Termalaine

Législateur,

Termalaine rassemble ses forces pour endiguer la menace à vos cotés.

Jean de Naksul, Duc de Termalaine

Eowynn, duchesse de Termalaine, est rentrée au petit matin dans le port de la bourgade à bord d'un voilier rapide. Lorsqu'elle en est descendue, le visage exprimant une peine immense, des hommes d'équipage l'ont suivie. ils portaient sur un catafalque le corps de Jean de Naksul, son époux.

Sans bruit et avec rapidité, le petit groupe s'est dirigé vers les appartements d'Eowynn et de Jean, d'où seuls les hommes d'équipage sont ressortis.

La rumeur s'étent cependant rapidement. Jean aurait défié Coralys, meurtrière de son père, et aurait été vaincu dans un duel impitoyable.

La Duchesse ne semble pas avoir quitté ses appartements depuis lors, seules quelques ombres rapides seraient venues la visiter avant de repartir rapidement.

Termalaine a accueillit la nouvelle de la convalescence de sa Duchesse dans la tristesse. Cette dernière nouvelle s'accompagnait également de celle qui proclamait Agammemnon Erikov, le Chevalier aux Cygnes, Protecteur de Termalaine, tout au moins jusqu'au rétablissement de sa véritable dirigeante.
C'est avec circonspection que les habitants l'accueillirent, certaines de ses frasques leur étant déjà parvenues aux oreilles.

On murmura par la suite qu'il avait prévu de grandes choses pour le village durant sa régence...

Sur ordre de l indulgente Aleyssia , un petit convois de nourriture et de divers vetements arrivas a Termalaine pour aider la population.Diverse distribution de denrées se ferront reguliérement aux plus demunnis et quand le besoin s en ferras sentir.Envelloppé dans sa cape rouge Vénuza supervise et verifie si ce qu elle a demandé arrives a temp et en heures dans la petite bourgade.Les frais sont a charges des Sharessiennes.

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De temps à autre, on pouvait voir Maïlys en compagnie du Comte de Bremen se balader dans Termalaine. La Cité ayant été confiée à un Vassal du Comte pendant l'absence de la Duchesse.

Maïlys restant à l'écoute de cette population, tout comme à Bremen. Et aujourd'hui, on a pu la voir sourire à Agamemnon - chose assez rare pour le souligner - lors d'une conversation à propos d'un vélage.

Termalaine n'était pas laissée pour compte malgré l'absence de la Duchesse, certains étaient là pour y veiller.

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Une distribution de fruits des plus variés à été faites durant la fin de journée. Chaque don fût accompagné de bons mots donnés par des femmes aux sourires exquis pour redonner le moral à la population et l’enjoindre à voir que la vie peut être des plus radieuse.

Les Sharesiennes agrémentent cela de quelques légumes et céréales pour répondre aux besoins nutritionnels des habitants de cette jolis petite Bourgade qu’est Termelaine.

Et en ces terres des plus froides des couvertures de couleur rouge, chaudes et douces ont été donnée de bon cœur aux femmes et aux enfants en espérant pouvoir réchauffer leurs corps durant les douces nuit à défaut de pouvoir réchauffer encore leur cœur.

Enfin on dit que des petites soirées auront lieux et que des bardes seront invités pour quelques chants.

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Maïlys semblait, malgré son état de santé, assez amusée de voir l'agitation regner.
C'est ainsi qu'elle parla à un habitant, lui demandant si la Duchesse ne s'était pas occupée des couvertures et de la nourriture déjà.

Après avoir eut les réponses qu'elle attendait, Maïlys s'en alla, se disant qu'elle avait bien fait de passer à Termalaine aujourd'hui pour voir comment certains tentaient de se donner une bonne image jusqu'à en oublier les détails de base.

[Prefere preciser que c'est une réaction RP]

Précisions :

Depuis que le Duc Jean de Naksul et Eowynn de Naksul ont repris Termalaine, ils veillent aux besoins de habitants. Ils ont construit de nouvelles maisons pour accueillir les familles ayant fuit Lorgol, ils ont toujours fourni et à tous une nourriture suffisante, ont organisé régulièrement des festivités pour veillé à leur population, ont toujours fournis des vêtements (Eowynn étant couturière), ont protégé et fortifié la cité contre les bainites.
L'Argent engagé était la fortune personnelle du Duc héritée de son défunt père, ainsi que celui de la ligue, leur allié commercial. La ville ne manque de pas grand chose grace à ce commerce. La milice est entrainée par la ligue qui plus est. Les seuls habitants mécontents ont quitté les lieux lors des attaques des géants du froid. Pour les avoir sauvés, le peuple voue à Eowynn et Jean une très grande reconnaissance.
Le peuple a été très affecté de la mort de Jean, mais se repose désormais sur Eowynn qui leur a toujours témoigné la plus grande affection, donnant de sa personne à chaque coup dur, n'hésitant pas à se priver elle même pour leur sauvegarde.

La réaction du peuple est donc totalement neutre par rapport aux dons des sharésiennes. Les habitants prennent, disent merci, mais c'est absolument tout, pas de reconnaissance particulière.

Termalaine était endeuillée en cette froide soirée couverte, pourtant, elle rayonnait le matin même de vie.

Les femmes de rouge vêtues avaient décidé de faire un geste pour la culture et l'esprit des habitants de la ville. Munies de plusieurs ouvrages somme toute modestes, et de quelques uns légèrement plus ouvragés, elles avaient proposé aux habitants des fermes, et des maisons de la bourgade d'instruire les enfants durant une ou deux heures, pendant leur temps libre, afin de ne pas déranger les travaux des champs que nombre accomplissaient.

Alors que le soleil arrivait à son zenith, les premiers enfants avançèrent timidement auprès des Sharessiennes qu'ils commençaient à connaitre désormais. Rejoints sitôt par d'autres, et finalement quelques retardataires qui n'avaient pas fini leur potage à temps. Les femmes commençèrent donc les leçons de lettres à l'aide d'histoires, d'anecdotes afin que le savoir soit gravé de manière ludique dans leurs esprits.

Ravies du succès de cette première leçon, elle réitérèrent celle-ci en soirée, alors que le soleil se couchait. Une leçon plus simple, de vocabulaire, afin de convenir au rythme naturel et à la fatigue des enfants. Ils avaient cette lueur dans les yeux, une lueur qui donnait envie aux femmes de continuer les cours infiniment. Mais la lumière devint trop faible pour continuer la lecture, et l'Indulgente prit donc la parole, contant une histoire amusante à la ronde assise, d'un sourire doux et attentionné, croisant leur regard pour chacun. Un regard qui brillait de vie.

Citation :: Sur la Cote des Epées vit un mage de renom, appelé Thalantyr. Sa tour, Haute-Haie surplombe la région et tous les paysans des alentours peuvent l’apercevoir, bien que lui ne sorte que très rarement. Il mène ses expériences, aidé de ses quelques golems, et parfois… très rarement même, il se fait aider par un assistant, que lui envoient des riches familles de la Porte de Baldur.

Un de ces assistants justement, Melicamp, alors que le grand magicien travaillait sur un nouveau sortilège, décida de sortir de ses corvées quotidiennes, qui incombent généralement aux gens de sa condition, pour pénétrer dans la salle de méditation de son maître. Là il y trouva quantité d’objets, d’artefacts, et emporté par sa curiosité, et désireux de voir l’effet d’une grande magie sur lui-même, attrapa une paire de gants grisâtres, et les enfila.

Quelle ne fut pas sa surprise mes amis, lorsqu’il découvrit qu’en un éclair, ses jambes étaient devenues de maigres pattes, ses bras des ailes dardées de plumes oranges, et tronc s’affaissait pour devenir celui d’un poulet. Car c’est là ce en quoi il fut transformé, en un vulgaire poulet.

Il s’enfuit loin, aussi loin qu’un tel animal puisse aller en un jour. Et c’est derrière quelques rochers le protégeant du soleil de midi qu’il fut recueilli par une bande d’aventuriers venant d’Amn. Le poulet prit peur, car en voyant les armes battant leur flanc, il croyait qu’il allait être mangé. Et c’est bien ce qui faillit arriver s’il n’avait pas gardé la parole pour leur expliquer sa fâcheuse situation.

Ils le ramenèrent donc, bon gré mal gré, dans la demeure de son maître. Les aventuriers furent payés, et repartirent aussitôt, car c’était là leur seule motivation. Melicamp lui savait qu’en recouvrant sa forme normale, la punition n’en serait pas des moindres, mais il attendit que Thalantyr prépare le rituel de transformation.

Puis le mage prononça l’incantation. Hélas, tous les sorts ont une faille, et Melicamp ne fut pas retransformé. Il resta dans sa forme animale… et Thalantyr, ne voyant pas d’autre issue, fit griller ce poulet au souper…

Ne fouillez jamais les titoirs d'un mage, ou c’est en poulet grillé que vous finirez.

Elles se levèrent tôt, comme beaucoup de personnes ici. Il faisait froid... le foyer allumé, l'eau commençait à bouillir, tandis qu'elles décidèrent de faire un tour dehors...
Profiter de cet instant merveilleux et éphémère, que seul le Nord offre, l'instant où l'aube disparait à l'horizon.
Hélas.... le moment aurait été superbe, si le corps d'une pauvre femme n'était pas à moitié enterré, un drapeau cyriquiste jeté au loin, par un trapeur arrivé juste avant. La femme avait été assassinée, et un homme criait au loin, d'une voix déchirante d'inquiétude :
Sylviiiiie !

Les Sharessiennes accompagnèrent l'homme, qui ne demandaient qu'à voir par lui-même le forfait, croyant jusqu'à la dernière seconde qu'il s'agissait d'une autre personne.
Non, c'était bien Sylvie.
C'est peinées et tristes que les femmes aux capes rouges restèrent avec lui lors de l'enterrement émouvant de sa fille. Silencieuses, sans un mot... le regard compatissant. Car dans ces moments, seul le regard exprime quelque chose, et c'est ce que le fermier souhaitait, faire son deuil, avec sa dignité respectée.

L'aube avait apporté son lot de mauvaise fortune, d'horreur. C'est le coeur gros que les Sharessiennes proposèrent leur soutien à la famille endeuillée, sans pour autant insister. Elles souhaitaient simplement aider...
Le chagrin ne leur permit pas de continuer la leçon ce jour-ci, juste une histoire en soirée. Mais le lendemain, les cours reprendraient, avec tout autant d'ardeur.

Un navire portant armes et étendards aux couleurs de Termalaine est arrivé à quai en fin de soirée. A son bord, une délégation de notables de Bremen, dont le comte Athanase Caelestius et le chevalier Agammemnon, accompagnaient la duchesse Eowynn, de retour de Luskan.

Cette dernière semblait totalement remise des blessures reçues lors de l'attaque bainite sur le sud et c'est avec un grand sourire qu'elle retrouva les notables de Termalaine, écoutant les nouvelles et prenant note des derniers évenements.

Après les premières réjouissances, tout ceci prit une allure plus formelle lorsque la délégation se dirigea vers le petit manoir ducal. Un conseil s'y est tenu au cours d'un repas, divers point politiques étant abordés par les convives.

Apprécié par la population pour l'entrain qu'il a mis à gérer les affaires courantes ainsi qu'à protéger les habitants, le Chevalier Agammemnon Erikov a été chaudement félicité par Eowynn. La gérance des affaires de Termalaine par le comte de Bremen s'achève donc dans une note d'optimisme, consolidant encore les relations que ces deux Cités tissent depuis des mois.

Remerciant chaleureusement le comte Athanase pour sa disponibilité et son dévouement après l'agression de la duchesse, Eowynn confirma le Chevalier Agammemnon dans son poste de Protecteur de Termalaine. L'armure de neige du chevalier sera encore souvent visible dans le duché.

Le fou du Nord n'avait pas tardé à passer à Termalaine, dans sa tournée des Dix-Cités attirant familles et pêcheurs attendant que la mer se calme dans l'auberge où la chaleur de l'âtre se mêlait à la chaleur humaine.
Ils écoutaient les histoires du barde, comme ceux qui passaient souvent ici, bravant le froid, bravant les tempêtes du ValBise glacial.

Et parmi eux se trouvait Lyalin, qui écoutait également, assise en tailleur par terre aux côtés de quelques enfants. Elle ne broncha pas aux quolibets sur les Sharessiennes, l'habitude peut-être. L'Art passait également par la subversion, elle en était convaincue, combien de pamphlets plus qu'amusants avait-elle entendu dans les rues d'Athkatla... combien de chansonnettes avait-elle fredonné sur les docks...
Elle repensa à son texte sur une histoire qui courrait en Amn, elle se demandait si un jour elle le lirait devant un auditoire, bien que loin de la prétention d'égaler un barde, mais dans l'espoir de faire s'évader encore les Termalainiens.

Quoiqu'il en soit, cet interlude terminé, le temps se calma et les vents tombèrent. Les pêcheurs prirent la mer pour la journée, après un adieu rapide à leurs familles, toujours un brin inquiètes, tandis que les agriculteurs retournaient à leurs champs.
Pendant la petite heure qui suivit la prestation eut lieu une nouvelle leçon, qui étaient devenues quotidiennes, de lecture aux enfants du village, initiée par les fidèles de Sharess.
Mais ce qui était étonnant pour les bambins de tout âge, c'était qu'il n'y avait pas, comme d'habitude, deux maîtresses de classe, mais bien trois.

Une jeune elfe, aux cheveux teints, au regard profond et au sourire jovial, répondant au succint mais non moins doux nom de Näm, accompagnait en effet l'Indulgente Athla, et la Célébrante Lyalin dans leur tâche éducative, permettant de diviser les enfants en trois groupes, et ainsi une meilleure compréhension pour chacun.
Pour finir passèrent-elles à la demi-heure de vocabulaire, sur le thème de l'humanisme aujourd'hui, avant de les libérer afin qu'ils puissent s'occuper des travaux des champs pour les robustes avec leurs parents, ou retourner chez eux.

Outre les leçons , la jeune Näm participe activement a tous les projets de la cité, n'hésitant pas a proposer son aide , un éternel doux sourire gravé sur son visage.

Termalaine accueille finalement une nouvelle citoyenne, l'elfe Näm et le culte de Sharess une nouvelle soeur. Dés lors un toit lui est généreusement offert et la jeune elfe s'implique dans le développement du village.

Une activité joyeuse règne dans Termalaine. Des menuisiers et maçons s'activent près d'une maisonnette en face de l'auberge. Des poutres anciennes sont sorties et de toutes neuves sont mises en places. Des murs intérieurs sont montés et du plancher est posé.

Le temps ensoleillé, présageant d'un printemps agréable dans ce Nord sauvage, nimbe ces travaux d'une joie communicative.

Une jolie petite elfe se tient à côté d'Eowynn et de Memnon, surveillant les travaux scrupuleusement tout en indiquant les modifications qu'elle souhaiterait, ce que les ouvriers réalisent, en grande partie pour son sourire.

C'est une nouvelle citoyenne, dit-on à l'auberge, elle assure l'éducation des enfants avec l'Indulgente et Lyalin. Nul doute que les tentures, les coussins et les meubles qui sont arrivés dans l'entrepôt sont destinés à cette maison, celle de Näm.

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A cette activité joyeuse est joint l'arrivé d'un barde dans la ville. Celui-ci est allez voir l'Aubergiste, et lui a proposé de jouer dans son auberge. Depuis, tous les soirs, il joue de la harpe, et narre quelques histoires. Chaque morceau, ou conte rappel la splendeur des âges passé, la musique semble systématiquement douce, et un appel à la joie. Il semblerait que personne n'est entendu son nom, ainsi que personne ne sache réellement d'où il vient. Quand on lui pose ces questions, il répond par la formulation suivante:
"Contentez vous du présent, mon passé peut être un jour vous le découvrerez".

En journée, il lui arrive de sortir, emmitouflé, regarder le village, et jouant parfois avec les enfants, leur faisant quelque tour de magie, ou leur apprenant certaine chose sur la vie dans les autres régions.

Des rumeurs court sur le faite que le barde ne soit pas payé en or, mais qu'il mange et dort chez l'aubergiste.

Suite à celà, le Protecteur de Termalaine, Agammemnon Erikov, lui fait savoir qu'il souhaiterait s'entretenir avec lui dans les plus brefs délais.

[TO: IG, quand c'est possible]

Après l'entretiens, le désormais dénommé Bobby est tenu chaque jour de se présenter matin et soir à un milicien, de même qu'à chaque sortie et rentrée du village.

Un nouveau réfugié est arrivé à Termalaine, et a été présenté au Chevalier Protecteur ainsi qu'à Aéyssia, Lyalin et Näm.

Ce réfugié non-voyant a découvert la cité et ses environs après quelques jours de repos. Souvent vu avec Eowynn, il semblerait qu'elle effectue des recherches pour lui.

Quelques jours plus tard, l'atelier de haute couture a repris une activité effeinée, une grosse commande semble avoir été passée et des étoffes précieuses ont été livrées dans la soirée d'hier. Cela présage de belles retombées économiques pour la jolie cité enneigée.

La nuit était tombée sur la cité, amenant avec elle la tempête. Une tempête comme on en avait rarement connu. Le Protecteur de Termalaine veillait malgré tout, allant jusqu'à affronter la neige battante pour s'assurer de la protection des villageois. La nuit s'écoulait lentement, et toujours la neige tombait drue. Alors qu'il s'appretait à retourner vérifier l'état du village, il fut appellé par Näm, cette jeune elfe qui venait juste d'entrer dans le culte de Sharess et dont la maison était en réparation. Cette dernière semblait paniquée, lui criant par dessus le bruyant vacarme du vent qu'un meurtre venait d'être comis. Un meurtre, en plein tempête... Quelque chose clochait.

L'homme était sans vie, celà était évident... Et ses blessures faisaient penser à celles qu'aurait pu infliger une énorme bête féroce. Soudain, un "klong" sonore retentis contre la porte. Foutrdieu, ils étaient piégés dans cette maison, porte bloquée par une solide barre de fer et fenêtres obstruées par des barreaux d'un bon pouce de diamètre. La seule solution constituait à détruire la porte, ce que Lyalin fit, puisant dans ses forces vives pour carboniser le bois. Que diable n'avait-il pas pris ce marteau qu'ils avaient pris quelques heures plus tôt sur le cadavre du géant et qu'Herbert avait tenu à examiner...

Pendant ce temps, l'homme, qui était furtivement apparu à la fenêtre, un sourire aux lèvres et pratiquant un petit signe d'adieu dérisoire, se dirigeait vers la maison de pauvres bougres qui s'abritaient de la tempête. Il fallut quelques minutes, de précieuses minutes gaspillées, pour dégager la neige qui s'était accumulée devant la porte de la maison où ils étaient enfermés. Et alors qu'ils se ruaient hors de leur prison, l'ignoble meurtrier s'enfuyait dans la tempête après avoir commis son forfait. Un forfait à la vue presque insoutenable... Et il allait falloir interroger les survivants, en état de choc, pour savoir ce qu'il s'était passé et qui était ce psychopathe...

Le Destin est parfois cruel... à moins qu'il ne s'agisse d'épreuves des dieux?

La fine silhouette sombre tâtonnant du bâton tournaient dans les ruelles glaciales du village de Termalaine. Il n'est guère aisé de se rendre utile lorsque la cécité vous empêche de voir ce que vous pouvez accomplir... et pourtant...

Alors qu'il se promenait dans le village, il percevait des cris d'animaux et d'homme étouffé qui semblaient provenir de l'un des batiment à proximité. Il se dirigea vers l'origine des sons et dégagea les deux grandes et lourdes portes qui faisaient rempart devant lui. L'odeur chaude animale, des excréments et de la paille lui titillaient les narines, comprenant qu'il devait être dans l'écurie du village. Le palfrenier semblait en difficulté devant un cheval qui semblait particulièrement et étrangement agité. La silhouette de bure noir au bandeau sur les yeux s'avanca vers l'animal avec une main en avant et tout en utilisant ses talents d'empathie de rôdeur, il apaisa rapidement l'animal. Le palfrenier était reconnaissant de l'aide apporté. L'ombre après avoir échangé quelques mots amicaux avec le palfrenier s'adressait au cheval en utilisant le peu du langage animale qu'il connaissait. Apparemment, l'étalon souffrait de douleur intense à l'une de ses pattes... et effectivement, il souffrait d'une blessure discrète qui avait échappé à la vigilance du maitre du destrier. Ainsi, ensemble, ils ont pu le soigner et ont apaisé et passé en revue les autres chevaux de l'écurie.
Le palfrenier était doué pour les soins physique et l'observation alors que le rôdeur était plus dans le ressenti, l'empathie, le langage ou tout simplement la magie... tout deux formant un duo complémentaire juste pour le bien être des animaux.

Alors qu'ils terminaient d'examiner le dernier quadripède. Un enfant en pleure fit irruption dans l'écurie. Il criait à l'aide... le ton et l'intonnation de sa voix semblaient définir un état de choc, une angoisse profonde et la détresse. Le palfrenier conta à l'aveugle que l'enfant tenait un petit chiot d'à peine quelques semaines dans les bras, il était mouillé et ne bougeait plus. L'enfant expliqua entre deux sanglots qu'ils jouaient tout deux dans la neige et que le chiot était malencontreusement tombé dans l'eau. Ne sachant vers qui se tourner et par crainte de se faire gronder par ses parents, il était venu à l'écurie en espérant que le palfrenier puisse l'aider. Le bébé animal venait à peine de voir le jour et sa fourrure ne lui permettrait pas de survivre longtemps après un choque thermique telle que celui là. Rapidement, le rôdeur pris le chiot qui tenait dans une fine main d'elfe et l'emitoufla dans la large manche de sa bure. Le palfrenier ainsi que l'enfant le guidra à sa demande à la taverne où ils prirent tous les trois positions autour du chiot posé au sol à proximité du feu de cheminée. Le rôdeur posa sa fine main sur l'animal en utilisant son pouvoir de chaleur pour le réchauffer de l'intérieur alors que le feu et la chaleur des personnes autour du petit animal le réchauffait de l'extérieur.
Et le récent né fini par ouvrir les yeux...

L'enfant tout heureux rentra chez lui et l'histoire pris de l'ampleur et fit le tour du village...

De cette facon, l'écurie pris progressivement un petit air de dispensaire de fortune pour animaux... car s'ils n'avaient pas le matériel nécessaire, les habitants savaient au moins vers qui se tourner en cas de problèmes avec leurs animaux domestiqués.

En dehors de cela, il arrivait que lors des journées ensoleillées, la silhouette noirâtre se callait dans un coin près d'un feu de camp improvisé et allumé par de simples claquements de doigts sous le regard ébailli des enfants qui jouaient et qui avaient pu voir le phénomène.

Un jour, l'aveugle invita les enfants autour de son feu s'ils le désiraient. L'histoire de l'elfe mystérieux qui soigna le chiot de leur camarade les avait mis en confiance, bien qu'un peu rétissent face à son comportement si distant. Soudainement, sans rien annoncer, il se mis à conter une histoire légendaire elfique des explorations d'un aventurier populaire elfe. C'est ainsi qu'ont commencé les récits, et jour après jour, lorsque le temps s'adoucissait un peu et qu'il en avait l'opportunité. L'elfe racontait une histoire... parfois lié aux légendes et mythes elfiques, parfois lié à une histoire plus personnelle, parfois lié directement à un évènement extraordinaire qui s'est produit dans la région du Val de Bise. Cela dépendait de son humeur et de ses envies. Les enfants étaient généralement pendu à ses lèvres et buvaient ce qu'il appelait ses histoires de Vie. Certains parents n'appréciaient pas le contenu de ses histoires qu'ils considéraient comme fantasque ou trop proche d'une culture qu'ils ont préféré oublier alors ils venaient rechercher leurs enfants et les interdisaient d'approcher le conteur aux yeux bandés. D'autres enfants étaient très attentifs aux histoires et les prenaient très à coeur, d'autres les écoutaient plus d'une oreille distraite en les prenant comme des contes pour enfant ou encore pour se distraire, même des plus âgés de toutes races venaient parfois écouter celui qui semblait attirer de petits regroupements de population... mais cela n'avait pas d'importance, il était écouté. Les histoires de Vie étaient toutes accessibles pour les enfants avec toujours un brin de sagesse car chaque histoire contenait une petite morale, parfois de quelques mots à peine, non pas basé sur des valeurs elfiques ou humaines, non... il s'agissait plus de divers conseils, à prendre ou à laisser, pour améliorer son bien-être individuel, pour la méditation ou encore pour enrichir sa réflexion personnelle sur divers thèmes très larges.

A Termalaine, quand le soleil se montre dans le ciel... il arrive de temps en temps qu'un feu de camp s'allume... et que l'on entende distraitement la voix d'un enfant: "...Père Drystan, racontes nous une histoire !..."

En milieu de journée, il arrivait de voir le réfugié entrer dans le magasin de la Duchesse. Il avait toujours une petite attention à son égard, soit une petite gourmandise dont elle raffole, parfois une jolie fleur soigneusement découpée ou encore un simple sourire. Selon les rumeurs, il semblerait qu'ils discuttent de tout et de rien, parfois pendant plusieurs heures, et que bien souvent, cela tourne en jeu plutot taquin. Si bien qu'il arrive régulièrement d'entendre la Duchesse hurler en jettant des morceaux de tissus sur la tête de l'elfe tâtonnant du bâton qui sort d'un pas pressé du magasin tout en ricannant d'un air amusé sous sa capuche.

Quand il n'est pas en train de discutter sagement avec la Duchesse, il arrive que la silhouette fasse ses recherches avec l'aide de Wensika au sein même du manoir du village où il semble avoir également ses quartiers.

Sinon, il est parfois vu au bord de l'eau, semblant regarder l'horizon de son visage fermé... malgré son bandeau devant les yeux.
De même, il lui arrive de descendre dans le sud pour y faire des séjours parfois prolongé...

Näm semble très affairée depuis ces dernières semaines, vadrouillant entre Luskan et Termalaine, pour y rester plusieurs jours avant de repartir.

Quand elle est a Termalaine, bien souvent elle observe cette infirme et sa canne qui laisse des trous dans la neige a chacun de ses pas, les enfants qu'elle éduque lui rapportent toute les fabuleuses attentions que cet elfe leur donne, et Näm ne peux s'empêcher de sourire...Nos petites têtes blondes ont eu beaucoup de chagrin depuis ces meurtres insensés, elle sait comme il est important de les faire sourire.

Malgré tout elle garde ses distances, elle sait qui il est et ce qu'il pense d'elle et Lyalin, surtout depuis cette engueulade a l'auberge de Luskan. De plus elle s'en méfie, mais après tout, elle se méfie de beaucoup de gens naturellement.

Quoi qu'il en soit, si les choses restent ainsi, elle se liera d'amitié avec cet infirme quand les vaches du père Joeffrey voleront.

Et la vie continue de s'écouler a Termalaine, sous les timides rayons de soleil....

Lyalin était quant à elle souvent visible aux alentours de Termalaine ou rôdant dans les rues, habillée de son vêtement chaud d’un blanc immaculé, recouverte de sa fine cape et d’une capuche qui la protégeait du blizzard de la saison, qui se levait d’un coup, et repartait aussi vite qu’apparu.
Sa démarche était un peu plus lente que d’habitude, comme prise d’une mélancolie qui ne la quittait pas. Elle surveillait Bobby, lorsque celui-ci sortait de l’auberge, lorsqu’elle le croisait. Il lui arrivait d’aider un ou deux gamins quand la bise était levée, à monter les sacs de farine dans le grenier.

Mais en journée, elle se promenait aux alentours, après les leçons quotidiennes, toujours vêtue de sa tenue qui la faisait passer inaperçue. Aux abords des Forêts glacées du ValBise, en bordure des routes où elle dégageait le chemin au possible, pour que son errance soit un minimum utile à la collectivité de Termalaine.
Mais quand elle ne faisait pas fuir les loups embusqués, ou les araignées des glaces, elle se postait et semblait réfléchir.
Parfois même sortait-elle un calepin et inscrivait-elle quelque chose, malgré le froid qui limitait la finesse de ses mouvements. Un sourire naissant timidement sur ses lèvres gelées en ces occasions, laissant son esprit vagabonder et son cœur s’exprimer.

En fin d’après-midi, quand les nuages couvraient le Soleil, elle rentrait pour aider les paysans habitant en bordure du village à rentrer le produit des récoltes, à parquer les animaux, et ranger les divers outils de la vie de tous les jours. Les cordes étaient enroulées, les faux et râteaux rangés, les brouettes et les sacs en tulle posés dessus soigneusement, prêtes à être utilisés le lendemain dès l’aube.

Et elle rejoignait Aléyssia et Näm, afin de passer la soirée en leur agréable et réconfortante compagnie.

La dernière rumeur en date voudrait que le Protecteur de Termalaine ait disparu de la cité depuis quelques jours, sans laisser de consignes aux miliciens autres que "Faites votre boulot comme d'habitude, je reviens d'ici un jour ou deux". Certains s'inquiètent déjà de son sort après 4 jours d'absence, et l'on murmure dans les chaumières qu'il aurait été englouti par un poulpe géant, une mangouste, une vache zombie, ou, plus préoccupant, une nuée de castors.

(Ou de belettes?)

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