La soirée avait bien commencé. Borag voulait se changer les idées après les événements de la journée et avait allumé un feu ou il y faisait rôtir une viande à la propreté douteuse. Malheureusement pour lui, des bruits d’armes et d’incantations vinrent rapidement troubler son repas. Quel stupéfaction quand il découvrit la cause de se vacarme. Quatre personnes se tenaient devant le campement, armure complètes et armes au claire ! Le seul défenseur du camp se posta rapidement sur une position plus haute pour regarder plus attentivement les intrus, qui réfléchissaient à la meilleure façon de tuer un orque pris au piège…
Trois femmes et un homme. Cela ne rassurait pas Borag, au contraire. Il avait appris depuis longtemps à ne plus sous estimé les femmes qui, au contraire de se montrer inutile sur un champ de bataille, avaient su gagner son respect. Combien d’orques sont morts sous ses yeux par une sorcière elfe ? Combien de flèches tirées par les mains expertes des archères ont faillit lui coûter la vie ? Il ne les comptés plus et, en regardant ces femmes, il su qu’elles n’étaient pas de celles à faire la cuisine ou à pleurnicher en attendant que leur marie rentre à la maison.
L’une d’elle, qui, il s’en rendrait vite compte à ses dépends, avait la verve vive. Une autre, semblant maîtriser aussi bien la discrétion que ses charmes allait mettre son esprit à rude épreuve. Quand à la dernière, une guerrière à en juger par ses armes… Une faux. Borag avait tout d’abord cru à une révolte des paysans en voyant la femme en petite tenue, son arme a la main. Mais une arme restait une arme dans les mains d’un expert. Quand au seul homme du groupe, il tenait deux épées et semblait près à les utiliser.
Une fois les intrus identifiés, Borag descendit parler avec eux pour savoir le motif de cette invasion. La lourde porte fermée par une barre de fer tempéra les ardeurs du groupe mais il savait que tôt ou tard, ils passeraient à l’offensive. Rapidement, ils parlèrent du motif de leur visite. L’halfeling qui, quelques heurs plus tôt, avait goûté de la lame du guerrier. Ils parlaient de lâcheté, mais Borag ne voyait rien de plus légitime à son acte, qui avait évité a l’apprenti de leur allier démoniaque quelques coups des armes de la petite. Mais parler avec les Humains ne menait à rien, il le savait bien. Il leur raconta d’ailleurs que c’était l’apprenti en question qui était à l’origine des blessures de l’halfeling. Ce mage ne lui inspirait pas confiance de toute façon et, une attaque de plus ou de moins mis sur son compte ne devrait pas le gêner…
La discutions se déroula rapidement en tentative de corruption.
De l’or pour sortir lui proposèrent ils. Autant lui demander de se faire tuer
pour quelques pièces ! Notre guerrier n’était pas si fou, et leur exprima
rapidement son point de vu. Mais les femmes, toujours à employer milles ruses pour convaincre, proposèrent l’une d’elles en esclave, et pas la moins attrayante aux yeux du demi orque ! Ils avaient touchés son point faible, mais sa loyauté envers sa tribu fut la plus forte. Après quelques minutes en un flirte qui, il le savait risquait d’être concluant, il déclina l’offre de la femelles a la grande tristesse de celle-ci.
A ce moment, l’une des femmes commença à insulter Borag de lâche
et d’indigne. Il savait que sa dulcinée, qui brûlait d’amour pour lui, il en
était certain, ne cautionnait pas ces paroles. Néanmoins, la fierté était plus
forte que tout et il fit un acte que certains pourraient qualifier de fou ou de
téméraire. Il ouvrit la porte le séparant de ses trois ennemis et de son amour et fonça sur la femme à la faux, l’épée à la mai net la bave aux lèvres. Il réussis rapidement à la mettre hors d’état de nuire puis fonça sur la femme qui l’avait provoqué. Il lui fit une large estafilade au bras avant de prendre la fuite. Dans ce combat à 4 contre 1, il ne pouvait être qualifié de lâche et, après avoir goûté a l’efficacité de la méthode de combat ambidextre du guerrier du groupe, il couru le plus loin possible, maculé de sang et rageur de haine pour les Humains.
Il finit par revenir au campement, épuisé et à bout de souffle.
Il s’avéra que le groupe était plus important qu’il ne l’avait vu. Certains
humains restés cachés jusqu’alors, sortirs des ombres a la vu de la menace à peau verte. Le seul qui lui posa le plus problème fut un mage, qui menaçait de prendre sa vie en lui envoyant des dizaines de flèches enflammés. Finalement, Borag réussie a ce barricader dans le campement et il récupéra de ses blessures rapidement, dans un lit bien chaud. Il repensait au combat qui venait d’avoir eu lieu… Et il songea, amer, que plus jamais il ne se laisserait abuser par une femme humaine, quel que soit son tour de poitrine. Et à l’image de la femme qu’il avait désiré, lui courant après, ses armes aux mains, il se dit qu’il aurait du s’attaquer à elle en premier !
Pour conclure, les assaillant durent se résigner à partir, devant la porte toujours aussi résistante du camp mais aussi pour soigner leurs blessés. Nul doute que si ils recroisaient notre orque, celui-ci passerait un sale quart d’heur. Quant au campement orque, le sang recouvrerait pendant quelques jours le sol de l'entrée.