[En attente][Guerrier/Roublard][Drow surfacien]Yue Shar'enor

Nom du compte joueur forum : Yue
Nom du compte joueur module : En attente
Nom du perso : Yue Shar’enor
Race : Drow surfacien
Age : 130
Alignement : Loyal Mauvais
Religion : Loviatar
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier 15 /Roublard 10
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Épée longue

Trait de Caractère :

Yue a un caractère bien trempé, et c’est une grande gueule dans l’âme, quand bien même il n’ignore pas les notions de respect et d’obéissance, il ne peut s’empêcher de contredire, souvent sans raison valable, de pousser les limites, et en général, de faire chier son monde par n’importe quel moyen que son esprit chaotique sait trouver. Colérique, bagarreur, souvent irréfléchis, pas sage pour un sous, il apprécie peu que quelqu’un lui mette sérieusement des bâtons dans les roues, ou qu’on insulte en sa présence les rares personnes a qui il témoigne encore un peu de respect. Il sait toutefois faire preuve de discrétion et d’intelligence quand c’est vraiment nécessaire, pour se sortir d’un mauvais pas ou atteindre un but qu’il s’est fixé, il possède relativement peu de scrupule, et manque totalement de finesse. Loin du genre à taper avant et réfléchir après, il préfère simplement taper et foncer dans le tas tout en ayant conscience que c’est rarement la bonne solution. Borné, et cynique, quand il a une idée derrière la tête, très rare sont les personnes à pouvoir le convaincre de faire différemment, Urendur étant surement le seul à pouvoir influer sur ses avis et ses pensées. Et malgré tout ça, il s’agit d’une personne très passionnée et parfois sensible, plus souvent a l’écoute qu’on ne le pense, mais il ne se montre tel quel, ne dévoile ses faiblesses, comme le fait d’être profondément accro a la drogue, ou sa trop grande mélancolie, qu’a la personne qui partage sa vie a présent. Accro a la drogue, mais pas seulement, il trouve une de ses plus profondes jouissance dans la douleur, que ce soit la douleur donnée ou reçue, sadique et masochiste a la fois, il prend un vrai plaisir a torturer ses ennemis, un style de torture barbare, manquant complètement de raffinement, mais oh combien efficace. Mais ce qu’il l’exalte et lui donne le plus de satisfaction, c’est d’être torturé, aussi bien physiquement que mentalement, surtout par son amant, bien qu’il sache apprécier la chose dans tout les cas de figure. Et dépendant, plus que dépendant d’Urendur à présent, de son amour, de son attention, de sa simple présence.

Description physique :

Une silhouette élancée, fine, et élégante lorsqu’il ne porte pas son armure lourde, la plupart du temps habillé avec des vêtements de coton noir, sans trop de fioriture, le plus souvent composé d’une chemise le moulant a la taille mais restant plus ample vers le haut du torse, avec des manches un peu trop longue, retroussée la plupart du temps, volontairement pendante le reste du temps, d’un pantalon moulant lui aussi, d’une haute paire de botte souple en cuir noir. Une cape de voyage d’un vert profond venant compléter le tout, de bonne facture. Les cheveux lisses, d’un noir sans reflets, sont souvent en bataille et lui arrivent un peu au dessous des oreilles, le visage est fin, les traits sont plutôt féminin, possédant une certaine grâce, et les yeux sont d’un vert brillant, sans refléter une émotion particulière. Un sourire narquois, moqueur ou exaspéré est souvent visible sur son visage.

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 12
CON : 15
INT : 10
SAG : 11
CHA : 12

[Background]

Tome I, Yue et Hoela

Yue, jure-moi que jamais on ne se quittera…… Je te le jure ma sœur !


En ces temps de guerre, un jeune garçon naquit dans le puissant village des Drow d’une terre lointaine.
Village composé principalement d'anciennes familles d'Ombreterre l'ayant quitté, pour beaucoup de raisons différentes, et de beaucoup de parias, tous vivant en surface.
La mère de Yue, alors enceinte de lui, ainsi que son père, avaient du fuir suite a une sombre histoire.
Wanda, car c'était son nom, était de bonne famille, mais refusait la voie religieuse qu'il lui était offerte et tomba en disgrace auprès de Lolth et de toute les femmes de son peuple, la fuite se revela être le seul choix, qui se fit dans la précipitation et la panique.
On appela le bébé Yue. Sa mère, malgré ses ennuis et la place qu'avait pris en peu de temps la famille dans la société, prit le temps de l’élever et de s’en occuper du mieux qu’elle pouvait, malgré ses lourdes responsabilités.
Yue passait beaucoup de temps seul, a lire les différents livres et parchemins que contenaient la bibliothèque familiale, sans que cela l’intéresse vraiment, juste parce qu’il n’avait rien de mieux à faire. Son autre passe temps était de « s’amuser » avec d’insignifiants insectes qu’il trouvait, leur arrachant leur petite patte, il pouvait presque entendre leur supplique, mais c’était tout de même horriblement frustrant de ne pas les voir se tordre de douleur. Il passa ensuite au keltirs, des bêtes sauvages un peu stupides, ressemblant a des renards, qui traînaient prés du village, leurs cris pathétiques énervaient Yue au plus haut point, si bien qu’il n’était pas rare de le voir leur courir après dans le jardin entourant l’agglomération avec une quelconque arme récupérer le plus souvent dans la cuisine, et qui étaient toutes tranchantes et d’aspect effrayant.
On comprend donc mieux pourquoi les autres enfants refusaient la présence de Yue, qui n’a jamais réellement compris pourquoi les siens le rejetait, tout ce qu’il sait c’est qu’il n’a jamais eu besoin d’eux, comme de personne.

Durant des années, leur bonheur était presque parfait, mais Yue se sentait seul malgré tout. Il n’aimait pas jouer avec les autres enfants, ne s’entendait presque jamais avec eux, et s’arrangeait pour choquer ceux qu’il ne dégoûtait pas. Alors ses parents décidèrent de lui donner un frère ou une sœur… Plusieurs mois plus tard, naquit Hoela. Fragile, calme et douce, Yue l’adora dés le premier instant.

Le temps passa et vint le jour ou le père des deux enfants du s’en aller combattre pour le bien de leur peuple, pour protéger leur terre, sa famille mais aussi parce que sa soif de voir le sang de ses ennemis nourrir la terre était trop grande. Finalement il mourut au combat. Hoela, trop jeune pour comprendre, n’éprouva pas le même chagrin que son frère, qui lui, fut totalement désemparé mais le cacha, préférant refouler ses sentiments au plus profond de son petit cœur démoniaque.
Leur mère, à présent seule face à ses devoirs dus à son rang ainsi qu’à l’éducation de ses enfants, dû léguer cette dernière tâche à des nourrices et des professeurs, dignes de leur inculquer le savoir nécessaire à leur statut de noble guerrier. Yue prenais d’ailleurs beaucoup de plaisirs a écrasé ses professeurs, a les faire se sentir plus nul qu’il ne sentait lui. Néanmoins, malgré les aléas de la vie, le caractère horrible du p’tit yu, leur mère veillait toujours le plus possible sur sa progéniture, à présent, seule famille qu’il lui restait.

Elle était sévère, mais toujours juste, avec un humour très personnel que seul son mari arrivait à comprendre. Yue en avait hérité, cela le marginalisait d’ailleurs d’avantage.
Il ne s’entendait toujours pas avec les autres enfants, et son comportement inhabituel ne rassurait pas les parents voisins qu’il faisait tout pour indigner. Ses petites habitudes, tel que décapiter les poupées de sa sœur et les habiller de tenues bizarres avaient fini par choquer définitivement le voisinage, et faire courir les rumeurs les plus folles à son sujet, ainsi que sur sa famille. Ce qui ne gênait en rien, ni sa sœur, ni sa mère, ni lui. Côtoyer les gens ne lui apportait rien. Rien a pars de la tristesse, de l’incompréhension et beaucoup de dégoût. Il avait sa sœur chérie pour jouer avec lui et personne d’autre ne l’intéressait. Il ne se préoccupait que d’elle et de son bonheur. Hoela, elle, pleurait chaque fois qu’ils étaient séparés plus de dix minutes, ils étaient devenus inséparable, au point d’avoir besoin de l’autre pour survire.

Les deux jeunes grandirent donc ensemble, dans le luxe et la prospérité. Mais un lourd mensonge pesait sur la conscience de leur mère… En effet, jugeant Hoela trop sensible et trop fragile, elle préféra lui mentir sur la non présence de son père.
Sa mère lui avait raconté que pendant la guerre, il était partit combattre très loin d’ici et s’était vu proposé un poste très important afin de pouvoir défendre les soldats et par la suite empêcher d’autres guerres. Il n’avait soi-disant pas pu refuser et avait du quitter sa famille, sans même un au revoir. Pour pousser le vice jusqu’au bout, elle avait même écrit de fausses lettres, afin de rassurer sa fille.
Yue, dans la confidence, avait juré de ne rien dire non plus, étant trop inquiet à l’égard de sa sœur.
Mais vint le jour où Hoela émit le vœu de revoir son père, elle était prête à faire le voyage pour le retrouver ; elle alla donc en parler à sa mère et lui demander de lui indiquer le lieu où il se trouvait. Mais cette dernière, furieuse et paniquée, lui assigna une gifle, lui criant que c’était de la folie et qu’elle se ferait tuer. Ne comprend en rien ce geste, elle se mit en quête d’informations afin de retrouver ce père qu’elle n’avait jamais vraiment connu.
Malheureusement, elle ne trouva pas ce qu’elle attendait. Dans une boîte en argent, cachée au fond d’une vieille armoire, était dissimulé le certificat de décès de son père, une lettre expliquant les faits, ainsi que les médailles récompensant son courage.
Choquée au plus au plus haut point, elle tomba dans un coma léger.
Retrouvée par son frère allongée sur le sol, les lettres à la main, il comprit vite la situation et appela un médecin.
Hoela se réveilla six heures plus tard. La première chose qu’elle vit fut son frère qui l’avait veillée durant tout ce temps, elle se jeta dans ses bras, mais ne pleura pas, ne parla pas.

Depuis cet instant, elle ne fut plus jamais la même, adoptant les mêmes comportements bizarres que son frère. Leurs jeux avaient évolués avec le temps, car ils n’étaient plus des enfants, mais ils étaient tout aussi effrayants pour la populace des alentours. Le mot qui désignait le mieux leur personnalité à présent était sans doute « masochiste » et « désespéré ».
Plus ils grandissaient et plus cela se ressentait et se voyait.

Et puis vint le temps des premiers amours pour Yue, très précoce pour ses choses là d’ailleurs. Mais il était incapable d’aimer, ses véritables sentiments cachés au plus profond de lui, comme depuis toujours, faisant de ses relations des simples coups d’un soir.
Il brisa bon nombre de cœur, chez les filles, comme les garçons, car il ne se souciait guère du sexe de ses partenaires, tout ce qui l’importait, c’était que la personne soit belle à regarder, et surtout sadique, pouvant ainsi exulté dans la souffrance qu’il affectionnait tant !

Hoela, se rendant bien compte des histoires de son frère, eut elle aussi des envies qui commençaient à sa faire de plus en plus obsédantes et violentes.
Elle ne tarda pas à suivre les pas de Yue et à multiplier les aventures, ne connaissant que le plaisir, et non l’amour.

Les prétendants se bousculaient au portillon, déjà car les deux jeunes étaient terriblement beaux, mais également à cause de rumeurs, les qualifiants de masochistes dociles et faciles.

Chose dont ils fichaient bien de démentir, tout leur était égal, a pars leur amour fraternel l’un pour l’autre.

Mais Yue ne se rendait pas compte que sa sœur, avait elle aussi grandit, qu’elle n’était plus innocente.
Et un soir, alors qu’il pensant être seul à la maison, il entendit des gémissements venant d’une des chambres… Curieux de savoir ce qu’il se passait, pensant que des domestiques étaient en train de prendre du bon temps, il ouvrit la porte et se glissa discrètement afin d’observer le spectacle. Il fut alors prit d’horreur, découvrant sa sœur nue, enchaînée et cette homme immonde lui faisant des choses peu avouable ! Il hésita entre s’enfuir en courant et démonter la gueule de ce monstre… Il choisit la deuxième option, tout en sachant que sa sœur lui en voudrait à mort. Il claqua la porte avec violence, courut vers l’homme avant même qu’il comprenne ce qui lui arrivait et le jeta à travers la pièce. Hoela lui criait d’arrêter, de le laisser tranquille, mais fou de rage, Yue continua de s’acharner contre l’amant de sa sœur, jusqu’à finir par le jeter par la fenêtre. Heureusement ils étaient au rez-de-chaussée et il y eut plus de peur que de mal. Il alla pour finir détacher sa sœur et la recouvrir, gêné de la voir ainsi affublée. Remplie de rage, cette dernière lui cria dessus comme une furie, mais Yue ne broncha pas, il avait un drôle de regard qui l’a calma. Un regard comme remplis de surprise et de dégoût. Il s’excusa et s’enfuit dans sa chambre. A présent, plus aucune fille ne peut franchir le seuil de l’amitié, il n’arrive en effet plus à faire l’amour à ses partenaires, sans voir le visage de sa sœur apparaître. Et il n’accepte plus non plus aucun petit ami que Hoela lui présente, s’acharnant contre eux, les harcelant jusqu’à ce qu’ils s’en aillent, chose pour laquelle il est doué.

Malgré leur enfance semée d’embûche, Hoela et Yue vivaient paisiblement, devenant peu à peu adulte et responsable, enfin s’il on peut le dire, leur but avaient juste évolué vers autres choses.
Yue s’entraînait dur pour devenir un guerrier digne de ce nom et être enfin reconnu parmi les siens, ou on était souvent jugé à la valeur guerrière.
Mais vint le jour, où un elfe, paisible et désarmé, croisa le chemin de Yue. Il ne fallut pas long avant que les deux jeunes gens ne devinrent amis, enfreignant les lois de leurs peuples respectifs, qui se vouaient une haine sans limite. Le jeune garçon avait trouvé en cet elfe, un confident, un compagnon de chasse, un homme qui ne le voyait pas juste comme le détraqué de service, celui qu’on montrait du doigt. Il pouvait enfin être lui-même. D’ailleurs, Yue ne trouvait rien d’étonnant à ce qu’il ait trouvé la perle rare chez les elfes et non dans son peuple, car mis à part sa sœur, aucun d’eux ne méritait sa confiance, et malgré tout le respect qu’il éprouvait pour eux, ce n’était pas avec un des siens qu’il aurait réussit à sympathiser.
Le temps passa, et les deux jeunes étaient devenus inséparables. Ils se racontaient tout, leur histoire d’amour, leurs problèmes, que des choses banales en soit, mais c’était la première fois pour Yue. La première fois qu’il ne sentait pas inférieur a quelqu’un... et il appréciait.
Néanmoins, conscient de la gravité de la situation, Yue fit tout pour que personne ne soit au courant, de peur qu’il n’arrive malheur à son ami, et ce dernier fit de même. Ils vivaient alors tous deux dans l’angoisse que l’on découvre leur secret, et que l’on leur fasse payer leur différence.

Le désastre arriva tout de même…. Un jour, cela se sut sans que personne ne sache qui avait vendue la mèche ! L’elfe fut capturé par les drows et Yue emprisonné. Le jugement fut rapide, on ne lui laissa même pas la chance de ce défendre et il n’évita la peine de mort que grâce a l’intervention de sa mère.
La sentence tomba, vint-cinq année d’enfermement, de torture en tout genre.
Peu auraient survécu, mais il refusait d’abandonner, de mourir, et de les laisser gagner en quelque sorte, et il finit par sortir, ayant survécu a son calvaire.
Mais plus rien n’était pareil, autrefois, bien que peux désireux de nouer des contactes, il n’était ni sadique, ni haineux, chose qui avait bien changé au cours de son enfermement.

Pendant les semaines qui suivirent sa sortie, il ne voulut pas sortir de chez lui, refusant même de manger et de boire. Sa sœur devait le forcer à se nourrir un minimum. Puis comme si jamais rien ne s’était passé, un matin, il sortit et reprit sa vie comme de rien, à la surprise générale de sa sœur et ainsi que de son entourage.

Plus de place dans les quota surfacien BG en attente

[Rectification faite grâce à Del'viena, j'ai fait un abus de langage]

Y a de nouveau de la place, mais le joueur est il toujours là ?

pas de réponses: au cimetière