[Evolutif][Ensorceleur/DDN][H]Dyctis

Citation :

Nom du compte joueur forum :Neree

Nom du compte joueur module :neree

Nom du perso :Dyctis

Race :H

Age :24

Alignement :chaotique mauvais

Religion :aucune

Classe(s) et nombre de lvls (prévus) :15 ensorceleur, 10 ddn

Arme de prédilection/domaines/école de magie :aucune/aucun/aucune

Langues :commun/draconnique/une à voir une fois ddn.

Trait de Caractère : .

Description physique :Une taille de collosse, le dos voûté par une musculature dorsale surdéveloppée.

Langues parlées :commun/ draconique/ Une restante à apprendre.

Caractéristiques :
FOR :16
DEX :10
CON :14
INT :14
SAG :8
CHA : 15

Bacground



Issu d’une famille de la petite bourgeoisie, Dyctis a eu une enfance heureuse et choyée. Son père travaillait dans la finance tandis que sa mère usait de ses talents d’ensorceleuse pour la concoction et la vente de potion.

Sa jeunesse, il la passa dans la plus grande innocence et candeur, ne faisant que se délecter du vin sucré que la vie lui offrait grâce à la bonne situation de ses parents. C’est tout naturellement qu’il répondait à ses moindres désirs matériels par la satisfaction immédiate de ce dernier. La voile gonflée par les vents propices de sa bourse, son honneur ne tarda pas à se changer en orgueil puis enfin à se muer en vanité. Ainsi, imperceptiblement, bien que demeurant gentil homme apprécié de tous par la douceur et la vertu éclatante dont il faisait preuve envers ses amis et encore plus vers les inconnus, il était rongé par un mal, fruit de cette existence éhontée.

Ainsi, son premier traumatisme arriva, il avait appris quelques tours, lui qui partageait ce don, au demeurant obscur à ses yeux, avec sa mère. En outre, malgré sa légèreté, celle-ci était tout de même parvenue à lui apprendre son emploi bien que très partielle. C’est pourquoi souvent il divertissait, ses amies avec des sorts de passe-passe agréables à l’œil. Mais, un magicien rongé par la colère de voir un insouciant tirer sur les nasses fragile de la Toile avec aussi peu de scrupule, le mis au défi. Fort de son existence sans accroc, la lice fût acceptée. Le combat rapide et expéditif, humilia publiquement l’infortunée en deux sorts bien placés. Il ne manqua pas de terminer la joute par une petite phrase piquante soulignant le barbarisme de Dyctis ainsi que son incompétence.
Le déshonoré s’enfuit chez lui, suppliant sa génitrice de lui en apprendre plus. Elle lui rétorqua non seulement qu’elle ne pouvait répondre à cette requête, ne possédant pas les capacités suffisantes pour atteindre des cercles élevés, mais également qu’il ne devrait pas faire aussi grand cas de ce déboire. Trop heureuse qu’elle était d’avoir regarder grandir et resplendir son fils, aveugle au poison dormant dont le caractère morbifique se répandait aujourd’hui dans le cœur de son enfant. Il décida, par conséquent, de se plonger dans un apprentissage intensif et assidu de son pouvoir sous le regard bienveillant et encourageant de sa mère, qui, finalement, n’y voyait là pas un réel désir de vengeance sinon l’expression de la magnificence de sa progéniture. Sa soif de pouvoir cristallisait son instinct et décuplait ses facultés si bien qu’il progressait outrageusement vite. A ce rythme, convenait-il, il aurait tôt fait de rendre la pareille à ce rat des bibliothèques.
Alors, qu’il s’endormait, épuisé de ses sempiternels exercices de maîtrise et de développement, un rêve dont la promesse de toute puissance vînt insuffler une nouvelle force à son esprit. Ce dernier, à chaque fois que Dyctis embrassait le repos, lui dictait la marche à suivre afin d’arpenter les chemins d’un héritage oublié.

Trés bien écrit, ça change de certain récits fangeux.

Maintenant débute cette progression et compréhension de l'héritage draconique. Ainsi que te passerai en évolutif.

Les jours passaient sans que rien de probant ne se déclare, le vide. Il n’avançait plus, en son fort intérieur il savait que cette force onirique était bien réelle. Il en avait l’intuition. Néanmoins il dépérissait, l’éclat qui faisait de lui un beau jeune homme ne laissait plus filtrer qu’une lumière diaphane et terne. Pourquoi ce gage de puissance ne se manifestait plus, pas un seul rêve depuis ; uniquement son esprit au bord d’un gouffre béant dont la noirceur n’avait rien à envier à Shar. Après quelques jours où il demeurait prostré sans parler, ne subvenant qu’au minimum de ces besoins vitaux, sous l’œil rongé d’inquiétude de sa mère, il se décida d’entreprendre des recherches à bras le corps. Si cette force ne venait pas d’elle-même alors c’est lui qui s’imposerait et la plierai sous sa volonté implacable.
Il écuma donc bon nombre d’ouvrage en vain, dans la bibliothèque même de la ville, avant de tomber enfin sur une œuvre dont l’intérêt rassasiait sa quête maladive de réponse. Fort de sa découverte, il s’enorgueillit et désira plus que tout ce lègue dont le rêve n’était, à ses yeux, qu’un pâle reflet de la réalité. Il était un enfant, un rejeton de ces créatures légendaires dont la puissance et la splendeur n’avait d’égale que la longévité. Cependant, en même tant que le ravivement de son désir et de sa flamme, sa frustration avait crû proportionnellement et lui qui avait pour habitude de satisfaire ses moindres désirs se voyait refusé la voie même de l’ataraxie si souvent empruntée par le biet de sa bourse. C’est pourquoi au cours d’une de ses trop nombreuses introspections dont le moteur n’était que la concupiscence, une fureur inextinguible anima tout son être. Son sang bouillait, ses veines se gonflaient d’un brasier, écume de cette aliénation acidulée, érosion spirituelle à laquelle il avait été trop longtemps en proie, brisant ainsi les dernières entraves de son ascension.
Cette nuit la son avenir se dessina plus clairement. Cette volonté nébuleuse l’avait donc poussée dans ces derniers retranchements afin qu’il appréhende enfin la nature de son mécanisme. Il lui fallait s’abandonner à son enseignement et non pas tenter de la juguler et de la maîtriser. Après tout ses pouvoirs n’étaient-ils pas naturels? Ne coulaient-ils pas en lui tel un prisme catalysant son instinct ? Oui, il lui fallait tout laisser partir à vau l’eau.
Ainsi Dyctis pris son mal en patience et offrit sa substance à ce présent atavique d’un autre âge.

Je te passe en évolutif

N'oublie pas de poster réguliérement.

Voilà quelques jours que Dyctis est particulièrement agité. Cette force onirique est revenue déclarant presque solennellement que les festivités pouvaient commencer. Il était attaché sur une table dans ce rêve ou seul son subconscient menait la danse ; des disciples draconiens, dont les écailles policées scintillaient intensément, l’entouraient avec des plateaux sur lesquels une poignée de pierre de jais étaient éparpillées. Fines et convexes, effilées et solides, leurs bords laissaient présager ô combien elles étaient tranchantes. Les formes noires, tout en psalmodiant des paroles inaudibles, s’attelèrent à faire pénétrer, de manière éparse, le minerai sur l’ensemble du corps de l’infortuné. Malgré ses contorsions et ses injonctions suppliantes de cesser ce supplice, les silhouettes ne semblaient aucunement lui prêter quelque attention, semblables à des golems ne nourrissant pour seul dessein ce pour quoi le maître de cérémonie, le sans de dragon, les avait créer.
Sans doute la douleur avait –elle mis un terme à tout ceci car il se réveillât tremblotant dans son lit couvert d’une sudation irritante. Il ne pût que constater, la puissante détermination qui semblait cohabiter avec lui depuis qu’il avait manifesté le désir d’embrasser cette voie. Les écailles clairsemées en étaient la consécration.
Quant à ses parents, ils frisèrent la descente d’organes lorsqu’ils furent mis devant le fait accompli. Sa mère le rabroua vivement alors que son père lui ne prononça pas un mot. Mais l’amour qu’ils vouaient à leur fils n’en demeurait pas moins fort ainsi décidèrent t’il de couvrir leur progéniture inconsciente. Dyctis ne sortait plus que très rarement en pleine journée, enroulé sous une longue cape et le visage perpétuellement encapuchonné. Une certaine nostalgie de sa vie sociale maintenant derrière lui, venait souvent l’étreindre. Il en venait même à oublier ce pourquoi il avait désiré cette renaissance tant cette solitude pouvait être pesante. Mais il valait mieux cacher ce que tous allaient considérer sous l’autel de la monstruosité maléfique. La vie ascétique qu’il menait faisait de lui un être capricieux et instable chez lui, ou peut-être était-ce là une autre manifestation de son éveil. Sa mère en faisait les plus les frais car elle était la plus dévouée à son fils et supportait tant bien que mal ces pics d’irascibilité. Déjà plus partagé sur son choix, ce dernier attendait, néanmoins, avec impatience le jour qui ferai de lui un disciple à part entière.

Des nouvelles ?

Au cimetière