- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Starkadd
Nom du compte joueur module : Starkadd
Nom du perso : Aliyé Gülhane
Race :humaine
Age : 25 à son arrivée
Alignement : chaotique bonne
Religion : Religion animiste, chamanique, le Ciel éternel (Tengri) et la Terre mère des nomades des steppes des Grands Khans (Umay), sur les Terres de la Horde
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : 25 Rôdeur (actuel 16)
Arme de prédilection: Arc Long
Trait de Caractère : Polie en toutes choses, Aliyé a parfois le don d'énerver ses interlocuteurs avec un petit trait d'ironie, mais n'étant pas très brillante, elle écoute plus qu'elle ne parle vraiment. Elle n'hésite pas à se mettre en avant pour aider ceux qui sont dans le besoin, mais a peu de goût pour les lois humains et n'hésitera pas à dire ce qu'elle pense de certaines législations imbéciles. Elle a aussi peu de patience pour les arrogants et les je-sais-tout pontifiants.
Description physique : De petite taille, comme la plupart des membres du peuple des steppes (1m60), elle a les jambes solides d'une cavalière accomplie et est très agile. Son visage est un peu rude, comme coupée à la serpe, les pommettes hautes, et possède des tatouages sur les joues et au-dessus des yeux représentant des loups hurlant. Ses yeux sont bridés, mais moins que les gens des steppes, car elle est métissée. Les cheveux bruns sont coupée mi-longs mais toujours retenus par un noeud à l'arrière de son crâne.
Caractéristiques (au lvl 1):
FOR :14
DEX :16
CON :13
INT :10
SAG :13
CHA :10
Histoire (à valider niveau historique et cohérence par les scribes): Aliyé est née au sein du clan du Loup, d'un père beg (lieutenant du Khan) et d'une prisonnière de l'ouest (sans doute une Rashemen ou une Thayvianne) nommée Rose (Gül en langage des steppes).
C'était un peu après l'invasion des Grands Khans Tuigans sur le Shou Lung ou même la croisade du Cormyr d'Azoun IV, avec la mort de leur Grand Khan, les nomades des steppes s'étaient entredéchirés pour l'Empire qu'il leur avait laissés.
Aliyé est donc née sur les Terres de la Horde au sein d'un monde nomade en guerre civile, en proie aux intrigues et à la politique difficilement compréhensible pour qui ne connaît pas le peuple complexe de la Horde.
Comme beaucoup de femmes nomades, elle a appris à monter à cheval presque avant de savoir marcher, et à manier au moins le poignard et l'arc pour savoir défendre les camps lorsque les guerriers partaient en expédition.
Aliyé, métisse, à seize ans, n'était pas une des filles favorites du beg. Toujours plus ou moins rejetée par ses pairs, elle faisait pourtant tout pour plaire à son père et devenir une cavalière-archère accomplie. Elle rêvait parfois de cet ouest lointain que sa défunte mère - morte lors d'un raid ennemi quelques années plus tôt - lui détaillait avec plaisir. Aliyé, chaque fois qu'une caravane de marchand traversant les steppes vers Kara-Tur s'arrêtait pour commercer avec eux, se jura qu'elle quitterait le clan pour découvrir les terres d'origine de sa mère. L'appel était fort, mais celui de la loyauté envers son père et son clan gardait une emprise terrible sur elle, ainsi qu'une chose importante : son affinité très grande avec les loups des steppes.
Elle avait découvert cette affinité un jour qu'une horde de loups gris s'étaient installés de l'autre côté du lac des Brouillards, où le clan de son père s'était installé. Etant partie avec deux amis pour les espionner, elle avait senti l'appel mental d'un des grands loups, et s'était montrée. Alors que ses compagnons prenaient la fuite, elle s'était avancée quant à elle au milieu d'un cercle de ces vieux animaux, et s'était agenouillée.
Les loups lui avaient parlé, elle en était sûre, l'avaient entourée, reniflée, léchée au visage, et parfois bousculée, certains voulaient la dévorer, d'autres la préserver, car elle portait en elle la graine de l'esprit du loup sacré, Grikurt. Ne comprenant rien à ce qui se passait, Aliyé s'évanouit et se réveilla dans la tente d'un des chamanes du clan.
Celui-ci lui apprit que les loups gris l'avaient marquée de leur empreinte, et que c'était un grand honneur. Qu'un jour, elle pourrait faire appel à l'Esprit du Loup Gris, Grikurt et à son fils, Kurtolu.
La chamane lui proposa de suivre son enseignement, mais un événement se produisit quelques jours plus tard. Depuis déjà quelques années, son père voulait utiliser Aliyé pour qu'elle puisse être utile au squelette familial par sa chair (métaphore nomade structurelle) Le beg voulut la marier à un allié politique d'une autre maison du clan, le fils d'un Khan cruel et traitant mal ses sujets, un monstre avec qui la plupart des clans ne traitaient jamais, et dont le Chamane était versé dans les arts spirituels interdits.
Aliyé refusa, mais on la força et elle dut revêtir l'habit rouge des noces lorsque le promis arriva dans le camp du clan du Loup.
Les noces eurent donc lieu, mais Aliyé se dit qu'elle était à présent libre de la loyauté qu'elle devait à son clan, et qu'il était temps de prendre le large vers l'ouest. Elle attendit que la nuit tombe, que les festivités soient terminées, et une fois que le fils du Khan l'eût emmenée dans sa tente, elle l'assomma - elle n'eut pas à forcer beaucoup étant donné la quantité de kumiss qu'il avait ingurgité - mais frappa trop fort : son crâne brisé, il mourut sur le coup.
Aliyé, paniquée, n'attendit pas et s'enfuit par l'arrière de la tente de feutre, se faufila jusqu'aux champs ou les centaines de chevaux du clan dormaient tranquillement, en vola un au nez et à la barbe des sentinelles dont elle connaissait bien les emplacements, ayant participé parfois elle-même à la surveillance du camp. Après quelques kilomètres vers l'ouest en toute discrétion, elle grimpa sur la monture et ne perdit pas de temps. Les poursuivants se mettraient en route et les nomades des steppes n'étaient pas réputés pour leur laxisme envers les meurtriers.
Grâce à sa connaissance des steppes, Aliyé réussit à leur échapper et passa les montagnes vers le territoire des Rashemen, découvrant les premières cités civilisées en entrant dans Shaval et Urling.
Echappant de peu à une tentative d'assassinat par deux nomades limiers envoyés à sa poursuite, elle traversa le Lac des Larmes et passa en Ashanath. Toujours elle se dirigea vers l'ouest, vivant des péripéties trop longues pour être ici contées, et pendant huit ans traversa les pays de l'ouest, comme le Cormyr, Sembia, passa même huit mois sur un navire marchand de la Mer des Etoiles Tombantes, servant d'archère d'élite, de mercenaire et de cavalère de reconnaissance.
Malheureusement, les esprits envoyés par le chamane du clan ou les assassins toujours sur sa trace pour venger le fils du Khan, l'obligeaient à changer de lieu en permanence, et c'est un an avant son arrivée à Luskan qu'elle arriva à la Porte du Ponant, suivit la route jusqu'à Scornubel, vendant toujours ses talents aux marchands itinérants et aux caravanes.
Fascinée par les histoires sur le grand nord de la Côte des Epées, elle est arrivée à Luskan et a trouvé dans sa forêt profonde, millénaire, sereine, un endroit qu'elle considère un peu comme son deuxième foyer. Elle est à présent sûre qu'aucun assassin ni qu'aucun esprit ne pourront jamais la retrouver ici.
Ayant entendu parler d'une organisation appelée les Louves, Aliyé, curieuse de nature, va essayer d'en apprendre plus sur celles-ci, ou du moins de discuter avec une de ses membres....