L'Araignée tissant sa toile..

.. Et le disque noir bordé de pourpre, un déssin sur un parchemin.

Voila ce qu'avait laissé le prêtre de Tyr avant de disparaitre dans une gerbe d'arcane.

Ce pretre de tyr avait fait son apparition aprés la déposition de la tenancière concérnant l'accusation d'Orthensya. Il avait toujours été là, derriere Orthensya, la tête entre les mains a paslmodier pendant tout le début du procés.
Au moment ou l'accusé aller prendre parole pour exprimer sa vérsion des faits, l'homme s'écria comme poussé par une determination inhumaine.
Il prétendait avoir la réponse, il prétendait savoir. Devant cela, Orthensya tomba dénue, regardant ce facteur qu'elle n'avait pas prévu dans son plan de libération.

Le pretre se disait tyriste, et il l'etait vraiment, mais le commandeur Peredur signait qu'il ne le connaissait pas.
Bien que sa venue soit une surprise, ses propos etaient trés trés interessant et allait dans le sens d'Orthensya.

Clamant devant le juge qu'un être métamorphe (Doppleganger) aurait prit la place d'Orthensya, et que donc Orthensya etait innocente de tout acte malsain.
Tous, etaient septique face a ses propos, mais son histoire devenait une porte de sortie supplémentaire pour Orthensya, qu'elle utilisa comme un tremplin pour commencer a les rouler dans la farines.
Le pretre de Tyr mystérieux prit un parchemin dans un tube de verre, le brisa et s'écria : La veuve noire me l'a dit!
Puis il disparu dans cette gerbe de magie devant une assemblée a la fois térrorisée et impuissante.

Cette histoire de Doppleganger devenait la clée de voute pour prouver que l'accusation ne tenait que sur des doutes et non sur des faits réels.
Orthensya fut relaché peu aprés, l'accusation mené par Asther ayant clos son dossier faute de preuve.
Elle quitta le tribunal aux cotés d'un homme qui etait passé inaperçu pendant la durée du procés puis disparue de Padhiver.
Le déssin et l'apparition du pretre restant toujours un mystère pour tout le monde a l'heure d'aujourd'hui.

Les autorités de Padhiver se souviendront de ce jour, comme étant celui ou ils ont laissé filer une dangereuse criminelle. La Justice est comme l'homme... Manipulable.

La salle du tribunal s'était peuplée, dès les premiers instants, de Tel Quessirs de la Communauté Elfique. Il semblait que ce qui allait advenir d'Orthensya les intéressait, pour une raison inconnue.

Réagissant aux différents rebondissements du procès avec calme et détachement, ils n'exprimèrent aucune surprise lors du verdict. Cependant, une oreille attentive les aura entendu murmurer dans une langue chantante presque tout au long des plaidoiries.

A l'annonce de l'acquitement, ils se levèrent tous pour sortir en silence.

Si certains des spectateurs se sentaient floués, ou impuissants à punir une demoiselle coupable à leurs yeux, les Tel Quessirs affichaient une tranquillité sereine, comme si, de leur côté, tout était déjà dit depuis longtemps.

Coralys assista au procès, juste par curiosité. L'accusation n'avait aucune preuve. Elle se demanda s'ils avaient vraiment enquêté.
Lorsque le prêtre témpoigna elle faillit mourir de rire. Le prêtre, se clamant de Tyr, avoua avoir été juge et bourreau.

Ca la justice de Tyr ??? C'est plus digne d'Hoar.

Elle mit en garde le juge mais soudain le prêtre disparu. Elle incanta une vision lucide et alla voir les gardes. Les portes n'avaient pas été forcées.

Après cet incident le procès reprit et l'accusée fût graciée. Cora souriait. Même après l'incident elle était libre, sans complement d'enquête malgré le "témoignage".

Voila pourquoi j'ai décidé de consacrer ma vie à Hoar, la vrai justice ne souffre d'aucun compromis, ce procès me donne raison...

Terree dans un laboratoire, a la lumiere des incinerateurs et brasero, Orthensya broyait des ingredients a l aide d'un mortier et d'un pilon qui devenaient ses confidents.

La paleur du soleil peinee a traverser les plantes grimpantes qui voilaient l'unique fenetre de ce laboratoire. Le bruit a la fois derangeant et attirant des fluides bouillant dans les alambics couvraient le doux chant des oiseaux.

Aucune rancune n'habitait son esprit, aucune vengeance envers les elfes pour le sort qu'ils lui avaient fait subir; seulement une curiositee, une crainte; les effets de la malediction lui etait encore inconnu et cela tourmentait son imagination, l'empechant d'exploiter tout le potentiel de son art.

Il fallait savoir... il fallait connaitre. Mais l'experience pouvait etre trop couteuse, alors que pour la premiere fois de sa vie elle se trouvait dans un domaine qu'elle maitrisait, et y avait une place.
La perdre etait hors de question, il fallait en jouir, jusqu'au moindre privilege.
Briser un outil pour simplement avoir le plaisir d'en reclamer un autre d'un doux sourire de velour. Voila ce qui l'amusait, avoir la preuve, chaque jour, que la solitude etait enfin finit.