- Citation :
- Nom du compte joueur forum : IgnomniS
Nom du compte joueur module : Ignomnis
Nom du perso : Pildhuil
Race : elfe sylvestre
Age : 165
Alignement : Loyal Neutre
Religion : La Seldarine mais sans plus…
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : 20 Moine / 5 Rôdeur
Arme de prédilection: mains nues
Trait de Caractère : Pildhuil est plutôt du genre impulsif pour un moine, il n’ira cependant pas au devant des gens et encore moins ceux de sa race. Ses réactions ainsi que son comportement dans la vie de tous les jours portent à croire qu’il semble plus humain qu’elfe.
Description physique : Pildhuil est très grand pour un elfe, il mesure 1m80. Ses muscles sont largement développés et travaillés, lui rendant une apparence presque carré. Cependant, on peut retrouver la finesse des traits qui caractérise sa race sur son visage à demi ombragé par la présence quasi permanente d’une capuche d'où deux tresses de cheveux vert foncé glissent jusqu’à son torse.
Caractéristiques (au lvl 1):
FOR :18
DEX :10
CON :12
INT :14
SAG :10
CHA :08
Un groupe d’elfes sylvestre sortait d’une modeste cité fondue dans les hauteurs des arbres de la Haute Forêt proche de Luneargent, parmi eux, deux jeunes rôdeurs suivaient l’initiation prévue par leurs aînés. La petite coterie s’enfonçait avec prudence dans les profondeurs ombragés des bois insécurisés à cause des récentes attaques d’une horde d’orcs.
Pildhuil et sa jeune sœur écoutaient attentivement les conseils prodigués par leurs maîtres, ils vérifiaient les pièges en place, en positionnaient d’autres et évaluaient la fraîcheur des traces laissées au sol ainsi que la nature de ceux qui les y avaient déposé. Un éclaireur revint soudainement auprès du rôdeur qui menait le petit groupe. Les lames elfiques quittèrent leurs fourreaux, les cordes des arcs se bandèrent et les elfes se fondirent dans les feuillages des bosquets qui bordaient un semblant de clairière. Pildhuil reçu l’ordre de rentrer et de ramener sa sœur à la cité et de prévenir la garde d’un éventuel nouvel assaut d’orcs.
Les jeunes elfes traversèrent la forêt à toute jambe, se guidant grâce aux points de repère que leurs aînés leur avaient appris à suivre. Un grognement venant de leur gauche se fit entendre, Pildhuil ordonna à sa petite sœur de poursuivre sa route sans se retourner et d’avertir les autorités de la proximité de l’ennemi. Le jeune elfe changea sa trajectoire de course et fondit droit sur le groupe de reconnaissance orc en se saisissant de son épée longue, il fit un bond impressionnant en sortant d’un fourré et logea habillement sa lame dans la tête de l’une des créatures à la peau verdâtre, il s’écroula au sol alors que ses congénères prirent Pildhuil immédiatement en chasse.
L’elfe courrait aussi vite qu’il pouvait mais ses satanés orcs ne le lâchaient pas, inconsciemment il profitait de sa musculature largement développée étendant ses jambes avec facilité et profitant de chaque prise au sol pouvant le propulser encore plus loin et plus rapidement, ainsi la distance entre lui et ses assaillants grandissaient sans cesse lui permettant parfois de s’arrêter et de déposer avec ingéniosité les pièges qu’il avait pris soin de créer pendant son temps libre à la cité.
Cela faisait maintenant plusieurs jours que Pildhuil courait sans relâche, entendant parfois au loin ses pièges se déclencher ralentissant ses poursuivants qui étaient déjà à bonne distance. La forêt s’éclaircissait, bientôt une clairière fit son apparition sous les pieds du jeune elfe qui poursuivait sa course frénétique, son corps ne répondait qu’à l’espoir d’éloigner ses monstres de sa petite sœur. Là, alors, devant lui, surgit des murs de pierre, un bâtiment immense dont l’architecture rappelait celle de Kara Tur. Un bruit derrière lui, comme le sifflement du vent coupé par un objet tranchant, une hachette, cet objet se dessinait dans son esprit devinant presque l’endroit de l’impact, il fit pas de coté qui permit de ne pas se faire trancher la jambe mais la blessant tout de même gravement. Sous la douleur, Pildhuil s’écroula devant la porte du monastère qui était orné d’une armoirie aux signes Kara Turien et d’une tête de taureau. Avant de tomber dans l’inconscience, l’elfe aperçu deux ombres extrêmement véloce lui passer au dessus puis vînt les derniers râlement des orcs agonisant, enfin tout se brouilla jusqu’au vide du sommeil.
Pildhuil rouvrit les yeux, devant lui se tenait un moine imposant par sa musculature mais au visage doux et souriant. Celui-ci l’informa sur son état physique, la convalescence qu’il devrait prendre afin de se rétablir complètement ainsi que sur la fin des orcs qui avaient réussit à le suivre malgré ses efforts. L’elfe pu remettre le pied sur le sol après quelques jours, cependant l’un des maîtres du monastère l’invita à poursuivre une rééducation afin qu’il retrouve pleinement l’usage de sa jambe.
Durant cette période, Puildhuil allait chaque jour dans le dojo pour suivre les exercices de rééducation que les moines lui dictait de suivre. Il en profitait pour observer les entraînements de ces hommes, il s’étonnait même de voir leur capacité, lui qui avait appris que les humains n’étaient que des êtres imparfaits. Sa curiosité le poussa à rester parmi eux en faisant accepter comme élève.
L’entraînement se fit alors plus rigoureux, Pildhuil du apprendre à exercer tous ses muscles les uns après les autres, les développer et à les faire réagir indépendamment les uns des autres. Au-delà de l’entraînement physique, l’elfe apprit la concentration sous forme de méditation, par cette science de la maîtrise de soit, son corps affûtait sa sensibilité et ses réactions, au fur et à mesure des années passées au sein du monastère de l’Ordre Ancien, Pildhuil appris les techniques ancestrales de l’école du poing du Taureau.
Les capacités spirituelles de l’elfe n’arrivaient guère a correctement se développer au fil du temps, les moines en avaient déduit qu’il s’agissait d’un problème provenant de sa nature raciale pas suffisamment pure. Pour cela, Pildhuil se devait de rejoindre les siens afin d’achever sa formation et atteindre la parfaite de la symbiose entre son corps et son esprit. C’était le jour de son départ, cela faisait un siècle jour pour jour qu’il était arrivé dans le monastère, aujourd’hui il quittait ce lieu serein et il suivit le chemin inverse qu’il avait parcouru cent ans avant, cette fois-ci, il marchait et en profitait pour observer et écouter tous les bruits de la forêt, le temps ne devait être perdu, tout était bon à l’entraînement de ses sens.
Après plusieurs jours de marche marqués par quelques arrêts afin que Pildhuil prenne un peu de temps pour la méditation, il arriva devant les premiers arbres permettant de rejoindre la cité suspendue, camouflé dans les feuillages des chênes millénaires. L’elfe grimpa agilement et rapidement, le cœur serré, la peur le prit, il pria la Seldarine que son peuple n’ait été anéantit un siècle plus tôt… et sa sœur, vivait elle encore, avait-il réussit à la sauver. Un cri d’oiseau s’éleva dans la forêt, Pildhuil le reconnu aussitôt, la garde venait d’être prévenu de son arrivé, l’elfe leva les mains en l’air montrant qu’il n’était point armé marchant d’un pas tranquille et réconforté en voyant les premières habitations intactes et la population circuler entre les arbres par un système d’arches fait de bois et lianes. La végétation abondante, la pureté de ce lieu était intacte comme dans ses souvenirs de jeunesse.
Il fut conduit au conseil où siégeaient les anciens du cercle druidique de la cité, Pildhuil conta son histoire et l’explication de son retour si tardif parmi les siens. Il retrouva sa sœur, une grande émotion de bonheur s’empara d’eux à leur retrouvaille, il ne se quittait plus. Laendra avait grandit et progressé, ensemble ils se redécouvrirent et recommencèrent leur entraînement ensemble. Pildhuil montra à sa sœur les progrès et ses dernières trouvailles en matière de pièges. Le temps passé à la méditation lui avait permis d’étudier intérieurement de nombreux mécanismes de déclenchement et stratégie d’emplacement pour la matière dans laquelle il était le plus doué des élèves rôdeurs à l’époque.
Cependant, un malaise se fit sentir au sein de la communauté elfique, Pildhuil ne semblait plus être reconnu parmi eux, les autres elfes l’évitaient et lui lançaient des regards hautains ne voyant en lui plus qu’un humain. L’elfe ne supportant plus cette forme de racisme, prit la décision de quitter sa cité natale, Laendra se joint à lui ne volant perdre une nouvelle fois son bien aimé frère. Ainsi leurs pas les conduirent dans le Val Bise, Pildhuil laissa sa sœur dans une immense forêt aux abords d’une cité humaine afin de voir la réaction du peuple de cette région avant de l’y exposer.