Mort du Diable [Anim Kal Shin]

Des crieurs parcourent la ville de Lorgol, annonçant la bonne nouvelle à la population

Citation :

En cette soirée, le diable Amhriel le Dévoreur d'Emotion a été vaincu, emportant avec lui ses si particulières cartes, à l'Auberge de la Plume Noire de Lorgol.
C'est grâce au courage de plusieurs citoyens de la Couronne que cette action a été possible pour libérer le Nord d'une menace pesante et dangereuse.
La Marquise Da Vinya remercie particulièrement ces hommes sans qui rien n'aurait pu être possible:
- Le Légat Hakeem Enrique qui au péril de sa vie affronta le diable dans un ultime face à face.
- Le Commandeur Thomas de Manidgan, Lieutenant de la Garde de Lorgol, instigateur du plan final qui assura la victoire.
- Le Caporal Romeo Rosencrantz, qui assista son supérieur avec loyauté et dévotion
- Armand Mender
- Dardan Ju'endel
- L'Archinécromant Marok

LONGUE VIE A LORGOL!!
LONGUE VIE A LA COURONNE!!

Suite aux évènements récents, l'Auberge de la Plume Noire est fermée totalement jusqu'au petit matin. Ce temps est consacré au nettoyage ainsi qu'a l'évacuation des débris par la sortie arrière.
Lorsque l'aube se lèvera sur la ville, le rez de chaussé de la Plume Noire sera réouverte, l'intérieur portera de sombres décorations en l'honneur du Tavernier qui est tombé pendant l'altercation.
L'étage quand à lui sera condamné pendant une semaine, le temps que les travaux de rénovations colmatent le trou au plafond.

[Les durées sont données RP. L'étage de l'auberge sera de nouveau accessible jeudi.]

[Validé]

Amhriel a été vaincu, obligé de retourner en son plan sous cette défaite, libérant ainsi les êtres dont les émotions étaient capturées, les cartes d'Ilia disparaissant en Cendre, les derniers Spores venant à mourir et partir en poussière, Dardan récupéré ainsi sa Témérité, Marcus Greenhorm voyant la compassion bien en lui et non dans une carte, Agammemnon Erikov pouvant a nouveau raler sans crainte de voir ce comportement effacé, Isolia Sanodin retrouvant sa peur d'antan et Niketis pouvant respirer pleinement et ne plus craindre de se voir dévoré par le Dévoreur D'Emotion. Un souffle rassuré surement pour certains qui étaient des proies du Diable, ou d'autres qui étaient des jouets.

Et quelque part dans le nord quelqu’un fit d’un coup face à ça terreur accumuler sur plusieurs mois, torture et frayeur vinrent ce rappeler a elle.
Tirailler par des sentiment profonds elle ce mit a hurler sans s’arrêter jusqu a perdre ça voix qui a cette instant n’avait plus rien d’harmonieuse, qu’elle prix devrait t’elle payer pour cette délivrance ?

Le légat avait les avants-bras brûlés, le fouet de feu issu du brasero qu'il examinait avait porté son armure au rouge. Faisant cloquer la peau en-dessous.

Ca faisait un moment qu'il réflechissait, malgré la douleur. Se demandant pourquoi un diable réfugié dans une flamme aurait convoqué des êtres des glaces, dont le souffle dévié par un pavoi aurait pu "l'éteindre".
C'est alors que la chose se fit entendre, se gaussant de ses efforts pour la trouver et se matérialisa dans la plume. Grande créature au dos arqué dont semblait s'échapper des volutes de neige.

Elle se disait venue pour parler...rapidement un plan fut échaffaudé par les habitants du Nord. Tandis que la créature menacait courtoisement les seigneurs de Lorgol et Bryn ainsi que le légionnaire surnommé "Mender", d'autres s'acharnaient sur l'un des bains au premier étage de la plume. Juste au-dessus de là où le Légat avait promis au Commandeur de Manigan d'amener et de maintenir le démon. Peu à peu une légère fissure, facilitée par les secousses et autres pluies de rocs invoquée par les diantrefosse peu avant, se dessina au-dessus de la tête d'Amhriel.

Quand le premier léger craquement se fit entendre le légat plongea sur la bête, pour tenter de l'immobiliser sur place, car le bruit de la roche en train d'éclater allait croissant. Un seul geste de la créature suffit pour le renvoyer paître contre le mur opposé, douloureusement. Plein de bonne volonté celui-ci se rejeta dessus, ses mains brûlées cherchant a saisir le démon. S'ensuivi une mielleuse suggestion : "Va jouer ailleurs" exécutée à la lettre par le pauvre homme, qui se passionna pour les figurines finement sculptées du jeu d'échec.

Le diable se retourna alors, écumant de rage envers ces humains qui l'avaient défié, ne prêtant pas attention au plafond dont les fissures allaient grandissantes. Quelques imprécations envers la Marquise et le légionnaire plus tard il fut submergé par un torrent d'eau et de blocs de roche. Eau qui le fit se consumer et exploser.

"Ainsi périssent ceux qui menacent le Nord et ses habitants" pourra-t-on entendre dire dans les rues de Lorgol au cours des jours a venir.

Quelques instants de repos.
Cela fait du bien dans cette vie martiale.

A l'auberge de la plume noire, l'ambiance est détendue.
A son habitude la marquise tyrannise le caporal au grand amusement des autres personnes. Ce pauvre Roméo est terrifié à chaque fois que la marquise s'adresse à lui.
Enfin, au moins cela détend l'atmosphère générale.

Un elfe maître d'arme est présent lui aussi. Dardan il se nomme. Il discute art guerrier avec Arman et le Légat Enrique.
Chacun fait étalage de son expérience avec plus ou moins de conviction.
Je suis à leur table, et tout se passe bien.

Le légat se lève. Va t il faire un discours ?
Non, il fixe nonchalamment un bouclier étrange à son poignet et annonce d'une voix calme qu'il vaudrait mieux se préparer au pire. Qu'a t il donc vu ?

Je visse à mon tour mon casque sur la tête et fait donner l'ordre d'évacuer les civils.
L'archi nécromant qui était dehors décide de rentrer nous rejoindre.
Heureusement que nous avons nos casques, cela atténue un peu l'odeur.

Au milieu de la pièce, des morceaux du sol commencent à se détacher et lévitent ... des diablotins apparaissent, mais sont vites tranchés en deux par les hommes d'armes présents.
Quelques instants après ce sont des diantrefosses qui se matérialisent. Mais ces démons ne purent rien face aux lames de nos guerriers.

Une fois les démons morts, l'aubergiste entre dans la salle principale. Ses yeux sont vitreux, son regard fixe, sa voix monocorde.
Il s'adresse à l'elfe. Celui ci semble avoir déjà eu à parti avec des démons.
L'aubergiste tombe au sol la discussion finie, et je m'approche pour voir s'il vit encore.

Un nuage de spore sort du corps pour se déposer sur moi. Fort heureusement, aucun n'arrive à s'attacher. Quelques secondes après un seau d'eau m'arrivait dessus. Les spores ainsi arrosées n'étaient plus dangereuses.
Je cherchais un moyen de sauver l'aubergiste. Il semblait vivant, mais son regard était dénué de toute expression, telle une coquille vide. Mais avant que quoi ce soit ne pu être tentée, l'archi nécromant mettait ses sombres dessins à l'oeuvre. Un sortilège acheva l'aubergiste. De coquille vide, il devenait coquille morte. Puis un nouveau sortilège le releva afin qu'il aille reposer auprès des morts.

Partout dans l'auberge, l'eau était aspergée. Nous marchions sur un sol mouillé.
Le Légat attira notre attention sur un phénomène étrange. Un des braseros de l'auberge brillait d'un feu plus nourri que les autres.
Aussitôt rassemblés, nous ne pûmes que voir un fouet enflammé apparaître et frapper le Légat. L'archi nécromant usa à nouveau de magie. Mais apparemment si la nécromancie était sa spécialité, il en était tout autre de la démonologie. En quelques secondes, des diables de glaces sortirent d'un portail. Ceux la ne purent faire grand-chose. La violence des coups du caporal et la précision des miens les renvoyèrent en quelques minutes ad patres.
Alors que l'on pensait l'assaut terminé, un nouveau démon, gigantesque, suintants de spores démoniaques, apparu dans l'auberge ... derrière nos rangs.

Le légat était à mes cotés. Le caporal protégeait la marquise ... les autres ... ils sont capables de se débrouiller sans nous. Les flèches et hachettes jetées furent sans effet sur lui, mais il ne semblait pas prêt à entamer les hostilités.

Un murmure du Légat, un hochement de tête ... je m'éclipse à l'étage alors que le démon s'avance dans la pièce.


Je me devais de faire vite. Le Légat allait immobiliser le démon le plus longtemps possible au même endroit. Nous avions convenu du lieu : juste sous l'une des immenses baignoires des suites de l'auberge. Je glisse ma lame entre les dalles, au lieu même ou les assauts démoniaques précédents avaient fragilisés le plafond. Le caporal arrive en renfort. Le Légat ne va pas tarder à donner le signal. Nous devons faire effondrer la baignoire le plus rapidement possible. La voix du Légat résonne dans l'auberge. Deux puissants coups sont donnés. Le plancher tremble et se fissure. Un second est donné, encore plus fort. Les deux soldats ont donné toute leur puissance et le plancher s'effondre, emportant avec lui les litres d'eau contenus dans la baignoire.
Nous entendons le démon hurler.
Nous descendons en vitesse pour voir le démon se consumer, ses propres spores lui brûlant la chair au contact de l'eau.

Le démon venait d'être vaincu.
Une victoire éclatante malgré la perte d'un civil.
L'auberge était dans un état déplorable encore une fois.
Le caporal eu pour mission avec ses hommes de remettre en état le rez-de-chaussée.

Les personnes restantes laissèrent éclater leur joie et leur fierté.
Les lames entrecroisées, le cri des vainqueurs retentit dans l'auberge.

Décidément...Ou que j'aille, la poisse me suit.

Même a Lorgol, même alors que je gagne un pari insolite. Les humains prennent toujours les elfes pour incapable de boire autre chose que de l'eau. Quels lelvirs...

Il a fallu qu'au milieu de la soirée un autre démon arrive, il n'a pas suffi que j'en tue un aux abysses, et que j'en libère une autre, il faut aussi que celui là vienne pour mon plus grand déplaisir !

Et en plus ma carte change, de même que la façon dont le diable m'appelle : Le Roi des Abysses, ainsi désigné pour avoir vaincu Izmael ? Mais ca veut dire quoi ca ?! Que je n'en ai pas fini avec les abysses ? Moi monarque d'un endroit pareil ? Qu'Eilistraee m'en garde.

Comme à l'habitude, le diable lache ses spores...Et se présence..Réveille mes blessures, elles se font douleureuses... Je ne suis pas sorti des abysses depuis si longtemps, tout me fait encore mal... Sans parler de la journée de combats que j'ai passé.

J'ai eu le temps, et la force, de donner au lorgolite le moyen d'affronter ce diable : l'eau. J'ai eu le temps de leur dire d'utiliser ca, et de prendre gare aux spores...

La douleur s'est faite...Atroce. J'ai le temps de faire quelques pas, faire croire que pour moi tout va bien mais...
Hakeem trouve une idée, je peux, laisser l'affaire entre leurs mains a présent... Je m'écarte des autres, ce ramassis de tueurs lorgolites... Ils ont même un revenant. Mieux vallait pour moi penser à la sécurité de ma situation sur le moment...La douleur atteignait son paroxysme, je me suis retiré dans des coins différents de l'auberge, afin de me faire oublier. Nul doute que l'un d'entre eux aurait profité de ma faiblesse pour quelque chose certainement maléfique pour moi. J'ai confiance en Hakeem et Mender, mais ils ne sont pas seuls. Et je les vois mal défendre un elfe à Lorgol.

Je m'écarte profitant de ce chaos, et je regarde la scène, cloué au sol par la douleur lancinante qui me rappelle les enfers. Je me disais bien qu'il y avait une raison d'avoir ouvert les baignoires à l'étage. Bien joué lorgolites. Le diable périt, grand bien lui en fasse, pour avoir menacé d'user de nécromancie sur Geriel, je lui aurai fait bien pire qu'une mort rapide.

Aprés que ma carte ("témérité") soit tombée en cendres, je me suis dis que j'aurai du le charger, et qu'aprés tout, ca manquait de panache de laisser faire les autres ainsi. La douleur n'aurait pas du être un prétexte, même si par la Vierge, c'est insupportable.
Une belle victoire en tout cas. Un diable en moins, et un autre libéré donc. Plus que 5.

La Dame de la Danse fasse que je n'ai pas a en affronter encore d'autres, même si jamais je ne refuserais ce devoir. Dussè-je aller aux abysses à nouveau. Il m'a nommé "Roi des Abysses", Peut être que j'ai pour destin de les y vaincre ? Les dieux seuls le savent...

A présent...J'apprécie ce lit moelleux de Termalaine, quelle ironie quand on pense que j'en faisais le reproche à ce Caporal quelques heures plus tôt. Même cette catin au fouet s'en était rendu compte, ma vie est pleine d'ironie.

Suite de l'histoire ? Oh surement une célébration dans Lorgol sur la toute puissance de ses représentants, vainqueurs du diable. Surement encore une de ces soirées ennuyeuses en plus, avec toute la pompe de la noblesse. En espérant que cette fois ci ils oublient, je me sens peu enjoué pour aller discuter avec leurs officiels de cette histoire comme ca va fatalement arriver, tout le monde ayant vu que le démon me connaissait plus ou moins.

Dardan, arrêtes de réfléchir...Rêves.

*dodo s'ensuit*

(HRP: Vraiment dommage que je n'ai pas pu assister a l'anim jusqu'au bout, la fin est heureuse je vois ^^. Au plaisir de remettre des rp avec tous les participants, j'étais plié de rire du début a la fin sur la beuverie, l'arrivée de Tyza et du Commandeur etc...)

Diableries au programme, ce soir-là.

Je devrai en faire toute une épopée, mais je me sens affecté d'un sentiment d'irréalité, ce soir-là. Mon rapport de Garde sera bien entendu sagement amené à mes supérieurs, comme à l'accoutumé.

A la vérité, l'intervention démoniaque - avec en prélude des rayonnements rouge et violets provenant de quelque artefact étrange du Légat et du Guerrier Dardan -, le tavernier explosant dans une gerbe de spores, les démons, le feu magique, ce Diable Majeur... Et pendant tout ce temps, je devais veiller sur une Marquise étonnament tranquille - elle était agitée, pour sûr, mais j'eus moins de problème avec elle que prévu, le Panthéon en soit loué -.

Un plan improvisé et ingénieux, mis au point par le Légat et le Lieutenant sur le moment même, alors que j'étais en train de chercher une bassine d'eau. L'eau, le point faible du démon. Je mis du temps à comprendre les ordres qui m'intimaient de monter, mais la Marquise est maîtresse, et je me rendis à l'étage, pour voir que le Lieutenant ne préparait pas une bassine mais un bain tout entier.

A nous deux, nous forçâmes une brèche dans le plancher fragilisé par les explosions diverses et variées - le Lieutenant eut l'entame, et moi l'épilogue -, déversant un flux d'eau parfumée sur la créature abyssale.

Une heureuse fin, donc, moi-même m'esquivant rapidement pour organiser le nettoyage de la Plume Noire - sous l'injonction du Lieutenant, et la possible reconsidération de ma semaine de nettoyage des latrines, c'est dire mon zèle à la tâche ! -, et laissant mes supérieurs goûter le fruit de la victoire.

Quant à moi, je savoue le sourire que Tymora me fit pendant cette soirée, bien avant l'apparition du Diable. Il y a des moments - quand on frôle la mort, le plus souvent - où l'on ressent pleinement la joie de l'existence. Enfin, la Marquise ne m'a pas fait tué, ni même arraché un membre, c'est étrange... Serait-elle malade ?

Quoiqu'il en soit, les événements se cumulent : un pari perdu, un Diable terrassé, des projets pour la Garde, un mot dans ma poche...

Lorgol n'est pas de tout repos, et grand bien m'en fasse.
Vive le Nord, et vive le Prince !