Le Val de Bise - Module NWN
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Le Val de Bise - Module NWN

Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights
 
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 //A LIRE// SIEGE DE LORGOL

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Constantin
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MessageSujet: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptySam 29 Avr - 21:12

Résumé succint:
-Lorgol detruite, mais Lorgol libérée.
-Tous les bâtiments sont en ruines ou presque.
-Les orcs de la CoSoEs ont été décimés.
-Des milliers de victimes dans les bas quartiers de Lorgol ou ont eut lieu les gros des combats.
-L'Epine Dorsale et les environs jonchées de cadavres et de bêtes sauvages très ennervées.
-Aucun chefs CoSoEs retrouvés sur les lieux.

Pour les récompenses: (tiens ca interesse tout le monde...)

J'accorderai des récompenses pour els combattants présents en fonction du résumé qu'ils feront sur ce post du point de vue de leur personnage...Leurs actions, leur blessures, leur vision des choses...
Gain d'xp, de lvl ou d'objets persos en fonction...N'indiquez pas votre préférence...Sauf si vous considérez que vous méritez rien ^^

Voila, en éspérant que cette anim ne vous aura pas autant stressé que moi...
Pensez bien à jouer RP les blessures de guerre, le souvenir des batailles etc etc (souffrances physique et psychologique).

A vous de parler.

Const *adepte du lexomil*
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lillith de loessian
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptySam 29 Avr - 21:20

une guerre .... sa premiere ... les cris, les hurlements, les rales des agonisants .. les ordres qui pleuvent, les corps qui s'amoncelles, le sang coulant, salissant la blancher de la neige ... et des ordres encore, la magie qui se dechaine, toujours plus de corps s'effondrant sans vie .. les corps ravagés, trenspercé, brulé, laissant s'ecouler la vie comme une outre percé laisse couler le vin. Un jour, puis un autre .... et le temps qui perd son sens, mort et carnage entrecoupé de trop bref repos. Et quand viens la fin ... le vide.
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Flashouille
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptySam 29 Avr - 22:25

*Extrait du journal intime de Hog.*

LE REPLI !


Être l'organisateur du Front de Libération de la Coalition, aux côtés d'Elinah, me rendait fier, pas plus tard qu'hier. Mais en cette sombre soirée, cela me semble être une véritable folie. Qu'ai-je donc fait? J'ai amené encore plus de monde à la mort, pour une bataille perdue d'avance...Pourquoi la Coalition a-t-elle tant soif de destruction? Pourquoi les hommes ne peuvent-ils pas vivre en paix? Je n'arrive pas à dormir. Tout cela me hante. L'attente des rapports, interminable...Les bruits, au loin, les lueurs à l'horizon...être de l'Etat Major semblait irréél, totalement déconnecté des réalités de la guerre.

Sir Calad est parti au coeur du fief ennemi...Je n'ai pu rester assis, à écouter des rapports. J'ai décidé de participer à ce que j'avais organisé. Je me dirigeais vers les Bas-Quartiers, que mes hommes avaient renforcé comme ils le pouvaient, conformément à mes ordres. Sur les docks, l'unité navale se tenait prêt à accueillir les navires ennemis, des braseros fournis par la Ligue étant utilisés par nos alliés bainites pour les mener à l'erreur...Jouer au naufrageur, nous n'avions plus rien à perdre. L'effervescence du combat, l'excitation ! Sentir la mort toute proche, jouer avec...Oui, je ressentais la tension dont se délecte Brandobaris ! Mais sur le coup, seul l'angoisse m'habitait, et la peur de mourir. Mais je criais mes ordres, voulant avoir l'air assuré. Je pense avoir réussi.

Les pluies de projectiles de nos ennemis, je m'en souviens. Mon voisin qui s'effondre, le crâne pourfendu. Les incendies...Les mercenaires, cette fois, se sont évertués à les éteindre et à déblayer le passage jusqu'au point de repli suivant, au cas où. Après toute ces horreurs, je dois avouer être un peu fier d'avoir permis aux troupes de Lorgol de se replier, de leur avoir permis de se nourrir, de les avoir fourni pour qu'ils puissent combattre jusqu'à la victoire finale ! Tout a été utilisé, tout. Nos tonneaux de poudre du Lantan y sont passés. Une maison a sauté, ensevelissant nos ennemis et formant un barrage, bloquant la vague gobelinoïdes. Les archers et les frondeurs de la Main d'Or prêt à faire pleuvoir la mort, du haut des toits...Je me souviens, l'attaque...Une résistance inouïe de notre part, je ne reflechissais plus...Viser, tirer, viser, tirer...heureusement je n'avais pas à recharger...Oui, je voyais mes adversaires tomber, les uns après les autres. Ils tombaient, toujours plus nombreux...mais pour un mort, deux orques prenaient sa place !

Cauchemardesque...Une troupe d'orque d'élite a mis le coup de grâce...Cette petite troupe a terrassé les défenseurs, la tête de la résistance...excepté moi et Luniel, le Prince des Voleurs, quoi de surprenant qu'il s'en échappe? J'ordonne le repli...à ma surprise, tout le monde m'obéit. De toute façon, il n'y avait plus d'autres choix. Je reste en arrière garde, avec la Huitième Escouade, l'escouade d'élite des mercenaires de la Ligue du Nord...Soudain, je voyais ressortir de la ruelle cette maudite troupe d'élite ! Elle me courrait après, la Huitième Escouade s'étant replié...Je courrais à toute vitesse, ayant mon petit plan d'action...

Ils me talonnaient, les fous...Je bondissais pour éviter le subtil piège que mon cousin avait posé là, pour les accueillir...Ils le prirent de plein fouet...Je continuais, allant de ruelle en ruelle, essayant de faire mine de vouloir les semer...Ils suivaient...Parfait ! Je les menais au piège suivant...La Ligue était passé maître dans l'art de fabriquer des pièges, grâce à la Main d'Or, je dois le reconnaître...La petite troupe se fit embroché par la lourde plaque recouverte de piques qui tomba d'au-dessus de leurs têtes lorsqu'ils sectionnèrent le filin invisible. Quasiment aucun n'en avait réchappé...Excepté un...Je ne suis pas un combattant, je pensais ma fin venue ! Je criais, fermant les yeux quand la bête leva sa hache pour me trancher en deux...Rien...Je les rouvrais...Je voyais l'orque, toujours hache levée...Mais sa tête n'était plus. Il tomba, à l'endroit où je me tenais un instant auparavant. Derrière lui, le Prince des Voleurs essuyait sa lame. Un hochement de tête, et nous partîmes derrière le mur du Cercle Intérieur. Nous êtions les derniers vivants à passer les portes, qui se refermèrent dans notre dos. Les bas-quartiers n'étaient plus qu'un tas de ruines, les violents combats, les bombardements, les pièges en ayant fait un cimetière énorme, puant la mort, le feu et la douleur. Le prix de la guerre.

J'hurlais, encore, jusqu'à m'en casser la voix


-LES FRONDEURS, LES ARCHERS, EN HAUT DES REMPARTS ! SECONDE ESCOUADE, ALLEZ CHERCHER DES VASQUES D'HUILE ET DES BRASEROS ! L'ENNEMI FAIBLIT ! COURAGE !

Les vasques arrivèrent. On les transvasa dans d'énormes marmites, suspendus au-dessus des braseros...Le mortel mélange ardent prêt à être déversé sur les malheureux orques en contrebas. Une accalmie...Les blessés n'ayant pu être évacué lors du repli...J'entendais leurs gémissements douloureux...Je dois l'avouer, à ma grande honte, j'étais heureux d'être en haut, et eux en bas. Au moins, quand ils se taieront, je saurais que l'ennemi approche. Mon cousin et sir Calad, avec l'aide des Ombres disposaient des dispositifs mortels autour de la Porte Intérieure. Un pli me fut remit. Les galères de la Ligue du Nord, avec l'appui indispensable des balistes et catapultes bainites, étaient venus à bout de la menace maritime. Je n'ai pas pu réprimer un faible sourire...De courte durée, un silence oppressant s'installait...
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Ultimus
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptySam 29 Avr - 23:02

(bon ça je l'avais déjà posté mais c'était pour tout le monde, récit perso à venir ^^
ps : je l'ai supprimé dans la taverne pour le mettre ici)


La première bataille avait eu lieu sur deux fronts…

La Coalition semblait s’être divisée en deux groupes, l’un attaquant l’armée alliée, l’autre prenant d’assaut les remparts de la cité.
Rapidement les combats eurent lieu dans les bas quartiers, opposant la populace, les Bainites et les morts vivants aux centaines d’Orcs ayant réussi à venir à bout de la porte sud.

Ce fut au terme de combats acharnés que les Lorgoliens réussirent à repousser l’ennemi jusqu’à la porte, où un petit groupe les tint en respect pendant que les morts vivants barricadaient la porte du second cercle des remparts, afin d’assurer la retraite des soldats de la Main Noire et des civils.

Alors que l’autre partie des Bainites affectés au port repoussait les bateaux ennemis dès qu’ils arrivaient à portée de tir, les Ombres de la Main D’or accompagnés des hommes entraînés par Luniel sortirent par les égout à l’extérieur de la ville et prirent à revers la Coalition, détruisant au passage leurs armes de siège.

Accompagnés des Mercenaires de la Ligue, les Nécromants Velsharoonites profitèrent de l’accalmie dans les bas quartiers pour relever les morts, aussi bien ennemis qu’alliés. Les Morts prirent le relais des Bainites qui tenaient la porte et portèrent secours à la Main d’Or en difficulté, pendant que les Mercenaire reprenaient la construction de la barricade.

Les pertes furent plus lourdes pour la Coalition que pour les Lorgoliens. Lorsque la barricade fut achevée et tout le monde évacués des bas quartiers, L’Emissaire et l’Administrateur sonnèrent la retraite. Les morts vivants restants et les Ombres reprirent le chemin des égouts, qu’ils bouchèrent derrière eux pour remonter jusqu’au second cercle, tandis que les Arcanistes de la Main Noire recouvraient le sol de nuages asphyxiants.

Les prêtres soignèrent ceux qui pouvaient encore l’être, les Velsharoonites relevant les autres.


Un état major fut installé dans les quartiers Bainites, où les différents chefs firent un bilan de la situation et reçurent un demi dragon, le messager du sud.
Il fut décidé que les Aurilites harcèleraient l’armée ennemie, au repos selon les rapports, afin qu’ils ne puissent trouver de quiétude tant qu’ils maintiendraient le siège.
L’Administrateur s’assura de la mise en place du rationnement de la nourriture, tandis que les Bainites allumaient ne nombreux feux sur la cote afin d’attirer les bateaux ennemis à se fracasser contre les rochers.

Peu des soldats réussirent à trouver le repos cette nuit là, chacun veillant à sa manière, tendus qu’ils étaient par la suite à venir. Lorgol ne tomberait pas…
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wolfpack
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptySam 29 Avr - 23:03

Nommé Second des arcanistes de l'Ordo, aidant le Grand Maître Eowaren à gérer l'aspect magique des forces alliées extérieures de Lorgol, Ashrên avait vu cette bataille comme un gâchis, un charnier interraciales au final aussi inutile. Des milliers de corps, morts, une cité, détruite.
Son dracosire avait péri sous les coups ennemis, sa magie ainsi que celles des autres arcanistes avait aidé, à tout le moins grandement soulagé les guerriers qui risquèrent, et perdirent la vie dans la bataille.

Il remercia chaleureusement les 2 ensorceleurs survivants dans la bataille, leur donnant le repos qu'ils méritèrent.

Il prit une vision assez placide du conflit, il se dit intérieurement qu'il avait fait ce qu'on attendait de lui, mais Lorgol n'était pas Luskan...
La bataille était terminée, mais ce n'était qu'une trève pour le Val de Bise...

Et il se souviendrait de ceux qui avaient craché sur l'Ordo....
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Flashouille
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptySam 29 Avr - 23:05

UNE VICTOIRE AMERE



Les blessés ! On les avait achevé...Mais qui?! C'était eux ! Ils revenaient ! Je criais à ceux proche de se tenir prêt. Mon cousin à ma gauche, Luniel à ma droite, Calad un peu plus loin, Al'Hattah au bout. Des frondeurs, des archers, partout. Les forces de Lorgol, et le Maître Veineur, maintenaient leur position sur le seul accès au sommet des remparts.

Ils arrivaient ! La mort pleuvait sur eux. Encore et encore. Je les voyais tomber. J'étais incapable de dire si j'en tuais moi-même. Sans doute, je suppose...Ceux-ci pressait contre la Porte Intérieure, qui tenait bon. Contre les remparts...


-VERSEZ L'HUILE BOUILLANTE ! ALLEZ !

...Et on m'obéit...J'avais acquis une certaine autorité, durant la bataille...Sans doute le fait que j'étais un des rares Maîtres de Lorgol sur place, et indemne...Une horrible odeur de chair brûlée monta à mes narines, mettant fin à mes pensées désordonnés...Pensées qui furent remplacées par une nausée très forte. Je regardais en contrebas, pour voir un spectacle de chair rougie, en lambeaux, des cloques, la peau des ennemis qui partaient par plaques, ainsi que leurs cheveux...Horrible...Le pire? Leurs hurlements, qui avaient les inflexions des porcs qu'on égorgeait. Les oreilles bourdonnant de la souffrance immense de mes ennemis, je redoublais d'effort, lançant projectiles sur projectiles, encore et encore, jusqu'à ce qu'un voile noir tombe devant mes yeux...quand je revins à la réalité, j'étais toujours debout. Je ne tirais plus. En bas? Des pertes énormes pour nos ennemis, peu pour nous...malgré quelques projectiles qui nous avaient atteint sur les remparts.

Mais l'euphorie ne regnait pas. Le spectacle de désolation qui s'offrait à nos yeux ne s'y prêtait pas. Pas plus que les odeurs atroces qui nous emplissaient les narines. Je donnais des ordres, les mercenaires évacuant les blessés, faisant quelques réparations de fortune sur la Porte Intérieure, courrant chercher des munitions et les distribuant aux archers et aux frondeurs...La nourriture de la Ligue redonnant des forces aux armées de Lorgol. Je n'avais néanmoins pas l'esprit à me réjouir du rôle capital que la Ligue tenait, et que je tenais, dans cette sombre histoire.

La seconde vague finit par arriver. Encore une fois, la mort pleuvait. Les pertes ennemis étaient nombreuses. Les dernières marmites d'huile bouillante furent copieusement versés sur les têtes des orques...Dans la confusion des combats, je n'avais pas remarqué la terrible géante, et le fait que les portes s'étaient ouvertes. Le combat avait atteint le sommet des remparts ! J'entendais les os brisés, le raclement des armes, les hurlements, les chocs mats avec une étrange netteté. Je continuais à arroser les gobelins et les gobelours de projectiles, en tuant un grand nombre...sans prendre aucun risque, je le reconnais. Mais peu importe, à la guerre comme à la guerre...

J'évitais de peu les assauts ennemis. Légèrement blessé dans le dos, sans plus...Je voyais la contre-attaque de nos forces...Oui ! Nous avions vaincu la seconde vague, au sommet des remparts ! Ils n'allaient pas pénétrer dans le Centre de Lorgol ! Je prenais la tête de cet assaut vengeur...Bondissant aux côtés d'une soldat bainite au teint pâle sur la terrible Géante qui dirigeait l'assaut. La soldat attira son attention...Et une main verte jaillit, sur un mot de pouvoir de la géante, envoyant voler sur plusieurs mètres la malheureuse bainite. Moi, j'étais passé entre les jambes de la Géante...Plantant ma rapière dans le creux de son genou, le transperçant de part en part...Puis un autre sous ses protections de maille, dans la fesse, escaladant son corps ! Je la plantais ainsi, l'escaladant très rapidement...Avant d'atteindre ses épaules, de m'y dresser d'un bond et de planter mes rapières dans chacun de ses yeux ! Elle s'effondrait. Je retombais sur mes jambes.

Emporté par la rage du combat, je courrais ! Frappant dans le dos des gobelins, des orques. Ils l'avaient mérité. On arrivait aux portes des bas-quartiers, si le tas de gravats fumant et puant pouvait encore s'appelait ainsi. Les forces restantes se massaient. Je demandais aux mercenaires d'évacuer les blessés du sommet des remparts intérieurs, et de venir chercher ceux qui avaient été soigné pour se joindre à l'assaut final.


-POUR LORGOL ! POUR LA LIGUE ! POUR BAINE ! POUR L'ELOGIEUX ! POUR LORGOOOOL !

J'hurlais ainsi, les troupes aussi. Le choeur des voix puissantes me vrillait les tympans. Emplissait l'air d'une clameur sauvage. La Coalition entendrait cela, et ils comprendraient que leur fin était proche ! Les troupes se mirent en marche. J'étais à la tête de ces troupes, de la première vague...Nous nous êtions immobilisé devant le camp. Ils étaient nombreux. Une hésitation m'étreignit le coeur. Je tournais la tête vers ma voisine. La bainite. Je lui souris faiblement...La charge était sonné...Un hochement de tête vers elle, elle me le rendit. Puis nous partions à l'assaut...Le choc fut rude. Armes contre armes, la percée n'eut pas les effets escomptés, et le front se stabilisa, les deux armées combattant au corps à corps avec ardeur...Etrangement, je pensais que la Coalition aurait été plus nombreux à notre rencontre...Le Sud attaquait-il aussi, en même temps? Je l'espèrais.

Je sentais l'épuisement, et je sentais que ma vie était en danger...Je puisais dans des ressources de mon être insoupçonné. Les escouades mercenaires se tenaient en arrière, évacuant les blessés, protègeant nos arrières. Et subissant donc moins de pertes. Les renforts bainites du port avaient été d'une aide précieuse pour cet assaut final. Je sentis mes cheveux roussir...Oui ! Les arcanistes bainites passaient à l'attaque ! Ma voisine hurla de joie...Hurlement qui s'étrangla rapidement. Son corps chuta. Elle avait été décapité. Choqué, je reculais, un soldat prenant ma place. L'Escouade d'Elite combattait non loin de moi...Je me rapprochais d'eux. La Coalition cédait ! Ils fuyaient ! L'Escouade d'Elite poursuivait les fuyards, les autres escouades évacuaient toujours les blessés, les confiant aux bons soins des prêtres de l'Elogieux. J'étais debout, légèrement hagard...L'assaut des arcanistes s'était fait attendre, mais avait été fulgurant. La victoire, de notre côté, était là. Je repris mes esprits, avançant vers la Porte Nord du Camp de la Coalition que nous venions de reprendre. Mon cousin, de la Ligue également, repèra le terrain...Les troupes du Sud avaient vaincu, aussi !

Seul, avec mon cousin, j'accueillais Dame Eowaren. Je fus soulagé...même si je ne le laissais pas paraître...Le Chef avait fui. Peu importe, il sera chassé. Le Maître Veineur, je l'aiderais, il a combattu avec une rage inouïe, qui m'a grandement impressionné. Tous avaient vaillamment combattu. Nous avions vaincu...Mais à quel prix? Ces pensées se bousculaient dans ma tête. Mes remerciements aux forces du Sud manquaient peut-être de conviction, à cause de l'épuisement, mais la nourriture que nous leur avons fourni pour qu'ils reprennent des forces leur signifierait amplement à quel point nous leur êtions reconnaissant.

La Ligue a subi peu de pertes humaines...Mais pourrons-nous nous relever de ceci? La reconstruction de Lorgol sera une aubaine économique, je l'espère. Quoiqu'il en soit, tous ont pu voir à quel point la Guilde de l'Ombre était importante et indispensable...mais beaucoup reste à faire. Je vais te laisser, cher journal...je vais préparer le conseil des Maîtres de Lorgol, pour parler de l'Après-Bataille, la reconstruction et le chef seront les principaux thèmes, je pense. Je suis épuisé. J'en ai trop vu dans ma courte existence.


HRP : Point de vue subjectif, et pour ce qui est arrivé avant les évènements décrits dans le journal, je pense qu'Ultimus a assez bien décrit les actions de la Ligue, de la Main d'Or et des Velsharoonites pour que j'en ajoute ^^.
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Tyza
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptySam 29 Avr - 23:14

Rapport sur la gestion des Veilleurs lors des Combats


-Premier jour de combat-

Les informations étaient claires, la guerre allait éclater.
Les troupes Tempusiennes étaient déja parties depuis quelques temps, une cinquantaine de Veilleurs les avaient suivis afin d'établir le campement aux ruines de Hundelstone.
La tension montait, finalement après une dernière réunion avec les arcanistes, les troupes se sont dirigées vers le Nord.

Arrivés sur place, les guerisseurs ont commencés à mettre sur place le campement de sorte à ce qu'il soit prêt à acceuillir les premiers blessés. Les troupes alliées du sud se sont rassemblées autour de ce dispensaire de fortune. Partant les uns après les autres au combat sous les ordres d'Erkenbrand.
Le Camp Veilleur a subi une première attaque d'animaux, vaillament protégée, le camp n'a rien subi. Suite à cette attaque, Erkenbrand jugea bon que les 50 Chevaliers Veilleurs restent dans le perimètre du camp afin de veiller à sa sécurité. 50 guerisseurs partaient, quand à eux, au gré du départ des troupes.
L'attaque dura longtemps, les blessés furent amenés de manière régulière et bien organisés.

Puis, le repli des troupes. Gérant le fonctionnement du camp, je ne suis pas informée de la situation du front. La première vague fut décimée, certains combattants sont restés sur place pour des raisons de sécurité, dont 20 Guerisseurs. La nuit se passa sous le signe du repos pour tous les combattants, et le soin des blessures légères, sous l'oeil des Veilleurs.

-Deuxième jour de combat-

La nuit fut courte pour certains, resassant la technique, la stratégie, ou alors simplement à soigner les blessés les plus graves.
Les Louves nous informèrent dans la deuxième journée de la reprise des hostilités.
Les troupes repartèrent, formés de Louves, Tempusiens, Templiers et Arcanistes.

Cependant, aujourd'hui, le camp fut plus rapidement rempli, une vague dévastatrice fit tomber la plupart des Templiers, des arcanistes et des Aurilites. Ceux-ci amenés dans les plus brefs délais et soignés dans le camp.
Lors de ce coup de panique, une nouvelle attaque fut portée sur le camp, mais rapidement détournée par les Veilleurs ainsi que les combattants en état.
Les effectifs comptant à cette heure là de 20 guerisseurs sur le front, 20 guerisseurs de liaison et 50 guerisseurs au camp. Les pertes se montant donc à 10 guerisseurs à cette heure là. Des rotations sont continuellement effectuées pour garantir l'efficacité des Guerisseurs. Quand aux Chevaliers, seuls 40 restent surveiller le camp avec l'aide des Combatants n'étant pas retournés au front, mais en état pour cette surveillance. Les Chavaliers restant servant d'escorte pour les Guerisseurs.

Puis, de nouveau de longues heures, des blessés arrivant régulièrement, mais pas en grand nombre. Lorsqu'un arriva avec un sourire soulagé sur son visage, nous annonçant la fin de la bataille, une perte pour la Coalition.
A cette nouvelle, je suis partie à la rencontre des derniers Combattants sur le champ de bataille afin de les escorter jusqu'au camp. La Matriarche surveillant la bonne marche du camp en attendant, je suis donc partie avec 40 hommes vers le Nord avec une cargaison de couvertures et de matériel de soin.
Sur place, les Haut Dignitaires Lorgolites nous attendaient. Ils ont reçu Maitre Eowaren, Messire Erkenbrand et moi-même pour nous remercier personnellement de nos efforts. Et nous promettant une dette en retour.

Cependant, le chef de la Coalition court toujours. Bien que ces troupes soient décimées, le combat continue. Le Nord et le Sud s'alliant toujours pour l'échange d'information et le combat contre cette engance.

*daté et signé*
Nada Feariams - Na Kollowgrath
Conseillère Veilleuse






***





*extraits du journal intime de Nada. L’écriture semble fatiguée et perturbée*

Enfin rentrée au camp, j’ai enfin Leoric tout contre moi, je peux enfin me reposer et respirer.

Tout c’est passé réellement rapidement ces derniers jours. A la vue de la bataille, les doutes assaillaient les personnes. Juste avant de partir au front, la stratégie fut révisée, la Matriarche Jannella se résignant finalement à mener ses troupes à la guerre.

Je suis retournée une dernière fois au camp, rassembler mes affaires, serrant Leoric une dernière fois contre moi, puis j’ai escorté les hommes à Hundelstone où nous avons rejoint les premiers arrivés qui avaient montés un camp de fortune. Puis, suivirent les troupes Tempusiennes, Louves et Templières, amassés sur les ruines de Hundelstone, triste souvenir d’une bataille ayant lieu il y a maintenant un an.

Les heures passaient, les troupes s’en allaient une à une. Erkenbrand jugeant que les Chevaliers devaient surveiller le pourtour du camp, ceux-ci se sont directement mis en place tandis que le dispensaire commençait à prendre vie avec les premiers blessés de guerre.

Rien de marquant n’apparut le premier jour, la première vague de bataille n’ayant pas été pas particulièrement ravageuse, le travail c’est fait à un rythme convenable.

La nuit, elle, fut longue…. Le silence, les gémissements des blessés et l’attente… L’attente d’une nouvelle bataille.
C’est recroquevillé dans une cabane que je gardais l’œil ouvert toute la nuit, stressée et nerveuse. Il fallait absolument que tout se passe bien… Que je gère cette situation correctement. Je finis par me lever et à faire des rondes, tenant compagnie à certains blessés, pensant d’autres.

L’annonce de la deuxième vague de batailles vint tôt… Trop tôt…. Tous les hommes n’étaient pas rétablis. Certains condamnés à rester au camp contre leur volonté de se battre.

Rapidement, un bon nombre d’entre eux revirent… A ce moment là le camp fut débordé. Mais une ambiance d’entraide dépassa la nervosité et le stress du combat, chacun s’aidant les uns les autres, aidant les Guérisseurs dans leur tache difficile.
Les pertes chez les Templiers étaient nombreuses, alors la Matriarche décida de rester et d’aider les Veilleurs.

Puis, le soulagement… Les combats étaient finis… Je devais aller sur le champ de bataille. Je devais aider moi-même ces personnes ayant combattus.
Oui, j’étais frustrée de n’avoir pas combattu moi-même… Mais je devais penser à Leoric, on me l’a redit et répété, j’ai des responsabilités…
Arrivée sur places, les dignitaires de Lorgol nous ont remerciés… J’étais fière… Fière de tous ces hommes ayant combattus avec force et honneur.
Le chef court toujours, mais nous avions gagnés la première bataille… Avec des pertes considérables, oui… Mais la Coalition était tombée, et arrêtera de menacer nos terres, nos familles et nos amis… Pour un moment… Le temps de décimer cette engeance.

Je me rends compte maintenant que ça fait presque un an que je suis cette Coalition dans ses mouvements… Depuis Hundelstone en fait…. J’avoue…. Etre satisfaite avec moi-même… Et avant tout soulagée...Même si le combat continue…

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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptySam 29 Avr - 23:54

Les cris... l'odeur de la mort... tout ca il connaissait. Il avait été Chancelier du Crâne cyriciste... Le bras droit de la Volonté Noir, Maitre des arcanistes du temple. Le sang et la douleur, il connaissait. Il savait ce qu'était l'horreur des flèche qui sifflent, des personnes qui s'effondrent déchiquetés sous les coups et sous les sorts. Il connaissait la souffrance des lames qui rentrent dans le corps.

Premier jour de bataille...

Il avait attendu longtemps ce moment. Les ordres étaient simple pour lui: il devait frapper les troupes par ses sorts... Le plus grand nombre possible. Ensuite cibler les adversaires un à un... Jusqu'a trouver le chef. La il devait se charger de l'occire au plus vite. Des sorts d'énergie négative pour le cristal, pour le détruire.

Mais jamais rien n'est écrit.

Il passa donc les cols avec les tempusiens et les louves. Il partit avec un petit groupe de louve pour attirer l'ennemi à eux, ennemi tourné vers Lorgol. Il les rejoignit avec son apprentis et les quelques louves à l'entrée du campement Bainite, proche de la ville.

Alors vint la première bataille pour le défilé. Il fondit sur les adversaire, invisible, enchainant des sorts de mort de masse, ainsi que des flétrissures. Les corps des orcs se décomposaient sous ses yeux. Il retrouvait ses sensations du temple, lors des actions armée. Il retrouvait l'ivresse de sa puissance, lui au milieu de la bataille... et la mort au bout de sa volonté. Il voyait ses ennmis tomber, la peur marquée sur le visage, la peur envers lui, envers ce qu'il représentait à lui seul, la Mort. Il voyait ainsi la puissance, sa puissance, propre et personnelle. Certes, il n'était pas seul à la bataille et il le savait... mais il savait aussi qu'il était efficace, et que sans lui... cela aurait pu etre autrement.

Imbu de lui meme ? Oui surement... Mais réaliste aussi d'un certain coté... Les orcs étaient tombés en masse... et les soldats ne rencontreraient ensuite que peu de résistance... Si il n'avait pas été la avec son groupe, cela n'aurait pas été aussi facile.

Attirant les ennemis vers lui, il courut alors rejoindre les tempusiens à l'arrière. Ceux ci massacrèrent ses poursuivants... hélas au court de la bataille, il pris un sale coup de hache dans la hanche... et il dut quitter le front. Il avait servi son but, mais partait honteux, rageur, ivre de colère de ne pas avoir pu faire plus...

Les soins du campement veilleurs furent efficacent. Quelques temps plus tard, il était sur pied pour une autre journée.

Seconde journée de bataille...

Les soins magiques avaient cicatrisé ses blessures. Eowaren étant absente pour préparer de nouveaux plans, il prenait la direction des mages de l'Ordo Arcanum. Il repartit donc pour le front, prenant le commandement des mages de la tête de pont, en compagnie des tempusiens... Et la ce fut la défaite... Les orcs chargèrent au petit matin, le front céda rapidement, les tempusiens furent dispercés, Narmor sonna la retraite et la fuite.

Il rassembla rapidement ses mages dans les bois plus au sud et stoppa l'avancée des orcs. Il envoya alors directement une ensorceleuse, Annika, pour aller quérir les templiers au plus vite en renfort. Pendant ce temps, il réfléchissait à une tactique et préparait ses arcanistes...

Alors le malheur frappa à nouveau. La Matriarche, foncant tete baissée, ne s'arreta pas à ses injonctions et s'engagea directement vers le camps bainite. Elle se fracassa avec ses troupes sur les géants et sur les orcs. Voyant cela, Narmor tenta en vain de la sortir de la boucherie et sonna presque immédiatement la retraite, mais il était trop tard, les orcs étaient sur eux... Et ils furent balayés à leur tour pendant leur retraite. Narmor protégea vaillemment les arrières des arcanistes qu'Eowaren lui avait confié, il minimisa les pertes temps qu'il put et s'effondra lui même suite à un nouveau coup de hache... Fort et précis, dans son flanc droit. La blessure était vilaine cette fois. Son coté saignait abondemment...

Il fut tout de meme rappatrié par les guerrier restant. Au camps, il enjoignit la Haute Louve de faire rechercher les fuillards et de les rassembler pour une contre attaque. Il remit ensuite son rapport oral à Eowaren avant de s'effondrer dans l'inconscience.

Il resta tout le reste de la bataille au campement à se reposer. Les soins des Veilleurs étaient excellents. Il gardera néanmoins deux belles balafres sur le torse. L'un à gauche, courte net et précise, et l'autre à droite, longue, marque d'une blessure profonde...


Dernière édition par le Dim 30 Avr - 3:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 0:44

*Extrait du journal de Trimordiah al-Amin*

Cette semaine a été difficile, j'ai été engagé par Hog pour aider à défendre la porte sud de Lorgol, je croyais que la mission serait aisée aprés les campagnes que j'avais menées aux côté des mercenaires sembiens, mais l'ennemi s'est révélé être plus puissant et surtout plus nombreux que je le pensais...

Les gardes et moi -même les ont retenu le plus longtemps possible, mais mes sorts, et ma hache ont finalement été battus par un géant des glaces ennemi, j'avais épuisé mes sorts pour tuer le capitaine gobelour de nos ennemis, et les gardes de Lorgol tombaient comme des mouches autour de moi alors que l'ennemi avançait...

J'ai bien éssayé de prendre la fuite aprés une ultime tentative pour vaincre ce mage, mais même le précieux parchemin que je conservait en cas de coups durs ne m'a pas permit d'échapper à l'ennemi...

Finalement je me suis fais avoir par le gourdin d'un gobelour et je suis tombé dans la neige maculée de sang, je pense que nos ennemis ne se sont pas occupés de moi, me croyant mort...

Plus tard je me suis réveillé dans un camp tenu par des prêtres de tyr et des paladins à Hundelstone... Une prêtresse me soignait, la bataille était finie pour moi, et mes gages peut-être à tout jamais perdus...

Cette bataille me laisse le goût amère de la défaite dans la bouche, la seule leçon que j'en retire est qu'il ne faut jamais sous-estimer l'ennemi...

(j'ai dû quitter la partie, car j'arrêtais pas de planter, quoi qu'il en soit merci à Constantin pour cette aventure revigorante!!)
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 2:15

« Quel beau merdier… »
Voilà c’que j’me suis dit en m’reveillant d’l’auberge de la plume noire. Assiegée…J’m’était ramené juste avant qu’le port soit bloqué par les trois navires Sembiens de la ligue, quand j’pense que j’était v’nu pour Elis à la base…Enfin j’me dit qu’elle vallait bien que j’me fasse percer les tripes…
Bref… J’me suis pointé encore flageolant sur mes giboles, le teint blême et les ch’veux en desordre pour contempler l’immense ramassis d’andouilles en train d’colmater je n’sais quelle brèche… Ah le beau merdier qu’c’était, il pleuvait des rock d’la taille d’un Ravageur, j’vous raconte pas les trous qu’ça f’sait…
Je r’gardait le truc, les yeux voilé (vu que j’venait de me l’ver). Et j’vois des gardes se casser vers l’entrée, des bruits sourds et un rocher qui s’ecrase d’vant moi… Là j’me dit qu’ça va mal, j’avance au milieu d’la place les mains dans les poches … Et j’vois un type en armure noire qui passe, qui m’toise et qui continue… j’hausse les épaules et puis j’en vois un deuxième qui va en sens inverse, l’genre grand barraque et habillé avec des peaux d’bête, plutôt grand et avec un grosse hache à sa ceinture.. Le gars m’fait « le champ d bataille est par là soldat » et puis moi bon… J’suis pas soldat mais j’le suit vu qu’il y a d’l’action… Et puis j’avais promis à Elis de v’nir au front avec elle…
Pour sur j’l’ai pas vue… Mais bon j’lui ai dit… Bref, la poussière m’picotait les narines, l’genre de truc chiant qui m’rend irritable… J’avais les yeux humides, « Bordel ! Putain d’poussière » que j’me disait, d’autant qu’la vieille odeur de cadavre venait m’foutre la gerbe… Pas comme si c’tait la premiere fois que j’sentait ç’t’odeur, mais bon j’la trouve toujours aussi dégeulasse ‘chaque fois qu’j’la croise…
J’ai suivit l’grand type jusqu’aux bas-quartiers donc, les cadavres la poussière tout ça… Et puis plein d’types, des morts vivants… ça grouillait d’partout, oin ce s’rait cru dans une fourmillière, des mercenaires montaient des barricades dans leurs armures jaune et noires, la ligue que j’crois qu’c’était… Là où elle bossait Elis… d’autres types, en armure noire, en rangs alignés comme des moutons…
Quand j’ai vu tout l’monde s’activer, j’suis allé enfiler mon armure vite fait… dans une ruelle puis j’suis venu m’joindre à eux d’un pas enthousiaste…
J’m’approche, j’vois un connard qui gueule des ordres à pleine voix… Il m’casse les oreilles lui… Il me fait « Toi là ! Je te réquisitionne ! Rejoint les rangs »… « mais j’suis dans les rangs (connard) » que j’lui ai repondu, il m’sors « Tu vient ici » (En pointant devant lui) Il m’prend pour son chien c’cretin ou quoi ? Et là j’vois tout les archers m’regarder, j’me décale devant lui en soupirant… Putain Elle m’as bien eut…

…Quel bordel… J’vois l’organisation, j’vous raconte pas l’truc… Un bordel innomable, les barricades étaient prêtes à r’cevoir des peaux-vertes… L’autre soldat bainite d’mes deux il m’filait des ulcères, on a faillit s’battre… Mais quel boulet c’type, il vient m’gueuler dans les oreilles alors que j’suis là d’mon plein gré, et il me traite de « soldat de Baine »… J’me retient de l’decapiter, mes deux cimeterres crient famine, ils reclament du sang… du sang… Ya un type qu’j’ai jamais vu qui se pointe et qui calme le jeu et un autre qui m’sors : « C’est moi qui te paye alors vient te mettre ici »… J’entend paye, ni une ni deux j’vient et j’me la ferme pour bloquer la rue qu’il m’indique avec d’autres types…
Les peaux-vertes arrivent, dégelasses, ils puaient à plusieurs lieux à la ronde, ils ont défoncé la barricade et sont entré la bave aux crocs et les haches brandies… Gobs, Geants, Orques, y’en avait pour tout les goûts… J’m’excusait auprès du cimeterre qui allait resterdans son fourreau mais y’avait d’la place pour un seul dans ma main, j’aurais b’soin d’mon bouclier pour c’coup là… je frappait mon arme contre mon pavois dans un bruit metallique et m’préparait à la suite…


…On était lancés, le choc fut sourd du sang partout, encore plus de poussière (ça m’rend irritable la poussière) j’trnchait dans l’vif j’demembrait autant que faire ce peu dans une telle atmosphère… J’était pas l’meilleurs combattant, j’avais bien perdu d’puis que j’avais commencé la picolle « sérieuse », maintenant que j’avais arrêté, j’reprenait les anciennes coutumes… Y’avait du sang, des tripes, des têtes, des cris (et encore cette fouttue poussière), des corps, des membres… Le tout dans la lumière branlante des torches et des flammes… Un enfoiré de verdâtre m’avais entaillé la cuisse et j’me trainait tout en continuant à m’battre…
Y’avais presque plus un peau verte debout… on a battait les derniers alors qu’un putain d’mastodonte s’est pointé avec une grosse Hache, l’avais l’air coriace c’ui là… J’l’ai vu poursuivre un Halfelin qui s’battait avec une frone, j’lui ai sauté d’ssus et j’l’ai poursuivit alors qu’il poursuivait le court sur pattes, l’ai entaillé mais pas beaucoup (il avait la peau épaisse la bougre), tout l’monde s’était fait étaler sauf quelques uns, et mon tour a pas tardé je me suis fait rétamer par un coup de hache dans l’épaule qui m’as envoyer contre un mur, j’ai plus bougé jusque là… J’crachait du sang, j’reniflait d’encore plus près cette fouttue poussière avant d’me reveiller dans l’hopital improvisé sur la place… J’me faisait soigner par –tenez vous bien- Un Velsharoonite…Si on m’avait dit ça quand j’suis arrivé dans c’pays j’l’aurais pas cru… Vraiment un beau merdier…
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 2:51

Attaque de la coalition sur lorgol, jour 1

les guetteurs étaient formels, ils seraient bientôt la .. il était grand temps de déployer les troupes. Ces orcs seraient reçus comme il se devait.

La puissante armée de la main fut scindée en deux .. la moitié des hommes vinrent prendre position aux bas quartiers et dans le camp retranché, l'autre moitié fut postée sur les quais. les engins de guerre furent sortit, et également disposé selon ce schéma. les orcs ploieraient devant la toute puissance du seigneur noir .. leur chef supplierait qu'on lui laisse la vie sauve.

Puis ils furent la .. des milliers d'orcs, massés devant lorgol, leurs engins de sièges pointés vers nos murailles. puis tout commença .. les premiers projectiles furent échangé entre troupes de la main, et troupes coalisées.
Tres vite, les engins ennemis cessèrent de fonctionner .. les ornières creusée par nos soldats et les rongeurs demandés au maître veneur firent leurs offices au delà de toutes espérances. Nos engins, par contre, fonctionnaient toujours .. et la pluie de roche clairsemaient déja leurs rangs. La bataille s'annonçait bien.

Ensuite, ce fut l'attaque .. le dispositif de défense causa de lourde pertes a l'ennemi, mais ils finit par prendre pied dans les bas quartiers ... ou les soldats de baine.. et les morts vivants.. les attendaient. La bataille fut après, mais les orcs durent se replier dans le camp retranché.

parallèlement .. des navires ennemis apparurent, au large du port .. mais le tir de barrage de nos baliste eurent tôt fait de les renvoyer la d'ou ils venaient. Ils eurent l'occasion de gouter a l'écrasante supériorité bainite..

En ce jour, les orcs qui imaginaient sans doute que leur nombre leur apporterait la victoire durent tenir leur position et attendre ..
Un messager indiqua que le front allait bon train, plus au sud, aussi .. excellente idée ..que nos vieux ennemis se cassent donc les dents sur la coalition.


Attaque de la coalition sur lorgol, jour 2

les orcs semblaient en effervescence .. ils savaient qu'en restant dans le camp retranché, ils n'avaient pas une chance. Et l'assaut repris de plus belle, la première barricade céda, et les orcs envahirent de nouveau les bas quartiers.. la bataille fut une suite de replis, des deux cotés. tantôt les orcs, tantôt les vaillants bainites ... aucun ne voulait céder un pouce de terrain a l'autre.

Sur le port, les navires ennemis revinrent .. accueillis cette fois ci encore par nos balistes, puis par les caravelles de la main d'or. Les navires ennemis ripostaient, mais aucun danger sérieux ne vint de ce coté du front. C'est pourquoi ordre fut donné aux soldats massés sur les quais de prendre l'ennemi a revers en passant par le quartier des pestiférés.

Entre-temps, toutefois, les orcs avaient gagnés du terrain .. nos troupes furent repoussées derrière le lourd portail qui séparait les bas quartier du centre ville. portail que nous nous apprêtions a défendre quand ... ces imbéciles de la main d'or le firent sauter en tirant aléatoirement sur les bas quartiers .. et entre temps, les machines de guerres ennemies furent réparées et firent pleuvoir le chaos et la destruction sur le centre ville .. le temple lui même fut touché. cela, ils le paieraient .. jusqu'au dernier.

Entrant dans le centre ville, les orcs furent repoussés aisément par les vaillants soldats bainites secondés par l'armée régulière de lorgol .. repoussés aux bas quartiers .. ou la deuxième partie de l'armée bainite les reçut .. ils étaient finis. Nos naugs adars avaient saboté tout les engins de sièges qui leur restaient .. leurs troupes étaient massacrées, et se repliaient vers le camp retranché. C'est alors que les chiens du sud arrivèrent .. les orcs furent anéantis, écrasés entre les deux fronts.


constat d'après bataille

La ville n'était plus qu'un vaste champ de ruine .. même le centre ville avait payé un tres lourd tribu aux engins orcs .. mais la menace était écartée, la cité restait libre.
De nombreuse pertes au sein de notre armée.. juste sélection naturelles des soldats les plus aptes, ceux qui ont survécu seront encore plus efficaces a l'avenir.
même si nous nous attendions a une grande puissance ennemie, la violence de leurs assaut nous surprit, quelque fois... mais au final, les plus forts sont restés debout.
Des chefs de la coalition, et des cristaux, nul trace ne fut trouvée sur le champ de bataille .. ils avaient fuit .. la menace était donc atténuée, mais pas morte. Qu'importe, nous les traquerons avant qu'ils n'aient le temps de reprendre des forces ..

/hrp : je précise qu'il s'agit la du point de vue d'un "général" qui a géré les mouvements des troupes et pour qui, avec sa vison globale des choses, les petites actions diverses qui ont eu lieu ne revêtent pas une grande importance.
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Rizzen
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 3:04

J'étais sur la place de luskan lorsque j'apercu 3 individus visiblement des templiers ils partaient en guerre , en guerre pour Lorgol une cité du nord , je n'y avait jamais mis les pieds , pourtant je voulu y aller pour aider simplement pour aider , pour aider a lutter contre ces affreux orques .Mais la Templiere m'a dit que c'était trop dangereux !Malgré mon insistance et ma bonne volonté elle refusa mon et ses compagnons l'acquieserent , bien que dans le regarde de l'un d'eux j'ai pu voir qu'il comprennait ma frustration .Ils partirent pour le nord et je décidai de les suivre , ils marcherent durant des heures et plus nous nous rapprochions plus il faisait froid , nous arrivames a un cité en Ruine ils l'appelaientt Hundelstone me semble t'il un camp de fortune y était installé visiblement pour soigner les blesser .Les templiers se preparaient a monter au front , j'en profitai pour leur proposer une nouvelle fois mon aide , et j'essuya un nouvel echec .Mais l'ont me dit que je pouvais me rendre utile en aidant les veilleurs a soigné et les Templiers partirent au combat ,je les regardaient s'éloigné en parfaite harmonie ils partaient combattre un enemi que menacer leurs biens , leur famille et les etres qui leur était chere , mais moi apres tout je n'avais rien a défendre je ne suis qu'un simple vagabond qui ne vit plus mais survit .Peu de temps apres le départ des Paladins , des Tempusiens arrivent en nombre , ils étaient bléssés , grievement pour la plupart , tout le camp s'activa , ils furent installé dans les tantes , j'aidais la ou je pouvait , mais ne sachant soigné je distribué pain et eau , traversant les allés de mourant , leur cri d'agonie et de douleur me brisaient le coeur .Puis de nouveaux blessés arriverent c'était les Templiers , ils avaient vraisemblablement subit un cuisant échec , nous croulions sous le nombre de bléssés nombreux était ceux sans espoir ,les larmes me montèrent aux yeux , tant de douleur tant de haine ... Les alliés avaient subit de lourdes pertes l'idée de proposer une nouvelle fois mon aide me traversa l'esprit mais la peur me ravisa , si des terrifiants guerriers était tombé je ne ferais pas long feu ...Je errais entre les tentes l'impréssion d'etre inutile , lorsque j'apercu un titanesque combattant,sans le vouloir il me rendit le sourire , il avait été bléssé et ne pouvait retourner au front il s'ennuyait et pour passer le temps il était aller chercher des sangliers , il les avaient découpé mais il ne trouvait pas de feu pour les faire cuire , il aboya sur a peu pres tout le monde pour en trouver , il était bourru mais ca le rendait attendrissant , a mes yeux en tout cas .Le temps s'écoula et les états majors revinrent au camp le mot victoire aux levres , je ne savais comment ils avaient fait , mais il l'avait fait et ca me suffisait ....

-Alexander-
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Alaskar
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 3:23

Contes et Merveilles pour enfants - Le Cycle interdit - C'illva Meyva



Cycle I : La Coalition du Sombre Espoir ou La perte d'une splendeur passé.

Assis dans son siège entouré d'une nappe d'ombre il se souvenait. Oui il se souvenait de chaque détail, le moindre projectile, le moindre déplacement de troupes, le moindre cri.
Le regard plongé dans le vide il ressassait cette longue journée, tant d'êtres sont mort. Oui il se ressassait tout ça, tant de point commun, tant de mort.
Une cause, un but, des conséquences.
Il y a très longtemps de cela, beaucoup d'humains qui sont mort aujourd'hui non pas connu la guerre des ombres... Si peut être une personne, Coralys, je l'ai observer pendant les préparations, elle na que peu changé, toujours cette aussi froide détermination, il y a peu être quelque chose qui a changé en elle ... la nervosité. Enfin passons, les vieilles rancunes ne sont pas de mises, un jour je t'aurais je t'en fais la promesse.

Cette journée fut éprouvante, tant de décision, et tant de calme, et tant de crainte a la fois.
J'avais sous mon commandement 100 guerriers de l'ombre, mes petits protégés mourront sûrement, ils l'ont choisis malheureusement.
Je les ai observé un moment nos ennemi, ils étaient rangé tel une vaste armée humaines, une armée de gobelinoides n'aurai jamais peu faire mieux sous la tutelle d'un grand chef.
Du respect. Oui c'est du respect que j'ai ressenti a ce moment la, tant de haine et de crainte emmenai de cette armée imposante et inébranlable.


L'eau était sale, les hommes la traversèrent avec un regard déterminé pour aller sur la berge qui nous amena derrière les troupes ennemi. On a du traversé le quartier des pestiférés, puis se glisser dans l'eau jusqu’au bord de la rive prêt des portes des bas quartier. Ainsi on se retrouvait derrière le régiment de la CoSoEs qui stationnai dans les petites ruelles. Mes hommes étaient prêts. Le moment arrivera bien avant qu'ils le souhaitent, la charge massive et implacable de ces hordes de monstres au sang verdâtre.

Un bruit de corps de chasse, une montée de rage, les muscles énormes qui se mettent en branle, ils étaient partit. Tout sous leur pas mourrais. Ils brûlait, démolissaient, souillait a jamais.

La bataille faisait rage lorsque que j'arrivai avec ma 50 d'hommes derrières la CoSoEs. Nous les primes a revers et aidèrent a leur écrasement, assassinant les fuyard perdu dans les rues adjacentes.

On avait enfin réussi à reprendre les bas quartiers avec l'armée Lorgolienne. Mes hommes firent exploser une bâtisse bouchant ainsi l'entré et formant une barricade improvisé.
Les Ordres fusaient de tout coté Moi, Luniel, et le sir Hog donnions des ordres au Bainites pendant que leur capitaine s'énervait contre un mercenaire et un Malarite. Des piques furent mit sur la barricade, une baliste fut rapatrié du palais marchand, de l'huile prêt a s'enflammé devant la barricade. Tout était enfin prêt pour les accueillir.
Tout était prévu ... sauf une chose. L'arrivé d'un général orque survolté par la mort de beaucoup de ces troupes. Il fit un véritable carnage, peu de soldats lui résistèrent, s'éparpillant tel des grains de sable lâché dans le vent.
Les trois quart de mes hommes réussirent a fuir vers la barricades suivantes ou par un ingénieux plan le sir Hog et Luniel réussirent a tuer le général dans les pièges.

Ils venaient de reprendre les bas quartiers, nous nous postâmes en haut des murailles des portes nord des bas quartiers fermant la porte et piégent la fosse entre le promontoire et la porte. Mes hommes de l’ombre se postèrent en haut des murailles, faisant tournoyer leur fronde contenant des fioles d'huiles enflammés, ils attendaient inlassablement la charges suivantes.

On entendait au loin les cris des batailles contre les rangs des alliés. Les Tempusiens , les Louves, les Veilleurs ou encore les Templiers, autant d'alliés d'un jour, autant de personne que je haie qui se battent pour la même chose la destruction totale de la CoSoEs.

Les cris de charges retentirent, les hordes de combattant ennemi se ruèrent contre les murailles. Une pluie de feu s'abattait du ciel sur les hordes d’orque, mes hommes s'étaient mit en action, bientôt aider par les archers Bainites qui restaient.
L'huile fut déversé, les archers répandaient la mort au pieds des murailles, les hommes d'armes se tenait prêt a endigué le flot d'ennemi qui allai finir pas défoncer la grande porte. Mais non ... ils n'y réussirent jamais, ils furent annihilés, eux les forces de la nature, les monstres de puissance et de forces, ces barbares sans nom.

La ville était méconnaissable, cette ville qui semblait imprenable et inébranlable gisait un genoux a terre, défiguré a jamais comme tout ces habitants. Les milliers de tirs d'engins de siège répandirent la mort dans la ville.

Les guerres se suivent et se ressemble voila plus de 550 ans qu'il y participe, toute les mêmes, dirigé par des incapable, aucun tacticien digne de se nom. L'intelligence stratégique l'emporte sur la force. Quand il n'y en pas, seul la brutalité viendra a bout d'un conflit.
Il se faisait tard, tant de souvenir, tant de mort, tant de ses protégés furent massacré. Sur son trône d'ombre il méditait, il espérait que cette leçon servirait a tout le monde. La tête baisser dans un voila d'ombre il fini par s'assoupir, laissant les cauchemar refaire surface de son passé fut-il oublié.
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Volvic
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 5:57

L'air soufflait déjà un vent plus froid à mesure que je m'approchais de l'épine dorsale. Les premiers flocons glissaient sur les fines écailles de mes ailes. Un peu plus bas, un marécage grouillant, beuglait et vociférait à une allure particulièrement soutenue.

Je suivais cette gigantesque chenillle bruyante jusqu'à ce qu'elle décide de s'arréter, et dresser un camp quelques kobold partir repérer ça et là les environs., je me dirigeais vers l'un deux, me posais. Je l'observais un instant, remarquant sa morphologie.

Quelle ennivrante euphorie à chaque changement de forme, mon corps enflant, se dilatant et se contractant, ce frisson électrique qui durant un instant déchire mon âme.

Le kobold passa pres de moi, Je sortis de l'ombre et d'un geste vif enfonça ma lame sous sa machoire, transperçant ainsi sa langue et perforant son crâne. Après avoir amortis sa chute je rejoignais le camp avec les autres.

L'exitation était palpable, les créatures s'agitaient, puis lentement le calme arriva et les premiers tours de gardes commencèrent.


Nous marchâmes ainsi plusieurs jours qu'à franchir l'épine.
La bataille commença presque immediatement, les orcs s'éparpillèrent dans tous les recoins pour massacrer ce qui pouvait l'être.

un premier front s'agglutina à l'avant post bainite. Pendant ce temps je restais à l'arrière garde orc pour tenter de trouver le chef, mais aucune trace de lui. Finalement toute les troupes convergèrent à l'avant post bainite qui fut submergé pour devenir un avant post Orc.

Les machines de sieges commençèrent à se monter. je fut envoyer à l'espionnages des zones environnantes. Je croisais quelques troupes alliés du sud. un groupe engagea presque immédiatement le combat, mais la puissance dévastatrice des orcs en factions vint rapidement à bout de la petite escouade. Je reconnu Jannella et Namor tomber parmis les victimes. Très rapidement des guerriers emportèrent les corps bléssés vers le sud.

Les machines de sieges furent rapidement montées et commençaient déjà à envoyer ses terribles projectiles qui s'abattirent sur Lorgol.

Au loin, Lorgol commençait à rougoyer d'une sombre lueur.

A l'abris des regards goblinoïdes, je commençais à saboter les engins de sieges, taillant les cordes, dévissant des pièces....

Deux ou trois machines furent ainsi détruites. Les forces de la coalition commençèrent à faiblir, profitais donc qu'un orc s'éloigne un peu de la troupe pour le tuer de quelques coups de lame.

Je commençais déjà à sentir cette peur animale. Dans tout le camp les mugissement des forces Lorgoliennes d'un coté et le rugissement des forces du sud, prenant en tenail le camp, ne laissait aucun doute à l'issue.

J'entamais avec les orcs cet utilme combat, évitant de blesser un humain, feintant mes coups de lame. lorsque j'aperçu que les commandants se lançaient dans une rage suicidaire, je profitais de l'instant pour me retourner contre les orcs que j'avais suivit depuis plusieurs jours, pour trancher leur chair d'une lame empoissonnée.

Lorqu'il n'y eu plus aucun guerrier orc, je me carapatais rapidement, pousuivi par deux mages qui pensaient avoir à faire à un fuyard. Je profitais pour passer derrière un bâtiment pour reprendre apparence halflin et assurer aux deux mages la disparition du Kobold dans la foret.

Je restais à l'écart un moment et repris ma forme de dragonnet des glaces et parti écouter les conversons d'après guerre.
je n'avais reçu aucune blessure, mais la tension des événements m'obligea à aller me reposer et, je repartis à tir d'ailes vers la foret nord de Luskan.
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Ultimus
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 8:02

*Elinah se réveilla en sursaut, la respiration haletante. Hog n’était plus là… ils s’étaient endormis ensemble, blessés et épuisés qu’ils étaient. Son regard troublé se porta sur la chambre… oui elle était dans les locaux de la Ligue, une des seule partie du Palais Marchand qui ne s’était pas écroulée. Elle porta sa main à son ventre, grimaçant. Les plaies s’étaient rouvertes dans la nuit, mais ne menaçait pas sa vie à court terme.
Elle avait déliré la veille, elle le savait… Et ce devant témoins. Aube, Hog, Varsharina… qu’avaient-ils pu entendre de sa part ? Elle l’avait oublié.
Elle se leva, chancelant un peu, puis se dirigea vers un bureau, la couverture sur les épaules.
Elle prit place sur le siège, reprenant son souffle quelques instants, puis s’empara d’une plume, d’encre et de parchemins*


Il me faut écrire, coucher sur papier les raisons de ma folie, de mon dépit, de ma rage…
Tout a commencé avec le Conseil des Lames, puis les négociations, le départ de Sethainal… me laissant sa place, faisant de moi l’Emissaire de Lorgol en plus de l’Elogieux.
J’en éprouvais une grande fierté… Hog aussi je le savais, et j’ai d’ailleurs fini par l’apprécier à sa juste valeur. Un homme de tête, capable, mais qui se cache derrière la dérision et une prétendue stupidité. J’ai réussi à faire ressortir chez lui ses véritables qualités alors qu’il se présentait comme mon bras droit. Finalement il l’a vraiment été, j’ai appris à me reposer sur lui. Etrange… jamais encore je n’avais fait une telle chose.

Quand le premier jour la ville a été prise d’assaut, il n’a pas voulu bouger, prétextant que c’était à Luniel seul d’agir. Manque de confiance et peur de mourir… J’en connais certains que cette peur n’a pas quittés. C’est avec horreur que j’ai vu arriver Le Haut Sanguinaire l’armure rutilante à la fin des combats… Il avait donné ses ordres, mais était resté sur les hauteurs. Bref, je m’égare… J’ai donc prit la tête de ses troupes, un temps seulement, car il a vite compris l’importance qu’il pouvait avoir.
Mais le premier jour n’a rien été comparé à ce qui a suivit… La Coalition n’avait fait que tester le terrain. Bien qu’ayant subit de lourdes pertes civiles, la cité restait certaine de sa victoire.

Un état Major fut organisé… je me sentais mal, j’avais la nausée. Ce n’était pas les pertes subies qui me faisaient cet effet, mais la sombre assurance des Lorgoliens face aux combats à venir. Ne jamais sous-estimer son ennemi, voilà quelque chose que j’ai appris il y a bien longtemps déjà, que j’avais revu lorsque j’étais moi-même tombée sous les coups de la Coalition à Hundelstone.


*Elle relève sa plume un instant, passant une main dans son cou. Des morceaux de peau restent dans sa main… la tache grandissait, elle ne savait pas ce que c’était, mais ça avait commencé. Elle était Emissaire, elle se rapprochait de l’Elogieux, elle en payait le prix. Elle se remit à écrire, une expression froide, les yeux brillants*

Je quittais donc l’Etat Major pour m’enquérir de l’état de mes hommes. Je croisais Hog en route, le rassurais quant à son avenir, puis partais rejoindre le Général des Armées du Crâne Couronné. Je lui donnais mes ordres : les morts vivants devraient être sacrifiés jusqu’au dernier s’il le fallait, tandis qu’eux même devraient prêter main fort aux mercenaires de la Ligue et aux Bainites sils effectuaient une sortie.
Ma décision je l’avais prise au cours de l’Etat Major, j’en informais mon Général : je participerai aux affrontements du lendemain.

J’étais rentrée au Temple, j’avais mal dormi. Le lendemain matin, très tôt, j’avais réquisitionné tous les hommes restants, mv compris, et j’avais prit la direction de la barricade.
Un renfort bien maigre, une quarantaine peut-être, mais toujours utile dans les rues étroites des bas quartiers.

Au loin une tempète de neige semblait faire rage, mais un nuage sombre commençait à l'erradiquer. Je pensais à Aube... elle tiendrait.

La porte sud fut rapidement détruite, une vraie boucherie. Les derniers civils ayant tenu à rester pour protéger leurs habitations furent tous massacrés, par la Coalition et les bombardements qui les virent s’effondrer. Je me battais à leurs cotés, aux cotés de Hog et Luniel, Mortespoir, et des Bainites. Mes hommes étaient pris dans la mêlée, hurlant à la gloire de l’Elogieux, détruisant les assaillants avec toujours plus d’acharnement. Puis je les vis, les géants de glace accompagnés d’un général orc. Le géant le plus éloigné se mit à incanter… un arcaniste ! Rapidement je hurlais mes ordres, mes hommes se regroupèrent autour de moi, remplacés dans le flot grouillant des combats par les mv restants. Je me concentrais, incantais avec le plus de rapidité et d’efficacité possible, blessée déjà, et touchais le mage. Il s’effondra, n’ayant pu résister au sort de mort lancé. Tout n’était plus que furie partout autour de moi, les hommes se mettaient à courir, Hog hurlait le repli, mais je ne l’entendais pas.
Le Général Orc effectuait une percée à lui tout seul, massacrant tout Lorgolien qui se présentait sur son passage. Je n’ai pas compris comment il a fait… en quelques coups à peine il fit tomber Mortespoir qui s’était dressé entre lui et moi… non, plus le temps d’incanter, je n’avais d’autre choix que de lui faire face l’arme à la main. J’esquivais son premier coup, puis je fus comme paralysée… un autre arcaniste avait passé la porte… la vermine ! L’Orc me regarda droit dans les yeux, et m’enfonça ses deux épées dans le ventre, me laissant pour morte alors que mes hommes se précipitaient vers lui. Plusieurs ont été massacrés, avant que le Maître Veneur n’en vienne à bout. Puis plus rien… rien que ce noir, cette âme sœur qui me suit partout depuis que… depuis que j’ai contemplé le plan de fugue et en suis revenue.

J’appris à mon réveil, dans le Palais Marchand, soignée par mes prêtres et le druide de Talonna, que des morts vivants il n’en resta aucun lorsque la Coalition prit de nouveau les bas quartiers. Je les contrôlais… j’avais failli. Ils s’étaient retrouvés livrés à eux mêmes, l’information n’ayant pas eu le temps de parvenir aux autres nécromants. En face de moi se trouvait Mortespoir, vivant. Je n’ai pas pu en être soulagée, je n’éprouvais plus rien qu’un profond dégoût envers moi-même d’avoir failli. Dehors les bombardements continuaient, j’apprenais par mes messagers que le Général des Armées du Crâne Couronné avait reprit la direction des armées et tenait difficilement la dernière barricade, celle du centre de Lorgol, avec la Ligue, la Main d’Or et les Bainites. J’envoyais les nécromants se poster sur les remparts pour relever les morts en dessous, mais ils durent se replier à peine arrivés : la Coalition grimpait, prenait les remparts. J’étais très male, j’ai mit un bon moment à réussir à me lever, pourtant je l’ai fait, et je suis sortie. Mes plaies avaient été refermées partiellement. Mais je ne ressentais pas la douleur, seulement cette honte d’être écartée.

Les bombardements faisaient rage à l’extérieur, presque tous les bâtiments étaient au moins partiellement détruits. Une vision d’apocalypse, tout brûlait… j’étais seule debout au milieu de la place. J’entendis une voix, je relevais la tête et vit le Haut Sanguinaire m’exhortant à monter le rejoindre pour me mettre à l’abri…
De nouveau cette nausée… mais je montais quand même et restais assise à coté de lui, incapable de tenir debout. Ses plus jeunes prêtres s’occupèrent de moi mais ne guérirent aucunement le malaise qui m’habitait. Garance hurla ses ordres lorsqu’il su que le port n’était plus une cause de danger, et les soldats en faction là bas se mirent à courir vers la dernière barricade. Et moi j’étais là, assise, à regarder…
Les messagers se succédaient, je donnais mes ordres… un premier repli, puis un retour en force à l’arrivée des Bainites pour repousser l’assaillant. Nous avons été victorieux, nous les avons repoussés… le cœur serré je voyais Hog charger à la tête de Lorgol pour reprendre les bas quartiers, j’exhortais mes hommes restants à le suivre par des ordres rapides, puis je me levais, à peu près en même temps que le Maitre des Arts et sa disciples. Sur la route je croisais Ania, blessée aussi, qui m’accompagnait terminer la bataille. Non pas de douleur, ce n’était pas mon sang qui coulait, c’était celui de l’Elogieux, la rage de vaincre qui m’animait alors… ma vision se troublait, je savais que mes yeux étaient totalement opaques, une lueur verte brillant en leur centre…
Je parvenais à la barricade, enrôlais tous les nécromants disponibles, et m’engageais jusqu’aux bas quartiers, entourée d’une trentaine d’arcanistes.
La Coalition avait été repoussée jusqu’à la porte sud… je me tournais donc vers mes nécromants, et nous avons relevé tous les morts qu’il était humainement possible. J’en ai relevé très peu moi-même, étant déjà trop affaiblie, mais je préférais ça à rester cachée à l’abri. Stupidité ? Folie ? Je ne sais pas, j’avais ma place…

Arrivés aux derniers remparts, j’ordonnais aux nécromants de se placer sur les remparts et de bombarder les ennemis de sorts ciblés afin de créer la panique dans leur camp. Pendant ce temps je dirigeais les morts nouvellement levés vers la porte, quelques uns restants pour la reconstruire rapidement, les autres chargeant à la suite des Lorgoliens.
Je suis restée là, à essayer de tenir debout, à regarder tout le monde se battre. C’était comme au ralentis, le sol autour de moi était jonché de cadavres, de sang… je me regardait, je n’étais pas mieux, rouge des pieds à la tête, du miens comme du leur, de celui de mes hommes, des civils, des soldats de la main noire, de mercenaires…
Je redressais la tête, puis avançais, inexorablement… dans le vide. C’était la fin, j’aperçu le Sud de l’autre coté du camp. Nous les avions pris en tenaille sans concertation… Effrayés, de petits groupes d’Orcs fuyaient, poursuivis et achevés par la Main Noire.

Hog déjà s’avançait vers Eowaren, la catin bleue aux arcanistes arrogants. Je le rejoignais, mais restais un peu en retrait. Garance arriva sur ces entre faits, et s’avança aux cotés de Hog… inutile de dire encore la nausée que cela me provoqua… je chancelais, mais ne tombais pas. Ses hommes s’étaient bien battus…
Les chefs n’avaient pas été pris, la ville avait été rasée, mais la Coalition détruite. Donc nous avions la victoire… quelle belle victoire que celle-ci, j’en suis encore malade. Aube arriva, blessée et fatiguée… et elle m’aida discrètement à rester debout. Merci Aube, qu’elle honte de tomber une fois de plus et devant tous les chefs assemblés… Je regardais mon ventre, l’armure défoncée ; ça passerait, je n’avais qu’à tenir encore un peu, prier l’Elogieux, revoir Raphaël, parler avec Marok, et tout irait mieux.
Non je dérive encore… voilà que la folie me reprend. Raphaël était mort, ce n’était plus à lui que je devais penser…

Je m’étais avancée un peu et avais fait ce que personne n’avait fait encore : J’ai regardé Nada, Eowaren et Erk, puis je les ai remerciés. Hog a immédiatement suivit, puis le Maître Veneur, puis Aube, puis Garance… Parfois il faut savoir reconnaître l’action d’autres même si on s’en serait bien passé. J’en avais prit conscience au cours des négociations déjà, face aux Elfes je crois, quand j’ai du supporter leur mépris de l’Elogieux. La haine m’emplit encore, ils paieront cet affront, et très cher.

Bref, voilà comment s’est passé le siège de Lorgol pour moi, pour les Velsharoonites…
Quand nous sommes tous remontés dans la ville en ruine, j’ai ordonné à mes hommes encore valides de planter des têtes ennemies sur des pics un peu partout en ville et en dehors de la ville. Les corps jonchaient le sol, s’était difficile de marcher. Le feu occupait encore certaines parties de la cité, exhalant une odeur de chair brûlée que peu pouvaient supporter. Les prêtres de l’Elogieux avaient organisé un hôpital de fortune sur la place de Lorgol, soignant en priorité les cas les moins graves, tandis que les Bainites achevaient les autres. Il n’y avait et il n’y aura jamais de place pour la faiblesse…

Je crois que Aube m’a parlé en chemin de l’utilité de l’Ordo Arcanum au cours de la bataille. Cela ne change rien de ce que je ressens à leur égard. Ils avaient su montrer leur arrogance dans les pires moments, j’y remédierai donc…

Voilà que la nausée me reprend alors que j’écris ces mots. Ce qu’il s’est passé ensuite jusqu’à mon réveil je n’en ai que de vagues souvenirs, mais je sais que plus jamais, jamais, le clergé de l’Elogieux, et par là j’ai bien peur d’entendre surtout moi, ne faillira. La chasse sera donnée aux Chefs de la Coalition… ils seront achevés dans les plus atroces souffrances, tout comme ceux qui se dresseront sur notre chemin ainsi que je pense celui de la Ligue et la Main d’Or.


//HRP : merci à tous de votre participation, merci à Lyra pour avoir initié tout ça, et merci à Constantin de nous avoir supportés tous pour une anim de cette ampleur. Je l'ai beaucoup appréciée malgré tout ce que je me suis prit la tête pour elle ^^ HRP//
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Livio
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 14:52

Extrait d'un vieux livre..


Premier jour de Bataille contre la Coalition.

Jamais je n'avais connu une exitation comme ceci... Tous était prêt à combattre. Louves, Templiers, Veilleurs, Arcaniste.. ..

On se mit en route avec Tempusiens, arcaniste et autres à travers le col.. Malheureusement l'éclaireuse Argash était gravement blessé arrivant prêt du camp Bainite.. C'est alors que j'ai décidé de la ramener au Camp des Veilleurs, je lui avais promis de prendre soins d'elle. . .

C'est alors que je me remis en marche dans ce froid épouvantable pour rejoindre mes compagnons au Camp Bainite.. C'est ici ou il y aura lieu la première bataille. . . LOuves Arcaniste, Tempusiens foncaient sur l'armée de Coalition, détruisant chaque orques, gobelins et autres. . . L'armure blanche que j'avais vêtu avait tourné au rouge. Ce n'était que le commencement de la bataille.. Après plusieurs heures on repartit au Camp des Veilleurs, les blessés étaient nombreux mais les guérisseurs était douée.. Je m'en suis resorti .. Presque... Indemne, par contre plus d'une dizaine d'orque sont tombés devant ma faux, ma tenue.. Rouge.. C'était affreux..



Second jours de la Bataille contre la Coalition...

L'aube de la bataille c'était levé.. Les blessés étaient presques tous guéris, mais il manquait des personnes ce jour-ci.. Dont Coralys, que faire sans ses ordres. Par mes propres moyens j'ai décidé de prendre en main le début de la bataille, qui était proche. Le froid qui avait envahi la région du Val de bise s'était .. Calmé, les armées marchaient plus rapidement et étaient plus efficaces. . .

C'est alors qu'une Louve vint me prévenir de l'attaque du camp Tempusiens ( Si je me plante pas ^^ ) Que faire, Coralys n'étant pas là, et moi qui n'avait jamais commandé de troupe, c'est alors que je me décida, de décocher les fléches sur les ennemis. . . J'espèrais ne pas avoir fait d'idioties.. Heureusement, quelques minutes plus tard Coralys était arrivée, je lui laissa les commandes et lui expliqua la situation.

C'est alors que les Templiers et autres décidèrent de se mettre en route, jusqu'au Camp de la Coalition, on les suivits avec Coralys avec plus d'une dizaine de Louves.. Ces fous.. Arrivant sur le Champs de bataille la Matriarche Jannella fonça tête baissée dans le camp des Orques, suivit d'une armée de Templiers et d'arcaniste.. Qu'elle Chaos, qu'elle folie, le repli avait sonnés, on évacuait tout les blessés avec peine, il y en avait énormèment, celà risquait de faire basculer la bataille, on évacua les blessés, et les soins étaient appliqués... La Coalition approchait du camps, c'est alors qu'on décida de déclencher un cataclisme Naturel, une avalanche.. Cet idée fût réalisée, l'Armée de la coalition fut séparées en deux.. Quant on reprit la marche, l'avalanche nous bloquaient, on envoya des Louves et des Tempusiens chercher un passage, qui fut découvert quelques minutes plus tard.. C'est alors que les ténébres nous envahirent, empêchant la marche.. Et ces bêtes qui attaquaient le camp, qu'est-ce que c'était.. ? Bref, on se remit en marche quand les ténébres furent dissipés, comment.. Mystère. Arrivant devant le dernier camp Orque on se mit en place pour la bataille final, l'armée Lorgolite avait détruit la Coalition qui était dans Lorgol ! Il ne restait plus qu'à nettoyer le sud, on pouvait voir que l'armée constituées de monstres avaient leur moral au plus bas.. C'est alors que Tempusiens, Louves, et autres commençait à charger, le bataille était longue, est dur... Le sang partait dans tout les sens, c'était affreux, les cadavres tombaient par milliers sous les coups de nos armes, toutes les armures dégoulinaient de sang, ce fut le massacre de la Coalition.. L'heure de la fin avait sonné.. Géant, chef Orques tombaient sous la magie et les armes.. La victoire est a nous..
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Lan E'lisen
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 15:18

Extrait du Journal Intime de Lan

Une guerre, la première de toute ma vie...Je n'avais put combattre au premières hostilités la veille.

Cette fois j'étais la...le stress et l'angoisse d'avant la bataille...
Les cris au loin qui résonnaient...
Tout le monde avait l'air si calme...marlgré mon visage calme je bouillais intérieurement il n'y avais aucun doute.
L'air froid me brûlais les poumons...

Je jetais un coup d'oeil à Terrena...toujours souriante, je me demandais ce qui aurais put la faire perdre ce sourire...
Je tournais ensuite la tête vers la Matriarche...préocuppée...c'est tous ce qu'elle avais l'air.

Je regardais ensuite Nada, elle s'affairait à droite à gauche sans cesse en mouvement...
Soigner les blessés...gérer les places...juger les blessures.
Une femme d'honneur, comment être aussi calme face à tant d'horreur.
Les blessés arrivaient par centaines...certains entier...d'autres avec quelques morceaux manquants...

Les hostilité avaient commencés...On entendait les tambour Orcs donner un rythme lent n'ajoutant que stress à nos forces.
La palce de Hundelstone commencais à rougir...la neige absorbant tous le sang qui coulait...

Les Templiers n'étaient même pas encore rentraient en action. Si j'avais su ce que nous aurions fait...je serais resté aidé les blessé j'aurais était plus utile.

Enfin la Matriarche nous fit signe de nous préparer pour partir...je crois que nous devions rejoindre les mages ou je ne sais...
Après quelques déplacement et prières nous tombâme sur le lieu de la bataille...
J'étais plutôt prêt, sentant Tyr de notre côté...

Et soudain ce fut le cataclysme...toute confiance en moi je perdit...comme si Tyr avait jugé que ce n'étais pas notre moment d'attaquer.
Et pour courroner le tout un groupe sortit de nulle part nous tomba dessus...

Je vit la matriarche tomber, me déchainant dans le combat aux cotés de Terrena...
Les deux mages qui nous suivaient restèrent cachés pour nous sauver ou je ne sais...après tout ce ne sont que des mages...
Une hache m'atteignit en pleine jambe me faisant tombé sur le côté...

Dans un dernier coup d'oeil je vit Terrena continuer de s'acharnée...nos troupes ? se battait-elle encore ?...puis un orc se placa au dessus de moi...une hache se leva...et le noir...complet...envahissant...

Je me reveillais je ne sais combien de temps plus tard..
Au camp des Veilleurs de HundelStone..
Dans une tente...regardant autour de moi je vit la Matriarche et Terrena...
Quelle honte...le hasard ? peut-être...les évènements s'étaient mal enchainés...nous n'avons rien put faire...

Nada m'apporta une lettre d'Arynn, un dessin de nous deux accompagné d'un petit mot...
Mon amour...je reviendrais sois en sûre...

Me remettant petit à petit de mes blessures et avec l'aide des irremplaceables soins des Veilleurs je put remarcher très vite...
Exprimant à la Matriarche mon désir de retourner au combat...
Je me prit la réprimande du siècle...

D'un côté il fallait comprendre la Matriarche elle ne voulais pas perdre ses Soldats pour rien...
D'un autre côté je ne souhaitais que mon retour au combat pas celui de tous les Templiers...
Après tout...tous ces gens avaient peut-être raison...nous ne sommes que des Culs-Bénits...

Nada m'expliqua son point de vue me calmant très vite...Un grande femme que cette veilleuse, ses paroles sont emplies de sérenité et de vérité...
Je reprenais très vite le contrôle sur moi-même...

Elle m'assigna ensuite aux soins des blessés, les transportant, libérant les tentes...soignant les blessés...
Les Paladins ont quelques compétences en soin je pouvais être utile...
Je passais le reste de la bataille à soigner...
Des bpetes sauvages envahissant parfois le camp...

Je vit pour la première fois Nada se battre...ce qui m'évoqua un sourire me rappelant de ses paroles...
Elle savais très bien se battre...mais elle ne le faisais pas assez souvent ca se voyais...Son style était retenu...mais parfait...rien à redire...

Puis la guerre se termina...
Les Templiers avaient échoués lamentablement...

Je partit ensuite prier Tyr à Padhivers...ne comprenant ce qu'il s'étais passé avant la bataille...

[HRP] Exactement le Volume 9 de mon BG. Euh... ben c'est tout geek
Ah non j'edit pour répondre à Constantin. Non personnelement quand tu dit que quand les récompenses nous intéressent ce n'est pas mon cas...ca aurait était dans mon Bg récompense ou non...mais j'estime que si certains y ont droit...je pense que tous les participants y ont droit aussi...question de Fair Play...et à égale mesure d'ailleurs il me semble...car a quoi bon récompensais plus les personnalités importantes ? à part à les faire devenir encore plus importantes...Je prône récompense égale pour tous à savoir une récompense générale pour ceux partant de Hundelstone et une autre Pour ceux étant à Lorgol...après qu'elles soit différentes je l'accorde... [/HRP]
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Raffy
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 19:32

La rôdeuse venait de raccompagner la Haute-Louve avec l'aide Sila jusqu'au campement des louves. Trés affectée par la mort de sa compagne, Coralys demanda qu'on la laissa seule et Sila s'avança sans dire un mot loin dans le camp. Argash resta là à regarder ses soeurs partirent...

Elle sortie du camp, juste devant les portes à côté du gros gong qui permettait aux visiteurs de signaler leur visite. Elle s'installa devant le feu et en regarda longtemps l'étrange et envoutante danse des flammes.

Elle laissa son esprit vagabonder et commenca à parler à Traqueur.

La guerre est étrange, mon amour... Elle est sang et haine. Je hais le bruit des armes s'entrechoquant, je hais la vue des corps pourrissants aprés la bataille, je hais l'odeur âcre et nauséabonde du sang, je hais le goût amère de la peur dans ma bouche et je hais la sensation de la morsure de la mort contre ma peau..

Et pourtant dans ses deux derniers jours j'ai eut tout cela...

Pourquoi ? Pour une cité infecte, perdue au Nord de tout, et dont les dieux eux même ont oubliés jusqu'à l'existence. Un tas de cailloux froid et sans âme. Tous ces morts pour ça... Qu'elle dérision...

Il y a quelques jours déjà que la Haute-Louve nous avez prévenu qu'une guerre se préparait là bas, qu'une coalition d'orcs, de gobelins, géants et autres s'avancaient vers cette petite cité. On devait y aller... J'y suis partie. A contre-coeur je l'avoue, mais tu me connais... J'ai l'orgueil assez grand pour ne pas avouer ma peur et faire face aux pires horreurs et il me reste assez de douceur dans le coeur pour savoir encore me montrer solidaire et ne pas laisser mes soeurs seules devant la mort...

Alors j'y suis allée... J'ai essayé au mieux de jouer mon rôle d'éclaireuse. Nous avons rejoins avec mes soeurs louves le camp des Veilleurs et nous avons attendu et attendu encore... Ce fût des heures et des heures d'attentes infinissable... Et forcement je n'ai pas eut la patience d'attendre... Je suis partie à droite et à gauche pour fouiner un peu... Je suis alors tombée sur une troupe d'hobgobelins accompagnés de quelques géants... Hélas, ils m'ont barrés la route et je n'ai put prévenir le camp des mes alliés. Ce n'était qu'une escarmouche et je suis restée loin à y assister... Peut être le manque de courage... Je l'ignore.

Toujours est il que ça a poussé nos dirigeants à enfin avancer. Nous avons marcher sur Lorgol et comme toujours dans pareil cas, j'étais devant à surveiller, à roder, pour prévenir les dangers. Je dois avouer qu'encore un coup, tout ce que tu m'as appris mon amour m'a sauvé la vie... Mais... Je suis définitivement trop curieuse... Je me suis avancée trop proche d'un camp et je me suis fait voir par une troupe de gobelins... Ils m'ont taillé en pièces et j'ai dut mon salut qu'à mes jambes qui ont sut me porter jusqu'au gros de la troupe.

Ensuite ? Reveil douloureux dans une tente, avec une jeune femme qui me soignait... Un retour de la guerre peut glorieux... Mais, tu le sais, tu l'as toujours sut, je ne suis pas de ce bois dont on fait les champions et les grands héros. Je ne suis qu'une petite archère à la guerre et une petite catin à la ville... Je ne sais être que ça.

Le lendemain j'étais un peu mieux remise. Mes jambes me faisaient encore souffrir mais le plus dur était passé. Silmalia ne voulait pas que j'y retourne... Elle avait raison et moi je dois être trop idiote pour écouter le bon sens et savoir rester auprés de la femme qui m'aime. Personne ne me changera jamais hein ? Sans doute... Enfin... Je lui ai faussé compagnie et je suis retournée au camp des Veilleurs pour une fois encore marcher sur Lorgol.... Mais j'y ai étais bien plus prudente. Je n'avais pas envie de voir une nouvelle fois des gobelins me taillader les jambes.

J'ai conduit les alliés jusqu'à un camp à l'entrée de Lorgol en longeant une avalanche causée par les mages de l'Ordo Arcanum pour couper la retraite aux orques. J'ai sut être assez discrête pour prévenir le miens de l'éminence du camp et du nombre d'ennemis que l'on pouvait y rencontrer...

La bataille s'est assez bien passée et je crois que nous avons put déplorer aucune perte vraiment lourde. J'aime à croire que c'est un peu grâce à mon action d'éclaireuse... Peut être que ce ne se sera pas passé de la sorte si je n'avais sut être en premier ligne pour informer les alliés. Mais c'est sans doute un peu prétentieux de ma part hein ? Oui sans doute... Sans doute...

C'est amusant... C'est la troisième bataille à laquelle je participe et à chaque fois, c'est différent... Reste le bruit, mes yeux, l'odeur, le gout et cette sensation sur ma peau. Je ne vomirais pas ce soir je pense, comme je l'avais fait autrefois... Jamais, je ne vomirais pour un cadavre d'orc. Jamais, Traqueur, tu entends ? Jamais... Ou bien peut être que tout cela m'indiffère désormais.

Tu me manques mon grand rôdeur... Mais ce n'est pas encore cette fois çi que je te rejoindrais. Il me reste tant de choses à faire ici bas, avant de te rejoindre. Oui... Tant de choses encore...


Argaëlle se releva avec un soupir, ramassant son arc et le regarda un instant, avant de fixer l'obscurité du camp des louves de l'autre coté du fossé. Elle pensa à la perte de Coralys, elle savait ces moment si durs à franchir. Bien plus qu'une guerre dans une montagne enneigée, la Haute-Louve allait devoir sans doute livrer là sa plus grande bataille...Elle soupira puis sortit du camp, avant de se diriger vers les écuries de Padhiver...

[Edit : correction des quelques fautes ^^ ]


Dernière édition par le Lun 1 Mai - 12:53, édité 1 fois
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Erkenbrand
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 20:06

Enfin, enfin nous nous mettons en route, après des heures de tergiversation, des discutions stériles sur la meilleure stratégie à appliquer alors que notre but, descendre sur Lorgol, est déjà une erreur en soi. Nombre de mes hommes sont déjà en place, bénis pour survivre au froid mordant des montagnes, ils tiennent le principal défilé qui sépare Hundelstone des territoires sur lesquels la Coalition s’est répandue. Les derniers avancent avec moi, escortant les arcanistes de l’Ordo Arcanum et la Chantebise.
Etrange et improbable alliance que celle que nous formons, serviteurs de la triade, d’Azouth et d’Aurile avançant sous la bannière du Marteleur d’Ennemis, volant au secours d’une ville que la plupart méprisent.

La route se poursuit, personne n’ose s’interposer, aucun bandits et brigands n’étant assez fou pour s’en prendre au serpent de chair et d’acier qui progresse avec détermination. Puis nous arrivons à Hundelstone, l’hospice des veilleurs y est déjà en place, vide encore des blessés, et notre arrivée est bénie par Tempus par une première victoire, surgissant des ténèbres de grands fauves aux yeux fous fondent sur nous. Mais que peuvent griffes et crocs face à l’acier étincelant ? Que peut la malignité animale face à un entraînement de toute une vie ? Les hommes taillent les créatures en pièce, de simples alliés ils deviennent frères d’armes, unis par le sang qu’ils ont fait couler, magie de la guerre, magie du sang, elle qui lie les hommes pour en faire un tout plus dévastateur encore. Devant l’absence de stratège des veilleurs, le commandement de leurs guerriers m’est offert, je décide de les laisser ici pour veiller le camp, ils pourront toujours arrêter de petits groupes qui auraient emprunté des chemins déterminés, mais il est vrai que si les défilés tombaient, 50 guerriers ne changeraient plus grand-chose.

Le chaos règne un temps, du moins jusqu’à ce que nous parvenions à nous coordonner, cela permet malheureusement à quelques géants et orcs - qui ont pu grâce à leur meilleure connaissance de la montagne contourner la route bloqué plus haut – de fondre sur nous, premières victimes dans nos rangs, bien que la magie des mages et la férocité des combattants endiguent bien vite l’assaut. Je m’agenouille alors pour rendre grâce et à mes côtés, sur les lèvres de mes hommes se dessine la même prière :
Le Seigneur des batailles nous a chargé de défendre ce que nous chérissons le plus, avant qu’il ne soit balayé, et nous combattons, honorablement et sans répit, pour pouvoir nous asseoir à sa table.
Bien que notre chemin soit pavé de larmes cramoisies, nous marchons sans peur, car la valeur nous illumine tous. La Trace des Pleurs de Tempus n’est rien que le chemin de la vie et chaque jour nous en fait franchir une nouvelle étape.


Je me relève et à côté une détermination farouche fait briller les yeux des miens ; que peut il nous arriver de pire que mourir de toute façon ? Nous serons immortels dans les chansons des bardes.

Alors nous allons de l’avant, vers les cols et le froid, à nos côtés, faisant montre d’une bravoure que je n’aurais pas soupçonné chez eux, les mages. La Chantebise nous suit également une prière pour sa déesse aux lèvres, et les montagnes semblent se réjouir de voir leur fille en leur sein. Avancent également les archers templiers, sur qui nous fondons beaucoup d’espoir. En haut, en position, avec la discipline parfaite à laquelle je pouvais m’attendre, 500 tempusiens, organisés en un bloc de 300 qui tient la passe, et une unité mobile de 200 hommes prête à frapper là où nos lignes seraient enfoncées, mais… mais les orcs ne mordent pas à l’hameçon, soit qu’ils soient trop stupides pour voir la menace, soit au contraire que leurs généraux soient trop malins pour s’engager dans un combat où leur surnombre ne leur sera d’aucun secours. Rapidement nous n’avons plus le choix, il nous faut descendre harceler les orcs, marteler leurs arrières, qu’ils ne vivent plus que dans la peur de ce qui peut survenir derrière eux, et nous nous lançons en avant, laissant seulement 200 guerriers dans le col, en ultime recours.

Les louves précèdent notre descente, des estafettes nous reliant leurs éclaireuses afin de nous tenir informés de ce qui nous attend. Plus nous approchant de la Glorieuse Cité, plus les ravages se font évidents, champs calcinés, ruines, l’œuvre de lâches, tâches indignes des guerriers. Nous avançons, nos cœurs animés par une détermination aussi glacée que le sont les Haut sommets dans notre dos. Je détache une petite escouade pour qu’ils escortent un membre éminent de l’Ordo Arcanum, la sombre mélopée de son sort nous parvient portée par le vent, et les cris d’horreur et de douleurs qui retentissent dans le camp adverse en sont la douce réponse. Un mage pousse un cri, un appel puissant et vibrant de magie, poing brandi vers le ciel, un temps rien ne se passe, puis un point dans le ciel apparaît, ce point grandi de plus en plus vite, certains hommes ne parviennent pas à étouffer leurs hoquets stupéfaits, d’autres gémissent de terreur, en effet, seuls les officiers étaient au courant de l’intervention d’un dracosire rouge en notre faveur. Il est là désormais, étincelant, énorme et splendide, sa beauté parfaite encore rehaussée par le potentiel destructeur que l’on perçoit en lui. Il passe à plusieurs reprises au dessus du camp ennemi, calcinant bon nombre d’adversaires, mais les tirs de scorpions et de balistes l’ajustant de mieux en mieux, il recule.

A nous désormais ; beuglant le nom de Tempus mes soldats s’élancent, ça et là retentit un Tyr, et l’on distingue vaguement les mages hurlant leurs sortilèges de bataille. Le combat et rude, et en première ligne avec mes hommes, la stratégie s’efface, ne laissant plus place qu’à l’ivresse du combat, qu’à l’éclat de ma lame étincelante, qui se revêt d’écarlate. Pataugeant dans le sang, tranchant et tuant, nous progressons, mais les barricades persistent à nous tenir en échec, bien que prise entre les murs de Lorgol et nos troupes, les orcs tiennent bon, et leur masse seul suffirait encore à nous ensevelir s’ils opéraient une sortie à ce moment là.

Mais il faut croire qu’ils sont aussi épuisé que nous, les hommes reculent lentement, laissant aux orcs leur foutu camps retranché, reprenant leur souffle, se rendant enfin compte des blessures qui les balafrent, de leurs camarades tombés, leur épuisement est perceptible, si nous avons vaincu les orcs en dehors du camp, nous n’avons pas encore gagné, loin de là, et s’il me répugne de reculer maintenant, la plupart des combattants ne sont plus prêt à avancer, je choisis alors une centaine des miens, les plus épargnés par le combat, centaine à laquelle vient s’adjoindre une grosse vingtaine de prêtres veilleurs et autant d’archers templiers, des feux d’alertes sont tenus prêts à être allumé, tout au long de la route qui nous sépare du camp veilleurs ou les autres sont partis se reposer. Je rend grâce à Tempus une bonne partie de la nuit. Aube est là également priant dans la neige et le froid, et Heafgar nous rend visite un moment également, venant s’enquérir de notre état.
La nuit se passe sans incident, et un peu avant l’aube, je suis relevé de mon poste, pour repartir vers Hundelstone titubant presque d’épuisement. A peine arrivé, je m’y effondre, m’endormant sans même ôter mon armure.
Mais mon réveil n’est pas des plus agréables, Heafgar ne voulant pas me réveiller a pris le commandement, secondé par Beryl, mais ils n’ont pas suffit à arrêter la contre offensive orque, pas plus que Jannella qui a chu sur le front, et ne doit de vivre qu’au courage de ses hommes revenus la chercher, les mages ont aussi subits de lourdes pertes, dont leur dragon sur lequel je comptais appuyer une bonne partie de la stratégie de cette deuxième journée, et les blessés affluent innombrables.
Sur les 600 hommes que j’avais, il m’en reste tout juste 400 de valides, bien que je puisse espérer voir sous pieds sous peu une bonne partie des autres, dans notre dos les prières des Prêtres font vibrer l’air. Je renvoie alors 300 hommes dans les cols, le repli désordonné et chaotique nous les a fait abandonner, et pour peu que les orcs tournent leur regard vers nous, nous n’aurions plus d’espoir de les arrêter. Enfin placé à l’entrée du défilé, au plus loin du lieu de la possible arrivée des forces de la coalition, je suggère à des mages de déclencher une avalanche, ils s’exécutent, bloquant cet accès, puis sur un conseil retors dont je suis assez fier, ils placent des glyphes électriques dans la neige qui bloque la route ; bon courage pour ceux qui déblayeront ! Cette protection supplémentaire permet encore de limiter le nombre de guerriers à laisser dans les hauteurs, je fais rappeler les blessés en état de se battre, et nous partons sur Lorgol et le cœur de la bataille par une autre route découverte par les louves, laissant tout juste 100 guerriers pour tenir l’Epine Dorsale, j’ai pu rassembler 400 tempusiens auxquels se sont joints les mages survivants, Azhal, les louves, et quelques bainites. Aube aussi est venue malgré son épuisement et ses blessures, consciente que l’assaut serait déterminant, et verrait notre anéantissement ou le leur. Nous marchons à vive allure, chacun pensant à ceux et celles qu’il ne reverra peut-être plus, à cette vie qu’il risque de bientôt abandonner. Sitôt en vu du camp orc, les sorts des arcanistes crépitent, creusant de larges brèches dans leur rang, et nous nous élançons au cri de :
Vaincre ou mourir !


Si les combats de la veille, ou même ceux du matin avaient été violents, ils font office d’escarmouches à côté de celui-ci. La vue réduite à ce que révèle le vantail du heaume. Marée de visages grimaçants. Mouvements entraperçus et parés d’extrême justesse. Le sang qui imprègne la terre et la neige, la changeant en boue. Le sang qui couvre la roche et la pierre, la rendant glissante.
L’excitation, la soif de vaincre, l’envie de vivre et la peur, qui se mêlent, donnant à la guerre sa saveur à nulle autre pareille.
Ma voix s’élève, rauque d’excitation :
Lorsque le vent souffle sur les plaines d’Ysangard, lorsqu’il porte le cri des morts et réclame le prix du sang,
Nous guerriers à jamais,
Nous gardiens à jamais,
Nous regardons la mort en face car elle ne nous fait pas peur,
Et que nos ennemis le sachent, il n’est plus beau jour pour mourir que celui-ci.


Ma lame se lève. Ma lame s’abat. Délicieuse ivresse. Le monde est rouge, rouge comme la myriade de gouttelettes qui dessinent une corolle autours de ma lame. Sanglant brouillard, pour sanglante journée. Un orc s’élance, beuglant, sa hache à double lame maniée avec force. Un pas de côté, il ne voit même pas ma lame s’enfouir dans son ventre, il ne prend conscience de son sort que lorsque le haut de son corps bascule en tournoyant. Un cri, un grognement, mon coude projeté en arrière fracasse le visage d’un assaillant. La bataille ne se résume bientôt plus qu’à un chaos de cris et de corps entremêlés en une sanglante danse. Chocs sourds des lames sur les armures et les boucliers. Hurlements qui couvrent le bruit mou de l’acier perçant la chair. Ils sont là, ils viennent, ils tombent. Je suis immortel. Immortel. Se battre, c’est arraché un instant d’éternité, une parcelle d’immortalité. Les coups pleuvent sur moi, sur mes hommes, mais la douleur n’est rien, rien qu’une vieille compagne prouvant que l’on vit.

Et soudain, la palissade, plus d’ennemis en vue. Combien de temps a duré le combat ? Impossible à dire. Se retourner, incrédule, observer le massacre, jeter un coup d’œil à ce qui est désormais plus une ruine qu’une ville. Louer Tempus pour la victoire. Reprendre conscience avec son corps épuisé perclus de douleur, vaciller, et mêlée à tout ça, l’euphorie de la victoire.
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyDim 30 Avr - 21:14

J'avais déjà participé a des batailles pour défendre une ville, mais ce n'était que de simples escarmouches contre des drows ou de simples forces. C'était la première fois que je sentais tout cela aussi pesant.

J'étais effrayé par tout cela, étant resté en arrière, je ne suis arrivé que bien plutard le premier jour avec des renforts frais et du ravitaillement. Mais je n,avais pas prévue de tombé face a cela. Un camp ou les blessés étaient soignées de leurs mieux, ou le silence était lourd. Idiote que je suis , j'avais perdu mon armure dans tout ce qui fut apporté, peut importe je me suis mis a aidé les blessés de mon mieux.

Je vis Argash sortir d'uen tente, blessé les vêtements converts de sang. J'ai été paniqué un moment, enfin, j'ai prit soins d'elle comme je le pouvais, puis vint la Haute-Louve qui nous rejoind. Les nouvelles étaients mauvaises et j'en était d'autant plus soucieuse. Enfin, j'imagines que j'ai fait tout ce que je pouvais pour prendre soins des blessés et d'Argash surtout.

Le lendemain je ne suis pas parti a l'assaut, effrayé... je l'étais encore plus... c'était la première fois que je participais à une bataille si grande et si longue, je n'aurias jamais cru cela aussi épuisant et érintant. Je suis resté au camp pour m'occupé des blessés et je crois que je me suis reposé un peu trop. Lorsque je suis sortie de la tente, ils parlaient déjà de demandes de renfort pour l'assaut final. Je ne pouvais pas resté là, s'en était trop déjà depuis le début de cela.

m'habillant de ma tenue de camouflage prit le jour plus tot et mon arbalète, puis passant par l'extérieur du camps pour avoir le champs libre je courrus au nord. Encore que cela rata avec l'orque qui me suiva, mais enfin... Je suis les louves jusqu'aux camps au nord, je ne sais plus ce qui est arrivé, je me sentais confuse et pourtant prête, le sang et la cadavre m'excitant dnas la nuit, j'avais peur de levé les yeux sur la lune, ce n'était pas le moment pour cela...

La bataille s'engageant au niveau des ports de lorgol. Un carnage comme je n'avais jamais vu, mais cela n'avais point d'importance, tout ce qu'il y avait c'était mes carreaux qui touchait l'ennemis, ils devaient tous tombé, de parts les autres ou moi.

Après la bataille les louves se retirèrent et je suivi, pensive, je n'ai pas trop comprit ce qui était arrivé a Cora, mais son désespoir était telle... enfin, je les ai laissé à Port last ou je me suis arrêté pour faire le point sur ce nouveau chapitre de ma vie...
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyLun 1 Mai - 12:29

Premier jour de combat

- Comment ça... Revoir notre tactique... Mais nous partons dans quelques heures à peine!
Le Grand Maître de l'Ordo n'en revenait pas... Tournant en rond sans son bureau, contournant la masse du Guerroyeur Tempusien, elle réfléchissait à une vitesse grandissante depuis qu'il avait annoncé la nouvelle. Tout était prêt, il fallait tout remettre en cause car 200 hommes manqueraient à l'appel. Elle ne supportait pas de se lancer dans une si grande action avec un rouage si déficient... si fragile.
Les dirigeants des armées alliées furent conviés dans le vaste hall de l'Ordo Arcanum, le Guerroyeur exposa la nouvelle stratégie, l'embuscade dans le col du Val Bise, les frappes éclairs. Et le cristal et le chef ? Nous ne l'atteindrons jamais ! Les bainites vont mettre la main dessus ! Elle ne s'engageait dans cette guerre que dans l'espoir de pouvoir détruire cet artefact qui menaçait l'équilibre des forces du Val... Le destin de Lorgol lui importait bien peu finalement.
La Haute Louve quitta le hall rapidement : ses troupes étaient déjà en place dans le Val Bise, il lui fallait les rejoindre au plus vite...
Quelques temps plus tard suivirent Nada et la Matriarche des Templiers. Eowaren cherchait la Chantebise du regard déjà : elle devait les accompagner... La seule qui jusqu'ici, avec le Guerroyeur, avait su considérer l'Ordo comme une réelle force de frappe... et non comme des cachotiers ou autres choses encore. Non décidément, les gens ne comprenaient pas...

Les troupes prirent la route en silence... traversant la forêt de Luskan, au rythme des soldats tempusiens qui martelaient le sol de leurs armures lourdes, déjà excités par les combats à venir peut être... Le trajet fut long, les haltes peu fréquentes car certains étaient déjà sur le front et qu'ils avaient besoin des renforts. Lorsque les ruines d'Hundelstone furent en vue, il semblait à la Maître Mage que des années s'étaient écoulées. Heureusement que les siens étaient proches... Elle espérait par dessus tout que cette bataille ne causerait pas de morts parmi les arcanistes...

L'hôpital Veilleur était déjà en place et les guérisseurs s'affairaient à peaufiner les derniers détails. Nada était là, à les diriger, ne souhaitant pas commander les soldats Veilleurs en l'absence d'Aerandir, prenant son rôle à coeur, jouant sa fragilité féminine jusque dans le froid du défilé du Val.
Soudain des bêtes sauvages attaquèrent le camp... Les Veilleurs en faction les repoussèrent vite, mais cela semblait des plus étranges... Malar serait-il du côté de la Coalition?...
Finalement les troupes furent prêtes à partir dans le Défilé.
- O Dame des Mystères, accorde à ses soldats ton aide et ta puissance... Aide-les dans le combats à décupler leurs sens... Que ta magie les guide, que ta magie les lie ! Que face à l'ennemi ils ne soient qu'harmonie !
Elle passait dans les rangs, incantant inlassablement, rendant les soldats Veilleurs et Templiers plus proches, comme s'ils avaient toujours combattus ensemble.. ne faisant qu'un.

Les éclaireuses Louves revinrent alors en courant :
- Ils sont là ! Ils arrivent !
Les troupes se mirent en place, l'attente fut interminable... Les portes en ruine d'Hundelstone semblant ne jamais montrer les assaillants. Puis soudain ils apparurent. Les premiers sorts fusèrent puis les troupes se jettèrent sur les orques et géants au cri de guerre des tempusiens. Le combat fut bref, le massacre des troupes de la Coalition tout autant. De fins filets de sang coulaient entre les pavés, se mêlant à la neige.. Voilà qui devenait intéressant... le goût du sang ne s'oublie pas, les cris de douleur non plus malgré le temps qui passe...

La Chantebise aurilite pria longtemps pour appeler la protection de sa déesse sur les troupes alliées, le chant des valeureux guerriers tempusiens s'élevait dans les airs, pas toujours encourageant pour ceux qui n'y étaient pas habitués, les éclaireuses Louves repartirent vers les cols gelés pour repérer l'ennemi. Et encore cette attente, interminable.
Des heures s'étaient écoulées lorsque l'armée put enfin avancer, dans un défilé du Val absolument vide de tout orque, géant, gobelin ou autre. Les éclaireuses n'avaient rien vu dans cette zone, la Coalition semblait l'avoir désertée. L'impatience causa des disputes dans les rangs même des alliés... Le chaos aurait été délectable pour la Maître Mage à une époque... mais là il leur fallait être unis. L'heure n'était pas aux séparations s'ils voulaient survivre dans ces combats.

Les troupes avancèrent dans le vent gelé, lentement, tâtonnant le terrain, attendant les rapports des éclaireuses Louves. Les arcanistes étaient bien entourés par les guerriers. Ashrên enfin rejoignit l'armée, chaleur rassurante dans tout ce froid... Un soutien qu'elle attendait plus que tout autre. Enfin, les éclaireuses revinrent. Les troupes purent avancer. Le Protecteur des Arcanes invoqua son dracosire, qui partit lui aussi en reconnaissance. Le verdict tomba peu de temps après, confirmé par les Louves. La Coalition attendait à l'avant poste Bainite. L'armée devait donc charger. Le Guerroyeur Tempusien hurla des ordres qu'Eowaren n'entendit qu'à peine, concentrée sur le Lien qu'elle mettait en place avec les membres de l'Ordo, sur les ordres qu'elle donnait elle même aux siens. Ils avancèrent encore... et arrivèrent aux portes de l'Avant Poste.
Deux groupes d'arcanistes furent envoyés, dirigés par Narmor et Wileena. Ils revinrent en courant après avoir balayé la zone de sorts rapides. Le dracosire s'éleva dans les airs et lança une brève attaque sur le camp de la Coalition. Puis l'armée avança. Le goût du sang toujours prononcé dans la gorge, l'excitation palpable des combats à venir pulsait en elle... Et cette lueur au bout, peut être la mort dans la bataille, peut être... Une angoisse aussi... Plus sombre, pas pour elle...

Tout défila à une vitesse surprenante dès leur entrée dans l'avant-poste. Les mages en ligne derrière les tempusiens attaquèrent les orques et géants les plus éloignés. Tout ne devint que cris et entrechocs des lames, incantations et hurlements. La Maître Mage incantait sans y penser, observant les siens en même temps... Narmor... non... déjà tombé, mais comment... Ne devait-il pas être protégé par les tempusiens...? Les autres semblaient aller bien, concentrés sur leurs sorts. Une gerbe de sang chaud au visage la tira de sa transe. Un orque gisait en pièces à ses pieds, tué par un Templier alors qu'elle incantait sans même l'avoir vu. Le calme était revenu, les fuyards de la Coalition traqués pour être achevés. Quelques gémissements montaient des blessés des deux camps, mais les Alliés avaient vaincu. Une présence à ses côtés acheva de la rassurer... Un coup d'oeil dans les environs lui fit voir que Leen aussi vivait. Elle irait la voir plus tard, elle devait souffrir de cette violence contrairement à elle... Mais elle apprendrait à faire avec, il le faudrait bien. Elle ne faillirait pas dans la bataille.

L'avant poste fut sécurisé et le reste des troupes repartit prendre du repos avant la suite de l'assaut. Les blessés avaient déjà été évacués. Le trajet se déroula dans le calme et le silence, la fatigue pesant sur les épaules de chacun. Elle se sentait étrangement calme, presque sereine après cet assaut. Demain, demain ils recommenceraient... demain le sang coulerait à nouveau. Peu lui importait après tout... il leur fallait ce cristal. Peu lui importait que le sang coule, tant que ce n'était pas celui des siens... Narmor se remettait, enragé, frustré mais physiquement il tiendrait bon. Leen s'effondra de fatigue dans une tente très rapidement.
S'éloignant du camp, deux silhouettes partirent retrouver des forces plus loin, au calme, sous la voûte étoilée du Val, dans la bise glaciale...
Contemplant le paysage, Eowaren se souvint que dans cette région d'autres ennemis que la Coalition se terraient... Elle apercevait même, si elle fermait les yeux, une Tour sombre dans le lointain. Rapidement elle n'y pensa plus, se lovant dans une chaleur familière en attendant que le soleil se lève.


***


Dernière édition par le Lun 1 Mai - 23:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyLun 1 Mai - 23:47

Second jour de combat

Lorsqu'elle se réveilla, éreintée par les combats de la veille, le froid lui sembla encore plus présent, encore plus prenant que pendant la nuit. L'hôpital des Veilleurs résonnait des gémissements des blessés, bruit sourd et lancinant qui ne s'interrompait pas. Elle chercha du regard les membres de l'Ordo Arcanum, s'avançant parmi les tentes après un bref débarbouillage à l'eau gelée. Narmor sortait alors de l'une d'elles. Elle s'approcha pour apprendre que le Défilé avait été repris par les orques de la Coalition, qu'une bataille sanglante avait eu lieu et que les Alliés l'avait perdue. Une équipe d'arcanistes avait succombé... le dragon d'Ashrên aussi. Les pertes étaient nombreuses chez les Tempusiens aussi. Narmor expliqua... Une erreur tactique, les Templiers fonçant dans le tas, une mêlée sans pitié... des arcanistes trop exposés... Tout cela lui sembla confus, trop confus. Comment avaient-ils pu échouer...?
Annika était là, excitée par l'ardeur des combats, prête à tout faire et son contraire, impulsive comme toujours, enthousiaste... Varsharina aussi, plus calme, prête à donner son aide... L'Ordo Arcanum était présent et bien présent... Elle espérait que les gens remarqueraient qu'elle avait tenu parole malgré les affronts faits... en même temps cela lui était égal...

Le Guerroyeur s'apprêtait à repartir pour bloquer le col, comme cela avait été prévu dans son bureau, il y avait de cela une éternité presque tellement le temps semblait long ici. Ils discutèrent un bref instant, écoutant les conseils de la Chantebise, mettant au point les derniers détails.
C'est alors que les bêtes sauvages réattaquèrent l'hôpital Veilleur. Quelle était cette folie sanguinaire qui s'emparaient d'elles?... Elles furent rapidement abattues, sans causer de dégats, mais laissèrent bien des questions en suspens... Le moral des troupes n'étaient pas bien haut après cette défaite, mais il fallut repartir dans le Défilé.
Une fois sur place, de sombres mélopées s'élevèrent vers le ciel hivernal et la neige obéit aux voix... cédant sous les sorts et s'effondrant en une gigantesque avalanche. Des éclairs s'en suivirent, touchant cette masse agglutinée en bas. Le col était bouché et, ils l'espéraient, sous cette neige, des orques agonisaient. Ce n'était pas le cas, malheureusement.
Et là encore ils attendirent... les éclaireuses parties chercher un autre chemin possible entre les ruines d'Hundelstone et l'avant poste bainite.

Soudain, un nuage noir, épais, s'abattit sur les quelques troupes postées dans le Défilé. Les arcanistes incantèrent, le vent s'éleva, par bourrasques, puissantes, mais le nuage semblait tenir bon...
- De la magie d'ombre... Il ne manquait plus que cela...
Décidément tous les éléments semblaient se monter contre eux... Bêtes sauvages, magie d'ombre... Ils ne cèderaient pas, elle n'était pas venue pour perdre. Le nuage finit par se dissiper, laissant le soleil baigner de nouveau les lieux de sa lueur froide. Les éclaireuses revinrent, un passage avait été trouvé, les orques n'étaient pas tombés sous l'avalanche. Ils attendaient, comme avant, à l'abri dans l'avant poste.
Une discussion s'engagea, l'armée de la Coalition ne tomberait pas dans le piège. Elle n'avait pas marché la première fois, elle ne marcherait pas maintenant. Il fallait attaquer, de front avec toutes les forces dont les alliés disposaient. Le Grand Maître activa le Lien avec ses membres et prévint le camp Veilleur par leur biais.
Les troupes arrivaient, prêtes à se rendre au combat. Wileena les accompagnait... toujours silencieuse, toujours présente malgré ce qu'elle subissait en ces sombres heures. Eowaren ne se lassait pas de contempler l'avidité de violence des guerriers Tempusiens... Toujours prêts à se jeter dans le tas sur un cri de guerre, sans la moindre parcelle de peur.

Les troupes marchèrent sur cette route déjà empruntée la veille pendant des heures, jusqu'à arriver devant l'avant poste. Des groupes arcanistes furent reformés, moins nombreux.

L'assaut fut donné.

Le combat fit rage... avec une violence extrême. Des sorts illuminaient la zone d'étincelles, de flammes, de fumée, tandis que les guerriers tranchaient dans le vif, découpaient les chairs, versant le sang, abreuvant la neige et la terre. Les Louves, les Tempusiens décimaient les troupes ennemies avec une efficacité féroce et redoutable. Les arcanistes affaiblissaient les lignes arrière, les retenaient. Des cris, dans tous les sens...
- Là bas !! Un mage !!
Une géante incantait à tout-va... le temps sembla se figer un instant et lorsqu'il reprit son cours normal, des hommes étaient tombés... Il fallait venir à bout de l'arcaniste ! Finalement la géante tomba, le sol tremblant sous son poids... Quelques orques furent encore étripés puis le calme revint...

Eowaren regarda autour d'elle... Leen et Annika avait disparu... Elle avança à leur recherche, et s'arrêta net, voyant une silhouette se découper dans les fumées du combat.
- Halte ! Identifiez- vous !
Elle se présenta d'une voix lasse, reconnaissant à la voix le marchand de la Ligue du Nord, Hog... Il semblait que le camp avait été vidé de ses occupants et que les deux armées venaient de se rejoindre.

Vidée d'énergie... ne souhaitant pas le montrer, elle discuta avec le marchand... Lorgol avait tenu bon, mais les réparations seraient longues... le chef, non, pas vu... D'autres silhouettes s'avancèrent... l'Emissaire de l'Elogieux en armure, abîmée, faible, elle avait du être blessée. Celui que l'on nommait le Prince, cette ombre parmi d'autres ombres, fière... le maître des Arts Profanes, titre pompeux pour un être qui l'était tout autant... d'autres encore...
Puis le Haut Sanguinaire.
Il confirma que le cristal n'était pas en leur possession, le chef de la Coalition avait fui. Un goût amer d'inutilité lui montait dans la gorge. Et il réclamait encore... qu'il soit détruit ici, devant lui et maintenant ! Ne comprenait-il pas qu'il ne l'aurait pas ! Elle dit amen à tout, trop lasse pour contredire, sachant pertinemment que si Lorgol était pour le moment sauvée, la Coalition se reformerait tant que le cristal était entre les mains d'Aralax. Inutile... impuissante... Elle repartit, tournant le dos à Lorgol, laissant les vivres parvenir à ceux qui en avaient besoin.

Quelques heures plus tard, elle se rendit à nouveau devant la porte de l'avant-poste, accompagnée du Guerroyeur Tempusien, puis bientôt tous deux furent rejoints par la Conseillère Veilleur Nada. De l'autre côté, une déléguation lorgolite : Le Haut Sanguinaire, l'Emissaire, Le Marchand de la Ligue, un homme déjà croisé... sauvage...elle ne le connaissait pas.
Ils parlèrent de la guerre, de la fuite d'Aralax, de dette, d'aide et d'autres choses encore qui lui passaient au-dessus de la tête. Ils furent remerciés pour leur aide, cela la soulagea... La Chantebise était là elle aussi, discrète, son aide avait été des plus importantes pourtant. Le discours lui sembla presque inutile, les mots n'avaient plus leur place en ces lieux. Elle se retira... ordonna le repli de l'Ordo. Regardant autour d'elle, elle aperçut enfin une silhouette qui lui réchauffa le coeur, soutien moral et physique, qu'elle s'empressa de rejoindre. La route du retour se déroula sans encombres : elle ne la vit pas passer, l'esprit embrouillé par les suites à envisager pour retrouver Aralax et le cristal, les effectifs perdus dans la bataille à combler , Leen qui était décidément trop silencieuse, Narmor blessé... Ashrên était le seul à ne pas paraître trop affecté, mais elle savait d'où venait son soulagement... Puis ensuite trouver le temps pour son propre repos, sa propre quiétude, ailleurs... Elle n'y arriverait pas seule mais savait sur qui compter... Lui parler du sang, du chaos, des sentiments contradictoires que cela soulevait en elle... plus tard... Quand ils seraient seuls.

Le retour à la Tour fit revenir les bonnes habitudes... Déjà Annika embrayait sur autre chose. La vie reprit rapidement son cours, trop peut être car à peine commençait-elle à se reposer qu'un apprenti l'appelait en urgence pour signaler d'étranges phénomènes dans la salle des invocations...


// Merci à Const d'avoir géré seul une anime d'aussi grande ampleur... Et merci à l'Ordo aussi car quasiment tous les membres qui étaient présents ces temps-ci sont venus donner leur coup de pouce pendant l'anime... Je vous zaimeuh ^^ Puis merci aux autres aussi //
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Achri
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Achri


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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyMar 2 Mai - 15:45

La Bataille de Lorgol




L’avant-guerre



Les réunions se succédaient sur la stratégie à adopter pour la bataille, l’après-guerre, le cristal, le sud … tous les sujets étaient abordés et les manières de certains membres du conseil exaspéraient le Maître Veneur. Ce comportement pathétique de s’accrocher aux forces du sud et de faire valoir ces fragiles alliances pour se donner plus d’importance que la réalité voulait en accorder … les Tempusiens, les Louves, l’Ordo Arcanum, les Veilleurs ?! Ils étaient aussi nos ennemis et maintenant nous devions les traiter avec respect ?! Le Maître Veneur était un nouveau venu à ce conseil et il devait faire taire ses sentiments sur la racaille sudiste mais il ne leur facilitera pas la tâche !
Lui aussi avait ses intérêts à défendre Lorgol, l’autel Malarite et le vivier de fidèles potentiels étaient des raisons suffisantes et si les orques massacraient tous ses habitants son maître n’auraient jamais de nouveaux serviteurs.

Les plus insignifiantes créatures peuvent avoir leur utilité et le Haut Sanguinaire le savait, le Maître Veneur pria le Seigneur Bestial pour décupler l’agressivité des prédateurs à l’épine dorsale et il dressa des rongeurs au sabotage. Une manœuvre risqué, un si grand nombre de prédateurs ne pouvaient pas être entièrement contrôlé et ils pouvaient attaquer aussi bien les soi-disant alliés que les ennemis mais personne semblait s’en préoccupé ou ils s’en moquaient complètement …



La guerre



Les tambours de guerre résonnaient dans la vallée et l’armée d’humanoïdes prenait position, les prochaines heures allaient déterminer qui méritaient de vivre ou non. Le Malarite pria avec ferveur le Traqueur au Sang Noir, le gibier est abondant, la peur est palpable dans tous les recoins de la cité et le sang coulera à flot. Une belle journée s’annonçait pour le chasseur.
Peu de temps avant la bataille, le Maître Veneur rejoignit l’état major Lorgoliens à la salle du conseil, une atmosphère lourde et étouffante régnait dans cette salle sombre dont les chefs de guerre, vissés sur leurs trônes de granit, donnaient des ordres à tout va aux coursiers.

Les premières hostilités ne tardèrent pas, les orques prirent l’initiative en avançant leurs soldats sous les hauts murs Lorgoliens et l’artillerie ne se fit pas attendre. L’artillerie … la première source de satisfaction pour l’humble homme des bois dont ses inoffensifs rongeurs avaient réussit à couper les cordages des armes de siège de la coalition, les soldats et les murs lorgoliens n’auront pas à craindre les lourds projectiles préparés par les humanoïdes. Une victoire pour Lorgol et pour le Maître Veneur !

Les batailles rangées se succédèrent et le nombre incessant d’humanoïdes avait raison des murs, des pièges et des manœuvres tactiques, les peaux bleues et vertes avançaient en dépit du courage désespéré des défenseurs pour atteindre finalement les bas quartiers. Il était l’heure pour le chef malarite de rejoindre les hommes et d’honorer son dieu avec le sang des faibles.
Les bas quartiers … vaste champ de ruine où les corps s’empilaient les uns au dessus des autres avec des humanoïdes toujours plus près du centre de Lorgol, un spectacle agréable et affligeant …

A sa grande surprise, le Maître Veneur rencontra un fidèle priant du Seigneur Bestial aux côtés des défenseurs mais le contexte ne laissèrent pas aux hommes le temps de se connaître, l’appel de la chasse les poussera à nouveaux l’un à côté de l’autre.

Une nouvelle offensive des orques obligea les défenseurs à se retrancher derrière le grand portail, la dernière défense de Lorgol. Les hommes tombaient les uns après les autres et même le puissant malarite a dû être rapatrié pour recevoir des soins. Le tableau de chasse était honorable, le sang des ennemis et du chasseur recouvrait l’armure de peaux faisant honneur à son dieu mais l’inactivité ne satisfaisait pas le prédateur, l’appel du sang et de la mise à mort eurent raison de la douleur …

Les bruits des combats s’éloignaient de plus en plus du centre de Lorgol au grand soulagement des chefs de guerre et le Maître Veneur rejoignit la ligne de front. Les défenseurs passaient pour la première fois à l’offensif et les orques se faisaient moins nombreux mais toujours aussi combatif … c’était maintenant qu’il fallait frappé vite et fort ! La coalition vomissait ses dernières forces et Lorgol ne céda pas, il ne reste plus aucun humanoïde debout …



Un autre ennemi venait d’arriver à l’endroit qui servait d’avant poste lorgolien … les armées du sud avait tenu leur parole en s’ingérant dans cette guerre contre l’avis du Maître Veneur, leur départ était maintenant le seul sujet qui pouvait détourner l’attention du malarite des ruines de Lorgol …

La prestigieuse cité n’était plus qu’un champs de bataille et les morts étaient aussi nombreux que les vivants, une aubaine pour les Malarites. Leur soutient sera plus que nécessaire pour nourrir les affamés à venir, et maintenant, le Traqueur au Sang Noir pourra apposé sa marque indélébile sur la cité …
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Iridium
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MessageSujet: Re: //A LIRE// SIEGE DE LORGOL   //A LIRE// SIEGE DE LORGOL EmptyMer 3 Mai - 1:30

** Récit d’un Halfélin, quelque part, au coin d’une taverne **

(…)

La guerre avait éclaté, oui, la guerre, vous avez bien entendu. Ce ne fut pas une poignée de gobelins qui arrivait sur Lorgol mais toute une armée. On en comptait par centaine, non, des milliers que dis-je ?! Des gobelins armés jusqu’aux dents ! Des orques et mêmes des géants ! On pouvait les apercevoir du haut des remparts. Ils approchaient, marchant au rythme des tambours. Le bruit assourdissant de leurs pas en cadence résonnait. L’épais nuage de poussière qu’ils soulevaient était signe de leur nombre. Ils formaient une longue chenille s’étendant jusqu’à l’horizon. Les géants tiraient derrière eux de lourdes armes de siège. On pouvait sentir le sol trembler de plus en plus au fur et à mesure que cette chenille approchait, devenant toujours plus grosse et plus large. Les claquements métalliques des armures et des armes devenaient de plus en plus forts. Passé un temps à les observer, perché en haut d’une muraille, je n’arrivais plus à distinguer si le tremblement venait toujours du sol ou de moi. J’avais l’estomac noué. Comment expliquer cela ? Sans doute la peur qui me hantait, ce sentiment qui vous donne la chaire de poule et vous irise les poils.

Au sein de la cité, régnait une agitation frénétique. Certains cherchaient un endroit pour se cacher tandis que d’autres, sous les ordres de quelques supérieurs Bainites ou autres personnages influents, s’affairaient à la tâche, renforçant comme ils pouvaient murs et bâtiments. Des barricades en bois furent monter un peu partout dans la ville, constituées par tout ce qui tombait sous la main : tables, chaises, planches, gravas … Des bâtiments entiers ont également été rasés, servant alors de barricades ou pour élargir certains passages aux troupes.

Mon cousin Hog me fit demandé. Je descendis donc de ce pas le rejoindre dans les bas-quartiers. Hog, que dire de lui ? Et bien, il est à la fois mon patron et mon cousin Halfélin et l’un des acteurs principaux à la formation du front pour la défense de Lorgol. Rien qu’ça mon n’veu, tu l’as dit ! Fort de mes talents cachés, il me demanda de disposer des pièges à divers endroits jugés comme stratégiques. Et oui, j’ai des doigts de fées pour ce genre de choses. Heureusement que j’ai appris à faire ça, tout jeune, en essayant de capturer des animaux. J’en ai donc disposé un peu partout comme convenu, dans les ruelles, et proches des grandes portes dans les bas-quartiers, des gros, des petits, surtout des gros car vue la taille des molosses à l’extérieurs de la ville, il fallait bien ça. Je devais me presser car l’ennemi était tout proche des murs de la cité, le grondement de leur pas se faisant toujours plus fort.

Un cor sonna. Plus un bruit. Le calme. Le silence. Seuls quelques murmures et claquements métalliques se firent entendre de-ci de-là dans les enceintes de la cité. On était tous à attendre, se regardant les uns les autres. Que ce passait-il ? Et là, j’eus compris. Ils étaient là, juste de l’autre côté des remparts. L’ennemi était arrivé. Diantre, je n’avais pas eu le temps de placer tous les pièges. Fort heureusement, les points stratégiques avaient été marqués en premier. Une dizaine de minutes passa et le silence régnait toujours. Soudain, une faible lueur rouge apparu, traversant le ciel telle une étoile filante, mais laissant une épaisse fumée noirâtre derrière elle. Une autre, puis une autre, et encore une. Le ciel était envahi de ces étoiles filantes rougeâtres. Et là, le bruit, les explosions et des murs qui s’effondraient. Des cris, des hommes qui tombaient un à un sous la pluie de projectiles, les offensives étaient lancées. Je courais, je sautais de toute part afin d’esquiver ce qui tombait des cieux. Des incendies prenaient un peu partout. Moi et plusieurs hommes de la Ligue du Nord nous efforçâmes de les éteindre au plus vite, sous les ordres de mon cousin. Le feu ne devait pas se répandre. Une explosions, et encore une autre. Nous étions débordés. Soudain, je vis une brèche s’ouvrir dans le rempart. Malheur ! Je n’étais pas le seul à l’avoir vu, et très vite, nous étions envahis par des gobelins aux yeux sournois, brandissant leurs haches quelque peu archaïques mais efficaces. Armé de ma fronde, je les visais un à un. Mais ils étaient trop nombreux. Je voyais les guerriers essayant de les repousser comme ils pouvaient. Mais rien à faire, l’ennemi entrait dans la cité. Des gobelins par centaines, puis des orques. Beaucoup des nôtres tombèrent. Nous n’avions pas d’autres choix et Hog donna l’ordre de nous replier. Malheureusement, dans mon élan, j’eus été contraint de me séparer de l’escouade commandé par mon cousin. J’étais seul, poursuivi par des orques enragés. Je zigzaguais dans les ruelles jusqu’à tomber dans une impasse, les gravas bloquant le passage. Je dus me cacher ce qui me fis perdre de vu mon cousin. Je restais quelques minutes, planqué dans ma cache, voyant passer les goblénoïdes courant dans tous les sens. Finalement, je décidai de bouger et me faufilais à travers les ruelles jusqu’à arriver aux portes intérieures de la cité où je vis Hog et son escouade, du moins, ce qu’il en restait. Nous nous réfugiâmes derrière ces portes, le temps d’un silence.

L’accalmie fut brève, me laissant le temps, aidé par Sir Calad, de poser quelques pièges. Hog s’occupait à faire amener de l’huile bouillonnante en haut des remparts intérieurs.
« Ca y est ! Les voilà ! » hurla un mercenaire et l’on voyait débouler toute une troupe de gobelins et d’orques au coin de la rue, fonçant vers les remparts où nous nous trouvions. Hog hurlait de toute ses forces : « Versez ! » ce que nous fîmes aussitôt et l’huile bouillonnante était déversée sur les ennemis situés en contre-bas, ceux-ci hurlant alors de douleurs. Quelques uns d’entres eux réussirent à passer les portes, malgré les pièges installés. On entendait le bruit des lames s’entrechoquer ainsi que des hurlements. J’aidais à ramener les blessés en lui sûr, faute de pouvoir combattre et nous résistions. Nous résistions à cette vague, les gobolénoïdes tombant un à un. Une odeur nauséabonde nous titillait alors les narines. C’était celle de l’ennemi mourant, celle de l’ennemi vaincu. Oui, nous avions vaincu ! Nous sentions l’odeur de la victoire ! Les corps des ennemis jonchaient le sol, tous raides et immobiles !

Accompagné par mon cousin Hog, nous décidâmes de faire un repérage, avançant en direction du Sud où nous y croisâmes les armées défendant au Sud de la cité. Ainsi, les ennemis n’étaient plus. Malgré notre victoire, le Chef de la Coalition n’eut été retrouvé. Sans doute qu’il eut réussi à s’enfuir laissant derrière lui, des morts par milliers et une ville quasiment détruite.

Ainsi telle était cette victoire. Aller, tournée générale !

(…)
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