- Citation :
- Nom du joueur: Theneos
Nom du perso: Elun'yäe
Race: Elfe (de la lune)
Age: 130 ans
Alignement: Chaotique bon
Religion: Selune
Classe: Mage (si possible archer mage par la suite, minimum 10 level de mage)
Ecole de magie: Evocation
Trait de caractère: Douce et aimable, peu sûre d'elle...encline à la naïveté.
Descritpion physique: 1m65, peau très pâle, yeux bleu très pâles, belle et blonde. Démarche hésitante et vraisemblablement physiquement fragile, voire diminuée.
Chapitre premier: Des origines...* Le hurlement incessant du vent dans les cîmes faisait trembler la jeune elfe dans son lit. La pluie tambourinait sur le chaume en chuintant et le froid la glaçait sur son petit lit de paille*
Recueillie 10 ans plus tôt par un couple de fermiers, Elun'yäe, car c'est ainsi que nous la nommerons, avait pris pour habitude de veiller tard le soir avant d'entrée dans ses rêveries. Son repos était toujours de courte durée car Martin, le paysan ne la ménageait que rarement au réveil et se montrait souvent grossier.
Si Elun leur était reconnaissant de l'avoir accueillie après l'incendie qui avait détruit sa forêt, elle sentait bien maintenant que sa condition s'apparentait plus à celle d'une esclave qu'à autre chose!
Alors qu'elle s'apprétait à sortir de sa couche, le vieux paysan fit irruption dans la pièce en vociférant!
- "Encore couchée, petite garce!" saisissant son bâton "Je vais t'apprendre à lambiner sale souillon!" la rouant allégrement de coups.
- "Quoi, tu ne hurles même plus? Te voilà bien docile ce matin..." une pointe de contrariété perçait dans le ton du vieil homme gras et puant qui lui servait de tuteur.
*la gorge nouée, de grosses larmes glissaient doucement sur les joues d'Elun'yäe. Elle avait appris toutes ces années à taire sa douleur. Les multiple contusions qu'elle avait subies et la douleur persistante de ses reins le lui rappelaient sans cesse: Ne plus jamais gémir ou pleurer devant de ce gros tas, cela ne ferait que raviver sa colère!*
Voilà dix ans que tous les jours elle se faisait rouer au réveil, sa vue, déjà faible à la naissance n'avait cessé de baisser ces dernières années, si bien que ses yeux bleu étaient devenu pâle et que le jour elle n'y distinguait presque plus rien.
Les coups qu'elle recevaient n'avait pas arrangé non plus sa petit santé et ses sempiternels problèmes respiratoires. Bref, à terme elle serait condamnée à l'exil par le paysan car elle ne lui serait plus d'aucune utilité sans ses yeux pour y voir et sans sa force pour porter les balots.
*Le vent hurlait toujours au dehors et elle attendait tristement assise sur la paille que le paysan la batte encore, sans broncher. Elle repensait souvent au vieillard du village qui l'avait prise sous son aile à l'insu de Martin.*
Le vieil homme lui avait enseigné l'art de lire sans y voir et l'art d'écouter, et même d'entendre bien au delà. Si sa vue lui faisait défaut sa beauté était certaine et elle le savait car elle entendait très bien les gens murmurer sur son apssage dans les rues...maigre réconfort!
Mais que dire de son ouie? Elle était incroyable, presque aveugle elle marchait au son de ses sandales, sachant discerner très précisément le roc de la boue, la paille de la pierre taillée. Elle savait aussi très précisément ou se tenaient les gens dans son entourage direct.
Jamais elle n'avait rêvé de grandeur, mais quand le vieil homme lui avait proposer d'apprendre les rudiments de la magie, elle s'était empressée d'accepter, puisque sa vue même n'avait pas réussi à étancher sa curiosité. Elle avait ainsi appris à maîtriser les énergies naturelles et élémentaires, comme à mieux discerner le vrai du faux par l'ouie simple et par la détermination. Le vieillard exhultait devant sa facilité d'apprentissage.
Elfe de lune, Elun'yäe avait grandi parmi les arbres et la douceur de la forêt, elle avait longuement chanté la beauté et la grandeur des elfes. Jusqu'au soir ou tout avait basculé dans l'enfer et le néant, ou les hommes avides de pouvoirs et de richesse avaient décidé de défricher sa natale foret pour en faire un comptoir de négoce. Ne sachant pas qu'une importante communauté elfique résidait en ces lieux, ils mirent le feux à la fôret. Ce ne fut plus que cris et hurlements...sa mère et son père périrent avant l'aube dans un vaste brasier où tout se consumait.
Elle ne fut sauvée qu'in-extremis par une pluie salvatrice qui finit d'éteindre les dernies foyer encore chaud de la nuit. Le lendemain elle était secouée par des mains puissntes qui étaient plus habituée à porter la hache et la faux, qu'a caresser des joues d'elfe, elle devait l'apprendre bien des mois plus tard, lorsqu'enfin elle comprendrait le langage barbare des hommes, elle avait été sauvée par un paysan du nom de martin, dont la femme gravement malade venait de décéder alors qu'ils finissaient de bâtir leur ferme à l'orée de la forêt.
*le vent hurlait encore et encore et le vieux Martin la regardait en grognant, tout transpirant de l'avoir tant battue. *
- "Tu n'es plus bonne à rien sale vermine...je suis passé derrière toi hier quand tu descendais au village chercher de l'eau, je t'ai vue t'arrêter chez le Vieux! Plus jamais , tu m'entends, plus jamais...je n'aurais jamais du te sauver à l'époque, à moitié aveugle et sourde, juste bonne à raconter des sornettes et à écouter les histoire délirante du Vieux!"
*grphmmm* - "Demain nous partirons pour Luskan, la grande cité portuaire et je t'y revendrai comme danseuse...cela me paiera les têtes de bétail pour l'année prochaine..je ne rêve pas, je ne tirerai rien de bon de toi, même pas le prix!"
l'aube était levée depuis longtemps déjà quand la charette se mit en route cahotante et faisant souffrir les reins d'Elun'yäe, recroquevillé sur un tas de laine à l'arrière du char, elle sombra dans une rêverie qui dura tout le trajet jusqu'à cette ville magnifique de Luskan dont elle avait tant entendu parler.
Arrivés aux portes de la ville Martin s'empressa de demander son chemin aux gardes qui lui indiquèrent les docks, meilleur endroit pour trouver son compte en matière de négoce à la criée!
Ils parquèrent la charette sur le port et trouvèrent une chambre pour la nuit. Martin s'empressa de descendre à l'auberge pour y boire quelques pintes. Quand il remonta, ivre et bedonnant, suintant la bière, il battu Elun'yäe tout son saoul et s'écrasa péniblement dans son lit.
Animée d'une sourde colère, Elun'yäe pris conscience enfin qu'il s'agissait là peut être de la chance de sa vie monotone et morne, s'enfuir! Sans attendre elle saisit un baluchon dans lequel elle fourra quelques affaires en hâte, pris soin de dépouiller le gras et s'enfuit dans la nuit sans un mot...
...au matin le vieux viscelard se réveillerait loin de sa ferme, tout esseulé et abandonné par la seule chose qui lui apportait du réconfort dans la dure réalité de son existence....son souffre douleur...il allait devenir fou, pensa-t-elle! C'est en étouffant un rire maladif et hoquetant qu'elle s'enfuit dans la nuit en contournant l'auberge du port...
Une nouvelle vie s'offrait à elle...le froid pavé du port résonnait sous pas, emmaillotée et grelotante, c'est avec un sourire nouveau qu'appuyée sur son bâton de marche elle arpenterait les rues de cette cité inconnue...
[HRP] Elun'yäe se retrouve donc à Luskan avec quelques piécettes, seule, abandonnée et apeurée, mais confiante. Elle se réjouit de faire la connaissance de nouveaux amis et de partir à l'aventure[HRP off]
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