviables les uns que les autres. Tarund et Balina étaient en effet réputés pour leurs armures de qualité, prisées par les aventuriers de toute la région.

Les Gronde-Forge décidèrent de s’établir dans un gigantesque réseau de galeries, situé dans les régions montagneuses des Marches d’Argent, occupées par quelques groupes éparses de Duergars. Ces derniers ne tinrent pas longtemps face à la rage et à la haine que les Nains d’Ecus éprouvent envers les Nains Gris…

Après avoir brûlé les derniers cadavres, les Gronde-Forge installèrent leurs forges et ne tardèrent pas à commencer la production de leurs fameuses armures. Le clan vécu ainsi durant plusieurs années et vit sa réputation s’améliorer de jour en jour.

Thalindar naquit dans ces humides galeries, au sein du clan des Gronde-Forge. Ses parents, Tarund Gronde-Forge, le Maître d’armes et Chef du clan, guerrier aisément reconnaissable par un style de combat qui lui est propre (il se battait en effet avec un marteau de guerre et un marteau de forgeron, c’est d’ailleurs ce style de combat qui est à l’origine du symbole du clan : deux marteaux croisés. Cf. les boucles d’oreilles de Thalindar dans la description clic droit) et Balina Gronde-Forge, la Prêtresse du clan, s’occupèrent de leur fils jusque l’âge de vingt ans.

Le jour de ses vingt ans, les parents de Thalindar annoncèrent au clan que leur départ était imminent. D’après leurs dires, ils voulaient quitter quelques temps les longues journées de labeur habituelles, pour vivre pleinement leur amour lors d’un voyage sur un lointain archipel, dont ils avaient entendu quelques descriptions alléchantes de la bouche d’un de leurs clients qui avait déjà foulé la terre de ces îles.

Bien que surpris, ni Thalindar, ni les Nains du clan ne s’y opposèrent, car ils savaient qu’ils rentreraient tôt ou tard. Avant de partir, Tarund et Balina confièrent l’éducation de Thalindar à un Prêtre de Clangeddin, l'Alaghor prenant la direction du clan en l’absence des deux fondateurs, qui lui enseignerait le dogme du Forgeur d’Ames. Il s’occupa donc de Thalindar pendant quelques années durant lesquelles il lui apprit à connaître davantage le Dieu que vénéraient ses parents.

Sa foi envers Clangeddin était grande. Il passait en effet de longues heures à s’entraîner et à prier au nom de son Dieu. L'Alaghor lui enseigna donc les valeurs essentielles et les principes fondamentaux des Prêtres-Guerriers de Clangeddin. Toutefois, Thalindar était un bon combattant et préférait se rendre utile sur le champ de bataille, plutôt que rester dans une chapelle à longueur de journée. Néanmoins, après chaque entraînement, il rejoignait l'Alaghor et priait longuement avec lui.

Dix-neuf longues années s’écoulèrent… Pendant ce temps, Tarund et Balina mirent au monde le frère cadet de Thalindar, Thorgrim Gronde-Forge, qui naquit dans la ville d’Erethil. Ils s’occupèrent de lui pendant dix-neuf ans, avant de le confier à un forgeron humain avec lequel ils avaient tissés des liens amicaux. Pendant ces dix-neuf années, les parents de Thorgrim l’éduquèrent de la meilleure façon qui soit. Ils lui expliquèrent leur vie, dans les Marches d’Argent, avec le reste du clan Gronde-Forge. Thorgrim apprit donc l’existence de son frère aîné Thalindar qui vivait sur le continent, dans les régions montagneuses du nord.

A la fin de ces dix-neuf années, les parents de Thalindar et de Thorgrim décidèrent de rejoindre le reste du clan, dans leurs galeries septentrionales. Ils partirent aussi précipitamment que lorsqu’ils quittèrent les Marches d’Argent, et laissèrent Thorgrim, qui était encore trop faible à l’époque pour partir avec ses parents, aux soins d’un forgeron humain dans le petit village de Num, près de la grande Erethil. Thorgrim ne comprendra jamais la décision de ses parents, ce qui le poussera plus tard à renier son appartenance au clan Gronde-Forge pour devenir un Maille d’Argent…

De retour parmi les Gronde-Forge, Tarund et Balina étaient ravis de retrouver leur clan et surtout leur fils, qui était devenu un brave et loyal Prêtre-Guerrier de Clangeddin. Ses derniers racontèrent leur long voyage, mais omirent volontairement d’annoncer que Thorgrim était né… Ils ne voulaient pas décevoir le reste du clan, qui ne comprendrait sûrement pas leur décision de laisser Thorgrim seul, sur une île lointaine habitée par des humains.

Les Gronde-Forge reprirent donc leurs habitudes, au complet cette fois ci, en produisant encore et toujours leurs armures de renom, la réputation du clan s’améliorant sans cesse. Ils avaient en effet ouvert une auberge afin de pouvoir accueillir plus chaleureusement les aventuriers de passage et produisirent même une bière de leur propre cru ! Les galeries furent consciencieusement nettoyées et aménagées de manière à accueillir les aventuriers humains comme il se doit. Des cavités supplémentaires furent creusées directement dans la roche pour y installer des chambres supplémentaires afin d‘augmenter la capacité de gîte de l’auberge. Ils vécurent ainsi six longues décennies pendant lesquelles ils amassèrent de grandes richesses.

Cependant, malgré la prospérité dont jouissait le clan, les Gronde-Forge s’étaient dangereusement affaiblis. Ils avaient en effet subi de nombreuses attaques de toutes sortes et avaient perdus cinq des leurs… Des Duergars rancuniers, des Géants assoiffés de sang, des aventuriers humains sans scrupules à la recherche de trésors, et plus récemment, des Orcs qui convoitaient ce grand réseau de galeries souterraines et surtout les richesses que le clan avait accumulées.

Alors que tous les Nains du clan s’affairaient comme à leur habitude, des bruits inquiétants se firent entendre en direction des profondeurs du réseau de galeries. Il faisait nuit, aucun aventurier ne dormait à l’auberge. Le clan Gronde-Forge était seul. Immédiatement, les combattants les plus robustes se préparèrent au combat et les plus faibles se dirigèrent vers la surface, accompagnés par Balina et l'Alaghor, pour anticiper une éventuelle fuite.

Une fois préparés au combat, Thalindar et son père décidèrent de surprendre l’éventuelle menace et avancèrent donc prudemment en direction des bruits qui se faisaient de plus en plus distincts, de lourds et nombreux pas avançant à un rythme rapide qui devaient certainement provenir d’un groupe de Duergars bien décidés à reprendre leurs galeries…

Pendant ce temps, le petit groupe mené par Balina et l'Alaghor arriva à la surface. Ils continuèrent à avancer et se mirent à attendre le reste du clan. Une pluie torrentielle se mit à tomber et des grêlons ne tardèrent pas à s’abattre sur les armures. Ils décidèrent donc de s’abriter dans le bois situé à une lieue de l’entrée des galeries. C’était une petite forêt dense et, la tempête aidant, le petit groupe ne pouvait absolument pas discerner le moindre danger qui aurait pu provenir du cœur de la forêt.

Le combat faisait déjà rage à l’intérieur des galeries, les Gronde-Forge étaient bien moins nombreux que leurs assaillants Duergars mais l’anticipation fut une idée judicieuse puisque les Nains Gris ne s’attendaient pas à tomber sur un groupe de fiers guerriers armés jusqu’aux dents… Deux Gronde-Forge tombèrent rapidement sous les coups de hache des Duergars, mais la haine que le clan éprouvait envers ces créatures était telle que le combat touchait presque à sa fin. En effet, les cadavres de Duergars s’amoncelaient et ils ne tardèrent pas à se diviser en deux groupes, les morts et les fuyards… Après la fin du combat, les Gronde-Forge portèrent les cadavres de leurs frères tombés au combat et remontèrent aussitôt vers leurs habitations pour retrouver le petit groupe qui attendait à la surface.

Le groupe de l'Alaghor commençait à s’inquiéter. Balina savait qu’elle reverrait son mari et son fils mais les vents violents et les éclairs assourdissants ne la rassuraient vraiment pas. Tous les yeux du groupe étaient rivés au loin sur l’entrée des galeries dans l’espoir de voir rapidement leurs frères remonter victorieux du combat.

Malheureusement, ils ne s’attendaient pas à ce que les Orcs, qui les avaient attaqués récemment, soient juste derrière eux, dans le bois, en train de préparer l’assaut… Ces créatures sauvages profitèrent immédiatement de l’inattention des Gronde-Forge et attaquèrent le petit groupe mené par Balina. Le combat était perdu d’avance, les Orcs bénéficiaient de l’effet de surprise, le petit groupe de Gronde-Forge était faible et les Orcs étaient bien plus nombreux. Deux Nains tombèrent soudainement avec une hache plantée dans le dos. Balina et l'Alaghor ne tardèrent pas à sonner la retraite en direction des galeries, en espérant que les combattants de Tarund ne tarderaient pas à leur porter secours.

A l’intérieur, Thalindar et son père entendirent le coup de corne que Balina avait sonnée. Ils déposèrent en hâte les cadavres de leurs frères et pressèrent le pas en direction de la surface. Au même moment, Balina et les quelques survivants atteignirent la lisière de la forêt, mais les Orcs les suivaient de près, bien décidés à les exterminer jusqu’au dernier.

Thalindar et les siens gagnèrent enfin la surface et se dirigèrent vers le groupe de Balina qu’ils aperçurent au loin, poursuivis de près par les Orcs. Quelques instants plus tard, les deux groupes se rejoignirent enfin. Ils eurent à peine le temps de compter les pertes et de reformer le groupe pour le combat que les Orcs arrivèrent. Ils étaient vraiment impressionnants. Quelques spécimens faisaient deux fois la taille de Thalindar et leurs lourdes haches les rendaient très effrayants. Les Gronde-Forge n’étaient maintenant plus qu’une petite dizaine et allaient mener ensemble leur ultime bataille.

Mais tout n’était pas perdu. Le sol se mit à trembler et à mesure que le temps s’écoulait, les secousses furent de plus en plus intenses, ce qui perturba les Orcs qui interrompirent immédiatement le combat et focalisèrent leurs yeux sur la colline avoisinante. Les Gronde-Forge saisirent aussitôt cette magnifique opportunité. Ils chargèrent les Orcs et en tuèrent six en un instant. Soudain, trois énormes silhouettes apparurent distinctement et se dirigèrent dangereusement vers la mêlée grouillante d’Orcs et de Nains. Leurs pas étaient lents, mais leurs massues hérissées de pointes dégoulinantes de sang frais étaient vraiment effrayantes. Les trois mastodontes se mirent à courir en brandissant leurs armes et en criant des barbarismes incompréhensibles. Le clan se prépara aussitôt à encaisser la charge mortelle tandis que les Orcs prenaient la fuite en laissant tomber leur équipement pour courir plus vite.

Les Nains étaient silencieux. Le son de la pluie et des grêlons martelant leurs armures accompagnait le vacarme des Géants qui chargeaient dans leur direction. Le froid était mordant. La ligne que les Gronde-Forge formaient ressemblait vraiment à un petit mur de métal infranchissable, hérissé de multiples haches, de marteaux et des cornes provenant de leurs casques.

Balina et l'Alaghor psalmodièrent quelques prières et un halo de lumière divine se forma aussitôt autour de chaque Nain. Les Géants lancèrent leur première attaque. Trois énormes massues s’abattirent sur la muraille de métal. Un Nain réussit à esquiver mais les deux autres n’eurent pas cette chance… Le combat faisait rage. Les Nains esquivaient sans cesse les coups surpuissants des Géants mais le combat contre les Duergars et la course qui s’en était suivie les avaient considérablement affaibli.

Thalindar et son père se battaient côte à côte. Ils formaient un duo plutôt efficace que les Géants n’arrivaient pas à défaire. Soudain, l’un des trois mastodontes prépara une attaque puissante en mettant son pied gauche en avant pour frapper le plus fort possible. Thalindar et son père en profitèrent et frappèrent en même temps le pied du Géant. Celui-ci s’effondra de douleur sur les Nains qui sautèrent de justesse pour ne pas se faire écraser. Une fois au sol, Balina l’acheva en lui broyant le crâne de son énorme marteau de guerre. La mort du Géant ne semblait pas enchanter les deux autres qui hurlèrent de rage et ripostèrent aussitôt. Le plus grand d’entre eux lança une attaque ample et d’une force telle qu’elle envoya trois Nains, dont l'Alaghor, loin derrière la mêlée.

Les Gronde-Forge n’étaient maintenant plus que cinq. Thalindar, ses parents et deux de leurs amis. La vue de leurs frères tombés au combat les remplissaient de haine et de rage. Chaque Nain se battait férocement et donnait tout ce qu’il pouvait pour abattre ces féroces Géants. Une nouvelle attaque combinée des mastodontes faucha Balina et un de ses amis. Thalindar et Tarund se ruèrent vers elle pour essayer de la sauver, mais elle était déjà morte… Le troisième nain, fou de rage, lança de toute ses forces sa hache qui arracha la tête du Géant de droite. Malheureusement pour lui, il n’avait pas vu que la massue du dernier monstre se dirigeait vers lui. Elle l’écrasa d’un coup. Tarund et Thalindar ne voulait pas admettre que Balina était morte. Ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour la ramener à la vie, mais en vain…

Le combat s’était interrompu. Le Colosse reprenait son souffle, tandis que, silencieux, Thalindar et son père le fixaient. Le pluie ne cessait pas de tomber. Le champ de bataille était inondée de sang qui se diluait rapidement à la pluie. La foudre frappait les arbres à proximité mais cela ne déconcentrait nullement les trois derniers combattants. Tarund ne tarda pas à charger. Il réussit à atteindre le dernier Géant qui riposta et le blessa gravement en l’envoyant valser à plusieurs pas de là. Tarund était à terre, inconscient. Thalindar se croyait seul. Il n’avait plus rien à perdre. Il se battait courageusement contre ce monstre qui avait décimé toute sa famille qu’il devait absolument venger. Le Géant frappait vite et fort, mais Thalindar esquivait tous ses coups de justesse. Cependant, le dernier Gronde-Forge peinait à toucher cet énorme mastodonte qui faisait près de trois fois sa taille…

Le combat continua ainsi de longues minutes pendant lesquelles les deux derniers combattants s’éloignaient des cadavres. Tout en s’échangeant des coups de marteau et de massue, Thalindar parvint petit à petit à faire reculer le Géant, qui était maintenant au sommet de la colline par laquelle ces trois monstres étaient arrivés. Le Gronde-Forge en profita et se rua sur le colosse pour le faire chuter. Comble de malchance, il trébucha et s’effondra…

Parmi tous les corps maculés de sang, il y en avait un qui bougeait encore. Il s’agissait de celui de Tarund. Le Gronde-Forge se vidait de son sang et ne pouvait presque plus bouger. Quelques minutes après que le Géant l’ait mit hors de combat, il aperçut une silhouette sortir de la forêt. Alors qu’il perdait peu à peu connaissance et que sa vision se troublait, Tarund pensa avoir affaire à un Orc venu piller les cadavres, mais il se rendit compte que la silhouette était trop petite et trop frêle. Il s’agissait d’un Gnome. Tarund utilisa alors ses dernières forces et l’appela à l’aide. Le Gnome se rapprocha de lui en courant et mit aussitôt ses dons de guérisseur en application. Le Chef des Gronde-Forge eut beaucoup du mal à se relever, ses blessures auraient du lui être fatales, mais les soins du Gnome prouvèrent leur efficacité et stoppèrent rapidement l’hémorragie du Nain. Sans même prendre la peine de le remercier, Tarund courut avec peine vers la vallée d’où provenaient les bruits de combat. Derrière lui, le Gnome le suivait tant bien que mal, tout en essayant de le convaincre de s’arrêter pour terminer de panser ses blessures.

Thalindar se releva péniblement. Le Géant lui faisait déjà face. Ils continuaient à se battre violemment quand les deux combattants aperçurent Tarund en haut de la colline. Celui-ci chargea aussitôt le mastodonte, qui se préparait à recevoir le Nain. Il arma sa massue bien haut, se préparant à donner un coup mortel. Tarund arriva au niveau de Thalindar, à sa droite. Il se préparait à attaquer quand la lourde massue leur tomba dessus. Thalindar eut juste le temps de faire un pas en arrière, mais cela ne suffit pas. Une des pointes de la massue arracha son heaume et ouvrit une plaie béante au milieu du visage (Cf. la balafre de Thalindar dans sa description clic droit). Cependant, le coup était tellement puissant qu’il ne s’arrêta pas au visage de Thalindar… Tarund, qui était sérieusement blessé, ne pu esquiver l’attaque comme son fils. La massue hérissée de pointes se ficha dans son flanc gauche et le mit à terre immédiatement. Un rire rauque et guttural sorti de la bouche du Géant.

Thalindar se jeta sur son père pour l’aider à se relever, mais ce dernier venait de subir une attaque mortelle. Néanmoins, lors de son dernier souffle, Tarund apprit à son fils l’existence de Thorgrim sur un archipel lointain. Thalindar venait de perdre tout ce qu’il avait de plus cher au monde. Le choc émotionnel était tellement intense qu’il ne réalisa pas de suite. Cependant, sa rage était toujours présente et lui permit d’achever le Colosse que son père avait déjà bien amoché. Il jeta en effet son marteau qui explosa littéralement le crâne du monstre qui n’eut le temps de l’esquiver. Le dernier Géant s’effondra lourdement, tout comme Thalindar, qui était complètement épuisé et qui avait les cadavres de toute sa famille devant les yeux.

Quelques minutes passèrent. Elles semblaient être une éternité pour Thalindar, traumatisé par cette dramatique expérience. En quelques heures, il avait tout perdu. Il ne lui restait que sa foi envers Clangeddin. Cependant, il ne comprendra jamais pourquoi son Dieu lui avait fait subir de telles souffrances, alors qu’il montrait toujours plus de ferveur envers lui à mesure que ces pouvoirs grandissaient.

Le Gnome parvint enfin à rejoindre le lieu de la bataille. Il soigna Thalindar au mieux de ces capacités, mais la plaie sur son visage était bien trop profonde. Il en gardera la cicatrice toute sa vie. Les jours suivants, ces deux petites personnes apprirent à se connaître. Il enterrèrent tous les Nains tombés au combat en suivant scrupuleusement tous les rites et les cérémonies que son Maître lui avait enseigné. Après cela, Thalindar décida d’abandonner la forge pour partir à la recherche de son frère. Ils la détruisirent et dissimulèrent les métaux rares sous terre avant de quitter ces lieux maudits.

De longs mois passèrent. Thalindar et son ami Gnome arrivèrent, non sans difficulté, au lointain archipel dont son père lui avait parlé, mais, malgré de longues recherches, ne parvinrent pas à retrouver son frère. Thorgrim était en effet devenu un Maille d’Argent, et lorsqu’il entendit parler d’un Gronde-Forge recherchant son frère, il prit la décision de l’ignorer, estimant que son nouveau clan était sa réelle famille.

Thalindar finit donc par abandonner les recherches et suivit le Gnome qui souhaitait se diriger maintenant vers le Val de Bise, où il avait entendu parler de l’existence d’une cellule du Clergé de Gond. Sur place, après quelques temps passés ensemble, nos deux amis décidèrent de se séparer. Le Gnome s’était en effet installé au Clergé de Gond, et Thalindar, se retrouvant seul, se mit à chercher ses frères Nains dans la région…

L'arrivée au Val de Bise.

Les recherches de Thalindar portèrent rapidement leurs fruits. En effet, il découvrit à Luskan un comptoir commercial appartenant au peuple Nain. Il fit donc la connaissance d'Axhur Xlafedrakk, haut marchand du comptoir luskannien, qui indiqua à Thalindar les personnes de confiance, ainsi que ses amis Nains qu'il lui conseilla de trouver, et qui pourraient l'aider à aller à Karhak Drim, la grande cité Naine du Val de Bise, fondée par le courageux Thaklin Duracier.

Après quelques jours passés à Luskan à rechercher ces Nains, Thalindar fit enfin leur rencontre. Il fit donc la connaissance de Dagna GrosCostaud, et Gulinus BriseCrânes, rien moins que le Champion et le Maréchal de Karhak Drim ! Ils firent donc connaissance, et partirent tous les trois en direction de Karhak Drim.

Pendant ce long voyage, où deux semaines à pieds étaient nécessaires pour parcourir cette distance, Thalindar raconta à ses deux nouveaux amis Nains pour quelles raisons il avait quitté les Marches d'Argent. A leur tour, le Champion et le Maréchal lui parlèrent un peu de leur vie passée, mais ils prenaient surtout un grand plaisir à lui parler de Karhak Drim, cette magnifique cité qui allait accueillir Thalindar.

Premiers pas à Karhak Drim.

Après ces deux semaines éprouvantes de marche, les trois Nains arrivèrent enfin à destination, et Thalindar fit ses premiers pas dans cette magnifique forteresse Naine, Karhak Drim. Il était totalement émerveillé. L'architecture de cette prodigieuse cité était à la fois spectaculaire et d'une beauté à couper le souffle.

Une fois remit de ses émotions, Thalindar passa quelques jours à Karhak Drim, où il fit la connaissance du Lieutenant Hildreth Grandmarteau, de l'Alaghor Dagar Briseroche, du Sergent Begnor Roussebarbe, et du Soldat Tholgrim Poignacier. Tous lièrent rapidement d'amitié. Thalindar fut rapidement confié aux sages conseils de l'Alaghor Dagar BriseRoche, qui lui parla de sujets divers et variés sur la région de Val Bise en général, et sur Karhak Dim en particulier.

Thalindar apprit donc la connaissance des différents alliés de Karhak Drim. Les Elfes de la Communauté Elfique, un peuple dont la beauté et le charisme naturel n'ont d'égals que leur bienveillance, mais aussi les Louves, un bataillon de femmes combattantes aussi fières et féroces que leurs homologues masculins. Mais également les Veilleurs qui, à cause de divergence d'opinions, se sont éloignés du peuple Nain. Thalindar ne comprenait pas comment différents groupuscules agissant pour le bien pouvaient se quereller de la sorte. C'était pourtant l'apanage du mal que d'être désunis, désorganisés, sans cesse à se quereller entre eux...

L'épidémie de Luskan.

Par une journée de beau temps, Thalindar retourna à Luskan. Il y fit pour la première fois la rencontre de Dame Coralys et Dame Solen, les représentantes des Louves. Il était impréssionné par leur aura, leur charisme. Elles semblaient sûres d'elles, fières, déterminées, et à la fois profondément bienveillantes. Malheureusement, ce jour là, Dame Solen venait de subir une attaque Drow, et avait reçue une violente décharge d'énergie négative. Le temps n'était donc pas aux présentations, mais Thalindar proposa son aide sans hésiter.

Ce n'est que quelques jours plus tard que sa proposition fut acceptée avec grand plaisir, lorsque Luskan fut frappée par une violente épidémie d'origine inconnue. Thalindar fut chargé par le clergé de Karhak Drim d'enquêter sur cette affaire. Lors de son enquête, il fit la rencontre de Dame de Victoire de Piètresac, une grande Prêtresse d'Illmater, chargée de la gestion de l'hopital des Veilleurs. Ils partagèrent leurs informations régulièrement, mais les recherches sur le remède était principalement menée par un mage, que Thalindar trouva pour le moins suspect au premier abord...

Karhak Drim dépecha également un petit contingent de soigneurs à Luskan. Ils avaient été équipés pour cette occasion de tenues spéciales les protégeant contre l'épidémie. Ces tenues avaient reçues toutes les bénédictions du Mordinsamman, toutes les connaissances de l'intelligentsia Drimienne ainsi que tout le savoir-faire des artisants de la forteresse Naine. De nombreuses vivres, ainsi que tout le matéreil de soins nécessaires avait également été envoyé avec ce petit contingent.

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Tous ensemble, ils aidèrent de leur mieux la population Luskannienne, les invitant activement à rester chez eux, le temps que le problème soit réglé. Finalement, le remède fut trouvé, et l'épidémie disparue aussi rapidement qu'elle était venue. Pour Thalindar, se fut une première épreuve pour le moins éprouvante. Il vit à nouveau la souffrance de prêt, comme il l'avait vécu dans les Marches d'Argent avec sa famille. Il était profondément déterminé à se rendre le plus utile possible, et à mettre les pouvoirs que lui accordent Clangeddin au service des plus faibles.

Le Vindicateur de Clangeddin.

Après quelques mois passé à Karhak Drim, les autorités de la forteresse Naine se rendirent compte que Thalindar n'était pas vraiment fait pour rester dans son Temple à prier à longueur de journée. Ses talents pour le combats furent rapidement détectés, et il intégra l'armée de Karhak Drim en tant que Soldat.

Pendant quelques temps donc, il suivit les entrainements intenses du Lieutenant Hildreth. Cela commença par des interrogatoires sur divers sujets, religion, techniques militaires, savoir en général. Ces scéances étaient pour le moins impréssionnantes pour ceux qui en admiraient le spectacle...

En effet, le Lieutenant Hildreth s'était fait forger des carreaux dont la pointe serait suffisament fragile pour ne pas blesser la cible. Et il les utilisait à merveille. Lorsque ses élèves lui donnaient une mauvaise réponse, il tirait un carreau. Et même avec la pointe fragile, cela était très douloureux. Thalindar en fit les frais, et depuis son premier questionnaire, il devint étrangement très studieux...

Mais le pire était les entrainements en montagne, où l'on devait courir durant des heures, vêtus de simple habits de forge. Au premier signe de faiblesse, les élèves devaient faire une centaine de pompes dans la neige. C'était de très loin, la partie la plus difficile et intense de l'entraînement du Lieutenant Hildreth, mais heureusement, cela restait quand même assez rare. La majeure partie du temps, ils étaient à Karhak Drim, dans la fosse, à s'échanger des coups de hache. Hildreth apprit à Thalindar tout un tas de techniques diverses et variés.

Mais Thalindar ne négligea pas pour autant son apprentissage spirituel. Dagar lui enseignait effectivement de nombreuses choses. Le dogme de Clangeddin était prondément intégré dans la mentalité de Thalindar. "Pour la race naine, les meilleurs moments sont les feintes et assauts militaires. Ne ratez jamais l’occasion de défendre les vôtres et assurez-vous de leur victoire où qu’éclate le conflit. Tirez plaisir d’un bon combat et ne faiblissez jamais devant l’adversité, quelle que soit la menace. Une vie ne doit jamais être sacrifiée bêtement, mais le plus grand des honneurs consiste à se sacrifier pour une cause juste au combat. Quand vous ne combattez pas, préparez-vous au conflit suivant, physiquement, tactiquement et en acquérant de nouvelles ressources. Attaquez les géants des collines dès que vous en avez l’occasion, et tous les autres géants maléfiques dès que cela est nécessaire."

Il existe une caste de combattants dans la société Naine, appellé les Vindicateurs. Thalindar était devenu l'un d'entre eux. Avant la bataille, le Vindicateur est un stratège qui développe de nouvelles stratégies militaires, invente des armes et de nouvelle techniques de forge. En revanche, pendant le combat, le Vindicateur est assez ressemblant au Fou de Guerre. A l'instar de ce dernier, pendant le combat, il devient littéralement fou, ses yeux sont engorgés de sang, ses veines gonflent et apparaissent clairement sur tous ses muscles, ses dents grincent, et il ne pense plus qu'à massacrer ses ennemis.

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La décision.

Un nouveau Dawis arriva à Karhak Drim. Il s'appellait Lucien Isidore. Il fut élevé par des humains, et à l'âge de 75 ans, décida qu'il était temps pour lui de vivre avec les siens. Il fit donc la demande de se joindre au peuple de Karhak Drim.

Thalindar le prit sous son aile et commença à lui apprendre le langage Nain. Après plusieurs semaines passées ensemble, Lucien fit de grands progrès, et était déjà capable de tenir une conversation simple avec ses frères Nains. Il eu également le droit au premiers entrainements du Drim. Thalindar assista à l'un d'entre eux et remarqua la force et la concentration extraordinaire de Lucien.

Il était comme le Maréchal de Karhak Drim, un puissant Maître d'arme. Bien qu'il ne maniait pas la hache comme les soldats de l'armée de Karhak Drim, ses prouesses en combat n'en était pas pour autant moins impréssionnantes. Lorsque Thalindar regardait Lucien utiliser son arme, il était impréssionné. Il aimerait bien à son tour être capable de maîtriser son arme aussi bien que le faisait Lucien ou Gulinus.

Thalindar décida donc d'en parler directement au Maréchal de l'armée de Karhak Drim. La réaction de celui-ci fut aussi rassurante qu'inquiétante. Gulinus dit en effet à Thalindar qu'on ne devient pas Maître d'arme rapidement. Le Maître d'arme doit s'isoler un certain temps, seul avec son arme, au point de lui donner un nom. Les techniques de ce combattant ne se développent seulement après que le Maître d'arme ait commencé à tisser des liens spirituels avec son arme. Les entrainements devront être encore plus intensifs qu'avant. Et la probabilité d'echec est grande. Mais malgré toutes ces précisions peu rassurantes, Gulinus annonça à Thalindar qu'il serait heureux de lui enseigner son art.

Le Vindicateur en parla également à Lucien, le nouveau Dawi de Karhak Drim...

Lucien Isidore : "Comment ça !? Tu veux... Suivre la voie du Maître d'arme afin de mieux servir Clanggedin Barbedargent ? Sais-tu ce que cela signifie Thalindar ? Le nombre de mois que cela prendra ? Le courage dont tu devras faire preuve pour y arriver ? Et sais-tu que le plus souvent cela se finit par un échec ? Le fait d'établir un lien spirituel avec ta hache sera long et dur... Seras-tu prêt à prendre tous les risques, à braver le danger ?"

Thalindar Gronde-Forge : "Lucien, après tout ce qu'a fait Karhak Drim pour moi, oui, je suis prêt à prendre ce risque. Je suis déjà Vindicateur, et je tiens à me rendre encore plus utile à la glorieuse cité qui m'a accueilli, en devenant un puissant Maître d'arme, comme toi et le Maréchal Gulinus. Maintenant, il est vrai que je vais devoir sacrifier une part du pouvoir que m'accorde Clangeddin Barbedargent. Ma foi envers lui restera inchangée, mais je ne pourrai plus m'y investir comme je le fais aujourd'hui."

Lucien Isidore : "Comprends Thalindar ma stupéfaction, il ne te faudra jamais quitter ta hache, tu as l'avantage d'avoir toujours combattu avec, et donc de t'être familiarisé avec ses différents aspects, bons ou mauvais. Dès à présent tu seras l'apprenti de Gulinus et de moi-même, commence déjà à méditer près de ton arme, a frapper des mannequins d'entrainement sans arrêt, à courir en dehors de Karhak Drim afin de développer ton endurance et ta résistance. Faudrait aussi apprendre quelques petites bottes secrètes, je t'en montrerai une ou deux... Pense aussi à demander à des elfes de t'aider dans ce projet ambitieux."

Après ces discussions, Thalindar était plus motivé que jamais. Il ne tarda pas a commencer les entrainements intensifs dans le grand froid du nord. Il va devoir travailler très intensivement son agilité, afin de pouvoir apprendre les différentes techniques du Maître d'arme. Il envisage d'en parler à ses amis Elfes. Il doit justement faire la visite de Haut Refuge accompagné par son amie Oone. Ce sera une bonne occasion pour aborder le sujet...

Le Dunbarak.

Thalindar discuta de son projet à Axhur, au Comptoir de Luskan. Après que ce dernier ai posé à Thalindar les questions habituelles, Axhur se mit à raconter à Thalindar la philosophie de la puissance spirituelle que Moradin a insuflé en chaque membre du Peuple Vigoureux.

Cette puissance, usuellement appellé le « Ki » par ses adeptes, se traduirait en langage nain par « Dunbarak », la puissance intérieure, celle que manient les Moines et Maîtres d’arme Nains. Lorsque Moradin a forgé chaque Nain, il a utilisé tous les éléments à sa disposition, le feu, la terre, l’eau, l’air et le vide. Le feu de la fournaise de sa forge, la terre par l’acier de son enclume, l’air déplacé par son marteau lorsqu’il les a forgé, l’eau de sa sueur versée par la lourde tache, et le vide, laissé pour le souffle de vie qu’il leur a ensuite donné.

Ces éléments sont encore présents en chaque Nain, et le DunBarak, c’est la prise de conscience de cette puissance, et de comment l’utiliser afin de se rentre plus affuté. Comment transmettre le feu dans sa lame, jusqu’à l’ennemi, pour déstabiliser son propre arrangement. Comment utiliser la terre pour etre plus stable et résistant, l’eau pour etre plus souple, l’air plus rapide, et le vide, concentré mentalement. Les Dragons en sont le plus bel exemple, la plus belle matérialisation de ce concept. L’air sous la forme de leurs ailes, le feu dans leur souffle, l’eau par leurs écailles, la terre dans leurs habitats, et le vide par leur puissance spirituelle et leur magie.

Axhur parla également à Thalindar d'une moinesse qu'il rencontra, et avec qui il discuta de cette philosophie. Elle qui habituellement utilise son Ki, lui aurait dit que cette idée de Dunbarak était effectivement plus profonde et recherchée que la notion de Ki. Thalindar doit donc partir à la rencontre de cette moinesse afin de lui en parler directement...

Haut Refuge.

Par une journée ensoleillée, Thalindar fit la rencontre d'Oone Dar'val, son amie Elfe de Haut Refuge, à la sortie sud de Luskan. Celle-ci lui annonça que les autorités de la communauté Elfique avaient autorisé Oone à faire visiter Haut Refuge à Thalindar. Il ne s'y attendait vraiment pas, et fut réellement heureux d'apprendre la nouvelle.

Les deux amis ne tardèrent pas à partir en direction de la cité Elfe. Pendant le voyage, Oone lui expliqua que la politique de protection de Haut Refuge les obligeait à rester cachés magiquement dans la forêt. Ainsi, seuls les membres de cette communauté peuvent y accéder. Nous nous enfonçames donc dans le coeur de la forêt, et lorsque finalement nous étions assez proches des portes de la ville, Oone banda les yeux de Thalindar pour la sécurité du peuple Elfique, et pour sa propre sécurité, afin qu'il ne puisse dévoiler l'information, même sous la torture. Cet "accueil" surprit pour le moins Thalindar, mais ne s'en offusqua évidemment pas. Les Nains sont également très protecteurs envers leur cité, et ne sont pas du genre à y laisser entrer n'importe qui...

La forêt entourant Haut Refuge était resplendissante. Elle était peuplée de créatures toutes plus magnifiques les unes que les autres. Thalindar eu la chance d'apercevoir un aigle au plumage blanc neige, un volatile pour le moins majestueux.

Les portes de la ville étaient gardées par deux golems végétaux, ceux-là même qui protégeaient la forêt de Luskan, ainsi qu'une troupe d'habiles Archers et de puissants Mages. Nous entrames donc, et la visite commença. La cité bordait le fleuve de la Mirar, et l'on pouvait apercevoir un ponton, malgré la brume de la cité, sur lequel y était apponté d'étranges bateaux à la structure pour le moins inhabituelle.

Peu après, nous approchâmes de la tour des Mages de Haut Refuge. Cette bâtisse était impressionnante. Thalindar se demanda laquelle de la tour de Karhak Drim et de Haut Refuge était la plus haute... Puis, après une courte visite à l'intérieur de cette tour, nous rencontrâmes Tinmirielle Galanodel, une grande prêtresse de Corellon. Celle-ci manqua d'ailleurs de justesse de transpercer Thalindar de plusieurs flèches, le terrain d'entrainement des archers se situant tout juste à la sortie de la tour...

Bref, cette cité est magnifique. Les Elfes ont le talent époustouflant de s'intégrer à la nature, sans l'abîmer. Même à l'intérieur de leurs batisses, la nature y est omniprésente. Thalindar osait à peine marcher avec sa lourde armure sur le dos, de peur de laisser des traces de pas irréversibles dans le sol meuble de Haut Refuge... Il fut rapidement raccompagné à la sortie de la cité, et ses yeux furent à nouveau bandés jusqu'à la lisière de la forêt.

Thalindar osa tout de même parler de sa décision de suivre la voix du Maître d'arme à ses amis Elfes, et leur demanda s'il pourrait suivre leurs entrainements afin de devenir aussi agile que les techniques du Maître d'arme l'exigent, mais évidemment, sa requête fut refusée. Le peuple Elfe a des problèmes autrement plus importants à régler avant de s'occuper de ce genre de fantaisie. C'est donc le Capitaine Hildreth qui va s'occuper de la préparation physique de Thalindar, en lui faisant suivre une partie de l'entrainement des Protecteurs Nains qui, même si d'apparence ressemblent plus à un mur de métal immobile, sont malgré tout relativement souples et habiles.

Il repartit donc en direction de Luskan, le coeur léger...

Zharr-A-Drakk.

Spoiler:

Suite aux différents conseils du Maréchal Gulinus et de Lucien, Thalindar partait régulièrement seul avec sa hache d'arme dans le grand nord, pour méditer et pour entamer les profondes modifications de son corps. En allant régulièrement dans le grand froid du nord, Thalindar travaillait son endurance et sa résistance à la douleur. Il y allait néanmoins progressivement. Il ne cherchait pas à mourir. Le froid y était tellement intense que simplement vetu de son armure, il y serait mort rapidement. Il y allait donc évidemment recouvert de plusieurs couches de peaux de bêtes, et ne les enlevait que progressivement afin de s'habituer petit à petit à ce grand froid.

Soudainement, une tempête de neige se déclara. Malgré toutes ses protections, le froid était beaucoup trop violent pour Thalindar, et il chercha à trouver un abrit le plus vite possible afin de s'y réfugier. Après quelques minutes douloureuses pendant lesquelles son visage commençait à glacer, il trouva enfin une ruine, laissant apparaître un escalier descendant dans les ténèbres. Il n'eut pas le choix. Thalindar emprunta cet escalier, et descendit rapidement afin de fuir la tempête. Il arriva dans une grande pièce, et une odeur attroce lui chatouilla les narines. La mort était omniprésente en ces lieux.

En effet, à peine était-il arrivé que plusieurs vampires se jettèrent sur lui. Le combat fut assez rapide. L'expérience de Thalindar et les pouvoirs que lui insufflait Clangeddin eurent raison de ces engeances maléfiques. Malgré cet accueil pour le moins hostile, la curiosité de Thalindar était plus forte que sa raison. Il pénétra donc plus profondément dans cette crypte...

Cela grouillait de mort-vivant. Thalindar massacra en effet des dizaines de zombis, de vampiriens, d'âmes en peine, de squelettes, de momies... Aucun de ces immondices ne semblaient pouvoir atteindre Thalindar. Le pouvoir de Clangeddin coulait dans ses veines. Il était devenu une véritable machine à tuer. A l'instar des Fous de Guerre, ses yeux étaient engorgés de sang, ses veines étaient gonflées et apparaissaient clairement sur tous ses muscles, et ses dents grinçaient. La raison de Thalindar n'avait plus aucun contrôle sur lui. Il ne pensait qu'à massacrer ces monstres qui lui faisait façe par dizaines.

Après une heure de combats enchainés et après avoir descendu plus profondément dans la crypte, Thalindar arriva non loin d'un immense promontoire sur lequel tronait une énorme momie qui brandissait une hache de feu acéré. Thalindar ne tarda pas à la charger. Il invoqua à nouveau Clangeddin et le supplia de lui donner l'énergie nécessaire pour détruire ce maléfice. Ses muscles se mirent à gonfler, et l'enchantement magique de feu que sa hache possédait déjà se mit à s'intensifier violemment.

Thalindar charga donc, et la momie commença à psalmodier quelques noires prières qui n'eurent pas le moindre effet sur lui. Il déchaina la fureur de Clangeddin sur cette créature du mal, et le puissant brasier de sa hache la réduisit rapidement en un petit tas de cendre ridicule. Thalindar se rappella à ce moment ce que lui avait dit Gulinus, à savoir donner un nom à son arme de lien. Cet évenement l'y aida. En effet, sa hache d'arme était naturellement enflammée grâce à un puissant enchantement magique, qu'il intensifiait grâce à la puissance de Clangeddin. Thalindar donna donc un nom à sa hache : Zharr-A-Drakk, littéralement "Souffle de Dragon" en langage nain. Il commençait à s'attacher à elle. Il la tenait quasiment en permanence. Lorsqu'il dormait, elle était non loin de sa main, parfois même était-elle empoignée inconsciemment...

Thalindar remonta rapidement les étages de cette crypte maudite, en prenant bien soin de brûler tous les cadavres mort-vivants sur son passage. A la surface, la tempête c'était calmée. Puis après quelques jours de marche, il rentra finalement à Karhak Drim, et demanda à Dagar à ce qu'un baptême de son arme soit effectuée, afin qu'elle soit bénie par Clangeddin lui-même...

Retour à la réalité.

Suite à une longue discussion avec le Roi de Karhak Drim, Thalindar, quelque peu déçu, abandonna son projet bien trop ambitieux de devenir Maître d'arme. Les entraînements étaient bien trop intensifs pour Thalindar, qui commençait à vieillir...

Un Maître d'arme ne peut se séparer de son arme de lien. Il préferera la mort à la séparation. Son arme passe avant tout autre chose, et cette notion ne fut pas du tout acceptée par Thaklin qui ne peut tolérer qu'un Vindicateur puisse faire passer une arme avant ses propres frères. Maître d'arme et Vindicateur sont deux rôles trop antagonistes.

Thalindar ne pû qu'accepter la réticence de son Roi, et prit la décision de s'investir plus que jamais dans son rôle de Vindicateur. Il deviendra un brillant officier, capable d'encourager le plus faible de ses soldats par la simple force de sa voix et de son aura charismatique, tout en enseignant le dogme de Clangeddin Barbedargent à un maximum de ses frères Nains...

L'art oratoire.

Thalindar entama des négociations à Karhak Drim avec le Roi et le Maréchal afin d'intégrer le titre de Vindicateur dans la hiérarchie de l'armée, mais surtout pour gagner une place au Conseil. Pour s'en montrer digne, il décida d'apprendre l'art oratoire.

Il commenca donc seul, en enrichissant son vocabulaire, en améliorant sa prestance, sa façon de parler et d'articuler. Le voeux le plus cher de Thalindar était de devenir un brillant officier, respecté par ses frères, qui sache motiver les troupes par la simple force de ses mots.

Il demanda donc à Dame Lyalin, Lady de Termalaine. Une Elfe dont la prestance et la beauté n'ont d'égales que la douceur et la bienveillance. Lyalin n'est pas née Lady, mais les voix d'une déesse se sont ouvertes à elle il y a de cela plusieurs années. Sharesse, sa déesse adorée, lui enseignait que le contact et le partage amènent le plaisir.

Elle a ainsi cherchée à développer ces aptitudes sociales qui manquent à beaucoup, que ses années de jeunesse elfique lui avaient déjà permit d'approfondir.

Bien que ces notions de communication soient un outil pour Thalindar, il ressentait néanmoins le besoin de partager ses expériences, ses aventures, ses sensations, ses idées, autour d'une bonne pinte de bière à la Taverne, accompagné de ses amis Nains.

Lyalin proposa donc à Thalindar, non sans accompagner ses paroles de larges sourires, des cours de séduction... Celui-ci déclina poliment la proposition, lui expliquant que chez les Nains, ce qui leur permet de séduire leurs femmes, c'est leur richesse et leur statut social...

Ce qui intéresse Thalindar, c'est la force de conviction, pouvoir être écouté de tous, être capable de galvaniser ses troupes. Certes, les pouvoirs que Clangeddin lui accorde lui permettent de motiver ses troupes par magie, mais il pense que combiné à un bon discours avant chaque bataille, cela pourrait donner des résultats très encourageants.

Lors de cette introduction, Lyalin resta calme, posée, ses mains n’avaient pratiquement pas bougé de leur emplacement initial. Tout cette gestuelle est essentielle pour se faire entendre. Thalindar esseya d’ailleurs de faire de même. Pendant toute la discussion, il faisait attention à ses gestes, sa stature. Il se tenait bien droit, fixait son interlocutrice dans les yeux, ne bougeait que rarement ses mains.

La façon de se tenir, de respirer, de parler sont des choses importantes. Thalindar est posé, réfléchit, très calme, avec un sourire bienveillant. Il ne bouge pas beaucoup, signe d’une certaine maîtrise de lui. Il est également attentif. Lyalin tachait de faire de même, des rires très doux, un sourire pas exagéré, aucun signe exuberant. Tout ceci dans le but de correspondre à Thalindar, afin que celui ci soit le plus attentif possible.

La première leçon prenait fin. Lyalin et Thalindar se séparèrent donc, jusqu'à la prochaine rencontre. Pendant ce temps, Thalindar mit en oeuvre tout ce qu'elle lui apprit lors de cette première leçon...

Gundarlun et le fortin pirate.

Thalindar rencontra Dame Lyalin à Luskan, accompagnée de deux acolytes pour le moins originaux. Ensemble, ils partirent à la recherche de trésors sur l'île de Gundarlun. Ils s'approchèrent avec précaution du fortin pirate, puis y pénétrèrent après s'être préparé au combat.

Les premiers assailliants sortirent de l'ombre assez rapidement mais le petit groupe régla leur compte aussi vite qu'ils étaient arrivés. Nos quatre courageaux héros entrèrent dans le premier bâtiment qu'il rencontrèrent.

Cela ressemblait à un entrepos, remplis de caisse en bois. A l'intérieur, de nombreux pirates les attaquèrent, et Raven tomba après que plusieurs pirates l'aient attaqué dans le dos. Thalindar s'occupa de lui tant bien que mal et le déposa au "calme" dans un recoin d'une petite pièce attenante.

Cette pièce n'avait que deux issues. La première porte par laquelle le groupe était entré, et une seconde porte, résistant aux talents de serrurier d'Adrilor, tout comme aux tentavives de défonçage de Thalindar...

Après quelques minutes passées à se soigner et à récupérer, le groupe fut interpellé par une grosse brute en armure *décrit succintement le Capitaine Vaimar* qui se mit à nous provoquer. Raven tenta de le faire trébucher, en vain. La réponse de cette créature repoussante ne tarda pas, il tabassa sur le champ ce pauvre Raven, qui perdit connaissance.

La brute voulait s'emparer de Lyalin, semble-t-il intéressé par ses charmes... Il insultait tour à tour chaque membre du groupe. Thalindar ne le laissa pas faire, on ne l'insulte pas lui et son peuple de la sorte, et lorsqu'il eu le dos tourné pour répondre à une question d'Adrilor, Thalindar concentra toute sa force dans sa hache, et visa la jambe du chef pirate. Celui-ci sentit à peine le violent coup de hache de Thalindar, qui fut repoussé violemment en arrière par l'impact puissant du coup.

La brute se mit à se moquer de Thalindar, et lui proposa un duel "équitable". Si Thalindar gagne, alors ils pourraient partir sains et saufs, tous les quatre. En revanche, s'il venait à perdre, le chef des pirates garderait Lyalin et Adrilor, pour leur faire subir d'attroces tortures...

Thalindar s'engagea donc dans ce duel, après quelques prières en l'honneur de Clangeddin. Mais cela ne suffit pas. Thalindar eu à peine le temps d'égratigner le Chef pirate que celui-ci achevait déjà ce pauvre Vindicateur. La force de cet individu était colossale...

Par chance, Lyalin réussit à persuader le Capitaine de les laisser partir tous les quatres en payant 75.000 pièces d'or. Elle les paya rapidement, et tous partirent de Gundarlun la queue entre les jambes, espérant arriver à Luskan le plus tôt possible.

Thalindar allait préparer la vengeance, et allait convaincre ses frères Nains de réparer cet affront envers lui et son peuple. Néanmoins ce choc violent l'avait considérablement affaiblit. Même quand il sera remit sur pieds, il devra réduire l'intensité de ses entraînements, et il gardera des séquelles de cette épreuve pour le reste de sa vie.

Prière.

Thalindar était donc en convalescence au Comptoir Nain de Luskan, suite à un léger incident à Gundarlun... Il profitait de sa longue convalescence pour prier régulièrement en l'honneur de Clangeddin. Ses prières étaient plus longues que d'habitude, et il se concentrait davantage. Il interprêta sa défaite comme un signe de son Dieu. Celui-ci devait estimer que Thalindar ne montrait pas assez de ferveur.

Thalindar augmenta donc le nombre de ses prières quotidiennes, et les intensifiait, tant par la profondeur de ses mots, que par l'intensité de sa foi. Il fit de nombreuses offrandes à Clangeddin, notament sa hache d'arme qui ne l'avait pas quitté pendant de nombreuses années, Zharr-A-Drakk, ainsi qu'une grande quantité de pièces d'or et de pierres précieuses. Thalindar entrait en communion avec son dieu adoré.

"O, Grand Clangeddin, Père des Batailles, je te supplie d'accepter ce modeste présent, Zharr-A-Drakk, ma hache d'arme, l'amie fidèle qui de nombreuses fois m'a sauvé la vie. J'ai échoué cette fois-ci, et je te conjure de l'accepter en guise de pénitence. Puisse-tu m'accorder à nouveau ton pouvoir, ta protection, et ta force, lors de mes prochaines batailles. Comme dans le passé, je saurais m'en montrer digne. Comme tu nous l'a enseigné, je chercherai à combattre avec honneur, et à me sacrifier pour une cause juste !"

"O, Seigneur des Haches Jumelles, puisse-tu m'accorder ta divine protection. Puisse-tu faire de ton Vindicateur un roc aussi résistant et inflexible que les Protecteurs de Moradin. Puisse-tu accorder à ton fervent combattant divin la force et la rage de tes Foux de Guerre. Enfin, puisse-tu m'éclairer de ta divine sagesse, afin que ton enfant de guerre puisse guider ses frères dans la pénombre de la vie. Fais de moi un officier digne de cette grande cité qu'est Karhak Drim, aide-moi à leur montrer que ma foi envers toi est l'inexorable puissance qui me fait vivre et évoluer."

Spoiler:

Un roc.

Au fil des années et des combats, et à force de porter son armure lourde quasiment tout le temps, la peau de Thalindar était devenue très épaisse, semblable à un cuir fin. Sa résistance naturelle s'était donc accrue, et il ressentait un peu moins les différents chocs qu'un combattant normal doit ressentir.

Une nouvelle leçon.

Thalindar commençait à s'ennuyer sérieusement pendant cette longue convalescence à Luskan. Heureusement pour lui, le Comptoir était très souvent visité. Ce jour là, Lyalin fit une nouvelle apparition, et une nouvelle leçon commenca.

Cette fois-ci, Lyalin enseigna à Thalindar la technique de l'enchainement d'image. Lorsqu’un soldat est déprimé à cause d’une défaite par exemple, il se dira qu’il est faible, qu'il a mal apprit, qu’il n'est pas digne d'être soldat, et qu’il doit quitter l’armée ou mourir au prochain combat. Et s’il se dit ça, il mourra au prochain combat !

Pour cesser cette cascade d'images négatives, il suffit de donner une autre image à la personne déprimée, comme en lui parlant d’un ancien héros, de ses grandes aventures, etc. Lui faire percevoir des choses positives, encourageantes, peut être un moyen efficace de stopper la chute de moral.

Autre technique, si un soldat part d’un échec, et que les images positives ne suffisent plus, il faut l’inviter à revivre son traumatisme, dans un endroit calme, seul avec celui qui s'en occupe. Il faut lui demander de se concentrer, et de ne penser qu’à cet événement choquant pour lui. Ainsi il racontera petit à petit son histoire. Jusqu’au moment où le choc arrive dans ses souvenirs. Et c’est à ce moment qu’il faut lui faire entrevoir comment il aurait pû l’éviter.

Il faut lui parler calmement, pour ne pas le déranger, qu’il se voit toujours dans ses souvenirs, mais avec une voix comme guide. Là, il doit s’imaginer triomphant, en train de vaincre et non de perdre. C’est une techinque très efficace, mais il ne faut pas attendre que la déprime ne s’installe trop. Thalindar n'avait plus qu'à adapter ces techniques à l'armée de Karhak Drim.

Il serait surement possible d’adapter cette technique avant même une éventuelle déprime. Utiliser ces images positives pour galvaniser les troupes avant un combat, en les incorporant dans un discours, en leur faisant imaginer leur victoire. Eventuellement, dans la mesure du possible, tenter de faire quelques scéances de « concentration » avec des petits groupes de soldats un peu faibles mentalement, pour apaiser leur esprit avant la bataille.

Un nouveau style de combat.

Après cette défaite humiliante à Gundarlun, Thalindar se rendit compte que sa défense, contrairement à ses formidables prouesse d'attaque que Clangeddin lui donnait, était très faible. Il décida donc de régler ce problème, et avait entamé des entrainements en ce sens avec le Capitaine Hildreth, et Griselda, qui lui enseignèrent, chacun à leur façon, les différentes techniques de défense. Griselda lui parla en effet des techniques défensives de Maître d'arme, tandis que Hildreth donna à Thalindar une partie de l'enseignement des Protecteurs Nains.

Avant toute chose, Thalindar devait apprendre à mieux utiliser son bouclier. Le pavois était en effet une arme défensive. A l'origine, il a été créé et utilisé par et pour les arbalétriers qui étaient trop à découvert lorsqu'il chargeait leur arme. L'arbalète avait une bonne portée de tir, mais était très longue à bander, une minute au moins était nécessaire à un arbalétrier habile pour mettre la corde dans l'encoche et décrocher le carreau. Ce grand bouclier d'un mètre de hauteur et de soixante centimètres de largeur permettait à ces arbalétriers de rester à couvert pendant cette longue minute de rechargement. Le pavois fut ensuite adopté par les Nains, qui, proches des dimensions du pavois, se trouvaient quasiment intégralement protégés par cet énorme bouclier.

Thalindar utilisait son pavois depuis maintenant de nombreuses années, mais il n'avait pas réellement travaillé sa défense avec cet outil. Il dû donc recommencer des entraînements basiques, renforçant ses muscles du bras gauche, effectuant à nouveau les gestes de bases, etc. Pour cette occasion, Thalindar fit poser des poids sur son pavois, afin que la difficulté engendrée le fasse progresser plus rapidement et plus efficacement.

BloodyTroll a écrit:

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Comme me l'a conseillé Zax, je préviens ici que j'aimerais que Thalindar devienne Champion Divin de Clangeddin. Je vais donc continuer d'éditer son BG en ce sens, et enverrai une requête dans quelques temps afin de demander le reroll, quand tout sera justifié RP.

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Les Orques passent à l'attaque - Chapitre I.

Depuis quelques jours, les Nains de Karhak Drim n'avaient plus aucune nouvelle de leurs frères en poste dans la mine. Thalindar décida donc d'aller faire une petite visite à ses cousins mineurs, afin de savoir pour quelles raisons ils n'avaient pas fait leur rapport quotidien.

Il sortit donc de Karhak Drim, traversa le col enneigé de la Forteresse, puis rejoignit enfin l'entrée de la mine, dans laquelle il se précipita pour éviter le froid intense de cette région glaciale. De cette entrée, Thalindar pû apercevoir l'immense baliste qui "accueille" habituellement les intrus de la mine. Etrangement, cette baliste était seule. Les soldats et le Chef balistaire n'étaient plus là, et des traces de sang et de combat les avaient remplacés.

Thalindar, inquiet, empoigna donc sa hache et son bouclier, puis avança prudemment dans la pénombre de la mine. Quelques mètres plus loin, ses oreilles se mirent à bourdonner violemment, lui causant d'attroces souffrances qui le mirent rapidement à terre. Il venait de déclancher le mécanisme d'un piège...

Du sang s'échappait de ses organes auditifs, la douleur était tellement intense que Thalindar jetta précipitemment son arme et son bouclier au sol et se mit les mains sur les oreilles, comme pour empêcher le moindre son d'arriver et lui faire subir de nouvelles souffrances. Quelques instants après, Thalindar eut à peine le temps de reprendre ses esprits et de ramasser son arme et son bouclier qu'il se fit attaquer par un groupe d'Orques bien préparés pour le combat.

Il fut attaqué par surprise, et venait de subir un choc violent au crâne à cause du piège. La défaite était inévitable. Il incanta donc rapidement une courte prière en l'honneur de Clangeddin, qui lui permit d'emprunter le plan éthéré afin de fuir la mine envahie par les Orques.

Comme le disait le dogme de Clangeddin, le plus grand honneur constiste à se sacrifier pour une cause juste, mais il disait aussi qu'une vie ne doit jamais être sacrifiée bêtement. Thalindar n'aimait pas fuir, mais sa sagesse lui ordonna de quitter les lieux rapidement afin de prévenir ses frères...

Il se dirigea donc vers la forteresse Naine en toute hâte, protégé par le Sanctuaire Suprême, afin de sonner l'alerte. Une fois qu'il fut sorti de la mine, il quitta le plan éthéré rapidement, et sonna son cor de guerre trois fois de suite, afin de prévenir le plus rapidement possible ses frères Nains qu'ils étaient attaqués.

Une fois arrivé sur place, Thalindar alla prévenir le Conseil, qui avait remarqué également une absence de nouvelle de la Passe.

"Nous serions attaqués sur plusieurs fronts ?! Par qui ? Des Géants des Glaces ?" dit Thalindar, inquiet.

Il décida d'aller seul vérifier ce qui se passe. Il traversa donc la mine, sous Sanctuaire Suprême afin de ne pas être attaqué par les Orques. A la sortie de la mine, il quitta le plan éthéré, puis se dirigea vers la Passe en traversant la forêt des Contreforts. Il pû donc apercevoir rapidement ce qu'il se passait là-bas. Stupéfait et horrifié, il rentra immédiatement à Karhak Drim en utilisant la même méthode.

"Mes frères, la Passe est également grouillante d'Orques ! Je n'ai pas pû voir si elle est assiégée de l'extérieur ou si elle a été infiltré de l'intérieur. Quoiqu'il en soit, c'est la guerre, mes amis, notre riposte sera terrible !" dit Thalindar, dont la rage commençait à monter sérieusement.

Il alla immédiatement au Temple de Karhak Drim, et pria longuement en l'honneur de Clangeddin en prévision de la grande bataille à venir, déponsant plusieurs offrandes de tout genre, or, pierres précieuses, haches d'arme, et invitant ses frères soldats à venir prier avec lui et recevoir les bénédictions du Père des Batailles avant l'affrontement.

"Soldats de Karhak Drim, mes amis, mes frères, une grande bataille va avoir lieu aujourd'hui. Pour la Sainte Barbe Argentée, une nouvelle fois, nous allons brandir bien haut nos haches d'arme. Pour le Père des Batailles, nous allons combattre ces hordes de peaux vertes. Pour le Seigneur des Haches jumelles, nous allons vaincre et venger la mort de nos frères ! Venez, mes amis, approchez-vous de moi, et prions en l'honneur de Clangeddin Barbedargent, puisse-t-il être avec nous dans cette terrible épreuve. Puissent sa sagesse et sa bienveillance nous éclairer dans la pénombre de nos mines. Puisse sa terrible vengeance s'abattre sur les monstres qui font couler notre sang ! Pour Clangeddin, pour Karhak Drim, pour Thaklin Duracier notre Grand Roi !"

Sur ces paroles, chaque soldat priant aux côté de Thalindar se mit à briller d'une aura de lumière divine. Ils restèrent tous quelques instans dans le Temple, afin de prier encore quelques instants, puis partirent tous se préparer à la guerre.

Les Orques passent à l'attaque - Chapitre II.

Axhur partit ensuite en reconnaissance dans la mine et à la Passe, camouflé magiquement. Son rapport était très inquiétant...

Spoiler:

Sur ce rapport accablant, des mesures furent prises immédiatement. Des défenseurs et des arbalétriers furent postés à l'entrée de la mine, sur les hauteurs, afin d'arrêter toute tentative de sortie Orque. Le trébucher du mur sud fit chanter ses mécanismes, et toucha le rempart surplombamb l'entrée de la mine, faisant ébouler des tonnes de roches, réduisant en bouillie puante le petit groupe d'Orques en poste à cet endroit.

Thalindar se proposa ensuite de partir chercher des alliés. Il traversa donc à nouveau la mine, protégé par le Sanctuaire Suprême, et partit à la recherche de ses amis Elfes. Le Roi lui donna sept jours. A l'aube du huitième jour, l'attaque sera lancée, du côté de Karhak Drim, sur la mine envahie par ces engeances maléfiques. Thalindar devra faire vite, afin de coordonner simultanément deux attaques sur la mine pour semer confusion et panique dans les rangs ennemis.

Thalindar partit donc légèrement vêtu pour aller plus vite, et se dirigea vers le sud afin d'y rencontrer les alliés du Peuple Nain. Il rencontra Lyalin, Lady de Termalaine, qui accepta rapidement la demande. Grâce à sa magie, elle put contacter les Elfes de Haut Refuge, qui ne tardèrent pas à répondre. Luce, Oone, Revers, Isis, et Oyquel acceptèrent la demande et offrirent leur soutien à Karhak Drim.

Le rendez-vous était donné. Tous devraient se rejoindre à la lisière de la forêt des conforts. Sur place, Thalindar leur donnera toutes les informations dont ils auront besoin pour la mission, et leur expliquera le plan de bataille, qui consistait donc à attaquer les Orques sur deux fronts, afin de les déstabiliser et de les diviser.

Le petit groupe progressait prudemment à travers la forêt, et se rapprochèrent sérieusement de l'entrée de la mine Naine. Une fois sur place, ils apperçurent un petit groupe d'Orques en poste, qui fut rapidement exterminé. Le groupe se préparait une dernière fois pour le combat, qui allait être violent. Oone partit en reconnaissance, et indiqua au reste du groupe que l'entrée de la mine était très bien gardée.

En effet, quatre groupes d'Orques bien préparés au combat étaient postés là, à attendre d'éventuelles attaques. Thalindar fut surprit, il ne s'attendait pas à tant de précaution de la part des Orques, mais il se souvint rapidement qu'ils étaient surement motivés par leurs maîtres Drows. La peur les faisaient étrangement réfléchir plus qu'à l'accoutumée...

L'attaque fut lancée, et après un combat assez difficile, ces premiers Orques furent anéantis par le groupe de Thalindar et les alliés Elfes. Tous se reposèrent quelques instants, soignant les quelques blessures qu'ils avaient subit, quand soudain, un bruit se fit entendre à quelques pas de là, sur la lourde porte fermée empechant l'accès au reste de la mine.

Celle-ci explosa violemment, et après que le nuage de poussière fut dissipé, le petit groupe aperçut le Roi Thaklin et le Maréchal Gulinus, accompagnés des soldats et protecteurs de Karhak Drim. L'attaque du Roi avait elle aussi fonctionné, et les deux groupes fusionnèrent avec grand plaisir.

Les présentations furent très brêves, et ils se mirent tous en route vers les profondeurs de la mine, pour exterminer la vermine Orque.

Les Orques passent à l'attaque - Chapitre III.

Le bataillon de Nains et d'Elfes empruntèrent un long couloir dont l'extrémité mène au niveau -1 de la mine. Ce couloir donne également accès à deux salles, l'une en face de l'autre, qui selon Oone, étaient toutes les deux remplis d'Orques. A nouveau donc, le groupe se scinda en deux. Les Nains attaquèrent la salle de gauche, les Elfes celle de droite.

Ce combat fut nettement plus difficile. Les deux groupes subirent de graves blessures, qui furent toute soignées magiquement par les quelques talents de guérison des uns et des autres. Néanmoins, les Orques n'étaient plus. Après quelques temps à se reposer, le groupe pénétra dans les profondeurs de la mine. Le niveau -2 était également remplis d'Orques, qui furent tous réduits au silence.

Quelques vingtaines d'Orques plus loin, le groupe arriva sur un couloir piégé. Les talents d'Oone ne lui permirent pas de désamorcer le piège, Revers proposa donc sa magie au groupe afin de contourner ce problème. Il lanca en effet un sort de passe-muraille, qui permit d'ouvrir une brèche temporaire dans le mur, créant un couloir assez étroit permettant à tout le groupe de passer, et assez incliné donnant accès niveau -3 de la mine.

Malheureusement, au bout de ce couloir, une immonde créature attendait le groupe de pied ferme. Elle ressemblait à une énorme araignée, huit pattes, un abdomen gigantesque, le tout surplombé par un buste de Drow. Thaklin, Thalindar et Isis ne tardèrent pas et chargèrent immédiatement. Mais la créature étant trop haut perché sur ses pattes, aucun de nos trois courageux combattants ne réussit à la toucher. En revanche, elle le pouvait...

Thalindar en fit rapidement les frais. Il fut en effet mis à terre, et perdit connaissance. Lorsqu'il reprit ses esprits, la créatures avait fuit, désorienté magiquement par un sort d'Axhur ou Revers. Le groupe profita donc de la fuite de la bête pour soigner les blessés. Dans cette salle, le groupe put voir de nombreux cocons. Une boule de feu fut donc rapidement lancée sur ces immondices, afin d'éviter de voir proliférer une horde de Driders. Malheureusement, il ne s'agissait aucunement d'oeufs...

En effet, des nains étaient en fait "endormi", empoisonnés par la bête, et enveloppés de ce cocon de soie, pour les préserver de la putréfaction naturelle. Il s'agissait du garde-manger de la créature ! Dix-huit d'entre eux furent sauvés, Axhur leur ayant fait boire un de ses antidotes. Thalindar, qui avait prit un sérieux coup, décida de rester avec ses frères nains retrouvés, afin de s'occuper de leur rapatriement vers la cité de Karhak Drim.

Pendant ce temps, le reste de l'armée, menée par le Maréchal Gulinus en personne, reprit par la force le poste-frontière et le pont de l'ancienne cité en ruine. Les Nains s'affèrent en ce moment même à sécuriser et renforcer toute la mine. Les Orques ont fuit dans les profondeurs de l'Ombreterre, et reviendrons surement prochainement. Pendant ce temps, la Passe doit être reprise, et Thalindar a bien l'intention d'écraser encore quelques crânes Orques...

L'expertise du combat.

Au fil des années, Thalindar était devenu un expert de la guerre. Il vivait par et pour les armes. De toute évidence, il en connaissait tous les tenants et les aboutissants, taille, poids, portée, vitesse, équilibre, etc.

A force d'études et d'expériences, après avoir combattu et terassé des centaines d'ennemis tous plus différent les uns que les autres, Thalindar avait développé une habitude du combat face à tous ces ennemis et surtout face aux armes qu'ils utilisaient.

Il savait donc parfaitement où se tenir pour être hors d'atteinte d'un coup. Il savait quel mouvement, quelle vitesse, quelle attaque allait pouvoir effectuer tel type de combattant. Thalindar était capable d'anticiper un grand nombre des attaques de ses ennemis.

Il savait se positionner de telle façon qu'il se trouvait hors d'atteinte, en restant suffisamment loin de l'arme adverse, mais suffisamment proche pour espérer pouvoir placer quelques attaques à son tour. Il était capable de se placer précisément dans l'angle mort de l'attaque adverse, là où l'amplitude du coup empêchera qu'on l'atteigne.

Exemple concret, contre un ennemi se battant avec une épée à deux mains, Thalindar se plaçait le plus proche possible de son opposant, afin que cette grande arme ne le frappe qu'avec le minimum de puissance.

C'était toutes ces connaissances et ses expériences qui avaient transformé Thalindar en un véritable expert du combat. En étudiant toutes ces armes à travers des centaines de combats et d'entraînements, il savait à quoi s'attendre face à n'importe quel adversaire.

Mais cette expertise du combat ne se révèle pas uniquement via cette grande connaissance et habitude du combat, il s'agit également d'un style de combat à part entière. A l'instar des Protecteurs Nains, Thalindar était capable d'adopter une sorte de position défensive. Il pouvait sacrifier un peu de puissance et de précision au contact, au profit de son pavois, qu'il utilisait bien mieux qu'avant.

Il se concentrait sur son bouclier bien plus que sur son arme, il combattait en gagnant du temps en s'efforçant d'éviter les coups, ou de les recevoir avec son épais bouclier. Il perdait ainsi beaucoup d'efficacité au niveau de ses attaques, mais il était bien mieux protégé qu'à l'accoutumée, et ses adversaires perdaient à cause de l'épuisement.

Ses longues années d'expérience en combat et son âge avancé avaient fait de Thalindar un vétéran. Il connaissait tous les petits trucs qu'un ancien combattant connaissait et lui permettait de rester en vie sur le champ de bataille. Il pouvait se faire passer pour un combattant médiocre, afin que ses opposants le sous-estiment, à leurs dépends...

Les Orques passent à l'attaque - Chapître IV et fin.

Les mines avaient été reprises. Mais la situation à la Passe de Karhak Drim restait inquiétante. Une soixantaine d'Orques étaient postés dans la cour de la Passe, et de nombreux archers étaient postés sur les remparts. Les deux batisses de la Passe étaient quant à elles grouillantes d'Orques en tout genre.

Les Nains de Karhak Drim décidèrent de passer à l'action. Un petit contingent d'élite fut constitué pour cette occasion : le Roi Thaklin, le Maréchal Gulinus, le Lieutenant Begnor, le Haut Alaghor Dagar Briseroches, le Haut Marchand Axhur, ainsi que Dardan, de la Communauté Elfique, et le Vindicateur Thalindar.

Ils se dirigèrent vers le passage de la Passe. Les Orques l'avaient complètement détruit en créant un éboulement de roches. Axhur, aidé de sa magie, déblaya le chemin, pendant que Thalindar récitait quelques prières en l'honneur de Clangeddin et encourageait ses frères pour le combat.

Une fois à l'intérieur de la Passe, les premiers combats ne tardèrent pas. Les premiers groupes d'Orques furent massacrés rapidement. Mais les problèmes commencèrent lorsque un de leur chaman lanca une implosion sur le Maréchal Gulinus... Celui-ci ne put résister à la terrible puissance de cet Orque.

Thalindar porta immédiatement secours au Maréchal, et éloigna son corps inanimé du combat. Il porta le corps jusque dans la mine, où Dagar put s'en occuper. Thalindar repartit immédiatement au combat, pendant que Gulinus se faisait soigner.

Une fois le bâtiment reprit, les Nains bloquèrent la porte, afin de reprendre des force avant d'attaquer le reste de la Passe. Mais les Orques n'étaient pas du même avis. Ils défoncèrent en effet rapidement la lourde porte, et attaquèrent. Ils furent rapidement massacré à leur tour, et les Nains lancèrent l'attaque dans la cours de la Passe.

Les Orques de la cours ne posèrent guère de problèmes, même si le fait qu'ils étaient accompagnés de squelettes nains animés dérouta le bataillon de Karhak Drim... En revanche les archers postés sur les remparts faisaient siffler la corde de leur arc. Thalindar couru vers le remparts sud, emprunta l'escalier qui menait sur les hauteurs, ce qui lui permit de réduire au silence ces quelques Orques récalcitrants. Ses frères furent de même au rempart Nord.

Mais il restait encore de nombreux Orques au sud de la Passe. Ceux-ci attaquèrent en masse rapidement. Thalindar bloqua immédiatement la porte sud, en déposant un maximum de cadavres Orques pour boucher le passage, tout en renforçant la porte avec un arbre rapidement débité en planches rudimentaires à l'aide de sa hache. Quelques nains firent chanter nos balistes et la couillarde afin de calmer l'attaque Orque au sud.

Pendant ce temps, il restait encore le dernier bâtiment à nettoyer. Mais il fut reprit rapidement, et le petit groupe eut la bonne surprise de trouver des prisonniers Nains dans les geôles de la Passe. Thalindar s'occupa d'eux immédiatement. Il leur distribua nourritures et vêtements, et les aida à se diriger vers la mine, où ils seraient pris en charge par Dagar.

Pendant ce temps, les balistes et la couillarde faisaient mouche, obligeant les Orques de fuir vers le sud. La poursuite fut lancée rapidement, et Dardan, Begnor, et Thalindar partirent en tête. Mais ils furent accueillis par un énorme groupe d'Orques, et furent mis à terre très rapidement... Le courage et la force de Roi Thaklin, accompagné de son Maréchal Gulinus, vengèrent immédiatement leurs trois amis, et réduisèrent en cendre ce groupe d'Orques fuyards.

Les Orques avaient disparus de la Passe, et l'heure était maintenant aux réparations. Thalindar fut déposé au Temple de Karhak Drim pour y recevoir des soins intensifs, et devra y rester quelques jours en convalescence.

L'Ordre des Barbes d'Argent de Clangeddin.

Pendant sa convalescence, Thalindar eut une idée. Il aimerait créer un nouvel ordre religieux à Karhak Drim, une nouvelle branche armée de l'église de Clangeddin. Son ordre regrouperait tous les combattants divins de sa cité, Alaghors, Vindicateurs, Haches, etc. Thalindar doit néanmoins continuer de suivre les enseignements rudimentaires au sein de son église.

Dagar Briseroches dit : "D'après toi, quel chemin dois-tu suivre pour parvenir à ton but suprême ?"

Thalindar Gronde-Forge dit : "Mon but suprême ? C'est la mort, pour une cause juste. Et je pense suivre le bon chemin en créant cet ordre. Puis en me montrant digne de Clangeddin, peut-être me prendra-t-il parmis ses Champions Divins."

Dagar Briseroches dit : Pour devenir Champion Divin, tu dois avoir relevé cinq défis. Pour être capable de relever ces cinq défis, tu dois connaître tes ennemis, connaître les plans et les énergies qui nous entourent et aussi avoir de bonnes compétences en stratégie militaire. Comment se nomment les deux énergies qui constituent la plupart de la magie cléricale ?

Thalindar Gronde-Forge dit : L'énergie positive, et l'énergie négative, Alaghor.

Dagar Briseroches dit : Précisément. C'est rassurant.

Dagar prit une petite balance, qu'il déposa sur le rebord de la vasque près de laquelle les deux Alaghors se trouvaient, dans le Temple de Karhak Drim, où Thalindar était en convalescence.

Dagar Briseroches dit : *sort une bille blanche de sa poche* "Ceci représente l'énergie positive" *la pose sur la balance, puis sort une seconde bille de sa poche, noire cette fois-ci* "Cette bille quant à elle représente l'énergie négative." *il dépose la bille de l'autre côté de la balance, qui s'équilibre* "A telle quantité d'énergie négative, afin de la contrer, doit correspondre la même quantité d'énergie positive, comme tu peux le voir sur la balance. Mais le mal est vil." *fait un petit geste de la main, et la balance se déséquilibre, faisant apparaître quatre billes noires égales* "Que ferais-tu dans pareille situation ?" *Thalindar réfléchissait, mais préféra attendre la réponse de Dagar, qui lui fit signe de s'approcher, lui permettant de remarquer que deux des billes sont de couleur grise et non noire* "Le coup avait été préparé à l'avance." *Dagar agite la main pour révéler la vraie nature des deux billes grises, qui deviennent blanches, puis la balance penche finalement du côté de la bille unique blanche* "La ruse se trouve uniquement là, tu dois pouvoir jongler entre les énergies et les contrôler sans tomber dans les extrêmes du mal, afin de pouvoir anticiper chacune de ses actions."

Thalindar Gronde-Forge dit : "Mais, depuis que Clangeddin m'accorde ses pouvoirs, je n'ai jamais utilisé l'énergie négative."

Dagar Briseroches dit : "Oui et je suis en train de te montrer que certaines situations requièrent parfois l'utilisation d'une partie d'énergie négative. C'est une question d'équilibre, pourvu que tu sers ton Dieu avec ferveur, tout en le respectant. Si la situation le demande, tu peux faire appel aux énergies négatives, avec parcimonie. Surtout quand il s'agit de rééquilibrer les forces, car une bataille inégale ne représente pas le moindre intérêt pour Clangeddin."

Suite à cet exemple concret, Dagar continua l'enseignement de Thalindar, en parlant notament de l'erreur qu'il avait commise lors de l'attaque de la Passe, démontrant une trop grande témérité de sa part.

A mettre au cimetière, merci.