Un cadavre étrange

Le marin venait ouvrir la porte de la cabine. Le bateau était splendide, la cabine l’était tout autant mais cette fois, a l’ouverture de la porte une odeur putride en émanait. Le marin ne put que se couvrir le bas du visage de la main. Il avançait dans la pénombre de la pièce et découvrait un corps sans vie au centre de la cabine. Rien n’avait bouger dans la cabine tout était toujours prêt pour ce voyage en amoureux, a l’exception de ce corps. Visiblement, le corps est brûlé, mais étrangement les vêtements n’ont rien. Sûrement une sorte de combustion instantanée. Un tatouage accompagne la peau noircie sur la totalité du corps et sur le biceps gauche le symbole de Baine lui aussi tatoué..
Le marin n’en doute pas, le corps est brisé de partout, sûrement par la souffrance que l’homme a vécu avant de succomber.

Il ressorti précipitamment, fermant la cabine pour appeler la garde.

[mort RP de Valen]

*Jerk qui trainait souvent sur les dock appris la nouvelle rapidement... Il fût peiné, dire que la mort de Valen l'avais abattu aurais été hyppocrite... Il pensait toutefois à toutes ces personnes qui tiennent à lui... Aube... Shea... et bien d'autres... Il ne pouvais s'empêcher de sentir la fureur lui saisir les tripes lorsqu'il entendit que les Bainites semblaient être les meurtriers...Il se devait de prévenir les personnes qui l'aimaient...Il nétait pas sur que c'était Valen... Mais ilavais déjà vu lebateau d'Aube et espèrait que ça n'était pas lui*

Apprenant la nouvelle, Maelle ne dit un mot ... Seules les larmes qui coulaient sur son visage denudé pouvaient trahir ce qu'elle ressentait.

Et c'est dans un mutisme respectueux qu'elle passera les jours suivants, les yeux d'un vert très clair, continuellement rougit par le flots de tristesse.

un marchand qui passait pas là après la nouvelle, il soupira :

"mais c'est pas vrai... 20 la dernière fois, encore un maintenent, à ce rythme là il n'y aura bientôt plus un seul client dans cette ville! mais la Ligue fera face!"

Puis il repartit sans un mot, les plus perspicace virent une étincelle de soulagement dans le regard...

"Ayant eu vent de la nouvelle Aodé se rendit au port"

Trop de douleur, trop de malheur, trop de fureur, elle observa le fond de l'océan, ce n'est pas possible !
Elle ne put retenir ses larmes, elles coulent à profusion,
son visage se creuse par les rivières de ces perles, qui se déversent dans l'océan,
Elle observa l'immensité de cette eau qui semble éternelle !
Seuls ses sanglots s'échappent de sa bouche attristée qui tremble de frayeur....

*Pour toujours tu y demeureras.....*

D'abord une rumeur...Puis la confirmation des cris, traduisant la douleur. Nul doute, ce sont des pleurs...

Les coursives froides du Palais Marchand reçoivent, surprises, la funèbre plainte de la Prêtresse Blanche. Dans ses veines, le sang, subtil comme un poison, brûlant comme une lave, coule et roule en grésillant, sur leur triste Idéal qui s'écroule.
Ses yeux brillants de fièvre livrent à cette chaleur mortifère la glace de son regard, qui fond en un ruisseau de larmes claires. Les dernières faiblesses de son corps à peine passées qu'il fallait endurer les meurtrissures du deuil !
* * * * * * * *
L'épais linceul des Ténèbres vint la recouvrir alors qu'elle titubait vers la caravelle au mouillage. Tel un fantome laiteux se désespérant et pleurant en silence, elle errait avec un unique but en tête : retrouver les lieux des derniers instants de son époux. L'accueil sévère du Capitaine ota de son esprit son dernier doute, son dernier espoir.

Personne ne sut ce qu'il se passa derrière la porte close de la cabine maudite. Mais elle en sortit quelques heures plus tard, toute de noir vêtue, morne et accablée, nymbée de sa douleur prsque tactile et drapée du silence de la mort. Au détour se des yeux tristes, on voyait distinctement la trace de sa déesse : l'apprentissage du Froid brutal de l'Amour perdu...